Crash du MH17 : "il n'y aurait aucun Français" parmi les victimes "LE FLOU" Après avoir annoncé la présence de quatre Français "au minimum", les autorités ont rétropédalé. Vendredi, François Hollande reste évasif. "L’INFO"Le doute se lève doucement autour d'éventuelles victimes françaises du vol MH17 qui s'est écrasé jeudi en Ukraine avec 298 passagers à son bord.
Les dirigeants français ont multiplié les déclarations contradictoires ces dernières heures et François Hollande, lui, est actuellement en visite au Niger.
Les hésitations de Fabius et Hollande. Laurent Fabius est le premier à avoir assuré de la présence de quatre Français "au minimum" au sein de l’appareil, jeudi soir.
Puis le ministre des Affaires étrangères a rétropédalé quelques heures plus tard, assurant n'avoir "aucune précision, contrairement à ce qui avait été annoncé, sur la présence ou non de Français" dans l'avion. Dans un premier temps, François Hollande avait affirmé qu'il "y aurait - je parle au conditionnel - plusieurs Français qui pourraient avoir été dans cet avion".
Plus tard, vendredi, il a persisté dans l'usage du conditionnel, déclarant dans une conférence de presse à Niamey, qu'il "n'y aurait aucun Français" parmi les victimes, mais qu'un "cas restait à élucider".
"Il faut être prudent". La prudence est érigée en vertu cardinale.
"Nous avons des éléments qui nous laissait penser jeudi en fin d'après-midi (qu'il y avait des Français, ndlr.), mais nous n'avons pas de confirmation cette heure", a indiqué vendredi matin Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports, sur Europe1.
"Il y a encore des identifications à obtenir. Nous ne pouvons pas le confirmer", a-t-il poursuivi.
Même réserve chez Bernard Cazeneuve :
"je n’ai pas d’information précise sur ce point. Compte tenu de la charge d’angoisse que doivent avoir ceux qui attendent et qui ne savent pas, il faut être prudent.
Il reste encore sur les listes des personnes dont la nationalité doit être établi", a déclaré le ministre de l’Intérieur sur Europe 1.
Le président se tient au courant. Actuellement en déplacement au Niger, le président de la République est tenu informé en temps réel, ou presque.
Tout se fait entre chacun ses rendez-vous ou en marge de ses déplacements.
Il reçoit même des documents directement de Paris sur son smartphone, qu’ils viennent de la DGSE ou de ses collaborateurs restés en France.
Le seul problème, confie son entourage, c’est que le chef de l’Etat est toujours en mouvement.
(Il brasse de l'air)Sinon, tout se passe très vite car François Hollande est accompagné de son ministre des Affaires étrangères, de son chef d’Etat major particulier et du directeur de cabinet du quai d’Orsay.
Tous ces hommes se déplacent ensemble dans la même voiture, ce qui facilite grandement les discussions.
"Tout le monde est sur le même front, chacun a sa connaissance du sujet, chacun a son réseau", précise à Europe 1 un conseiller du président.
En cas d’urgence, si le président doit s’entretenir avec son Premier ministre - ou un chef d’Etat étranger -, le protocole prévoit que dans chaque endroit où il arrive, François Hollande dispose d’une pièce privée où il peut, le cas échéant, organiser une réunion de crise.
Voici nos "Dirigeants"
Une bande de "J'en Foutre"
Comment ces "Minables" peuvent ils diriger un pays
Nous sommes la risée du monde