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 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944

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frenchbatt

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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeMer Juin 04 2014, 22:44

ma terre de NORMANDIE ...vous pouvez croire que j'en suis fière ,je me souviens l'été de ma jeunesse en vielle meule on passer plusieur jours à planter la tente entre la batterie de merville ,et les plage de ouistréham ...
on fesait un bon feu de camps dans ces blocaus qu'en la météo de juillet aout fesait des siennes
je doit avouer que ma vocation parachutiste est née dans mon bocage ..

___________________________________ ____________________________________

se défendre est un droit. croire le contraire est déja un acte de soumission ... Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 401148
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeMer Juin 04 2014, 23:28

J'ai pas tout lu, dsl; mais  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 926774 Hayet, beau boulot  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 373769 
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 06:55

Vous faites tous un beau travail  !! Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 373769  et c'est plaisant à lire, impressionnant ce débarquement ! avec la quantité de matériel, de véhicules de toutes sortes et la logistique !! quelle pagaille organisée au départ !!
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 07:59

Quand il s'agit de conquérir de nouveaux marchés, les ricains ne lésinent devant rien  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 73951 
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 09:14

Putain , Jean-Marc , tu es Normand  Shocked 

De quel coin ????? ...moi , j'ai habité a Aunay sur Odon , a coté de Villers Bocage , 30Kms de Caen , ou j'ai terminé mes études au Lycée route de la Délivrande

J'ai fréquenté les mêmes lieux que toi

En 1963 , il n'y avait que le Musée en Arromanches , tout le reste était a l'abandon , les Blockhaus , sous des montagnes de ronces

Depuis la Normandie est un site touristique de première et moi aussi , j'adore cette région
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MessageSujet: Le 6 juin 1944, le commando Kieffer fonçait sous les balles .    Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 10:35

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120 70e D-Day. Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120

 Le 6 juin 1944, le commando Kieffer fonçait sous les balles   


Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Le-6-j10
Yves Meudal (1er à gauche) fut l'un des 177 Français du commando Kieffer ayant participé au Débarquement, le 6 juin 1944, en Normandie.

Ancien commando Kieffer, dont il est l'unique survivant originaire des Côtes-d'Armor, le Pleubiannais raconte le Débarquement, tel qu'il l'a vécu, à Sword Beach.

Témoignage

Il y a 70 ans, les 177 commandos Kieffer étaient les seuls Français à participer au Débarquement, le 6 juin, sur la plage de Ouistreham, nommée, pour l'opération Overlord du D-Day, Sword beach.

« Quand on a 20 ans et que son pays est occupé, on veut se battre, tout simplement », explique Yves Meudal, Pleubiannais de 91 ans aujourd'hui.

Marin novice depuis l'âge de 14 ans, il profite d'une escale de son cargo à Dakar, en 1942, pour embarquer sur un autre navire et rejoindre l'Angleterre.

Dans les Forces françaises libres, il est volontaire pour les commandos mis sur pied par Philippe Kieffer, capitaine de corvette alsacien.

« Nous étions quatre des Côtes-du-Nord, comme l'on disait à l'époque.

Il y avait avec moi Yves Quintric, un autre Pleubiannais, lui aussi marin de commerce et qui avait rejoint Londres par l'Amérique et le Canada.

Nous avons été surpris de nous retrouver.

Lui, avait le matricule 58 et moi le 59, se souvient le vétéran.

Il y avait aussi Yves Guillou, de Ploubazlanec, qui a vécu aussi neuf ans à Pleubian avant son décès, et Robert Le Rigoleur, de Châtelaudren.

Malheureusement je suis le dernier survivant. »

Le Jour J

L'entraînement en Écosse était très dur, beaucoup renonçaient.

« Nous étions consignés à Southampton depuis huit jours.

On se doutait bien que le moment tant attendu arriverait, mais nos officiers nous avaient juste informés qu'il allait y avoir de la casse et que beaucoup ne reviendraient pas, se souvient Yves Meudal.

Nos cartes étaient muettes.

Pas une indication de nom de lieu.

On savait juste qu'il nous fallait rejoindre les ruines d'une ancienne colonie de vacances, pour nous abriter.

Nous étions avec des commandos britanniques, sous haut commandement anglais.

Il y avait aussi des Polonais, des Belges et même des Allemands qui combattaient le nazisme. »

Le 6 juin, à 6 h 45, il sautait des barges, redécouvrant la France :

« Mais pas le temps de regarder le paysage ! Bien que surpris, les Allemands tiraient de partout et la plage était minée.

On nous avait appris qu'il fallait suivre le fil blanc déroulé par les démineurs, mais on n'a pas eu le temps d'attendre.

Sous les balles, on a foncé, traversé les 400 m de sable à découvert et on s'est regroupé dans la ruine prévue.

Sauf cinq ou six camarades déjà tués sur la plage.

Puis, durant 3 heures de combats acharnés, nous avons nettoyé Ouistreham, dont le casino, pris à 9 h 30, grâce à l'aide d'un char Sherman réquisitionné par le commandant Kieffer. »

Dans l'après-midi, les hommes du commando rejoignaient les rives de l'Orne, et le célèbre pont de Bénouville, Pegasus bridge, tenu depuis la nuit par les Royal marines, aéroportés en planeurs.

Au soir de cette journée, dix commandos avaient été tués et 31 blessés, dont le commandant Kieffer.

Les premiers Français

« À Ouistreham tout le monde se terrait et il fallait se méfier des snipers.

Pas le temps de discuter.

Ce n'est que le soir, à Amfreville, que nous avons pu souffler un peu. »

Les Français qui les voyaient n'en croyaient pas leurs yeux. « Des Anglais ou des Américains, oui. Mais des Français qui débarquent, on n'aurait jamais cru ! », leur disaient-ils.

Ce n'est qu'en 2004 que la France a marqué sa reconnaissance à ces héros oubliés, en décernant la Légion d'honneur aux commandos encore en vie.

Cette année, pour le 70e anniversaire, Yves Meudal ne sera pas à Ouistreham comme les autres fois.

« Tout était réservé pour les officiels. Il n'y avait pas de place pour nous. On n'a jamais beaucoup compté »

Regrette-t-il, un peu amer, mais la mémoire emplie encore de tous ses souvenirs.



 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 221046395 
On n'a jamais beaucoup compté

Pour nous , oui , vous comptez encore

Ami "Commandos de Marine"

Aux "177"

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 2196632332  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 2196632332  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 2196632332  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 2196632332 

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 1996631456  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 1996631456 

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Dernière édition par cocoye1er le Jeu Juin 05 2014, 18:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 11:00

Commando Kieffer - 14 juillet 1944 à Amfréville



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Papa schulz
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 11:14



 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 4017930517 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 1013678308 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 4017930517 

Aux commandos !
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MessageSujet: En attendant le 70éme Anniversaire du Dday : SWORD BEACH .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 11:18

En attendant le 70éme Anniversaire du Dday : SWORD BEACH



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MessageSujet: Les FRANCAIS dans le DEBARQUEMENT en Normandie .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 17:18

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120 Les FRANCAIS dans le DEBARQUEMENT Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120 

En Normandie  
 


Cher(e)s Ami(e)s membres et visiteurs de ce Forum

Nous sommes à un jour du 6 juin 2014 et, tel le soldat de base de la Wehrmacht il y aura 70 ans tout juste dans un jour, vous êtes bombardé, submergé, envahi, enseveli, englouti et vous devez tenir bon coûte que coûte. Mais il s’agit là pour vous d’un déluge de… chiffres, photos, films, téléfilms, documentaires, articles, livres et rétrospectives en tout genre sur la plus formidable opération militaire de tous les temps : le débarquement allié en Normandie du 6 juin 1944, dont c’est l’anniversaire demain.

Alors cette chronique va-t-elle elle aussi faire chorus et se lancer dans une évocation de cet évènement historique ?

Va-t-elle se complaire dans le sang versé par les « boys » sur les plages normandes ?

Va-t-elle elle aussi laisser déferler cette vague d’étonnement et d’émotion qui saisit tout visiteur des plages du débarquement (votre serviteur, enfant et adulte, fut un de ceux-là) ?

Les Chroniques de notre forum ne pouvaient évidemment pas laisser passer l’évènement.

Mais c’est d’une façon spécifique qu’elles aborderont ce sujet sur lequel puisque, comme vous êtes bien informés, vous savez déjà tout. Car avant, pendant et après cette bataille pour la France et sur le sol de France, où furent réellement les Français ? Absents ? Présents ? Où et pourquoi ?


Nous l’allons voir…

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Op-rat10

Rappelons que l’idée d’un débarquement n’est pas neuve et que, avant l’opération massive qui nous intéresse aujourd’hui, les Alliés opérèrent plusieurs « répétitions » si l’on peut dire.

Ainsi, dès le 18 juillet 1942, un débarquement a lieu à Dieppe (qui s’en souvient ?).

Il est effectué par des troupes d’infanterie anglo-canadiennes appuyées par la marine britannique et celle des Forces Françaises Libres (c’est-à-dire les Français ralliés à De Gaulle depuis juin 1940 et pour la plupart stationnées en Angleterre).

C’est l’opération « Jubilee ». 10 000 hommes dont 6 000 fantassins participent à l'action : c’est une opération de réelle ampleur puisque, par comparaison, 50 000 hommes, soit 5 fois plus « seulement » composeront la première vague d’assaut au matin du 6 juin 1944.

Mais l’opération va tourner au désastre.

Les militaires ont d’abord fait le choix tactique de la surprise : l’infanterie n’est donc pas appuyée par un bombardement aérien préventif.

Par ailleurs, ils ont choisi la dispersion : l’attaque a lieu en cinq points différents.

Enfin, dès son départ, la flotte alliée rencontre par malchance un groupe de huit navires allemands qui sortent de Boulogne.

Dès l’affrontement, inévitable, l’alerte est donnée à terre aux défenseurs allemands qui attendent alors les assaillants de pied ferme.

 L’assaut échoue alors dramatiquement : au soir du 19 juillet 1942, après une journée de combats, la flotte se replie sur l'Angleterre avec 600 blessés.

Le bilan humain est désastreux : les Alliés laissent derrière eux 1 600 morts et 2 000 prisonniers.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Op-rat11 

Pour les armées du Reich, la victoire est totale.

Elles ont rejeté les envahisseurs à la mer.

Les Allemands, galvanisés mais inquiets, entament alors, à grand renfort de propagande, la construction du « Mur de l’Atlantique » : un ensemble fortifié inégal allant du Cap Nord à la frontière espagnole et constitué de casemates et d’ouvrages de défense.

Si l’on fortifie toute la façade maritime, les stratèges allemands sont néanmoins persuadés que les Alliés attaqueront en réalité à un endroit bien précis : dans le Pas-de-Calais, là où la distance entre l’Angleterre et le continent est la plus courte et où les troupes alliées pourront fondre rapidement vers la Ruhr et Berlin.

Les choses n’en restent pas là, toutefois.


En novembre 1942, un nouveau débarquement a lieu : l’opération « Torch » conduit à un débarquement en Afrique du Nord (Maroc et Algérie).

Importante au plan logistique mais peu coordonnée, l’opération dans laquelle ne participe aucun soldat des FFL (Forces Françaises Libres de De Gaulle), menée face à une résistance modérée des troupes restées localement fidèles au gouvernement métropolitain du maréchal Pétain est néanmoins un succès militaire.

Elle débouche toutefois sur une situation politique confuse dont les racines immédiates auront des prolongements jusqu’à la fin du conflit.

Pourquoi ?

C’est toute la question des relations entretenues depuis l’origine entre les Français de De Gaulle et leurs alliés anglo-saxons.

Au départ, c’est-à-dire dès l’effondrement des armées françaises en juin 1940 le Premier Ministre britannique Winston Churchill a un a priori positif sur De Gaulle : son courage, sa dignité et son opiniâtreté l’ont impressionné favorablement.

Churchill soutient alors avec énergie le seul Français qui ne baisse pas les bras, même s’il sait, mieux que quiconque, la fragilité de la légitimité de ce militaire désormais condamné à mort par contumace et déchu de sa nationalité (par un jugement du 31 août 1940)…

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 De-gau10

Il finance donc, contre l’avis d’un certain nombre de membres du gouvernement britannique, l’armement et l’entraînement des soldats français qui rejoignent progressivement De Gaulle à Londres.

Il se félicite, en mars 1941, de la prise du fort d’El-Tag, défendu par les Italiens, à Koufra, dans l’actuel désert Libyen, par les troupes d’un certain colonel de Hauteclocque qui se fait appelé « Leclerc ».

Par cette victoire militaire inattendue et qui est la première de ceux qui s’appellent eux-mêmes les « Français Libres », Churchill montre à ses détracteurs que De Gaulle et ses troupes peuvent constituer des auxiliaires efficaces dans les futurs combats qui s’annoncent.

Il n’en va pas de même du Président des Etats-Unis, Franklin D. Roosevelt.

Politicien retors et rompu aux négociations politiques, Roosevelt a une culture complètement différente de De Gaulle.

Il considère avec méfiance ce militaire raide et condescendant, dépourvu de tout mandat légal ou électif, à la tête d’une minorité de déserteurs de l’armée régulière française (35 000 hommes fin 1942) et qui prétend incarner la France au nom d’une légitimité autoproclamée.

Il le suspecte ouvertement de se prendre pour Jeanne d’Arc et de se préparer à exercer ultérieurement une dictature.

Ceci est brillamment expliqué par l'historien François Kersaudy dans ses deux ouvrages "De Gaulle et Churchill" et "De Gaulle et Roosevelt".

 Churchill, d’ailleurs, commence lui aussi à se méfier de De Gaulle car ce dernier, peu maniable, ne veut aucunement d’un rôle de figurant pour les FFL..

Intransigeant, nationaliste et sourcilleux, De Gaulle entend que ses troupes soient reconnues par les Anglais et les Américains comme les seules vraies troupes régulières françaises et, à ce titre, traitées en alliées et non en auxiliaires !

Il fait ainsi tout pour imposer, à chaque fois qu’il le peut, son autorité politique sur les territoires français qui passent dans le camp des Alliés.

Churchill s’impatiente alors de son caractère impossible, de son nationalisme exacerbé et de ses foucades grandiloquentes.

De nombreuses divergences les opposent alors de plus en plus violemment, tant sur la stratégie que sur le sort des territoires à libérer et à administrer (Syrie, Liban…).

 Roosevelt toutefois, loin de le négliger totalement (car le chevaleresque De Gaulle bénéficie d’un appui marqué de la presse nord-américaine pour les courageux « Free Frenchies »), mène cependant prioritairement des négociations avec le gouvernement du Maréchal Pétain.

Ce dernier, élu régulièrement depuis juillet 1940, dispose encore, jusqu’en novembre 1942, de l’administration de la zone dite « libre » (avec un gouvernement installé à Vichy) et a pu conserver une flotte militaire et des territoires en dehors des zones de conflit.

La « France de Vichy » dispose ainsi de troupes nombreuses (environ 400 000 hommes) et bien armées qui stationnent en Afrique du Nord, Maroc et Algérie (« Casablanca », avec Humphrey Bogart, se situe dans ce contexte).

 Hélas, malgré toutes les tentatives diplomatiques américaines, le gouvernement de Pétain se refuse à rejoindre ouvertement le camp anglo-saxon et les troupes outre-mer restent définitivement l’arme au pied, en toute neutralité bienveillante pour les forces de l’Axe.

 Les alliés britanniques et américains ne peuvent s’en satisfaire.

 Déçus de Vichy mais méfiants vis-à-vis de De Gaulle, ils élaborent alors un projet de débarquement en Afrique du Nord (l’opération Torch de Novembre 1942) où les FFL (Forces Françaises Libres) ne seraient pas présentes.

Une fois l’opération réussie, il s’agit dans un premier temps de maintenir à la tête de l’armée française d’Afrique du Nord l’amiral Darlan, personnage trouble qui conduit depuis longtemps des tractations personnelles avec les diplomates américains tout en jurant parallèlement de sa fidélité au Maréchal.

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Giraud10

Devant ce coup de force imprévu réalisé sans aucune information, De Gaulle est naturellement ulcéré, d’autant plus que Churchill lui interdit tout déplacement en avion : il ne peut même pas se rendre dans ces territoires français nouvellement libérés !

Localement, la situation est en réalité mal maîtrisée par les Américains : si l’opération militaire a réussi non sans cafouillage, l’amiral Darlan est assassiné le 24 décembre 1942 par un jeune FFL peut-être manipulé et qui est rapidement passé par les armes le soir même !

Les Américains tentent alors d’imposer à la tête des troupes françaises le général Henri Giraud : un militaire évadé d’Allemagne dans des conditions douteuses et qui a rejoint Pétain à Vichy sans que les Allemands ne demandent son arrestation.

L’homme parait un bon compromis et devrait être aisément manipulable.

Peine perdue, l’homme se révèle piètre politique.

Il peine à s’imposer vis-à-vis des forces armées d’Afrique du Nord et est rejeté par les FFL.

Parallèlement, avec l’invasion de la zone « libre » par les Allemands le 11 novembre 1942 et la mise sous tutelle ouverte du « gouvernement » de Pétain par le Reich, divers chefs militaires prestigieux jusqu’ici restés fidèles au vieux Maréchal commencent à rallier la « France Combattante ».

C’est le cas d’Alphonse Juin, ancien condisciple de De Gaulle à Saint-Cyr et de Jean de Lattre de Tassigny qui a tenté sans succès de résister à l’invasion de la zone libre parmi les officiers français.

Au printemps 1943, De Gaulle parvient à atterrir à Alger où il est accueilli par une foule enthousiaste et se concilie les notables locaux : il évince progressivement Giraud.

Les troupes françaises d’Afrique du Nord, armées et équipées de matériel français, passent alors sous l’autorité de la France Combattante qui compte désormais près de 500 000 hommes.

C’est une grande victoire politique pour De Gaulle qui était, il y a encore à peine un an, totalement tributaire des subsides anglais (donc américains) pour l’équipement de troupes comptant moins de 100 000 soldats.

Les Français, redevenus une force militaire, sont - ils devenus une force politique ?

Non.

Tandis que les Français participent aux opérations militaires en Tunisie (80 000 hommes engagés), les Américains débarquent en Sicile en Juillet 1943 : c’est le début de la campagne d’Italie dans laquelle vont participer 110 000 autres soldats français.

Immédiatement, le général Alexander est nommé localement gouverneur militaire : il suspend les pouvoirs du roi d’Italie, nomme les maires et les administrateurs civils.

C’est exactement ce que redoute De Gaulle : libérant les territoires, les Américains entendent donc s’arroger le droit de les administrer.

Entre les « Alliés », les relations sont désormais empreintes d’une méfiance grandissante.

Tout à sa préoccupation de ne laisser aucun espace politique à De Gaulle, Roosevelt continue les négociations tripartites entre les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Union Soviétique.

Contre l’avis de Churchill et à l’issue d’intenses pressions de Staline, il est décidé, durant l’année 1943, d’ouvrir un second front en Europe.

Ce sera l’opération « Anvil » (enclume).

Mais où ? Churchill plaide pour les Balkans, « ventre mou » de l’Europe qui permettra d’atteindre facilement l’Allemagne tandis que Staline exige un front clairement à l’ouest pour soulager la pression sur l’Europe centrale.

Après plusieurs tergiversations, la conférence de Téhéran (décembre 1943) entre les trois « Grands » permet de trancher : ce sera… la Normandie, on appellera l’opération « Overlord » et le général Dwight « Ike » Eisenhower en sera nommé le commandant suprême.

Pourquoi là ?

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Carte-10 

Parce que les Alliés ont retenu plusieurs options tactiques au terme desquelles le théâtre de Normandie s’est naturellement imposé.

Quels sont ces choix ? D’abord, contrairement à l’opération de 1942 à Dieppe, il s’agira de coordonner la marine et l’aviation et de concentrer des forces importantes dans un même endroit : le débarquement, massif, nécessitera donc une bande côtière suffisante pour acheminer les hommes et le matériel.

Ensuite, en vue d’établir une tête de pont, la capture d’un port d’envergure sera impérative.

La capacité du rayon d’action de l’aviation alliée, de surcroît, contraint dans les faits à délimiter une zone comprise entre Cherbourg (pointe du Cotentin) et Knokke (Belgique).

Enfin, pour des raisons de commodité, les Alliés choisiront d’attaquer à l’aube (et non de nuit comme en Italie en 1943) : il faudra alors éviter un trajet d’acheminement nocturne trop long et risqué.

Les plages belges apparaissant trop petites et le Pas-de-Calais trop bien défendu, le choix se porte sur la zone comprise entre la pointe du Cotentin et l’embouchure de l’Orne, en aval de Caen.

On divisera la zone de débarquement en cinq points (d’ouest en est) : Utah beach (en direction de Sainte-Mère-l’Eglise) et Omaha Beach (face à Saint-Laurent-sur-Mer) pour le secteur américain, Gold Beach (face à Arromanches), Juno Beach (face à Courseulles) et Sword (face à Bénouville) pour le secteur anglo-canadien.

 Et, en même temps, une opération de désinformation colossale est montée :

« Fortitude » vise à faire croire aux espions allemands que, comme le Reich le pense initialement, tout débarquement allié en un point ne sera qu’une diversion en vue du débarquement réel dans le Pas-de-Calais.

Elle va réussir pleinement, vous le savez et les Allemands, voyant s’accumuler des chars… en caoutchouc dans l’est de l’Angleterre, mettront, le 6 juin 1944, de longues heures à réaliser la portée de l’opération en cours.

Depuis début 1944, les Américains se préparent donc à débarquer sur les plages normandes dans le plus grand secret vis-à-vis des Allemands… et des Français.

Car ceux-ci, malgré les efforts militaires consentis en Afrique du Nord, en Syrie, au Liban et surtout en Italie, ne comptent toujours pas en tant que force politique.

Les Etats-Unis ont même, début 1944, créé en Virginie, à Charlottesville, une université sous autorité de l’AMGOT (Allied Military Government in Occupied Territories) et destinée à former au pas de charge les futurs administrateurs des territoires français libérés.

En 60 jours, ceux-ci reçoivent donc une formation de base indispensable à leur futur rôle : cours de français accélérés, leçons d’histoire, de sociologie, de droit français.

On leur enseigne les us et coutumes du pays et ils doivent apprendre que « les Méridionaux sont joyeux, étourdis et paresseux », les Vendéens « intransigeants » et les Normands « taciturnes et réservés ».

Les Etats-Unis ont même commencé à imprimer une « invasion money », des billets dont les GI’s seront porteurs : d’étranges coupures ornées du drapeau français et qui devaient à l’origine comporter la devise « Liberté, Egalité, Fraternité »… avant que Roosevelt ne décide de la supprimer tout bonnement.

Ainsi, aussi logique mais incroyable que cela puisse paraître, le général De Gaulle, installé à Alger depuis mi-1943, n’est officiellement aucunement tenu au courant des préparatifs du gigantesque assaut qui se prépare pour libérer le territoire français.

Ce n’est que le… 3 juin 1944 au matin que De Gaulle est reçu officiellement en Angleterre, à Drogford, par Churchill puis par Eisenhower.

C’est là qu’on l’informe que le débarquement est prévu entre le lendemain, 4 juin, et le 7 !

Churchill lui conseille alors d’aller voir Roosevelt aux Etats-Unis où il est cordialement invité.

L’ombrageux De Gaulle, comme à l’habitude, est intraitable : il refuse de se rendre à Washington pour parler avec Roosevelt de l’administration des territoires qui seront libérés : pour lui, ils seront forcément dirigés par des Français et par la seule autorité légitime qui vaille, la sienne.

« Pourquoi, dit-il à Churchill, voulez-vous que j’ai à poser ma candidature devant Roosevelt pour le pouvoir en France ? »

Il s’indigne des « Francs américains » dont il vient juste d’apprendre que les Alliés vont les introduire avec cours forcé.

« Comment voulez-vous que nous traitions sur ces bases ? Allez, faites la guerre avec votre fausse monnaie ! ».

Churchill, naturellement, est affreusement vexé et fort mécontent.

En privé, il menace, dans une colère homérique dont il a le secret, de « renvoyer De Gaulle en Algérie, enchaîné si nécessaire » !

L’après-midi, De Gaulle rencontre Eisenhower.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Eisenh10

« Ike » est un pragmatique qui a toujours défendu De Gaulle, seul pôle de ralliement de la résistance extérieure, chef militaire qui s’est donné une stature politique et habile fédérateur de la Résistance intérieure française.

Au sein de l’administration américaine, il a toujours été partisan de le soutenir, le tenant pour un partenaire difficile à manier mais fiable.

L’entrevue se passe mieux mais Eisenhower finit par informer De Gaulle que, au matin du débarquement, il s’adressera au peuple français, l’invitant à « exécuter ses ordres »…

« Vous ? Et de quel droit ? ».

De Gaulle est naturellement furieux et Eisenhower tente comme il peut d’apaiser son courroux.

Le chef de la France Combattante indique donc qu’il parlera lui aussi à la radio, comme l’américain l’invite à le faire, mais… un peu plus tard dans la journée, pour ne pas donner l’impression qu’il cautionne ce qui viendra d’être dit.

Cela dit, la tempête se lève sur la Manche et Eisenhower sollicite intelligemment l’avis tactique de De Gaulle, en tant que militaire : faut-il différer les opérations jusqu’à fin juin, prochain « créneau » disponible en terme de marées et de clair de lune ?

De Gaulle pense que non.

Eisenhower est aussi de cet avis.

Quoiqu’il en soit, objectivement, les Français vont jouer les figurants dans la dramatique pièce qui se prépare.

Des figurants, vraiment ? Pas complètement tout de même.

Dans la nuit du 6 juin 1944 (grâce à la certitude que la tempête sur la Manche, levée le 4 juin, va s’apaiser, ce qu’ignorent les Allemands, faute de station météo dans le Groenland), une première vague de 6 000 parachutistes alliés sont largués au sud du Contentin, dans des conditions parfois hasardeuses.

Parallèlement, en vue d’appuyer le soulèvement des maquis bretons (« Les dès sont sur le tapis » « Il fait chaud à Suez »), 500 parachutistes français placés sous les ordres du commandant Bourgoin et intégrés dans les SAS britanniques sautent au-dessus de la forêt de Duault (Côtes d’Armor) et dans le Morbihan à Saint-Marcel (non loin de Vannes).

Ils tiendront jusqu’au 18 juin avant d’être réduits par les Allemands.

Le premier soldat Allié a poser les pieds sur le sol de France , sera un "Parachutiste Français"

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Debarq12  

Dans les heures qui suivent, la formidable armada alliée de 4 300 bâtiments de transport appuyés par 700 navires de combat, précédés de sous-marins dragueurs de mines qui transportent, en 75 convois, les 50 000 hommes de la première vague d’assaut, se met en branle…

Installés sur des barges de débarquement spécifiquement construites pour l’occasion, ceux-ci doivent arriver sur les plages normandes à 6 h 30 (Utah), 6 h 35 (Omaha), 7 h 25 (Gold), 7 h 35 (Juno) et 7 h 45 (Sword) : un arrivage échelonné en fonction de la marée, qui doit être mi - montante.

Sur Omaha beach, secteur le plus exposé, ce sont les images de « Il faut sauver le soldat Ryan » qui doivent s’imposer à vous : appuyés par un bombardement naval intense, les troupes débarquent parmi un entrelacs de pieux, tétraèdres, mines, trépieds sous les tirs de mitrailleuse.

Beaucoup de soldats sont tués sous le feu de l’artillerie mais un grand nombre se noie également, certains à l’intérieur des chars d’assaut qui coulent à pic, faute de débarquer au bon endroit.

Sur « Bloody Omaha », vous le savez, les pertes avoisinent rapidement 60 % sur les premières troupes engagées et vont être telles qu’on envisagera un temps l’arrêt pur et simple de l’assaut sur ce théâtre d’opérations.

Sur les autres plages, la bataille est tout aussi féroce.

Mais les Français dans tout cela ?

Ils sont quand même là, une poignée de 177 types embarqués avec les Anglo-canadiens dans le secteur de Sword Beach, face à Bénouville et Ouistreham.

Ils sont les hommes débarqués le plus à l’est du dispositif, sur la plage de Riva-Bella.

Leur particularité ?

Ils ont refusé de porter un casque (qui ne les protègent que faiblement face à l’artillerie adverse) et attaqueront uniquement coiffés de leur béret vert de commandos de marine, sous les ordres du capitaine de corvette Philippe Kieffer.

Leur mission est de s’emparer des écluses sur l’Orne et d’aller renforcer les parachutistes britanniques qui, normalement, ont dû cette nuit prendre le contrôle de « Pégasus Bridge », le pont de Bénouville : ce point stratégique doit permettre de faire passer ultérieurement les colonnes blindées alliées pour attaquer Caen.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Comman10 

Ils débarquent à 7 H 31 des barges 523 et 527.

La défense allemande est acharnée et les commandos sont pris sous le feu croisé des bunkers.

Il leur faut traverser la plage pour se regrouper dans les ruines d'une colonie de vacances.

Les premiers hommes sont tués ou blessés dans l'eau ou sur la plage tandis que les survivants progressent mètre après mètre tandis que les défenseurs sont pilonnés par l’artillerie navale.

L’abbé Roger de Naurois, membre de cette troupe, raconte dans ses mémoires comment, pris sous le feu des mitrailleuses ennemies, il voit son camarade, près de lui, lui tirer désespérément la langue.

Sans doute veut - il communier de peur de mourir sans sacrement ?

L’abbé lui donne l’absolution sous les balles qui sifflent.

Il s’apercevra ensuite de son erreur car l’autre… est juif et tirait la langue uniquement de fatigue !

Ce souvenir surréaliste restera dans la mémoire de ces deux protagonistes qui échapperont finalement au massacre.

Les combats se poursuivent dans les rues puis dans le casino de Ouistreham qui est finalement pris en fin de matinée.

Les Français se dirigent alors vers le canal de l’Orne où ils rejoignent « Pegasus bridge » qu’ils doivent « tenir » huit jours.

Ils y resteront huit… semaines et leur acharnement sera salué dans le film « Le jour le plus long ».

Car la « vraie » bataille commence en réalité seulement au soir du 6 juin 1944.

A ce moment, 176 000 hommes ont pris pied sur les côtes.

Si les premières pertes ont été lourdes, le total ne touche au final « que » 4 900 hommes, soit 2,8 % du total (dont 2 200 sur Omaha beach).

Durant la « bataille de Normandie » qui s’annonce, les Alliés déploreront 120 000 hommes tués ou blessés en trois semaines de combat : le vrai massacre est là et non sur les plages comme on l’a trop complaisamment écrit.

La ville de Caen, par exemple, située à 15 kms seulement de la côte ne sera prise que le 9 juillet, signe des combats acharnés des Allemands, combats trop souvent oubliés au profit du débarquement lui-même, qui frappa davantage les imaginations.

 Au terme des affrontements, quand la Normandie puis Paris auront été libérés (25 août 1944), les rescapés du « Commando Kieffer » ne compteront quant à eux plus que… 27 hommes seulement contre 177 au départ de l’aventure.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Comman11 

Ecartés du débarquement en Normandie, les Français dans leur ensemble seront en revanche les acteurs principaux du débarquement en Provence déclenché le 15 août 1944 : 2/3 des troupes d’infanterie seront françaises, sous les ordres de de Lattre de Tassigny.

C’est cette seconde opération qui permettra de faire la différence et de contraindre les Allemands à évacuer leurs positions pour revenir au-delà du Rhin.

Et c’est ce même de Lattre qui, le 8 mai 1945, recevra à Berlin, aux côtés des Alliés, la capitulation allemande des mains du maréchal Keitel qui s'exclamera en voyant le drapeau français :

« Ah, il y a aussi des Français ! Il ne manquait plus que cela ! »

Dans cette bataille engagée sur le sol de France pour la libération de la France et de l’Europe, les Français auront finalement été là.

Bonne journée à toutes et à tous.


Dernière édition par cocoye1er le Ven Juin 06 2014, 20:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 19:52

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 4017930517  ce n'es pas la " Marseillaise " mais tout aussi beau pour
                         rendre hommage a ces hommes tomber sur le sol français !  

                                 

  merci JP ! Les FRANCAIS dans le DÉBARQUEMENT !  
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeJeu Juin 05 2014, 20:44

ILS ONT INVENTÉ LE DÉBARQUEMENT EN NORMANDIE

Long mais "Instructif"




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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 10:02

Comment s'est déroulé le débarquement du 6 juin 1944
 
Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Cartej11

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Ama11
Des soldats américains, avant l'assaut sur Omaha Beach, le 6 juin 1944.  

Le 6 juin 1944, le jour J, les alliés (Grande-Bretagne, Etats-Unis et Canada) lancent une vaste offensive maritime contre l'Allemagne nazi.

C'est le débarquement sur les plages de Normandie.

Un des événements déterminants de la seconde guerre mondiale.

Le contexte

Mai 1944, le débarquement est imminent. Hitler sait que la bataille à venir sera décisive. Il la considère comme "le seul facteur décisif pour le résultat finale de la guerre".

Sur les côtes du Nord de la France et notamment sur les plages de Normandie, il fait installer des mines, des pieux de fer,  des "hérissons tchèques" et des "dents de dragon".

De leur côté, les alliés ont déjà arrêté leur plan de bataille depuis la mi-mai.

Dans le sud de l'Angleterre plus de trois millions de soldats attendent le signal de leurs généraux.

Une seule inconnue : la météo.

Le 5 juin, au milieu d'une violente tempête, le service météo allié prévoit une éclaircie.

L'état-major sait qu'après cette date, la marée ne sera plus favorable à un assaut et qu'un ajournement du débarquement serait catastrophique pour l'avenir de la guerre.

Le général Eisenhower, en charge de l'opération, donne son feu vert, le débarquement peut commencer.

Le plan de bataille

- A 1 h 30 du matin, le 6 juin, 13 000 parachutistes américains "sautent" sur le Cotentin. Dans le même temps, l'aviation alliée a entamé un méthodique pilonnage des systèmes de défense allemands.

- A 6 h 30, environ 50 000 Américains entament leur débarquement sur les côtes normandes. La 4e division d'infanterie (23 250 hommes) prend la direction de Utah Beach, la première et la vingt-neuvième foncent vers Omaha Beach.

- A 7 h 30, environ 52 000 soldats britanniques, accompagnés de 21 400 Canadiens, fondent sur trois autres plages :  

Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Dabarq12

Omaha Beach "la sanglante"

Pour les Américains qui débarquent à Omaha Beach, la surprise est terrible.

Les bombardements intensifs de la nuit (1300 bombes en une demi-heure !) n'ont quasiment pas endommagé les importantes défenses allemandes.

Certaines barges explosent avant même d'avoir touché la plage.

Et les soldats américains qui arrivent finalement à débarquer (à 7h30) sont fauchés par les balles des Allemands.

Des dizaines meurent avant même d'avoir atteint le sable.

"C'était très violent avec beaucoup de mitraillages. On voyait des corps partout sur la plage ou flottant dans les eaux ", témoignait un vétéran Américain, à Ouest-France, au moment des commémorations des 60 ans du D-Day.

Pendant plus de deux heures c'est un véritable massacre pour celle qui sera surnommée "Omaha la sanglante".

Au total presque 3000 soldats américains sont morts à Omaha Beach le 6 juin 1944.

(Ci-dessous une vidéo extraite du documentaire D-Day avec André Dussolier au commentaire.)



Mais après plusieurs heures de combats, les Allemands commencent à manquer de munitions et de renforts.

A midi, la bataille commence à tourner à l'avantage des Américains.

Des groupes ont réussi à s'infiltrer dans les dunes et certains ont pris d'assaut les bunkers dans lesquels sont retranchés les soldats allemands.

En début d'après-midi la plage est prise.

Pour favoriser la montée en puissance des alliés 100 tonnes de matériel sont débarquées, dans la journée, à Omaha Beach (contre 2400 dans le plan initial...).

Dans les terres, les combats font rage autour de Colleville et Saint-Laurent.

Les autres débarquements

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Utah11
Utah Beach

- A Utah Beach, la 4e division d'infanterie, conduite par le général Roosevelt (le cousin du président des Etats-Unis) mène l'autre assaut américain.

Un peu avant 9h, ils débarquent sur une plage de la Madeleine particulièrement calme.

Coup de chance, le retard, cumulé à une marée plus haute que prévue et des courants capricieux ont déporté les troupes de Roosevelt à un endroit peu défendu et abondamment bombardé pendant la nuit.

La plage est prise rapidement et les pertes sont moindres par rapport à Omaha Beach (une cinquantaine de morts et blessés).

Vers midi, les hommes de Roosevelt font la jonction avec les parachutistes américains qui ont sauté sur le Cotentin dans la nuit.

Leur objectif : le port de Cherbourg.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Gold11
Gold Beach

- Gold Beach est la première plage en secteur britannique prise d'assaut.

Après de violents combats (413 morts chez les alliés), aux environs de 11 h du matin, les Britanniques ont pris le contrôle du secteur, permettant aux renforts de débarquer sans trop de problèmes.

A 12h, ils contrôlent la ville de Port-en-Bessin, à 12 kilomètres de leur lieu de débarquement.

Ils doivent y faire la jonction avec les forces américaines de Omaha Beach.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Sword11
Sword Beach

- Sword Beach est l'assaut le plus meurtrier pour les soldats britanniques (les pertes sont supérieures à un millier d'hommes).

Une heure après avoir débarqué, vers 8 h 30, les soldats de Sa Majesté sont encore sous un important feu ennemi.

En milieu de matinée, ils ont réussi à prendre le contrôle de la plage et de ses localités.

Leur objectif : la prise de Caen dans la journée.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Juno11
Juno Beach

- Juno Beach, les Canadiens ont payé un lourd tribut au débarquement en ce 6 juin 1944.

Plus de 1000 soldats vont mourir et plus de 700 autres vont être blessés.

Les conditions sont mauvaises et le débarquement repoussé plusieurs fois, permettant aux Allemands de réorganiser leur défense.

Finalement l'assaut est donné à 9 h 30.

Sur les 306 embarcations, 90 sont détruites avant même de toucher le sol.

Ce débarquement aurait pu tourner au carnage sans l'arrivée de chars spéciaux pour appuyer l'infanterie canadienne.

Des bombardements meurtriers

Au-delà de la réussite du débarquement, un des objectifs principaux des alliés était de prendre Caen dans la journée du 6 juin.

Malgré leur avancée assez rapide, pour certains régiments, les alliés restent assez loin de la capitale normande.

Les Canadiens du régiment la Chaudière vont bien arriver tout près de Caen, mais, isolés, ils vont se faire capturer par les troupes allemandes.

Les alliés qui ont observé des mouvements de blindés autour de Caen, décident de lancer un premier raid aérien, sur la capitale normande, aux alentours de 13 h 30.

L'objectif : détruire les ponts de l'Orne pour gêner les mouvements de troupes ennemis.

Mais ce bombardement est imprécis, causant la mort de 600 civils en à peine dix minutes.

Les alliés décident d'un deuxième bombardement à 16 h.

Plus précis, il sera moins meurtrier mais des dizaines de civils vont, tout de même, périr.

Le martyr de Caen ne fait que commencer.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Caen10
Argentan

Rapidement, les alliés comprennent qu'ils ne prendront pas Caen, en ce 6 juin.

Il importe alors de sécuriser les plages qui ont été prises pendant la journée, où matériel et soldats continuent d'affluer.

Pour ralentir l'arrivée des renforts ennemis, l'état-major décide de bombarder les villes situées sur les grandes routes.

Entre 20 h et 20 h 30, 740 bombardiers américains détruisent Saint-Lô, Coutances, Vire, Caen, Lisieux, Pont l'Evêque,  Condé-sur-Noireau et Argentan .

Entre minuit et 2 h du matin, 1000 bombardiers britanniques viennent prendre le relais des Américains.

La Normandie paye de milliers de morts le premier jour de sa libération.
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MessageSujet: La mémoire des victimes civiles enfin reconnue .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 12:06

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120 D-Day  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120 

La mémoire des victimes civiles enfin reconnue  


Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Debarq13
Un avion écrasé sur la plage Juno

15.000 d'entre eux sont morts pendant la longue bataille de Normandie.

On a tendance à l’oublier, mais le Débarquement n’est que le premier jour d’une longue bataille : la bataille de Normandie. Pendant 90 jours, la région est bombardée … par les Alliés.

Pour les populations civiles, cette bataille est un calvaire : 15.000 morts et 60.000 blessés dans le Calvados, la Manche et l’Orne. Des villes et des villages entiers sont anéantis, rasés ou gravement endommagés par les bombardements des Britanniques et des Américains ! Leur but : retarder les renforts allemands. Résultat, Saint Lô, rayée de la carte. Caen, détruite à 75%, la liste est sans fin.

Coincée entre le 6-Juin et la Libération. Aujourd’hui, donc, les souffrances des civils sont enfin reconnues. Pourquoi a-t-il fallu autant de temps pour cette reconnaissance officielle. Selon Stéphane Grimaldi, le directeur du mémorial de Caen, "la bataille de Normandie est coincée entre le 6 juin 1944 et la libération de Paris ; et en plus, la plupart des villes et villages ont été bombardés par les alliés. Donc ça produit une espèce de mémoire impossible."

En Normandie, aucun musée n'est spécifiquement dédié aux victimes civiles en Normandie à ce jour. Le premier verra le jour dans quelques mois à Falaise, plus de 70 ans après le débarquement.
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 12:17

sacré boulot Hayet et Jean-Pierre ! bravo, guy
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 15:44

GUY61 a écrit:
sacré boulot Hayet et Jean-Pierre ! bravo, guy

Pas de quoi Guy

De plus , le 06 Juin , est un peu notre jour de débarquement  cheers cheers 
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MessageSujet: Aunay sur Odon : Le 05 Aout 1944 .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 16:01

Aunay sur Odon

Le 05 Aout 1944


Le village ou j'ai habité de 1963 a 1965




Je comprends maintenant pourquoi , les villageois , ne voyaient pas les US et les GB , d'un bon œil

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 756672612 
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 16:48

On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs... mais là franchement c'est un peu exagéré !
Quand est-ce que les Hommes de bonne volonté comprendront qu'il faut autrement régler ?

 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 3073871970 :32: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 15846 :32: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 3073871970 
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 17:45

Il me semble , que j'ai fait un article là dessus ................. scratch  scratch 

Mais je suis certain , que les "Angloricains" , ont tué plus de civils Français avec leur bombardements de merde , que les Allemands en 6 ans d'occupation ( bataille de 40 comprise)

Ne pensez surtout pas que les US ont été reçu les bras ouverts dans cette pauvre Normandie

Soit disant pour éviter les renforts Allemands , alors qu'ils avaient la supremacy aérienne  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 133142 

Etant de piètres soldats , fallait faire du ménage , comme au Vietnam .

N'avaient rien a faire des civils : Hommes , Femmes et Enfants de FRANCE

En 1963 , je puis te garantir François , que des Quartiers de la ville de Caen étaient encore en ruine

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MessageSujet: Débarquement : le 6 juin 1944, heure par heure .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 19:12

Débarquement : le 6 juin 1944, heure par heure

CHRONOLOGIE


Retour sur 15 heures historiques qui changèrent la configuration de la deuxième guerre mondiale.  

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, 156.115 hommes des forces alliées débarquèrent sur les plages de Normandie, durant l'opération Overlord, prenant les Allemands par surprise.

Le 5 juin

22H00 : à Londres, le général Dwight Eisenhower, commandant en chef des forces alliées, assiste, grave, à l'embarquement des parachutistes au visage noirci.

45 minutes auparavant, Radio Londres a alerté la Résistance française du lancement de l'opération en diffusant un extrait d'un poème de Verlaine:

"Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone..."

Petite filmographie du D-Day

"Le Jour le plus long" : Un film de Darryl Zanuck qui présente à sa manière l'histoire du débarquement de Normandie dans sa globalité.

"Il faut sauver le soldat Ryan" : Un film (1998) de Steven Spielberg qui raconte l'histoire d'une escouade américaine à la recherche du soldat Ryan en pleine bataille de Normandie.

"Band of Brothers - Frères d'Armes" : Une mini-série de 10 épisodes (2001) inspiré du livre de Stephen Ambrose qui relate l'histoire d'une compagnie d'infanterie parachutiste américaine pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale.

"Storming Juno - A l'assaut de Juno" : Un film canadien qui raconte l'épopée des soldats qui ont débarqué sur Juno Beach et qui ont été parachuté au dessus de la Normandie le 6 juin 1944 dans le cadre de l'opération Overlord.
 
Le 6 juin

00H05 : la lune est presque pleine quand plus de 5.000 tonnes de bombes sont lâchées par les avions alliés sur les batteries allemandes le long de la côte.

00H07 : les premiers paras , français , anglais et américains touchent le sol français.

00h11 : les parachutistes allemands de la 13ème compagnie du Fallschirmjäger-Regiment 6 rendent-compte de la présence de parachutistes ennemis

00H15 : un millier de planeurs atterrissent pour décharger hommes et matériel.

Certains s'empalent sur les pieux que Rommel a fait dresser sur les plages ou s'enlisent dans les marais.

Les Alliés parviennent toutefois à prendre dans la petite commune de Bénouville le contrôle d'un pont stratégique, "Pegasus bridge", près du café Gondrée, souvent cité comme la première maison libérée de France.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 D_day_19
Le vrai"Pegasus bridge"

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 D_day_20
Café Gondrée

De 00H50 à 2H30 : des milliers de parachutistes anglais et américains sont largués sur les côtes normandes.

A Sainte-Mère-Eglise, l'un d'eux passera la nuit suspendu au clocher de l'église.

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 D_day_21

En moins de six heures, quelque 23.000 hommes parviennent à tenir les voies de communication vers les plages du débarquement.

01H00 : le QG du maréchal Rommel à La Roche-Guyon est informé des mouvements de troupes alliées

01H15 : des unités allemandes sont mises en alerte, mais le maréchal Rommel, rentré en Allemagne pour l'anniversaire de sa femme, dort.

Il ne sera prévenu que vers 10H00 du matin.

De 2 à 3 H : les Allemands détectent l'arrivée de la flotte alliée.

Cette nuit-là seules 28 installations radar fonctionnaient, la plupart ayant été détruites par les bombardements alliées au mois de mai.

02H30 : les paras anglais prennent Ranville, au nord de Caen, dans le même temps, Hitler se couche à Berchtesgaden sans avoir été mis au courant.

Les premiers des 8.000 navires de guerre prévus pour l'opération Neptune jettent l'ancre à 18 kilomètres d'Utah Beach.

2H40 : le maréchal von Rundstedt, qui dirige les forces de l'ouest, signale par radio à la VIIe armée allemande qu'il ne croit pas en un débarquement de grande envergure.

3H05 : les attaques aériennes débutent sur les batteries côtières d'Omaha et Utah Beach.

3H15 : la majorité des planeurs anglais atterrissent.

4h05 : les premiers soldats de la force O (Omaha Beach) montent sur les barges du débarquement.

05H00 : Hitler dort et son entourage ne juge pas utile de le réveiller.

Attendant les alliés à Calais (nord), les Allemands ne croient pas à un débarquement massif en Normandie.

5h36 : les tirs alliés depuis les navires débutent à Utah Beach, Sword Beach et Omaha Beach.

05H58 : le jour se lève, la marée est basse: le plan prévoit que les Américains débarquent de quelque 5.000 navires sur les plages de la côte de Nacre rebaptisées "Utah" et "Omaha", les troupes anglaises et canadiennes vers l'est sur celles de "Gold", "Juno" et "Sword".

6H30 : début des assauts américains (Omaha et Utah Beach).

6H35 : Radio Berlin est la première radio à annoncer le débarquement, nouvelle reprise par les agences de presse.

06H45 : à Omaha Beach, dominée par des falaises, le débarquement tourne au cauchemar.

La mer est très agitée, glaciale, des chars, péniches et soldats lourdement harnachés coulent à pic.

D'autres périssent sous les tirs allemands.

Plus de 34.000 Américains sont débarqués: 2.500 seront tués ou blessés.

07H30 : 53.000 soldats britanniques débarquent à Gold et Sword  (un millier de morts et blessés)

Les hommes du lieutenant-colonel Rudder s'emparent de la pointe du Hoc (Omaha).

07H45 : à Utah, 23.250 hommes débarquent (200 tués et blessés).

08H00 : à Juno, les Canadiens perdent 878 hommes sur 21.400.

9H15 : le général Bradley songe à suspendre les opérations sur Omaha Beach.

09H30 : Eisenhower peut annoncer, soulagé, "le débarquement des armées alliées sur la côte nord de la France".

Il avait aussi préparé un communiqué annonçant le repli des troupes en cas d'échec de l'opération.

Le 6 juin 1944 en chiffres :


156.115 hommes débarquent, dont 94.400 Anglais et Canadiens, 59.000 Américains. 132.715 soldats par bateau, 23.400 aéroportés.

On comptabilise 10.500 pertes alliées (tués, blessés, disparus, prisonniers) et 10.000 pertes allemandes  

10H00 : Hitler est réveillé par son entourage, "Enfin, on va pouvoir en découdre !"

10H46 : les premières bonnes nouvelles arrivent d'Omaha.

12H00 : à Londres, Winston Churchill annonce le débarquement au parlement.

15H00 : les ultimes défenseurs allemands quittent Omaha, dernier verrou à sauter.

18H00 : "La bataille suprême est engagée !", déclare à Londres le général Charles de Gaulle.

Minuit : en une journée, 156.115 soldats alliés ont été débarqués, dont 10.500 sont tués, blessés ou disparus.

Des milliers de civils ont été victimes des bombardements.
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MessageSujet: Un petit lien sur le D-day .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 19:21

Un petit lien sur le D-day

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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 20:21

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MessageSujet: Poupée parachutiste .   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 20:30

Poupée parachutiste    

Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Rupert10

La poupée parachutiste Ruppert utilisée pendant le débarquement de Normandie.

Une poupée parachutiste, en anglais Paradummy, en allemand Fallschirmpuppen, est un petit mannequin utilisé en nombre pendant la Seconde Guerre mondiale pour faire croire à l'ennemi au moment du largage et de la descente qu'il assiste à l'arrivée de vrais parachutistes ou plus nombreux qu'ils ne sont.

Histoire

Les poupées parachutistes furent utilisés pour la première fois par les Allemands au cours de la bataille des Pays-Bas et de celle de Belgique en mai 1940.

L'US Navy développa un modèle gonflable en caoutchouc qui fut utilisé lors du
débarquement de Provence, aux Philippines ainsi qu'en Nouvelle-Guinée en accompagnement d'un saut du 503e régiment d'infanterie.

Leur utilisation la plus connue, en raison du film Le Jour le plus long, est celle des Alliés pendant le débarquement de Normandie, lors de l'opération Titanic.

Ces poupées étaient faites en chiffon et avaient 50 cm de hauteur1 et bien différentes du modèle sophistiqué mis en scène dans le film.

Elles contenaient pourtant des mécanismes simulant des coups de feu et une petite charge explosive d'auto-destruction pour que les Allemands ne découvrent pas trop rapidement le stratagème1.

Notes et références

1.↑ a et b Dictionnaire du débarquement, sous la direction de Claude Quétel, éd. Ouest-France, mars 2011.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Paradummy »
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeVen Juin 06 2014, 22:03

Moi, dsl; j'appellerais ça du carnage, mais il faut remarquer: Que des Francs-Macs aux commandes, de Churchill à Eisenhower pour qui les pertes humaines sont autant de sacrifices à leur dieu SATAN  Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 595934 Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 159551
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MessageSujet: Re: Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944   Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 Icon_minitimeSam Juin 07 2014, 16:05

cocoye1er a écrit:
Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120 70e D-Day. Remembering D-Day ! Le Débarquement du 6 juin 1944 - Page 2 908920120

 Le 6 juin 1944, le commando Kieffer fonçait sous les balles   


Ancien commando Kieffer, dont il est l'unique survivant originaire des Côtes-d'Armor, le Pleubiannais raconte le Débarquement, tel qu'il l'a vécu, à Sword Beach.


Lui, avait le matricule 58 et moi le 59, se souvient le vétéran.

Il
O


J'ai regardé toute cette partie a la TV

ETt j'ai relevé cette remarque d'un vétéran aviateur, "les pilotes privés de visibilité et ne voulant pas toucher les marines américains, comptaient
1001 1002 1003 1004 ( pour compter les secondes) et lachaient leur bombes environ à 3 ou 5 km trop loin"


alors ne soyons pas surpris que les batteries et défense cotières soient restées intactes; en voulant les préserver ils les ont condamnés
et faits 10 000 morts parmi les civils


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