Un Français parmi les bourreaux de l'État Islamique Il est Français , et est considéré par les États-Unis comme l'un des bourreaux de l'EI. Europe1 a retrouvé la trace de cet homme, bien connu des services de police.
L’annonce est venue des États-Unis.
Le 25 septembre, le département d'Etat a publié une liste noire, sur laquelle apparaissaient les noms de deux organisations terroristes, et d’une dizaine de combattants.
Parmi eux, Salim Benghalem, un
Français considéré comme l’un des bourreaux de l’État Islamique en Syrie.
Europe 1 a retrouvé sa trace. Déjà condamné. Salim Benghalem n’est pas un inconnu.
Ce jeune homme de 33 ans a grandi à Cachan, dans le Val-de-Marne.
Mais vers 17 ans, le jeune homme ne va plus à l’école, et se tourne vers la drogue.
C’est le portrait qu’ont livré ses avocats. Car Salim Benghalem a déjà été condamné en
2007 à onze ans de prison pour tentative de meurtre.
Le 22 juillet 2001, le jeune homme, accompagné d’un ami, se rend armé dans une cité de Cachan pour "impressionner" des jeunes à qui ils s'étaient auparavant opposés.
Vêtus d'une djellaba pour dissimuler leurs armes, un fusil à pompe et un revolver, ils avaient fait feu à plusieurs reprises sur une voiture et un groupe de jeunes à proximité, tuant le conducteur, âgé de 24 ans.
Son complice a été condamné pour meurtre. "Aucun discours religieux".
L’apparition de son nom sur une liste de terroristes a sidéré son avocat de l’époque.
"Rien ne permettait de retenir une violence particulière", a raconté Maître Forster.
"Il n’avait aucun discours particulièrement religieux .
Je n’ai pas ressenti de haine à l’égard de la société française ou d’une religion quelconque", a poursuivit l’avocat. Salim Benghalem est
sorti de prison en 2010. Impossible de dire ce qui a mené le jeune homme de Cachan à se radicaliser *, jusqu’à devenir l’un des visages de l’État islamique.
* Radicalisé en prison , certainement . Pour moi , ce "Salopard" n'est pas Français
Condamné en 2007 a 11 ans de prison ; dehors 3 ans après
La "Justice"
Une balle dans la tête et "Basta", puis donner sont corps aux "Cochons"