D’après Wikipedia
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saïd Mohammedi s'engage dans la Wehrmacht en 1941 à Stahnsdorf et prête serment avec le grade de Feldwebel au Kradschützen-Bataillon 4 (Panzerdivision) puis rejoint la Légion arabe libre à Zwettl en Autriche avant de servir au sein du Deutsch-arabisches Bataillon 845 pendant 6 semaines en Grèce[4].
Il est par la suite transféré à l'école d'agent de renseignement "Kloster" du haut commandement de la Wehrmacht (Oberkommando der Wehrmacht) à Belzig (Bad Belzig)[4] avant d'intégrer le Sonderkommando Wimmer, commando de choc de la Wehrmacht[5] fondé par le colonel Franz Wimmer-Lamquet (SS-Standartenführer), où il fut parachuté derrière les lignes ennemies dans de nombreuses opérations spéciales de l'Abwehr notamment en Afrique du Nord et sur le front yougoslave contre les partisans de Josep Broz Tito[4].
Le Sonderkommando Wimmer était directement subordonné à Adolf Hitler après la mort de Reinhard Heydrich[4] en juin 1942. Au cours d'un séjour à Berlin il est décoré de la Croix de fer de première classe[4].
Promu Oberleutnant (lieutenant) durant l'été 1944, il est envoyé par l'Abwehr avec cinq autres compagnons d'armes (Allemands et Algériens) en mission de renseignement et de sabotage en Algérie afin de créer un soulèvement nationaliste. Il est arrêté quelque temps après son parachutage dans la région de Tébessa[4].
La suite est aussi intéressante, notamment dans l’affaire du massacre de Melouza https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Melouza
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFd_Mohammedi
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« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier