PISTOLET MITRAILLEUR DE 9 mm (MODELE 1949)

oui je me souviens bien du coup par coup ( pas facile ) et du vidage du chargeur sans le vouloir meme en enlevant son doigt de la queue de détente...

C'est l'usure de l'arrêtoir de culasse qui entraîne cela.

Enfin on parle de MAT 49, mais il y avait aussi MAC 49.

MAC = Manufacture d'Armes de Châtellerault.
La production commença en 1951 dans cette manufacture et cessa à la fermeture en 1954.

Bien que je n'ai jamais tiré avec....mais ca peut venir, j'aime bien cette arme emblematique pour les paras!!!

C'est un PA, pas un PM.

Pour ma part,jamais entendu parler  

Bonsoir
Pour Gus, voici quelques mots sur la MAT 49. Cela lui rappellera des souvenirs

Dans le sujet sur le PM MAS 38, j'ai donné l'explication du manque de fiabilité de cette arme, du à son chargeur. Le PM MAT 49 s'est donc vu doté d'un chargeur beaucoup plus robuste, pratiquement sans défaut, mais qui nécessitait l'emploi d'une "chargette" pour le remplir
C'était une arme bien conçue, pour l'époque, facile à démonter et à entretenir. Et fiable; on pouvait compter sur elle!
Mais, comme toutes ses contemporaines, elle arrosait...
C'était du à son centre de gravité, trop avancé. Il était difficile de lutter contre cette satané prédisposition de l'arme à se relever et à partir vers la droite. Les rayures...
C'est pourquoi on ne peut la comparer à l'Uzi. Il n'est que de les regarder pour voir que celui-ci, comme le Famas, a son chargeur placé à l'arrière de la détente. Centre de gravité bien placé, stabilité...
Au stand de tir (j'ai tiré avec cette arme, dans la réserve, jusque dans les années 80, et grillé des milliers de cartouches), pour le tir à 25 mètres au jugé, il ne fallait pas tirer des rafales de plus de 3 coups. C'était déjà un de trop. Il était impossible, à cette distance de mettre trois sur trois. Le dernier coup était hors cible. Un tireur exercé tirait des rafales de deux coups, en pointant en bas à gauche, et, après avoir trouvé la bonne position, était pratiquement assuré de faire deux sur deux à chaque rafale. Le coup par coup était possible, pour un doigt léger, mais théoriquement interdit.
Au combat, c'était une autre affaire, car il fallait compter avec la tension. La position préconisée, pour le tir au jugé, était le tir à la hanche, crosse à la position intermédiaire. Perso, je préférais appuyer le PM sur mon ventre, il était dans l'axe! Et, à l'époque, mon ventre était plat...
Pour le ratissage, la méthode préconisée était celle dite d'Arzew, du nom du centre d'instruction à la contre-guérilla. Il fallait être prêt à tirer instantanément sur un ennemi qui se dévoilait, sinon...
Le PM était placé, crosse complètement sortie, au creux de l'épaule, et tenu des deux mains.
Pour tirer, il suffisait de s'accroupir, en relevant l'arme, et de viser à travers le tunnel du guidon. Pas le temps de prendre une visée classique. Cela nécessitait de l'entraînement.
Et voici la trousse d'entretien du PM, avec la fameuse chargette, en haut à gauche, l'autre photo montre l'appareil en position sur le chargeur.
JJ

Bonjour, 
Je viens témoigner tardivement, mais j'ai eu cette arme en dotation en Algérie et voici ce que j'ai en souvenir :
Cette arme était surtout destinée aux troupes d'assaut car sa portée était vraiment limitée et son utilisation était idéale pour un combat surprise et à courte distance (Type embuscade ou coup de main)
Sa mécanique était extraimement simple avec une culasse que l'on peut comparer à un marteau actionné par un ressort qui vient percuter l'amorce de la cartouche et le mouvement arrière provoqué par le recule du départ de coup. La poignée de sécurité pouvait être actionnée par mégarde car située au creux de la paume de la main et c'était le départ d'une rafale accidentelle assurée. C'est ainsi qu'il a pu être observé nombre de morts accidentelles. Cette arme n'était pas prévue pour tirer au coup par coup car il n'y avait pas d'amortisseur et c'était le contact métal contre métal assuré.
Lors des visites techniques du matériel il était constaté de nombreux canons gonflés. En effet, il arrivait souvent qu'une balle foireuse bouche le canon alors que la balle suivante provoquait une forte pression venant le déformer. (Ceci était dû à la mauvaise qualité de la munition).
Le bouton d'armement était relativement petit pour être actionné facilement. Le système "D" avait résolu le problème en adaptant le cône en caoutchouc qui servait à l'emballage des cartouches feuillettes.
Les chargeurs n'étaient jamais rempli à bloc afin d'éviter une trop forte compression du ressort pendant une longue durée ce qui lui aurait fait perdre son efficacité.
Par la suite le FAMAS a totalement rendu désuet le MAT 49.