L'insigne:
L'insigne du 2ème Régiment de Parachutiste d'infanterie de Marine, est une conjonction de l'esprit des troupes de marine et de celui des troupes aéroportés.
Anciennement insigne du 2ème régiment de parachutistes coloniaux
Les composants:
- Parachute à coupole blanche :
De couleur blanche parce qu'elle se refére aux parachutes destinés aux personnels, la coupole comporte huit suspentes rouge, couleur portée traditionnellement par les corps qui ont le n° 2.
- Poignard :
le poignard, de métal argent, est gardé de noir, il entend rappeler l'esprit commando du régiment.
- Ailes égyptiennes :
Les ailes égyptiennes s'inspirent de celles qui figurent sur le badges des S.A.S. Elles sont de couleurs bleu marine et bleu ciel
- Ancre :
L'ancre de métal or est un symbole commun à toutes les troupes coloniales, redevenues troupes de marines en 1958
Homologué le 22 septembre 1956 sous le n° G1307
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Seul régiment de l'armée de terre implanté sur l'île de la Réunion, le 2ème RPIMa, est subordonné au commandant des forces terrestre dans le domaine organique et au commandant supérieur des forces armées dans la zone sud de l'océan indien (FAZSOI) en matière d'emploi.
L'état major est établi au quartier DUPUIS, à Pierrefonds, dans le sud de l'île, près de St Pierre.
Il dispose :
- d'un champs de tir
- d'un aérodrome et d'une zone de saut
Son organisation est décentralisée avec ses trois Cie de combat.
- Une à vocation parachutiste et deux autres constituées respectivement
de 130 réservistes et de personnel tournant. basées à Pierrefonds
même.
- Sa Cie de quartier général (CQG) installée dans la caserne LAMBERT de
St Denis (nord de l'île)
- Sa Cie de maintenance à Ste Clotilde (près de St Denis)
- Sa Cie de commandement et de logistique (CCL), comprenant le centre d'aguerrissement total de la Réunion (CATR) de la Saline (ouest de l'île).
Ses effectifs
- 775 Militaires d'actives
- 130 Réservistes
- 90 Civils
Ses Missions :
- Préservez les intérêts vitaux du pays
- Agir en faveur de la paix et pour le respect du droit international
- Assurer des tâches de services public et de défense militaire terrestre.
Ses Moyens :
- 7 sections d'infanterie
- 1 groupe de commandos parachutiste
- 1 groupe d'éclairage et de reconnaissance
- 1 groupe d'assaut par mer
- 2 groupes de mortier de 81 mm
- 1 groupe cynophile
Ses Marériels :
- 44 Jeeps P4
- 60 véhicules Marmons
- 32 véhicules routiers GBC 8KT
- 520 FAMAS
- 4 Mortiers de 81
- 46 Mitrailleuses
En Indochine:
Un deuxième Bataillon Colonial de Commandos Parachutiste (BCCP) set en Indochine de 1947 à 1949, sous les ordres successifs des chefs de bataillons Dupuis et Trinquer. Lui succèdent, de 1950 à 1951 le Groupement Colonial de Commandos Parachutiste (GCCP) et de 1951 à 1953 le 2ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux, commandé tour à tour par le chef de bataillon Toce et le Capitaine Lenoir
La guerre d'Algérie:
Le 2ème RPC, est crée le 1 octobre 1955 à Constantine, à partir de la fusion et du regroupement du 1er et 5 ème Bataillons de Parachutistes coloniaux et du 8ème Bataillons de Parachutiste coloniaux BLIZZARD, lui même constitué peu de temps au paravant en Algérie
La première de ces unité revient a peine d'Indochine ou elle c'est battu avec courage, notamment à Diên Biên Phu. Les deux autres sont engagées dans des opérations menées en territoire algérien depuis 1954.
Depuis sa création le 2ème BPC commandé par le Lieutenant Colonel Château-Jobert est déployé dans le constantinois, où il prend part à plusieurs opérations. En Novembre 1955, il gagne la région de Boufarik, et se bat à El-Hanser, Palestro et Marina.
En Mars 1956, mis à la disposition du commandement des Aurès-Nementchas, il est déployé à Mezena, au Marabout de Djedida, à la grotte du Juif, infligeant des pertes importantes aux katibas du FLN.
L'opération sur Suez :
Ayant gagné l'Algérois au début du mois d'Août 1956, le 2ème BPC prend ses quartiers à Castiglione afin de se préparer à l'opération dont la France envisage l'exécution, en liaison avec la Grande Bretagne, sur l'Egypte et le canal de Suez en particulier. De là il est transporté jusqu'a l'île de Chypre, base avancé des alliés, ayant décollé de l'aérodrome de Tymbou, il saute, pour les éléments commandé par Lieutenant Colonel Château-Jobert, sur Port-Saïd; pour ceux placés sous les ordres du Lieutenant Colonel Fosey-François, su Port-Fouad.
Combattant aux cotés d'un bataillon de S.A.S Britanniques, il parvient à s'emparer de deux villes égyptiennes, tuant et capturant 148 soldats ennemis et s'emparant de 9 canons, 26 mitrailleuses, 6 mortiers de 81 mm, 400 armes individuelles, 2 brenn Carrier et de nombreux véhicule de combats.
Retour en Algérie :
A la fin du mois de Décembre 1956, le 2ème BPC, regagne l'Algérie, ou la situation s'est dégradée. Placé sous les ordres de la 10ème Division Parachutiste du Général Massu, il prend part à la bataille d'Alger, assurant des missions de maintien de l'ordre en participant au démentèlement des réseaux qui perpétrent des attentats à la bombe dans la capitale Algérienne. En Juin 1957 quatre mois après être passé sous le commandement du Lieutenant Colonel Fossey-François, il se déploie en Kabylie et se bat dans l'Ouarsenis et la région de Bilda. En Avril 1958, placé sous les ordres du Colonel Le Mire, il prend position sur la frontière marocaine et devient, en Décembre de cette année, 2ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine.
Bizerte :
Alors qu'il est déployé au barrage marocain, le 2ème RPIMa, est mis en alerte, en Juillet 1961 en vue d'une intervention sur Bizerte.
Saint-Avold et la dissolution :
Une fois le cessez-le-feu intervenue en Algérie, le 2ème RPIMa effectue des missions de souveraineté dans la région de Didjelli puis sur le barrage tunisien. Regroupé à St Charles, il apprend son transfert en métropole au milieu de l'année 1962. Les premiers éléments arrivent à St Avold, en Lorraine, le 16 Juin, les derniers le 1er Juillet.
Le 15 du même mois la dissolution intervient.
Madagascar et la reconstitution :
Moins de trois ans après sa disparition, le 1er Janvier 1965, le 2ème RPIMa est reconstitué à Ivato, sur l'île de Madagascar, alors indépendante, à partir du 5ème Bataillon de Parachutistes d'Infanterie de Marine.
La réunion, les Comores et djibouti :
Le 10 Août 1975, le régiment est appelé à stationner à la Reunion, dans l'ocean indien, où il absorbe la 2ème Cie de Bourdon, unité de tradition de cette île, dont les origines remontent au régiment des volontaires de Bourbon en 1799, seule unité de l'armée de terre implanté en ces lieux, le 2ème RPIMa est appelé à prendre part à de nombreuses opérationstant dans l'océan Indien qu'en Afrique noire, au sein de la sous-région ou il est habilité à exercer ses responsabilités opérationnelle.
En 1989-1990, il intervient aux Comores, entre l'Afrique et Madagascar, dans le cadre de l'opération "Oside".
Ces îles se prononcées pour leur indépendance, à l'exception de Mayotte, restée sous la houlette de la France à la suite d'un référendum, créant une situation difficile marqué notamment par un coup d'Etat en date de Mai 1978. En Novembre 1989, le mercenaire Bob Dénard, qui à porté au pouvoir Ahmed Abdallah neuf ans plus tôt et vit sur l'île depuis, où il commande la garde présidentielle, fomente putsh et fait désarmer les forces armées comoriennes. En cette circonstance, Ahmed Abdallah trouve la mort, poussant le gouvernement Français à s'investir dans cette affaire.
Le 2ème RPIMa, avec une Cie de commandement et de services, une Cie d'engagés parachutiste, une Cie tournante, formées d'appelés du contingent parachutiste, est mis en alerte le 1er Décembre. Des transall de l'armée de l'air le dépose sur sur l’aéroport d'Hahaya le 15 du même mois et l'ordre est rétabli aux Comores sans aucun combat.
En 1993, le RPIMa gagne Djibouti, où règne la violence, dans le cadre de l'opération "Iskoutir". Il participe également, en 1994, à l'opération "Turquoise" qui vient au secours du Rwanda, en proie à une affreuse guerre civile et à un terrible génocide. En 1995-1996, il est de nouveau envoyé aux Comores, où il constitue un des éléments des opérations "Azalée1" et "Azalée 2". En 2000il va au secours de Madagascar et du Mozambique dévastés par les intempéries.
(Sources : les insignes militaire de l'armée Française, éditions ATLAS)