"Commentaires du 70eme Anniversaire de DBP" .

Pas de soucis.  On a fait le tour avec l’artillerie avec les canons sans recul M20,  canon 105 HM2 et canon 155 HM1. 
Reste à présenter le grand patron de l’artillerie,  le colonel Piroth.

Le M45 anti-aérien présenté par JP faisait partie d’une groupe de 4 pièces du Groupe d'Artillerie Antiaérienne Coloniale d'Extrême-Orient (1er GAACEO)

Merci JP pour le poste concernant les Meos du colonel Sassi et l’opération D dont on reparlera très certainement car mal connue.

Grand Soldat Jean Sassi, et bel exploit d'aller à la rencontre des échappés de DBP. mais pourquoi retour des colonnes, ordre impératif du Haut commandement ? Histoire à suivre,
Merci J.P. pour ce récit.

Je suis en train de chercher un livre sur cette opération.

Jean Sassi à écrit ses mémoires dans le livre :

 " Opérations Spéciales " 20 ans de guerres secrètes  (Résistance - Indochine - Algérie )

marienneau jean-michel a écrit:

Jean Sassi à écrit ses mémoires dans le livre :

 " Opérations Spéciales " 20 ans de guerres secrètes  (Résistance - Indochine - Algérie )

Effectivement,  je l’ai trouvé mais le prix 123 euros est dissuasif. Je vais voir sur d'autres sites qu’Amazon.

Dien Bien Phu à écrasé la mémoire des autres combats en Indochine et notamment l’opération Atlante.
Impossible de trouver l’ouvrage du colonel GRITCHENKO

marienneau jean-michel a écrit:

Jean Sassi à écrit ses mémoires dans le livre :

 " Opérations Spéciales " 20 ans de guerres secrètes  (Résistance - Indochine - Algérie )

Effectivement,  j’ai le livre depuis peu. Il était à la tête d’un groupe de Hmongs dès juin 1945 lors de son premier séjour en Indochine.

Voilà,  à partir de maintenant,  le récit de la bataille de Diên Biên Phu commence avec le début de l’offensive viet du 13 mars.
Pour chaque date, il y a le fait marquant du jour et un compte rendu des événements. Ce n'est pas long,  le but n’est pas de refaire l’histoire de la bataille mais de se remémorer les faits principaux,  les hommes et les unités.
Pour commencer,  les événements sont regroupés du 13 au 16 mars car les combats se sont succédés durant cette période. 
Rendez-vous le 18 mars. 
Vous pouvez apporter des compléments qui seront nécessaires pour mieux comprendre les combats.

Merci pour le post détaillé sur la première journée. La carte indique le fameux PA Marcelle dont nous ignorions l’existence auparavant.

Dans le message de JP on peut lire :

Au Vietnam où il y avait relativement peu d’artilleurs bien entrainés la concentration de tous les moyens en une seule unité avait sa raison d’être.


D’abord équipé surtout de 75 américains pris aux nationalistes chinois.


La 351 avait reçu en 1953 48 canons de 105 mm américains provenant des stocks capturés en Corée.

Ce sont les 75 sans recul ? 
Il est manifeste que les artilleurs étaient chinois.

Commandoair40 a écrit:

Pas de quoi , mon Ami .

En plus je n'ai pas fait attention au PA Marcelle .  

La lecture de ce premier assaut , me rend tellement Triste .

Pauvres "Enfants de France"

Ça m’à fait quelque chose de voir la photo de Piroth. 
En écrivant les comptes rendus sur les trois premières journées de la bataille,  j'ai regardé le DBP de Schoendorferr. On entend souvent le mot Honneur et dévouement. Une image frappante,  le tirailleur Sénégalais, effrayé parce qu'il porte le corps de son lieutenant et ne veut pas admettre qu'il soit mort.

24 pièces de 105 mm avec 10 400 coups.
   18 pièces de 75 mm de montagne avec 3 380 coups.
   20 mortiers de 120 mm avec 7 020 coups.
   20  pièces de 75 mm sans recul.
   135 mortiers de 81 mm avec 27 000 coups.
   12 pièces de 37 mm DCA à 30 500 coups.
   12 pièces de mitrailleuses de 12.7 avec 550 000 cartouches.

Comment les services de la français ne se sont rendus compte de rien, les reconnaissances aériennes ? Il faut reconnaître que les bo doï étaient devenus maîtres du camouflage.

Je viens de terminer la lecture de la journée du 14 mars. L’anéantis d’un des meilleurs bataillons de la Légion  , le III/13 DBLE ainsi que la mort de Gaucher et de l’état-major à porté un coup rude au moral du GONO. 
En quoi consistent les lucioles, ce sont des fusées éclairantes ?

Récit s glaçants, et avoir installé une base dans une cuvette, entourée de pitons végétalisés ayant permis l'installation d'artillerie de masse camouflée, sans contre batterie possible, malgré le courage insensé des soldats de DBP, c'était très mal engagé. Seul un bombardement massif aérien sur cibles reconnues aurait pû limiter la casse, mais il n'a pas eu lieu.
Difficile de lire leur agonie heure par heure, et point d'appui par point d'appui, c'est un récit Historique.

Avec Béatrice et Gabrielle perdues ainsi que Anne-Marie 1et 2, Isabelle à l’autre bout au sud,  la situation du camp retranché devenait précaire avec la piste d’aviation sous le feu des canons viets. Aurait-il été possible de décrocher vers le Laos ?

En voyant la carte, avec au nord les CR Béatrice,  Gabrielle et Anne-Marie tombés, on comprend la crise que traverse l’état-major du GONO, aggravée par la mort de Piroth. L’arrivée du ’’6’’ de Bigeard va remonter un moral très entamé. Trois jours de combats et le camp retranché est à court de munitions.

J'ai lu avec intérêt les comptes-rendus de la situation du GONO les 16 et 17 mars. Les Viets creusent inlassablement des tranchées. Un point que j’ignorais, la remise de prisonniers par les Viets qui savent qu'ils vont encombrer l’infirmerie et exigera davantage d’évacuations sanitaires. 
J’ai lu pour le 16 mars,  à 2 h, la 12e compagnie du 1/2 REI s’installe sur Huguette 21, c'est une coquille. C'est donc bien le BT 3qui déserte,  certaines sources indiquent BT 2 par erreur mais 250 hommes c'est bea. Il vaut mieux qu'ils s'en aillent par ailleurs,  des bouches à nourrir en moins. 
J’ignorais qu'un officier viet avec un drapeau blanc s’était présent sur Anne-Marie 1 pour livrer des blessés.