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 La résistance anti soviétique dans les pays occupés par l’armée rouge. 4- La Lettonie

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Alexderome
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Alexderome


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La résistance anti soviétique dans les pays occupés par l’armée rouge.  4- La Lettonie  Empty
MessageSujet: La résistance anti soviétique dans les pays occupés par l’armée rouge. 4- La Lettonie    La résistance anti soviétique dans les pays occupés par l’armée rouge.  4- La Lettonie  Icon_minitimeDim Mai 14 2023, 20:28

LETTONIE
 La résistance anti soviétique dans les pays occupés par l’armée rouge.  4- La Lettonie  35166311
Le cas de la Lettonie diffère de celui de son voisin lituanien qui a levé peu de troupes auxiliaires au service des Allemands. Les Frères de le Forêt lettons sont pour beaucoup des anciens soldats de la 15.Waffen-Grenadier Division des SS (lettische Nr.1) et de la 19. Waffen-Grenadier Division des SS (lettische Nr.2) recrutés parmi les miliciens des Schutzmannschaft-Bataillonen (Schuma en abrégé), la police auxiliaire chargée d'assister l'occupant nazi dans la traque des partisans et dont certains participent aux massacres de masses perpétrés par les Einsatzgruppen. Pris au piège dans la Festung Kurland, les volontaires lettons qui ne sont pas évacués par la Kriegsmarine vers l'Allemagne continuent de se battre avec les autres unités allemandes jusqu'au 9 mai 1945. Après la capitulation du IIIe Reich, le NKVD entreprend de ratisser la Courlande pour rafler les « fascistes ». Connaissant le sort inéluctable qui leur est réservé, la déportation vers les goulags de la Sibérie, beaucoup de Lettons tentent de s'enfuir vers l'Ouest avec des moyens de fortune ou continuent la lutte dans les forêts dans l'espoir de la reconstitution d'un état libre et indépendant grâce à l'appui occidental.
En 1945, la résistance antisoviétique compte 40 000 combattants regroupés dans quatre organisations.  Les partisans utilisent les immenses forêts ou les zones les moins accessibles pour se cacher et mener des opérations de harcèlement à l'instar des homologues lituaniens et estoniens. Ils mènent des opérations conjointes avec ces derniers à la frontière des deux pays. Des attentats sont perpétrés contre les officiers de l'Armée Rouge et les collaborateurs du nouveau régime mis en place par Moscou. Des journaux clandestins sont imprimés, des tracts sont distribués. L'Eglise, suspectée d'aider les « rebelles » connait une vague de répression, des prélats sont arrêtés, torturés, assassinés ou envoyés en Sibérie. Les églises sont fermées, les couvents brûlés, la cathédrale protestante de Riga est transformée en salle de concert.
Des agents sont parachutés ou débarqués sur les rives de la mer Baltique. Formés par la CIA ou le MI6 pour collecter des renseignements, ils sont infiltrés par des agents doubles et localisés grâce à Kim Philby, la taupe du KGB au sein du MI6. Toutes les missions sont des échecs et les agents sont capturés ou abattus.
En 1947, le NKVD procède à des déportations de masse sans que les partisans puissent s'y opposer. La collectivisation des terres ne permet plus le soutien logistique des fermiers pour l'acheminement de la nourriture. Luttant pour leur survie et opérant dans un milieu hostile, les combattants lettons finissent par déposer les armes en échange d'une amnistie à partir de 1954 avec l'arrivée de Nikita Krouchtchev à la tête de l'URSS.
 
En 1995, après une cinquantaine d'années de clandestinité dans les forêts de Lituanie, un homme malade, âgé de soixante-dix ans, se rend à la police. Il s'agit de Jan Pinups, le dernier Frère de la Forêt.
La résistance anti soviétique dans les pays occupés par l’armée rouge.  4- La Lettonie  35129611
Jan Pinups est au centre 
https://www.outono.net/elentir/2017/06/16/janis-pinups-a-latvian-soldier-for-whom-the-second-world-war-finished-in-1995/

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« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier

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