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Sujet: La colonne Alessandri (1945) Sam Oct 07 2017, 22:11
Le 9 mars 1945, les Japonais après un ultimatum présenté à l'amiral Decoux s'emparent de l'Indochine française. Les garnisons françaises sont prises par l'armée japonaise. Malgré quelques points de résistance, les Français se rendent, certains étant ignominieusement massacrés après leur reddition. Certains parviennent à s'échapper sous la conduite du général de division Marcel Alessandri, prenant le nom de colonne Alessandri, pour rejoindre la Chine. Parmi ces troupes des éléments du 5e REI. Ce lien permet de voir quelques (rares) clichés : http://laguerreenindochine.forumactif.org/t1617-memoire-du-9-mars-1945#8396 Peu de choses sont connues de ce périple, si un membre du forum en sait plus. Un ouvrage-que je ne dispose pas- devrait aider :
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Dim Oct 08 2017, 00:26
Je vais acheter le bouquin, mais pour trouver le temps de le lire ....
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Invité Invité
Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Dim Oct 08 2017, 09:28
Si le bouquin est encore en circulation ?? J'ai lu quelques bribes de cette épopée ou certaine garnisons ont été massacrées par les Japs
2BHaDong52 membre confirmé
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Mer Oct 20 2021, 12:18
Bonjour, mon père alors sous-officier (sergent) ayant appartenu aux rescapés du 9° R.I.C. lesquels sous la conduite du colonel Seguin se sont joints à la colonne Allessandri du 5° R.E.I. Ces élément de la Légion et de l'Infanterie coloniale ont été accueillis en Chine à la base de Kun Ming, par les américains de l'OSS . Ces derniers ont équipé et entrainé nos soldats pour reconstituer une force capable de combattre les japonais. Les soldats du R.I.C. ont pu être constitués en petits commandos (style jedburgh). Le 16 juillet 1945, le capitaine Baudenon du 9° R.I.C. est sollicité par les agents de l'OSS pour désigner un commando parmi ses hommes pour sauter auprès du maquis viêt-minh pour rencontrer Ho chi Minh et Giap , afin d'obtenir la collaboration du viêt-minh pour combattre les arrières japonais. Ho Chi Min a catégoriquement refusé de combattre avec les français. Le commando du Cne Baudenon désigné sous l'appellation de Mission Montfort (du nom du sous-Lieutenant Monfort chef du commando), vu l'urgence alors que l'entrainement para devait commencer le jour même, les membres de ce commando a dû sous les ailes de l'avion qui devait les parachuter, recevoir une instruction très sommaire sans avoir été breveté. Mon père s'est rattrapé depuis, devenu officier parachutiste, lieutenant de Bigeard en Algérie au 3° R.P.C. Il est mort capitaine au Tchad en service commandé. Cet épisode est relaté dans quelques livres, outre la littérature américaine du Deer Team (équipe américaine qui a sauté avec la mission Montfort, Jean Sainteny le mentionne dans son livre "histoire d'une paix manquée" et celui de Claude Faure "au service de la République". Dans l'optique de compléter un livre en cours d'écriture bien avancée, sur la période indochinoise 1940-1945 notamment sur le présence japonaise et son coup de force; tout témoignage concernant les mémoires des rescapés réfugiés en Chine, formation des commandos , préparation parachutiste ou autre documentation se rapportant à cette période sera le bienvenue ; c'est un devoir de mémoire pour ne pas oublier le courage de nos anciens lors d'une situation désespérée.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Mer Oct 20 2021, 18:29
Mon père à mon avis n'a pas du faire parti de la Colonne Allessandri d'après les dates: Mars 1945 - Mai 1945. Il avait demandé à être émancipé, il s'est engagé en 1944 ou 1945 (né en 07 1926) il a fini l'Allemagne. Puis est parti pour l'Indochine.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Mer Oct 20 2021, 21:02
J’ai fait un récit de la ’’longue marche’’ de la colonne Alessandri mais aussi d’autres sous groupements. Je vais le mettre d’ici peu. Merci à Eva d’avoir remonté ce topo.
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Eva Admin
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 20:13
Alexderome, c'est à moi de vous remercier pour ce topic qui parle de l'Indochine.
Ce forum que vous avez cité https://laguerreenindochine.forumactif.org/ Ne fonctionne plus, c'est dommage. En recherche sur l'Indochine, je l'avais mis en marque page, tout en ayant vu qu'il n'était plus actif.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 21:16
Merci a tous , je crois que nous allons avoir un super Post .
2BHaDong52 est un Ami , membre de notre Forum .
Sont Papa est un Grand Monsieur , un Grand Para .
Son fils va nous amener beaucoup de belles choses .
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 21:35
. Le 9 mars 1945, les Japonais déclenchent l'opération Mei, désarmement des troupes françaises, occupation des points stratégiques en Indochine française. L'amiral Decoux, invité à une réception par l'ambassadeur Matsumoto est arrêté, refusant l'ultimatum nippon. Les forces japonaises disposant de 65 000 hommes et commandées par le général Yuichi Tsuchihashi, chef de la 38e armée impériale s'emparent des garnisons françaises, commettant d'innombrables massacres comme à Langson où le colonel Robert commandant la garnison, le résident Auphelle et le général Lemonnier sont décapités, refusant de donner l'ordre de capitulation. Général Lemonnier 400 prisonniers français seront décapités les jours suivants, quelques uns seront épargnés grâce au médecin-commandant Clerc. Idem à Dong Dang, un rescapé, Fernand Cron, grièvement blessé au cou, se laisse tomber dans la fosse commune, échappe aux baïonnettes nippones puis la nuit ombée, se tenant la tête à deux mains parvient à trouver un village où il est soigné par les montagnards tonkinois. Le gros du 5e REI et du 4e RTT regroupés dans le groupement « Ouest du fleuve Rouge » entament une anabase, course contre la montre pour rejoindre la Chine. Des bacs permettent le franchissement du fleuve Rouge, de la rivière Noire, puis l'axe routier de la RC 41 "Saint-Poulof", le col des Meos, Dien Bien Phu puis la Chine. Les forces sont divisées en deux sous-groupement 1er sous-groupement du commandant Prugnat comprenant le II/5 REI du capitaine Cockborne, des éléments de l'armée de l'air, des artilleurs sans pièces; 2eme sous-groupement du colonel François commandant le 1e RTT avec le I/5 (capitaine Gaucher) et le III/5 (capitaine Lenoir). Un Potez 25 assume la liaison.
La « longue marche » de la colonne Alessandri Le chef de corps du 5 REI, le colonel Belloc est capturé 11 mars Alessandri se retire entre le fleuve Rouge et la Rivière Noire. Les aviateurs du terrain d'aviation et le détachement motorisé de Tong mènent des combats retardateurs au bac de Trung Ha où 4000 hommes parviennent à passer, artillerie détruite, troupes indochinoises démobilisées en raison de vivres suffisantes. En raison de la carence des moyens de transmission Sabattier perd contact avec Alessandri. Colonne est divisée en deux groupements : -Gpt Prugnat avec le II/5 REI, les aviateurs et le détachement motorisé ; -Gpt François composé du I et III/5 REI.
Le I/5 REI et le II/5 REI progressent le long de la RC 41 appelée Saint-Poulof. Pendant douze jours et sur 300 km, ils mènent de durs combats retardateurs. Le III/5REI longe la frontière du Laos. Le 25 mars, à bord d'un des deux Potez 25 de liaison rescapés, Alessandri reprend contact avec Sabattier à Lai Chau. Son La est évacué par le II/5 REI mais de Cockborn n'ayant pas d'explosifs doit laisser les ponts intacts aux mains des Japonais., 29 mars, col des Méos, durs combats, abandonné le 30 en raison arrivée de renforts japonais. Repli sur Dien Bien Phu atteint le 4 avril par les I et III/5 REI. Fin de la route carrossable mais n'empêche pas l'avancée japonaise. Arrivée d'un Dakota. A bord colonel Passy et François de Langlade avec instructions du GP, avec vivres et munitions. Les blessés sont évacués avec huit aviateurs américains abattus. Mission de maintenir la présence française dans le réduit de Phong Saly le plus longtemps possible. En raison de l'hostilité de Roosevelt, pas d'aide à recevoir, ni de bombardement. 1er avril, la 6 compagnie du II/5 REI doit se porter à la hauteur de Tung Giao pour empêcher le passage de la rivière Nam Co. Son chef, le capitaine Komaroff est tué à la tête de ses légionnaires. Phong Saly est abandonné le 21 avril , risque de pris à revers. le terrain d’aviation de Bou Neu., les deux POTEZ 25 échappent in extremis. A court de vivres et de munitions
La Chine du sud comme porte de sortie La colonne Capponi, partie de Yen Bay le 12 mars, après une marche de deux semaines est bloquée à Coq Bay et doit se résigner à se rendre aux Japonais. 28 avril, le général Sabattier avec son EM passe la frontière chinoise. De Cockborne arrive le 2 mai ainsi qu'Alessandri à Mali Tao après une marche de mille kilomètres. Gpt Prugnat premier élément à arriver en Chine, le 4 avril. Désarmé par les Chinois et conduit à Tsa Pao. La colonne Alessandri arrive à Sze Mao le 15 mai puis est transférée après une marche de 40 jours à Tsao Pa. Commandant Reul arrive en Chine le 20 avril 1945. Colonne Seguin arrive le 15 juillet. Ce qui reste de la flottille française du capitaine de vaisseau Commentry, seules les canonnières Vigilante et Commandant-Bourdais parviennent à rejoindre la Chine
2300 Français et 3500 autochtones Rarement ravitaillés et soutenus par l'aviation US (l'enjeu colonial est discuté à Yalta et Roosevelt n'a pas confiance en ces vichystes!), les deux colonnes retraitent en échelon. A près 54 jours de marches éreintantes, plus de mille km parcours, de combats retardateurs,les rescapé atteignent la Chine le 1er ami 1945. Il faudra encore marcher 400 km supplémentaires pour rejoindre les camps de fortune. http://museedesetoiles.fr/piece/general-division-alessandri/
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 21:50
Mes sources pour en savoir plus : L'Odyssée de la colonne Alessandri. La retraite de Chine. Mars 1945-mai 1945. Yves Bréhéret. Collection Troupes de choc. Presses de la Cité.1990. La crise franco-japonaise de 1940. Le Monde diplomatique. Georges Catroux. Juin 1956. Les parias de la victoire. Indochine-Chine 1945. René Charbonneau, José Maigre. Éditions France-Empire. Paris. 1980. 5ᵉ Étranger. Historique du régiment du Tonkin. Tome 1. Commandement de la Légion. Lavauzelle. 2000. A la barre de l'Indochine, Histoire de mon Gouvernement Général (1940-1945). Amiral Decoux. Librairie Plon. Paris. 1949. Mourir à Langson. Georges Fleury. Grasset.1985. 9 mars 1945, Hanoï au soleil de sang. La fin de l'Indochine française. Georges Gautier. SPL. Paris. 1978 Guerre secrète en Indochine. Henri Jacquin. Olivier Orban. 1977. Les Maréchaux de la Légion. Pierre Sergent. Fayard. 1977.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 21:52
Il y a à la tête de l'Indochine, à partir d'octobre 1944 une dyarchie, Decoux qui a les pleins pleins pouvoirs grâce à une loi de Vichy promulguée le 18 février 1943 et le général Mordant, ex génésuper, atteint par la limite d'age et nommé par de Gaulle Délégué général du Comité d'Action pour la libération de l'Indochine à l'insu de l'amiral Decoux. Mordant, chef de la résistance lui manquera justement du mordant. La résistance se montre trop ostentatoire, recevant des parachutages d'armes ou des hommes de la force 136 comme Maloubier (voir Gaurs). Son activité poussera les Japonais à déclencher l'opération Mei. La résistance signalera des objectifs à la 14th USAAF du général Chennault comme les convois. Le Lamotte Picquet en fera également les frais. http://www.croiseur-lamotte-picquet.fr/ A noter que les pilotes US ne seront jamais remis aux autorités japonaises et qu'un groupe de six aviateurs sera exfiltré lors de la retraite de la colonne Alessandri.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 22:08
Merci mon Alex .
Je ne connais pas trop cette période de la Guerre d'Indochine .
Dien Bien Phu est déjà cité , et toujours l'hostilité de Roosevelt et des US .
Pour info : Un Potez 25 .
Le Potez 25 est un sesquiplan monomoteur d'observation et de bombardement français conçu en 1924 par la société des Aéroplanes Henry Potez.
Le prototype est assemblé en 1924 et présenté à la 9e Exposition internationale de l'aéronautique, au Grand Palais de Paris, du 5 au 21 décembre 1924.
Structure
La structure du Potez 25 reprend les principes appliqués au Potez 24 A2, en y apportant des modifications.
La voilure agrandie comprend des longerons en spruce et contreplaqué, des nervures en contreplaqué ajouré et des haubans en duralumin.
Le fuselage, de construction mixte bois et métal, est constitué de deux ensembles, le bâti-moteur et le fuselage.
À l'avant, un capotage en aluminium favorise l'accès rapide au moteur par des trappes.
Le bâti-moteur en duralumin permet l'installation de tout type de moteur et un démontage aisé.
Le bâti est fixé par quatre boulons sur le premier cadre en métal du fuselage, doté d'une cloison pare-feu.
Le réservoir est protégé. Le fuselage est formé d'une ossature en spruce, couverte de contreplaqué pour l'habitacle et à l'arrière, entoilée et renforcée par des croisillons de cordes à piano, à l'exception de la partie supérieure en contreplaqué.
Les empennages sont en bois et entoilés.
La position de l'empennage horizontal peut varier en vol, pour équilibrer l'avion selon les variations de charge et d'altitude.
Le train d'atterrissage à roues indépendantes est en duralumin et d'entretien simplifié.
La béquille arrière est orientable.
Équipement
L'équipement de bord comprend un démarreur, un extincteur, un compas, un altimètre, un thermomètre, des compte-tours, une montre, un badin, un système de chauffage pour l'équipage et les armes, des inhalateurs et une installation radio en option.
Des équipements photographiques peuvent être montés, identiques à ceux du Potez XV.
Armement
L'armement permet de se défendre sur tous les secteurs.
Une ou deux mitrailleuses sont montées à l'avant selon les missions.
Une tourelle armée de deux mitrailleuses est manipulée par le passager et une mitrailleuse sous le fuselage est dirigée vers l'arrière.
Un maximum de deux cent quarante kilogrammes de bombes est emporté sous les ailes et plusieurs variantes de lance-bombes ont été installées au cours de la carrière de l'avion.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 22:19
Mais je t’en pris, il était temps de faire ce post, mais je me suis farci la bio ci-dessus . Le topo rassemble mes notes, mais je reste à la disposition pour apporter des compléments d'information.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Jeu Oct 21 2021, 22:58
A noter que le chef de bataillon Gaucher et son groupement passe par DBP qu'il retrouvera à la tête de la 13 DBLE. Il est né un 13 septembre,mort un 13 mars et a commandé la "13".Un chiffre qui l'a collé toute sa vie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Gaucher
Il intègre la promotion « Maréchal Galliéni » à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr.
Sorti diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1929, il est nommé sous-lieutenant.
Il sert alors en Algérie au 23e régiment de tirailleurs algériens de 1929 à 1931.
Affecté à la Légion étrangère en 1931, il continue à servir en Afrique du nord au sein du 1er régiment étranger puis du 3e régiment étranger d'infanterie au cours de la pacification du Haut Atlas et du sud-marocain.
En 1938, il est promu au grade de capitaine et affecté au 1er bataillon du 5e régiment étranger d'infanterie au Tonkin.
Seconde Guerre mondiale
Il commande une compagnie lors des combats contre les Japonais en 1940 et contre les Siamois en 1941.
Il est à la tête du 1er bataillon lorsque les Japonais déclenchent leur coup de force sur le Tonkin en mars 1945 et passe la frontière chinoise le 1er mai 1945 avec le reste de son unité lors de la retraite de la colonne Alessandri.
Il prend ensuite la tête du bataillon de marche composé des survivants du régiment et le ramènera au Tonkin en 1946, après avoir parcouru plus de 3 000 kilomètres à pied.
Promu chef de bataillon la même année, il rejoint le Dépôt commun des régiments étrangers (DCRE) à Sidi-Bel-Abbès puis la 13e Demi-brigade de Légion étrangère.
Indochine 1950-54
En 1949 il est désigné pour l’Extrême-Orient afin de prendre le commandement du 3e bataillon de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (III/13 DBLE).
Le 9 avril 1950, il est rapatrié sanitaire.
En oct. 1951 il est promu au grade de lieutenant-colonel et repart quelques mois plus tard pour l’Extrême-Orient Indochine.
De retour à la 13, il prend les fonctions de commandant en second du régiment, puis celles de chef de corps le 1er sept. 1953.
Sous son commandement, ses unités s'illustrent au cours de la guerre d'Indochine, notamment dans le Delta et lors de la bataille de Hoa Binh (1951-1952).
Dien Bien Phu 1954
Il est désigné pour prendre le commandement du groupe mobile 9 au cours de la bataille de Dien Bien Phu.
Cette unité comprend 3 bataillons d'infanterie (1/13 DBLE, 3/13 DBLE et III/3 RTA) ainsi qu'une batterie d'artillerie (III/10 RAC).
Elle s'installe sur le point d'appui Béatrice.
Le 13 mars 1954 à la tête de ses légionnaires en défendant le point d’appui « Béatrice », il tombe en pleine bataille à Diên Biên Phù sous les assauts de la division 312, lorsque qu'un obus de 105 mm, tiré par les soldats du Việt Minh sur le poste de commandement, est tiré et détruit le poste.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Ven Oct 22 2021, 14:05
Bonjour jean-pierre,merci pour ce post intéressant
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Ven Oct 22 2021, 18:32
Un topic instructif et très intéressant sur la guerre d'Indochine, une guerre méconnue et oublié.
Elle a débuté le 19 décembre 1946, elle aura duré 8 ans. Elle aura fait 500.000 victimes, sans compter les blessés graves.
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Ven Oct 22 2021, 18:44
Guerre d'Indochine : 1946-1954
La guerre d'Indochine est un conflit qui a opposé la France au Vietminh de 1946 à 1954. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam.
La guerre d'Indochine - Également appelé "guerre d'indépendance d'Indochine", le conflit, qui s'est déroulé de 1946 à 1954, fait partie des affrontements majeurs de l'histoire de la France au XXe siècle. Le 19 décembre 1946, plus d'un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France subit le premier revers de sa politique coloniale lorsque le parti communiste vietnamien (Vietminh) de Hô Chi Minh lance une offensive générale afin de s'emparer de la ville d'Hanoï. Commence alors un conflit armé entre le Vietminh et l'Union française qui durera près de huit ans et fera 500 000 victimes.
Il s'achèvera par la défaite de la France à Diên Biên Phu le 7 mai 1954 et la signature des accords de Genève, qui sonnent la fin de l'Indochine et la première étape de la décolonisation française. Mais le Vietnam n'en a pas fini avec la guerre, puisque dès 1955 les conflits reprennent entre les deux nouveaux Etats : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam. C'est rapidement le début de la guerre du Vietnam.
Pourquoi la guerre d'Indochine a-t-elle eu lieu ?
L'Indochine, qui n'existe plus aujourd'hui, correspondait à un rassemblement de plusieurs provinces asiatiques aujourd'hui connues sous le nom de Vietnam, Laos et Cambodge. Cet ensemble de régions appartenait à l'empire colonial français qui imposait un régime politique et économique particulièrement austère à l'égard des locaux.
Ce régime, associé au fait que chacune des régions était administrée différemment, a provoqué le soulèvement de la population, et favorisé le développement des groupes nationalistes.
De plus, la région indochinoise a été particulièrement touchée par les conflits de la Seconde Guerre mondiale avec l'occupation japonaise. La famine y a notamment fait des ravages. Lorsque l'organisation communiste appelée Vietminh prend le pouvoir dès août 1945 avec le retrait du Japon, la France tente de trouver un accord pour garder le contrôle de la région, en vain. La guerre est finalement déclarée après les bombardements français sur Haiphong le 23 novembre 1946. Le Vietminh, refusant de se soumettre, délivre la ville d'Hanoï le 19 décembre.
Qui a combattu lors de la guerre d'Indochine ?
La guerre d'Indochine a opposé les troupes françaises aux troupes du Vietminh, un regroupement de communistes et de nationalistes vietnamiens. Ces derniers, menés par Hô Chi Minh, revendiquent l'indépendance du Vietnam et entame une guérilla contre l'occupant. Affaiblie par la Seconde Guerre mondiale et la guérilla incessante des indépendantistes, l'armée française fait appel à l'aide américaine vers 1950.
La France ne parvient pourtant pas à vaincre le Vietminh qui est largement soutenu par la Chine communiste depuis 1949. Le conflit se transforme alors en croisade anticommuniste en pleine Guerre froide. Du côté des combattants, plusieurs dizaines de milliers d'Africains ont été intégrés aux troupes françaises au cours de la guerre d'Indochine, notamment des Algériens, des Sénégalais et des Marocains. Quel a été le rôle de la France lors de la guerre d'Indochine ?
Lors de la guerre d'Indochine, c'est l'Union française (organisation politique coloniale) qui, à travers sa politique d'austérité auprès de la population d'Indochine, joua un rôle décisif dans la création d'un regroupement nationaliste. Le 23 novembre 1946, suite à l'assassinat de plusieurs douaniers français, l'armée française bombarde Haïphong et fait près de 6 000 morts. Le but était de donner une leçon au Vietminh et de mettre un terme définitif à leur volonté d'indépendance.
Cet acte met à l'inverse le feu aux poudres, et provoque, moins d'un mois plus tard, le début de la guerre d'Indochine avec un soulèvement du Vietminh à Hanoï.
La France va ensuite tenter par tous les moyens de mettre un terme à la rébellion des indépendantistes pour conserver le contrôle de la région, sans succès. Elle perd le conflit en 1954. Combien de morts ont été dénombrés lors de la guerre d'Indochine ?
La guerre d'Indochine a fait plus de 500 000 morts au total. Des deux parties, c'est l'Union française qui compte le moins de victimes, avec 75 581 morts, 64 127 blessés et 40 000 prisonniers. Du côté des troupes d'Indochine, le bilan s'avère encore plus lourd avec plus de 300 000 morts, plus de 400 000 blessés et près de 100 000 prisonniers. Quant aux civils, ils sont environ 150 000 à avoir perdu la vie. C'est ainsi que la guerre d'Indochine s'inscrit comme l'un des conflits les plus longs et les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale. Guerre d'Indochine : CHRONOLOGIE 25 août 1945 - Le Vietminh prend le pouvoir au Vietnam
Les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima poussent le Japon à la capitulation. L'empereur vietnamien Bao Dại qui perd alors sa protection japonaise, est affaibli. Le 25 août 1945, le Vietminh renverse l'Empire vietnamien et proclame un gouvernement révolutionnaire. Bao Dại doit abdiquer. Le gouvernement dirigé par Hô Chi Minh offre à l'ancien empereur un poste de conseiller suprême. Au retour des Français, Bao Dại est caché par le Vietminh. 2 septembre 1945 - Hô Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam
Le Vietminh a été créé en 1941 par d'anciens dirigeants du parti communiste indochinois. Le mouvement met rapidement en place un gouvernement révolutionnaire avec Hô Chi Minh à sa tête, profitant de la capitulation du Japon et de l'incapacité des Français à reprendre le pouvoir.
6 mars 1946 - Le France reconnaît le Vietnam
Par la convention à Hanoï, la France reconnaît la toute nouvelle République Démocratique du Vietnam, en échange de quoi le Vietnam reste lié à la France au nom de l'Union Française, scellée en 1887. 27 août 1946 - Le Protectorat français du Laos devient un état centralisé, le Royaume du Laos
Le 27 août 1946, le Protectorat français du Laos, une des composantes de l'Indochine française, devient le Royaume du Laos, suite à un traité passé entre le roi Sisavang Vong et la France. Cet accord, qui fait suite à l'instabilité politique qui règne au Laos depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, prévoit une unification du pays sous l'égide du souverain, et une plus large autonomie au sein de l'Union française. L'abolition de la monarchie en 1975 verra la disparition du Royaume du Laos au profit de la République démocratique populaire du Laos.
23 novembre 1946 - Bombardements français sur Haiphong
Sous l'impulsion de l'amiral Thierry d'Argenlieu, les troupes françaises tentent de reprendre la ville d'Haiphong au Vietminh (Front d'indépendance du Vietnam). Le grand port de la ville est bombardé et plusieurs quartiers annamites et chinois sont détruits. Plusieurs milliers de personnes perdent la vie. Irrémédiablement, la guerre d'Indochine éclate. Le conflit s'enlisera jusqu'au retrait des troupes françaises et la proclamation de l'indépendance du Laos et du Cambodge le 21 juillet 1954. La naissance d'un nouvel état vietnamien, divisé en deux zones, se fera dans la douleur d'une nouvelle guerre, cette fois avec les Etats-Unis.
19 décembre 1946 - Début de la guerre d'Indochine
Après plus d’un an de négociations entre les troupes françaises du Vietnam et les représentants du parti Vietminh, aucune solution concrète n’a encore été trouvée. Les troupes du Vietminh, sous l’autorité d’Hô Chi Minh, luttent pour l’indépendance de leur pays, tandis que les Français veulent y maintenir leur souveraineté. Lorsque les forces du Vietminh envahissent la ville d’Hanoï et massacrent des Français, la guerre éclate. Le mois précédent, plusieurs Français avaient été tués à Haiphong. Cette dernière avait aussitôt été bombardée. Le conflit ne s’achèvera qu’en 1954, avec la défaite française de Diên Biên Phu.
7 octobre 1947 - Début de l'opération Léa pendant la guerre d'Indochine
Le 7 octobre 1947, le général Salan, commandant des troupes françaises d'Indochine, lance l'opération Léa contre les forces Vietminh du général Vo Nguyen Giap, dans le nord du Tonkin. Le but de cette offensive est de donner un coup fatal au Vietminh en portant directement atteinte à son gouvernement installé dans la région. L'offensive, qui prend fin en décembre, se révèle être un succès, même si l'objectif initial n'est pas atteint. 1948 - Le début du trafic des piastres
La piastre est la monnaie officielle en Indochine française. Durant l'occupation, son taux de change est fixé à 17 francs. Pourtant, elle est achetée presque deux fois moins. La différence entre le taux de change et le taux réel de la piastre a généré un trafic d'une grande envergure chez les colons entre les années 1948 et 1953. La mise en évidence de ce commerce a été néfaste pour l'image de la France.
Septembre 1949 - Proclamation d'indépendance de l'Etat du Vietnam
En 1949, suite à la guerre d'Indochine, la France proclame l'indépendance de l'État du Vietnam et lui attribue une armée, dirigée par le général Nguyen Van Hinh. Bao Dại, l'empereur de ce nouvel État, s'installe dans la capitale. Cette manœuvre vise à contrer le communisme d'Hô Chi Minh, chef de la République démocratique du Vietnam. Les Français sont ensuite matériellement soutenus par les Américains, Hô Chi Minh par la Chine. Les accords de Genève mettent fin à l'Indochine française en 1954, mais les Américains ne ratifient pas ce traité : cela débouchera sur la guerre du Vietnam.
Octobre 1950 - Bataille de la RC 4
Au nord Vietnam, la route coloniale 4 (RC 4) devient le symbole d'une importante défaite des troupes françaises. Cet épisode marque un tournant dans la guerre d'Indochine, puisque la France perd par la même occasion un accès au nord Vietnam.
1951 - Intervention de Jean de Lattre de Tassigny
Envoyé en renfort, l'officier français, Jean de Lattre de Tassigny permet à la France de remporter plusieurs victoires en 1951. La construction d'une ligne de défense est déjà lancée, avant qu'il soit rapatrié en Europe atteint d'un cancer.
20 novembre 1953 - Lancement de l'opération Castor
L'opération Castor est essentiellement une offensive aéroportée qui permet à la France de prendre le contrôle de la plaine de Dien Bien Phu. 3 février 1954 - Début du siège de Diên Biên Phu
Les 30 000 soldats du général Vo Nguyên Giap encerclent le camp de Diên Biên où sont retranchés les 15 000 hommes du général français Navarre. Le siège de Diên Biên Phu va mener les troupes du Vietminh vers une écrasante victoire.
7 mai 1954 - La chute de Diên Biên Phu
Retranchées dans la région de Diên Biên Phu, les forces françaises sont envahies par les troupes communistes du Vietminh, alors sous le commandement du général Giap. Les Français, dirigés par le colonel de Castries, ont résisté avec détermination pendant près de 60 jours. Mais une fois la base tombée aux mains du Vietminh, ils sont contraints à la capitulation. Les accords de Genève, signés le 21 juillet mettront fin au conflit. La France devra alors quitter l’intégralité du territoire vietnamien.
21 juillet 1954 - Les accords de Genève et la fin de la guerre d'Indochine
Ouverte le 26 avril, la Conférence de Genève rassemble les représentants de 19 puissances, dont la France, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’URSS, la Chine, la Corée et le Viêt-Nam. Elle se clôt avec la signature d’accords mettant un terme à la guerre d’Indochine.
Outre le cessez-le-feu au Vietnam adopté sous l’impulsion de Mendès France, ces accords divisent le pays en deux États, avec une frontière fixée au 17e parallèle : la République démocratique du Vietnam au nord est dirigée par Hô Chi Minh, et la République du Vietnam au sud passe sous administration franco-vietnamienne. Par ailleurs, tous les pays reconnaissent l’indépendance du Laos et du Cambodge. Des élections devaient être organisées afin de réunir les deux zones, mais le nouveau dirigeant du Sud Vietnam, Ngô Dình Diệm, réussit à les empêcher. Ces évènements faciliteront la création d'un Front national de libération du Sud Vietnam (Viêt Cong) dans le but de réunifier le pays et mèneront tout droit à la guerre du Vietnam.
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
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Michel Admin
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Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Ven Oct 22 2021, 19:47
Bonsoir Eva,vraiment intéressant et le lien aussi merci
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: La colonne Alessandri (1945) Mar Oct 26 2021, 01:28
Le colonel Shizumè responsable des assassinats des défenseurs de Langson, du général Lemonnier, du colonel Robert, du résident-général Auphelle, décapités après la chute de la citadelle et la reddition des troupes du Tonkin, jugé devant le tribunal militaire de Saïgon avec trois autres officiers en janvier 1950, est fusillé le 19 mars 1951. Jusqu'au bout, il ne regrettera pas la sauvagerie perpétrée par ses troupes. Kyota Katsunami, chef de la Kempetaï (la Gestapo japonaises) est condamné à dix ans de travaux forcés. ALEX