Ephemrides du JSF. ( non disponibles- retour a ALCIDE)
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Athos79 modérateur
Nombre de messages : 6635 Age : 84 Emploi : Retraité -Fonction publique Date d'inscription : 08/09/2019
Sujet: Ephemrides du JSF. ( non disponibles- retour a ALCIDE) Mer Nov 02 2022, 07:58
LES EPHEMERIDES DU JSF. N'ETANT PAS DISPONIBLES J'EN REVIENS AUX CLASSIQUES D'ALCIDE ECOUTREEES
Les éphémérides d'Alcide
La version classique des éphémérides d'Alcide n'est plus à jour et ne fait plus l'objet d'une révision constante. Pour découvrir la nouvelle présentation des éphémérides, c'est par ici :http://ephemeridesalcide.com.
2 novembre
Des coutumes déjà vieilles montrent que la tendance à faire de la Toussaint une fête des morts était plus ancienne que le Concordat qui ne garda pas le 2 novembre comme jour férié. C'est la visite aux tombes qui est le rite prédominant, observé massivement quelle que soit la confession, et même en l'absence de confession.
Entre 998 et 1048
Enterrement du comte d'Orgaz par El Greco 1596 http://www.herodote.net/jour1102.htm?main=c14e36cf38671a006ac1e7b3a7f4ebf4
La décision de fixer le 2 novembre comme jour des morts remonterait à Cluny et aurait été établi par l'abbé Odilon entre 998 et 1048. Ce n'est pas une fête liturgique au même titre que la Toussaint. Elle demeure plutôt une coutume, une tradition qui trouve son origine dans la spiritualité monastique médiévale et ses rites dans le désir de fleurir ses tombes au moins une fois l'an.
Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité
1671 Une première brasserie industrielle est créée à Québec
http://www.republiquelibre.org/cousture/index.htm
Jean Talon fit construire une brasserie à Québec entre 1668 et 1670, le premier établissement du genre en Nouvelle-France. À l'époque, la colonie dépensait 100 000 livres par an pour l'achat de vins et spiritueux. Désireux de voir cet argent demeurer dans la colonie, Talon encouragea l'établissement de brasseries en limitant les importations. Avant même que, en 1671, l’intendant Jean Talon plante 6 000 perches dans les terres des Islets, les jésuites cultivaient la plante pour subvenir à leur besoin.
1699 Naissance de Jean Siméon Chardin
Jean Siméon Chardin, aussi appelé Jean-Baptiste Siméon Chardin est considéré comme l'un des plus grands peintres du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels. Il est décédé à Paris le 6 décembre 1779.
La raie
Fillette au volant
La blanchisseuse
1734 Naissance de Daniel Boone
Décès le 26 septembre 1820 à 85 ans. Colonisateur américain Daniel était un voyageur enraciné et un personnage célèbre qui a guidé des colons affamés de terres nouvelles aux frontières du Kentucky et a défendu les colons contre les attaques des indiens. Il a inspiré une série télévisée populaire.
1755 Naissance de Marie-Antoinette
Naissance de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France (morte en 1793). Elle était le dernier enfant de l'empereur François Ier de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche. Son destin était tout tracé : la fillette symbolisait les espoirs de paix de ses parents. Grâce à elle, finiraient les guerres interminables engagées entre la France et l'Autriche. La petite archiduchesse Antonia -tel était le nom qu'elle portait dans sa prime jeunesse- allait devenir reine de France dès 1770. Marie-Antoinette découvre Versailles et Louis XVI. Elle n'est plus Antonia mais la souveraine, d'abord populaire et aimée. Frivole, faisant peu de cas des rigidités de l'étiquette, elle subit rapidement les remontrances de sa mère, de Louis XV et de la "vieille cour". Elle accumule les hostilités parmi son entourage et ses sujets. Elle aura bientôt à répondre de ses actes privés comme de ses positions politiques intransigeantes. Avec l'affaire du collier, la fuite de Varennes, l'emprisonnement au Temple et son procès, le destin de "l'Autrichienne" s'accélère. Le 2 novembre 1755 avait vu la naissance d'une petite princesse insouciante; le 16 octobre 1793 verra la mort d'une reine honnie.
1769 L'expédition de don Gaspar de Portolà arrive en plein cœur de la baie de San Francisco
Commanditée par le roi Charles III d'Espagne, cette mission avait pour but d'imposer une forte présence espagnole en Californie, afin de contrer l'expansion de l'empire russe. De Portolà, soldat et explorateur espagnol, devint ensuite gouverneur des Californies, et fut à l'origine de la création des villes de San Diego et de Monterey. Internaute
1795 Naissance de James Polk
James Knox Polk fait des études de droit puis s'intéresse au domaine de la politique. Il devient président de la Chambre des Représentants des États-Unis puis gouverneur du pays. En 1845, il est élu président des Etats-Unis. Il déclare la guerre au Mexique et annexe la Californie et le Nouveau-Mexique. Il remet en place le budget fédéral indépendant mais'n'aborde pas le thème de l'esclavage. Il meurt quelques mois après avoir terminé son mandat de président.
Pour une plus grande tolérance dans la plus stricte indépendance
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Athos79 modérateur
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Sujet: Re: Ephemrides du JSF. ( non disponibles- retour a ALCIDE) Mer Nov 02 2022, 09:02
Biographie de Jacques Destouches - personnage historique de la chouannerie Bretonne
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[ltr]Jacques Destouches[/ltr]
[ltr]De Wikimanche[/ltr]
[ltr]Jacques Destouches[/ltr], aussi Jacques Destouches de La Fresnay, né à [ltr]Granville[/ltr] le [ltr]9 février[/ltr] [ltr]1780[/ltr] et mort à Caen (Calvados) le [ltr]18 mai[/ltr] [ltr]1858[/ltr] [ltr][1][/ltr], est une personnalité politique de la [ltr]Manche[/ltr].
Sommaire
[ltr]1[/ltr] [ltr]Biographie[/ltr]
[ltr]2[/ltr] [ltr]Bibliographie[/ltr]
[ltr]3[/ltr] [ltr]Notes et références[/ltr]
[ltr]4[/ltr] [ltr]Source[/ltr]
Biographie
Issu d’une famille de gentilshommes armateurs, Jacques Destouches est étudiant à l’école d’hydrographie de sa ville quand meurt son père, courrier royaliste entre la Manche et [ltr]Jersey[/ltr]. Le jeune homme qui n’a que dix-huit ans prend aussitôt la succession de son père comme agent de renseignement des [ltr]Chouans[/ltr].
Il n'exerce pas longtemps cette activité clandestine car, dénoncé par un marin de [ltr]Portbail[/ltr] qui livre son compromettant courrier à l’[ltr]Amirauté[/ltr], il est arrêté le [ltr]4 juillet[/ltr] [ltr]1798[/ltr] à [ltr]Granville[/ltr], au 45 [ltr]rue Saint-Jean[/ltr], et incarcéré à [ltr]Coutances[/ltr]. Mais il doit faire l’objet d’un premier jugement à [ltr]Avranches[/ltr] où il est transféré au début de novembre. Le chef chouan [ltr]Bellavidès[/ltr], qui vient de s’évader de la prison de Coutances, tente un coup de main durant ce transfert pour faire évader le jeune chevalier. En vain ! Jacques Destouches est ramené à Coutances où le tribunal le condamne à mort le [ltr]31 décembre[/ltr]. Un pourvoi en cassation lui accorde un sursis.
Le complot pour le faire évader se trame aussitôt. La mère du jeune homme sacrifie toute sa fortune pour nouer les fils et acheter le maximum de complicités. Il est vraisemblable qu’elle parvient ainsi à soudoyer de hauts responsables militaires qui font retirer toutes les troupes de ligne de [ltr]Coutances[/ltr]. Elle réussit surtout à rassembler deux solides équipes de Chouans téméraires. Elles sont prêtes à passer à l’action quand madame Destouches apprend que le pourvoi de son fils est rejeté et que l’exécution est fixée au [ltr]10 février[/ltr] [ltr]1799[/ltr].
Les ultimes préparatifs sont mis au point dans un manoir des environs de [ltr]Périers[/ltr] où sont réunis huit officiers et dix sous-officiers et soldats chouans sous le commandement de Jean Le Moulin, chef de la division du [ltr]Cotentin[/ltr]. Tous ces hommes quittent leur repaire au tout début de la soirée du [ltr]9 février[/ltr]. Ils foncent vers Coutances où les a précédés une bande de Granvillais chargés de faire diversion en cas de nécessité. Ces derniers n’auront pas à intervenir. Les dix-huit Chouans arrivent à Coutances vers neuf heures du soir. Il fait nuit noire. Ils se dirigent vers la prison sans perdre une seconde et l’investissent aussitôt. Leur coup de main dure à peine cinq minutes. Après avoir tué un gardien, ils pénètrent dans la prison et délivrent Jacques Destouches et un autre Chouan d’Avranches. Encore chargés de fers, les deux hommes sont emmenés sur des chevaux. C’est l’émoi dans la petite garnison coutançaise. Une fusillade éclate. Un officier chouan et un bleu sont tués. Mais la bande a pu prendre le large en direction de [ltr]Marchésieux[/ltr] où demeure Jean Le Moulin. L’enlèvement de Jacques Destouches est un modèle du genre ! Les recherches pour retrouver ses participants sont un fiasco.
Héros malgré lui, Jacques Destouches regagne clandestinement [ltr]Granville[/ltr] où il s’embarque non moins clandestinement pour [ltr]Jersey[/ltr]. Sur l’île, il va reprendre quelque temps ses activités de courrier royaliste. Mais son comportement devient bizarre. Il accuse le comte de Frotté de trahir la cause des Chouans, il sème la zizanie dans les rangs royalistes et se livre à des esclandres. En réalité, Jacques Destouches présente des signes de folie.
Sa maladie s’aggrave. Les autorités anglaises l’expédient au [ltr]Canada[/ltr] mais, sur le bateau, son mal empire. On le ramène en Angleterre pour le placer en maison de santé. Il y reste jusqu’en [ltr]1823[/ltr].
Apparemment guéri, il rentre en France mais, trois ans plus tard, c’est la rechute. Il finira ses jours à l’asile du Bon-Sauveur de Caen où, deux ans avant sa mort, il reçoit en [ltr]1856[/ltr] la visite de [ltr]Jules Barbey d'Aurevilly[/ltr]. Grâce à lui, le jeune chevalier Jacques Destouches apparaît comme une des figures les plus légendaires de la période révolutionnaire dans la Manche.
Bibliographie
René Le Texier, « Un curieux passeport : suite à l'affaire Destouches », [ltr]revue Viridovix[/ltr], n° 8, 1990.
Notes et références
[list=references][*][ltr]↑[/ltr]
[ltr][/ltr] [ltr]- Acte de décès n° 671 (lire en ligne).[/ltr] [/list]
Source
Jean-François Hamel, [ltr]Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche[/ltr], tome 1, sous la direction de [ltr]René Gautier[/ltr].