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Sujet: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Lun Déc 25 2023, 16:13
Bonjour, oui bien sûr qui n'aime pas lire les aventures ou les récits des espions. Si on devrait commencé par le grand maître de l'Abwehr, ici veuillez me croire, comme lui même était un Espion dans les temps de la 1ère et entre les deux guerres, vous n'en finirez pas de devoir trouvez d'autre sources, qui énumérerons les mêmes faits qui eux en fait de compte, proviennent tous du même homme Canaris. A Heydrich il avait du lui concocté une version bien sanguinaire de son récit. A un autre, une version un peut plus marines, et a d'autres encore d'autre version. Lorsque on rencontre un espion, et que on lui pose la question: "Alors comment en fait vous êtes arrivé à vous échappé?" Ben ici comme il vous connaitra déjà dans les moindres détails, ils sera forcément au courant, quel type vous êtes, et suivant ce qu'il connaitra de vous, il vous sortira une version soit en intégrant un religieux dans son récit, soit en se faisant passé pour un capitaine de sous-marinier, même s'il n'a jamais passé de cours à l'école des sous-marinier ou il vous répondra ensuite, que ses cours on été en accélérer juste avant de partir en mission. Enfin bref Canaris a retenu une seul et unique chose, ne jamais dévoilé sa propre vie, qui doit rester encloîtrer dans le privée.
Ainsi des Espions il y en avais des deux membres, autant l'Abwehr de l'Amiral Canaris, que le bureau ou le département de l'Abwehr du S.D. de Heydrich. Et comme on se trouve sur un forum. Veuillez m'en excusé, comme c'est un réel Labyrinthe lorsque on recherche ou on souhaite suivre un dossier, ainsi créer telle par ordre Chronologique c'est impossible, ici je vous laisserais classé dans vos dossiers personnel, toutes les informations chronologiquement. Je vous remercie de votre compréhensions.
Et ici j'ai bien rajouté le grade à Canaris, en raison je vais commencé de suite par la surprise.
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Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Lun Déc 25 2023, 20:52
La branche du SD rattachée au RSHA concernant le contre-espionnage était l’ Amt VI (Ausland – SD-Ausland) dirigé par Walter Schellenberg.
•Inf.: 1939 & 1945 Membre du Service de renseignement allemand
en Espagne.
1945 : Interné à Madrid.
1946 : Rapatrié en Allemagne.
Traces
extrait Rép.
Réalisé par.......PF/R5...........le....17.10.61.............
C'est lui la surprise.... Ainsi c'est bien un dossier provenant des archives, mais ici ce n'est pas n'importe quel service, qui s'occupait d'interroger les prisonniers de Guerre, ayant un rapport avec l'Abwehr. Ici c'est le service R.I.S. acronyme pour Royal intelligence Service. soit les Britanniques. Le MI-5 était un service, le MI-6 un autre, et le R.I.S. était le service supérieur.....du moins du niveau de l'intelligence.
Mais ici la date sur le document, correspond juste à la date ultérieur de l'interrogatoire, soit la date de la clôture du dossier.
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mar Déc 26 2023, 01:50
Salut Alex! Oui peut être, mais ici le S.D. avait son propre département, c'est Heydrich lui même qui l'avait créer. Mais pas au RSHA.
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mar Déc 26 2023, 16:56
ah enfin celà suit. mais bons sang, avec les document scanné trop foncé pour avancé, celà ne vas pas vite pour déchiffré les caractères. Sonderführer ce n'est pas un grade, le grade ou le rang = (B)(K) (Z) plus la lettre de l'alphabet et petite ou proche du "A" plus le rang ou le grade militaire est élevé, un Sonderführer "B" = Major ou Oberstleutnant, un "K" Hauptmann/ Rittmeister (un rittmeister = Maitre cavalier était le grade utiliser autant dans l'armée Autrichienne que l'armée Allemande prussienne, avant la guerre de 1870). Et un "Z" = Leutnant ou un oberleutnant (lieutenant de vaisseau dans la marine). pour les Sonderführer, eux ils ont des qualifications spécifique à leurs métiers, pour plus lire wikipedia.
Citation :
4.1941. ROLLER Sonderfuehrer - membre de la I Heer MADRID.
Arrivé en avril 41. récemment promu Sonderfuehrer.
Travail pour KIEKEBUSH Chef du I Heer MADRID, Pendant L'absence de ce dernier. » Remplacé par KRUEGER à TANGER courant mars.
1.1943. Les informations suivantes ont été obtenues lors de l'interrogatoire des prisonniers de guerre Allemands concernant l'Abwehrdienst à MADRID :
L'Abwehrstelle de MADRID est située à l'Ambassade d'Allemagne et entretient des communications avec BERLIN, TANGER et divers Nebenstellen (service auxiliaire) espagnols, au moyen de puissants émetteurs W/T également découverts à l'Ambassade d'Allemagne. Le Leiter est Korv. Kap. LENTZ, (nom de couverture SOMMER). Le Gruppe I est dirigé par von KUHLENTHAL, et serait le fils d'un ancien attaché militaire Allemand à PARIS. Il n'y a pas de Gruppe II, et Cruppe III le Service était dirigé par le major HELM, mais le nom du successeur de ce dernier n'a pu être déterminé. Depuis longtemps le Gruppe III soupçonne von KUHLENTHAL, réputé parent de CANARIS, d'être à la solde du S.I.S. britannique. Tout récemment, le major HELM, alors chef du Gruppe III, a adressé un rapport confidentiel à l'amiral CANARIS exposant ses soupçons et les raisons qui les sous-tendent. CANARIS a refusé de prendre le rapport au sérieux et HELM a ensuite été transféré.
Les autres officiers employés par le Gruppe I sont Korv. Kap. GARDEMANN (nom de couverture GULE) et LANG. Les heures de travail quotidiennes sont de 9 heures à 13 heures. et de 16h à 20h au K.O. MADRID. Le personnage principal est von KUHLENTHAL, que HARLEQUIN appelle "Maedchen fur Alles".
L'un de ses assistants en chef est Joachim CANARIS, qui est le neveu ou le beau-fils de l'amiral CANARIS. Von KUHLENTHAL ne s'intéresse qu'aux Nebenstellen espagnols,
mais est également actif dans le recrutement d'agents pour le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Afrique du Nord. Il aurait eu des succès considérables, notamment aux États-Unis.
Les officiers allemands de l'Abwehr fréquentent le bar du Palace Hotel de MADRID et portent invariablement des vêtements civils. Ils sont souvent en compagnie de l'Oberstleutnant WILHELME, attaché militaire adjoint Allemand à MADRID, mais on ne sait pas dans quelle mesure ce dernier est concerné par les tâches de l'Abwehr.
4.1943 CANARIS, Sonderführer (k) appartient au K.O. ESPAGNE. (Pour Kampf Organisation, inscrit dans les départements de l'Abwehr)
7.1943. Vit avec son épouse Irme (née Juergen) dans un appartement au deuxième étage de la Calle Fortuny 45, MADRID. On croit que le couple partage cet appartement avec le chef de CANARIS. Eberhard KIECKBUSCH.
BEW/WRH/3.
Et la suite:
Citation :
1946. Under personnel de la KO Spanien, Hans Joachim RUDOLPH
mentions: -
CANARIS, Joachim alias KAHN.
Sonderführer Z.
Adjoint a KIEKEBUSH- charge de, l'exploitation des renseignements.
ici le document je n'ai pas eu besoin d'utiliser un traducteur, je soupçonne, que un Français a du être à la frappe du document.
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mar Déc 26 2023, 19:49
Citation :
Nom : CANARIS, Joaquim,(Joachim) Wilhelm Walter
Alliaces : ROLLER, Sonderführer.
CAN.
KAHN
Adresses : Calle Foruny 45, MADRID. (1943)
Lieu de naissance: Pegli, Nr. Gênes, ITALIE.
Âge/Date de naissance : 18.2.1908.
Statut/Rang officiel : Sonderführer.
BEW/WRH/3.
un autre document:
Citation :
CONFIDENTIEL W /49/
CI-FIR /142
28 mars 1947
QUARTIER GÉNÉRAL
7707 CENTRE DE SERVICES DE RENSEIGNEMENT MILITAIRE
APO 757 ARMÉE AMÉRICAINE
Prisonnier : Canaris, Joachim Wilhelm Walter Sdf K, Ref I-H, KO Espagne.
Résumé du rapport
Canaris était un évaluateur de rapports de renseignement Ref: I-H KO Espagne
de 1939 à 1945. Il évalua les rapports d'agents en Angleterre, en France, au Portugal et en Afrique du Nord et les envoya à la section d'évaluation de Berlin. Les rapports d'Angleterre et de France concernaient les fortifications et les troupes dans ces pays. Celui d'Afrique du Nord a rendu compte de la présence des troupes françaises sur place et, plus tard, après l'invasion alliée. Canaris n’avait pas accès à toutes les informations ayant un grand intérêt et d’une grande importance ; Keickebusch, le chef de l'I-H, et Kuehlenthal, qui dirigeait les agents, gardaient ces informations pour eux, ne laissant à Canaris guère plus que des rapports de routine.
et après ses dernier documents, pas grandement intéressant, voici le début avec sa biographie:
Citation :
CONFIDENTIEL CI-FIR/142
LES RÉFÉRENCES:
USFET MIS Center CI-PIR/130, daté du 18 juillet 1946
RAPPORT:
1. Biographie
18 février 1908 Né à Gênes, Italie.
1909-1914 Résidait à Huckingen/Rhein, Allemagne.
1914-1919 Études à la Volkschule de Hattingen (Ruhr).
1920-1929 Études aux Oborrealschulen de Hamborn/Rhein, Berlin et Munich. Diplôme reçu à Pâques 1929, de la Luipoldoberrealschule Munich.
1929-1930 Études d'économie à l'université de Bonn pendant 3 semestres. Membre du corps Hansea.
1930-1934 A été apprenti et employé à la Commerzbank, Düsseldorf.
1934-1935 Réalise des voyages d'agrément avec Excursion Brecht Bergen en Asie Mineure turque, en Suède, en Laponie finlandaise, aux Açores, à Madère, aux îles Canaries, à Casablanca, à Cadix, à Lisbonne.
1935 Formation de dix semaines au sein du bataillon de remplacement du génie de Munich. Rejeté en tant que soldat.
1936-août. 36 A travaillé comme comptable dans la société espagnole Fama à Barcelone.
36 août - 37 janvier A suivi une courte formation dans le régiment d'entraînement d'infanterie à Doeberitz et a été envoyé en Espagne comme entraîneur d'infanterie dans les écoles de l'armée et de la marine espagnoles.
1939 juin-1939 septembre A vécu à Neuhaus/Schliersee sans emploi.
1939 octobre - 45 mai Envoyé en Espagne en tant qu'employé de l'Abwehr.
13 juin 1945-19 avril 1946 Interné à Caldas de Malavella, Madrid.
20 avril 1946 Transféré à la prison Yeserias à Madrid.
10 mai 1946 Vol par avion américain vers l'Allemagne.
11 mai 1946 Interné au Camp 76 Asperg.
17 juin 1946 Transféré au Centre MIS, Oberursel.
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Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mar Déc 26 2023, 20:17
Madrid comme Lisbonne étaient des nids d’espions où se croisaient les agents du MI6, l’Abwehr ou du SIM italien.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
Alexderome, Commandoair40 et 81/06 aiment ce message
Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mar Déc 26 2023, 22:38
St.Ex. et Alex , merci a vous deux .
Voici en gros ce que je connais de "Canaris" et de l'Abwehr:
Abwehr (mot allemand signifiant défense)
Service de renseignement militaire reconstitué par l'Allemagne après 1919.
Sous le nom de Abwehrabteilung, la Reichswehr (forces armées autorisées à l'Allemagne par le traité de Versailles) ne tarda pas à fonder un organisme de protection morale des unités et de contre-espionnage.
Mais l'Abwehr recherchait aussi le renseignement politique et militaire à l'étranger au profit du commandement.
Son importance s'accrut considérablement dès que l'amiral Canaris fut mis à sa tête en 1935.
Directement subordonnée à l'instance militaire suprême du IIIe Reich, l'OKW, disposant d'agents dans le monde entier et possédant ses propres unités spéciales (le « régiment », puis division Brandenburg), l'Abwehr prit une part capitale à la préparation politico-stratégique des campagnes de la Wehrmacht.
Inquiète pour l'avenir du Reich, hostile aux méthodes nazies, l'Abwehr protégea des Allemands qui complotaient contre Hitler et prit même certains contacts avec les Alliés.
Grâce à de bonnes relations personnelles avec les chefs des SS, Canaris parvint adroitement à préserver l'autonomie de son service jusqu'en février 1944 ; perdant alors la confiance du Führer, il fut limogé et le gros des organes de l'Abwehr ne tarda pas à passer sous la coupe du Reichssicherheitshauptamt (Office central de sécurité du Reich).
Arrêtés, les principaux chefs de l'Abwehr furent, sur ordre direct de Hitler, exécutés dans les tout derniers jours du IIIe Reich.
Wilhelm Canaris , Amiral allemand (Aplerbeck 1887-Flossenbürg 1945).
Placé à la tête du service militaire de renseignements (Abwehr), il y obtint des résultats importants.
De plus en plus hostile à Hitler, il couvrit des opposants.
Arrêté après le complot du 20 juillet 1944, il fut exécuté, en 1945, sur ordre de Hitler.
Donc , comment une telle boutique comme l'Abwehr et l'Amiral Canaris ce sont ils fait piéger un peu comme des enfants ?????
Parait que ce pauvre Canaris a été exécuté par pendaison en deux fois : est ce vrai ?????
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mer Déc 27 2023, 19:26
Salut CommandoAir! Oui mais avant d'être pendu, ils on sacrément torturé Canaris, alors lorsque on entend certaine sources parler de la pendaison de Canaris, qui stipule qu'il avait pardonné à son voisin de gauche...... j'en doute fort, puisque si les SS ou la Gestapo l'on tellement torturé, puisque il appartenait au accusé du complot du 20 juillet. Donc Canaris n'a rien du énumérer de son rôle l’impliquant, et là les coups on du pleuvoir. Et au Plötzensee, Arthur Nebe oui, lui il figurait bien impliqué dans la liste des comploteurs, donc lui en Mars 1945, pendu avec une corde à piano et des crocs de bouché. Pour Canaris je n'en suis pas sûr, si sa pendaison était identique, cela c'était fait à l'intérieur d'un Bâtiment. Pas à l'exterieur...
Citation :
2. Introduction
En octobre 1939, grâce à l'initiative personnelle de son oncle, l'amiral Canaris, chef de l'Abvehr, le jeune Canaris fut affecté au KO Espagne. KO Espagne, à l'époque une petite organisation, était sous la direction de Kapt. Leisner alias Lenz. Leisner était assisté du Sdf Karl Kuehlenthal, qui dirigeait les agents. Canaris, bien que civil attaché à l'armée, recevait la solde d'un simple soldat. Canaris, au début, accomplit les tâches générales qui lui étaient confiées soit par Leisner, soit par Kuehlenthal. Sur la base de l'expérience de Canari au sein de la Légion Condor en tant qu'entraîneur pour l'armée espagnole, ainsi que de l'entraînement de réserve auprès de la Wehrmacht, il commence progressivement à travailler avec les rapports de renseignement entrants concernant les forces ennemies. À l'été 1942, Canaris reçut le titre de Sdf K. qui permettait la solde d'un capitaine, mais pas les privilèges de ce grade.
3. Réf I-H, KO Espagne
En raison du volume d'informations d'intelligence arrivant au KO Espagne, Berlin, au printemps 1940, créa la Réf I-H, sous la direction d'un major Fehleisen à la retraite. Fehleisen resta en Espagne jusqu'à l'été 1941, date à laquelle il fut remplacé par le sous-lieutenant Otto Kurrer. L'Obst/Lt Eberhard Kieckebusch, qui remplaça Kurrer au printemps 1942, resta chef de la Ref I-H jusqu'à la fin de la guerre. Le Hpt Philipp Schoene a été nommé référent adjoint de l'I-H.
Le mode opératoire de I-H était le suivant. Le chef de l'I-H a reçu toutes les informations de renseignement et le courrier entrants, a organisé leur traitement et leur disposition et a déterminé. ce qui devait être envoyé à la section d'évaluation de l'I-H à Berlin. La tâche de Canaris était de traiter toutes les informations militaires, de vérifier leur crédibilité et leur valeur, de les comparer avec les informations de renseignement collectées et de combiner les informations susceptibles d'être transmises à Berlin sous la signature du chef de l'I-H. Le matériel de référence était constitué de livres publiés par l'état-major allemand sur les armées ennemies, ainsi que de nombreux autres manuels allemands. I-H recevait un rapport mensuel régulier du haut commandement allemand sur l'état des armées britanniques et américaines. Afin d'aider Canaris dans l'évaluation des rapports d'intolérance que Kuehlenthal lui soumettait, Canaris a demandé à Kuehlenthal de brèves descriptions personnelles des agents que Kuehlenthal dirigeait ou avec lesquels il était familier. Canaris affirme que ces descriptions personnelles étaient toujours très superficielles, puisque Kuehlenthal ne voulait pas divulguer à Canaris l'identité de ses agents ou de ses sources. .
Peu de temps après son arrivée en Espagne, Canaris a demandé au Kapt Leisner l'autorisation de recruter et de diriger ses propres agents. Leisner rejeta cette demande au motif que Canaris, en tant que neveu du chef de l'Abwehr, ne devait pas s'occuper de la direction des agents et s'exposer à d'éventuelles compromissions par l'intermédiaire d'agents ennemis.
Comme Canaris avait reçu une certaine formation dans l'utilisation des encres secrètes, Kuehlenthal lui fit appel au printemps 1940 pour donner des instructions à deux ou trois agents de Kuehlenthal. Cela s'est passé dans une maison à Madrid. Canaris n'a pas appris les noms des agents, mais se souvient qu'ils étaient Espagnols ou Portugais. Au printemps 1940, Canaris lui-même élabora quelques rapports rédigés à l'encre secrète et soumis par des agents en France. Peu de temps après, la formation aux encres secrètes est devenue une partie du Ref I-G nouvellement formé, et à partir de ce moment, Canaris n'est plus jamais entré en contact avec des agents.
un. Sources et types d'informations de renseignement
La source d'information la plus proche de Kieckebusch était Kuehlenthal qui dirigeait des agents de Madrid. Les agents de Kuehlenthal ont fourni des informations de renseignement à Referate I-H, I-K et I-L, et étaient présumés être pour la plupart des Espagnols ou des Portugais. Étant donné que Kieckebusch et Kuehlenthal travaillaient en étroite collaboration, Canaris estime que tous les rapports de renseignement ne sont pas parvenus à son bureau. De plus, un antagonisme personnel était survenu entre Canaris et Kieckebusch. Kieckebusch était pour avoir soumis à Berlin tout ce qui entrait dans la Réf I-H, tandis que Canaris, en tant qu'évaluateur, négligeait parfois la fiabilité de certaines informations reçues par I-H.
L'un des principaux domaines à partir desquels les informations du renseignement ont été recueillies était la France. De 1939 jusqu'au milieu de 1940, I-H reçut de l'Est et du Nord de la France de nombreuses informations provenant des centres de mobilisation de l'armée française. Les rapports de renseignement contenaient des informations sur les concentrations de troupes, les formations d'armées et de corps d'armée, les noms des principaux officiers, le moral des troupes et les fortifications. I-H avait une bonne idée de l'emplacement des points d'embarquement,
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mer Déc 27 2023, 20:24
Et oui pour le plötzensee, comme il as été mentionné, croc de bouché, et c'est hitler lui même qui l'avait ordonné déjà en 1943, Canaris n'est pas mentionné ici dans la liste, et ici si vous allez suivre le lien externe, pour la prison, vous apercevrez, que il y'avait soit la pendaison, ou la guillotine. Pour von Witzleben on est d'accord, lui appartenait aussi au complot du 20 juillet, donc il y avait au total 8 crocs de bouché installé en 1944. Et le Plötzensee, était en fait la dernière prison des condamné à mort, puisque il eurent droit au châtiment que la justice leurs avait jugé.
Et ici sur la liste, doivent uniquement figuré les membres autant orchestre rouge, que les comploteurs du 20 juillet, c'est pour cela que soit on ne trouve pas listé le nom de Canaris. Oui Flossenburg pour Canaris, excuse!
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mer Déc 27 2023, 22:57
Ainsi que pour éclairer a certain leurs lanterne, sur l'Abwehr!!!!
Citation :
Les documents Zossen Pendant la guerre, l'Abwehr a constitué un dossier secret détaillant de nombreux crimes commis en Europe de l'Est par les nazis, connu sous le nom de documents Zossen. Ces dossiers ont été rassemblés dans l'intention de dénoncer les crimes du régime à une date ultérieure.[109] Les documents étaient conservés dans un coffre-fort au quartier général militaire de Zossen, non loin de Berlin, et restaient sous le contrôle de l'Abwehr. Certains documents auraient été enterrés, mais l'individu responsable, Werner Schrader, a fini par être impliqué dans le complot du 20 juillet contre Hitler et s'est suicidé peu de temps après. Plus tard, les documents ont été découverts par la Gestapo et, sous la surveillance personnelle du chef du SD de l'époque, Ernst Kaltenbrunner, ils ont été emmenés au château Schloss Mittersill au Tyrol et brûlés. Apparemment, parmi les documents Zossen se trouvaient le journal personnel de l'amiral Canaris, ainsi que les papiers du Vatican et de Fritsch.
Zossen oui était depuis le 25 Aout 1939, le QG ou l'OKH avait déménager, d'autant plus, que ce jours là, Hitler était tellement furax parce que il n'avait pas réussis à joindre son General Franz Halder, pour annuler l'opération qui allait lui servir pour endoctriner le monde, que les Polonais avais agresser l'Allemagne.
Citation :
Le 25 août, L’unité renforcé slovaque Volksdeutsche, unité spéciale de l’Abwehr traverse la frontière germano-polonaise, et capture le pass Jablunsky et bloque une jonction ferroviaire stratégique. Le lendemain, les saboteurs reviennent sur le territoire allemand.
Ici oui les saboteurs, eux avait une mauvaise radio, ou aucun message radio n'était passé. c'était l'unique unité qui était entrer en action ce jours là. L'italie et son Duche, elle n'était pas encore prête à signé. Jodl ce jour là en as pris pour son grade.
Et comme je vous l'ai énoncé, l'Admiral Canaris, s'il souhaitait caché quelques choses, il trouva toujours un mystérieux endroit, que personne n'irait le rechercher. Ben voilà:
Citation :
Horst Mühleisen
Les journaux de Canaris - Légendes et réalité
Aucun historien ne les a jamais vus. Après la fin du régime national-socialiste, les chercheurs, les journalistes et les procureurs les ont recherchés en vain : les journaux perdus de l'amiral Wilhelm Canaris (1887-1945), pour de nombreux enquêteurs, « une énorme source historique »1 qui fournissait des informations sur la nature. Cet homme extraordinaire, entouré de secrets et d'énigmes, aurait pu être le protecteur de la résistance conservatrice à la tête du Foreign Office/Intelligence Office de novembre 1939 à février 1944. Le sort des journaux Canaris a occupé la recherche historique depuis que le 8 avril 1945, une cour martiale SS du camp de concentration de Flossenbürg a condamné à mort l'ancien chef des renseignements pour haute trahison et l'a fait pendre aux premières heures du lendemain. Avec la fin de Canaris, la trace de ses journaux secrets et de ses rapports de voyage a également été perdue, que Walter Huppenkothen, accusateur de Canaris dans le procès et haut responsable de la police secrète d'État, a complètement brûlé, si l'on en croit ses déclarations. Certains, pour la plupart des fidèles de Canaris de l'ancienne défense, ne l'ont pas fait. Ils croyaient obstinément que leur rusé patron avait trouvé le moyen de conserver en sécurité une copie jusque-là inconnue de son journal dans un endroit éloigné ; et la rumeur qui s'est rapidement répandue selon laquelle la Police secrète d'État n'avait pas brûlé tous les journaux de Canaris les a encouragés. Heinrich Hamann, consultant au Bureau principal de la sécurité du Reich (RSHA), fut bientôt soupçonné d'avoir emporté la deuxième bobine de film non développée lorsque les enregistrements Canaris avaient été brûlés près du château de Mittersill au Tyrol et de l'avoir emporté « en direction de Hambourg »2 avoir disparu, tandis que le vice-amiral Theodor Arps, ancien opposant à Canaris, savait exactement en 1945 dans le camp de prisonniers de Neu-Ulm que les journaux avaient été trouvés dans « une cachette spéciale dans la forêt bavaroise »3, ce qui n'était pas le cas. cas.
La légende
Les fausses pistes devinrent peu à peu si nombreuses qu'il était difficile de les compter. Parfois, les journaux étaient retrouvés en Espagne, parfois dans un coffre-fort d'une banque suisse4, parfois ils avaient été découverts dans la lande de Lunebourg, où la veuve du confident de Canaris, Werner Schräder, aurait caché des parties des journaux dans une valise5, parfois L'un d'entre eux a découvert que des biens expropriés par la RDA en Allemagne centrale sont désormais dans la ligne de mire des enquêteurs. Au milieu de toutes ces rumeurs et légendes volontairement répandues, la version espagnole était toujours crédible. Après tout, les experts du renseignement savaient qu’à l’automne 1943, Canaris avait commencé à préparer son déménagement dans son Espagne bien-aimée, dont le généralissime Francisco Franco était politiquement proche de l’amiral comme aucun autre chef d’État à l’étranger6. Ce n'est pas une coïncidence si, après la fin de la guerre, Erika Canaris7, la veuve de l'amiral, s'installe temporairement à Barcelone. Franco lui a fourni des fonds considérables et lui a également versé une pension8. Mme Canaris vivait dans un joli appartement mansardé du quartier de San Gervasio, Mandri 34, d'où, avec l'aide des derniers fidèles de son mari, elle aimait « garder quelque chose 'sous le feu' »9, comme elle l'appelait, contre journalistes qui méprisaient le chef de la Défense dans l’Allemagne d’après-guerre. Ce réseau de relations a peut-être aussi fuité, ce qui a incité l'ancien juge constitutionnel fédéral Fabian von Schlabrendorff, l'un des rares survivants de la résistance, à surprendre une conférence internationale en 1974 en annonçant que le « grand journal de Canaris avait été réédité il y a quelques années. Il y a quelques semaines, le généralissime Franco a été renvoyé en République fédérale d'Allemagne et apparaîtra dans quelques mois«10. Mais Madrid a rapidement démenti. Le beau-frère de Franco, Felipe Polo Valdes, son conseiller personnel, a insisté pour « réduire à l'absurdité les prétentions du haut juge »11. Cela n'a pas empêché Klaus Benzing, auteur d'une étude Canaris12, de continuer à travailler sur la légende espagnole. Il souhaitait obtenir une copie des journaux de Canaris, qu'il avait obtenue grâce à la médiation de Carl Friedrich Goerdeler, ancien maire de Leipzig et ami de ses parents. Grâce à Goerdeler, en 1941, il « entra en contact avec l'amiral Canaris »13, qui lui remit l'exemplaire deux ans plus tard avec « l'instruction » qu'il se considérerait désormais comme l'unique propriétaire, qui pourrait en disposer selon ses "propre discrétion et conscience"14. Ce qui est frappant, c'est que Benzing n'a jamais voulu que les citations qu'il utilisait de la prétendue copie des enregistrements de Canaris soient soumises à une vérification scientifique et que la famille Goerdeler ne connaissait pas Klaus Benzing15. Lorsque le Spiegel a déclaré que les citations étaient des faux, l'auteur harcelé a intenté une action en diffamation contre le magazine d'information, mais a préféré se retirer16. Mais aujourd’hui, la rumeur existait autrefois, et ces affirmations sont tenaces. En 1977, la traduction allemande de la biographie de Canaris par André Brissaud, journaliste, est publiée. L'auteur mentionne également la prétendue origine non aryenne de Heydrich et raconte des histoires à la fois sur un "dossier Heydrich" que Canaris aurait possédé et sur quatre valises en cuir noir "que Canaris a emportées un jour avec lui à Madrid et n'a jamais ramené à Berlin. Ces valises étaient encore là en 1965 17." Brissaud soupçonne que le "dossier Heydrich" se trouvait peut-être dans l'une de ces valises en cuir. Et dans une note de bas de page qui rappelle la magie et la mythologie, le Français murmure : « Je n'ai pas trouvé le lieu de stockage où les valises étaient alors déposées. Il est regrettable pour la recherche historique que le contenu ne soit pas connu avec précision. Peut-être qu'un jour le propriétaire décidera de révéler le secret. J'ai de bonnes raisons de croire qu'une partie du célèbre journal de Canaris se trouve dans les valises, parmi d'autres documents particulièrement précieux18. Ce serait une découverte sensationnelle ; Mais les quatre valises en cuir noir ne sont pas là. Quiconque pensait que la création de légendes sur les records était terminée se trompait. La recherche des papiers s'est poursuivie. En 2002, un "informateur très convaincant" a contacté "Focus" et a montré à Jan von Flocken, un journaliste, la clé du coffre-fort d'une banque suisse dont il ne connaissait pas le nom. Les agendas Canaris se trouveraient dans ce compartiment.....
Et j'arrête ici, parce que c'est loin d'être fini [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour ceux qui souhaite continuer à lire, allez y, et le repère faite une recherche en indiquant 2002, et vous trouverez le dernier paragraphe.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Jeu Déc 28 2023, 13:12
Bien je continue avec le rapport sur le noeuveu Canaris!
Citation :
des dépôts de munitions et des dépôts de ravitaillement, des fortifications et points forts anciens et nouveaux, y compris la ligne Maginot, et des zones de concentration de troupes sur le reste de la France, y compris les noms des bataillons, régiments et divisions, et leur armement.
La majorité des agents étaient des Espagnols loyalistes qui étaient employés par l'armée française dans les usines et dans la construction de fortifications.
Les informations obtenues par ces agents sur les forces britanniques, à l'est de Paris, n'était pas satisfaisante. D'une part, les agents ne connaissaient pas suffisamment les forces britanniques et, d'autre part, les mesures de sécurité britanniques se sont révélées très efficaces.
Du milieu de 1940 jusqu'à la fin de 1943, les opérations de renseignement en France, dans la mesure où elles concernaient la Réf I-H, étaient relativement statiques. Des rapports occasionnels ont été soumis à Berlin sur des parachutistes français et britanniques largués sur la France avec du matériel de sabotage destiné à la Résistance française. Des rapports sur des dépôts secrets de munitions et d'armes ont été envoyés à la Commission d'armistice Allemande. Les résultats des contrôles ultérieurs effectués par la Commission d'armistice n'ont pas été connus par Ref I-H.
À partir de l'automne 1943, I-H commença à recevoir un important quantité de rapports qui concernaient d'éventuelles zones d'invasion du continent par les Alliés. Les rapports étaient si nombreux et spéculatifs que Berlin a demandé à I-E de soumettre uniquement des informations présentant un degré de plausibilité suffisant. La zone exacte d'invasion en France n'a jamais pu être déterminée par KO Espagne. Après l'invasion de la Normandie, les rapports des renseignements en provenance de France devinrent de moins en moins fréquents, KO Espagne ne put pénétrer ni à l'avant ni à l'arrière. Canaris se souvient avoir reçu quelques informations concernant l'arrivée de troupes américaines à Marseille et le déchargement de matériel de guerre dans plusieurs ports maritimes français de la Méditerranée.
De 1939 jusqu'au milieu des années 1940, la Réf I-H se portait très bien informé des forces françaises au Maroc et en Algérie, la branche de Tétouan de la Ref I-H sous Obst Recke employait des agents indigènes compétents, dont beaucoup avaient servi dans l'Armée Française et connaissaient sa structure et son organisation. I-H reçut de nombreuses informations sur la localisation, l'organisation et l'équipement des unités françaises, ainsi que sur les installations et dépôts couvrant l'Afrique du Nord française vers le sud jusqu'à Marrakech et vers l'est jusqu'à Constantine. De même, des informations ont été reçues sur des transports de troupes françaises quittant les ports algériens, couvrant une zone allant de la frontière hispano-marocaine jusqu'à Alger.
Parmi les projets que Berlin soumit à l'I-H, il y en avait un qui concernait la collecte d'informations sur la production de gaz de guerre en Afrique du Nord. La branche I-H de Tétouan a pu constater l'existence d'une zone réglementée dans les environs de Colombechar (sud-ouest de l'Algérie) où des prétendus tirs seraient effectués par les Français avec des gaz de guerre. Des expériences ont été réalisées en lançant des bombes à gaz depuis des avions sur des moutons et des chèvres. I-H n'a pas pu déterminer les types et la composition des gaz utilisés, mais un agent indigène a apporté à Tétouan des échantillons de terre prélevés dans un cratère de bombe dans la zone expérimentale.
L'agent portait la terre sous sa ceinture autour de sa taille et a subi quelques brûlures. I-H a soumis la Terre à Berlin, mais n'a reçu aucune notification des résultats découverts.
Après la chute de la France, de 1940 à novembre 1942,
Les activités de KO Espagne en Afrique du Nord ont été quelque peu réduites. et Berlin envisageait le retrait de l'Afrique du Nord de tout le personnel KO. Berlin, selon Canaris, affirmait que la présence des commissions de contrôle allemande et italienne en Afrique du Nord était suffisante pour y surveiller les activités françaises. Néanmoins, KO Espagne a été autorisée à poursuivre ses opérations au Maroc et en Algérie, compte tenu du fait que ses agents avaient signalé l'existence de réseaux secrets français.
des dépôts de munitions et d'armes au Maroc, et que les Français entraînaient et équipaient secrètement de nouvelles troupes, le tout à l'insu des commissions de contrôle allemandes et italiennes.
À partir de novembre 1942, l'activité de KO en Afrique du Nord se concentra de plus en plus sur l'activité autour de Gibraltar. Les grands convois alliés qui transitaient par les détroits amenèrent Berlin à insister pour obtenir des informations sur les zones d'invasion alliées. Canaris affirme que les informations reçues des agents indigènes en Afrique du Nord étaient inadéquates car ils ne connaissaient pas suffisamment les armées américaines et britanniques. Peu à peu, quelques agents indigènes expérimentés furent en mesure de soumettre des rapports assez adéquats sur les unités des troupes alliées et leur équipement. Canaris a en outre pu compléter et évaluer ces informations avec ses propres documents de référence, tels que la publication de l'état-major allemand sur les armées américaines et alliées, ainsi qu'en utilisant un exemplaire du National Geographic Magazine (numéro d'environ juin 1942). ) qui représentait les insignes de division de l'armée américaine. Jusqu'à l'invasion alliée de Salerne, I-H disposait d'informations sur la présence en Afrique du Nord de quinze à vingt divisions alliées, y compris leur nombre et leurs armes de service. L'Est de l'Algérie et la Tunisie, selon Canaris, se sont révélés d'une valeur négligeable pour l'Espagne car leur distance avec le Maroc espagnol était trop grande.
Après la prise de Pantelleria par les Alliés, I-H reçut de plus en plus de rapports selon lesquels la Sicile serait la prochaine cible de l'invasion. De nombreux rapports à cet effet ont été envoyés à Berlin par I-H, mais Berlin a nié la validité de ces informations. Après l'invasion de la Sicile, Berlin a réprimandé KO Espagne pour n'avoir pas soumis de données adéquates.
Selon Canaris, KO Espagne ne disposait d'aucune information préalable sur la réunion Roosevelt-Churchill à Casablanca. La seule chose qu'elle avait remarquée était la fermeture soudaine de la frontière entre le Maroc espagnol et le Maroc français et l'absence totale de rapports de renseignement en provenance de cette région. Les services de renseignement espagnols ont affirmé ne disposer d'aucune information préalable sur cette rencontre entre les deux dirigeants alliés.
Entre 1939 et 1945, en particulier après Dunkerque, les îles britanniques sont devenues l'un des principaux objectifs du KO Espagne pour la collecte d'informations de renseignement. Kuehlenthal avait des liens avec l'Angleterre et recevait des rapports exploitables d'Angleterre. Canaris maintient encore une fois qu'il n'a jamais su qui étaient ces agents. Les premiers rapports des services de renseignement concernaient les raids aériens sur Londres et le sud de l'Angleterre au cours de l'été 1940. De nombreux rapports parvinrent à I-H sur les fortifications le long de la côte de la Manche, y compris des champs de mines, des obstacles de barbelés, des casemates et des armes visibles conçues pour parer. d'invasion allemande, avec une ville anglaise spécifique mentionnée. Des informations complémentaires ont été reçues sur l'emplacement des dépôts de munitions et de matériel en Angleterre, ainsi que sur les manœuvres des unités de troupes dans le nord de l'Angleterre et en Écosse. En 1943, I-H reçut les premiers rapports sur la présence de troupes américaines en Angleterre et leur concentration dans des zones spécifiques des îles britanniques.
Canaris affirme que lorsque, au début de 1944, l'invasion du continent européen devint imminente, on ne lui donna soudain que très peu de rapports sur l'Angleterre pour évaluation. Il affirme en outre que Kieckenbusch et Kuhlenthal ont choisi à partir de ce moment d'évaluer eux-mêmes les informations ci-dessus. Ni Kieckenbusch ni Kuehlenthal ne connaissent à l'avance la zone précise d'invasion alliée du continent, ni l'heure exacte à laquelle elle devait avoir lieu.
Bien, ici rappelez vous, du moins pour les personnes, qui on soit lu, soit vue la video sur Garbo. Garbo en premier vue autant les Anglais que plus tard les Allemands à leurs ambassade. Les anglais n'était pas intéressé par Garbo. Et tandis que les Allemands, ils l'on pris. Et ses premiers rapport, comme il l'avait énumérer, il n'avait jamais mis les pieds en Angleterre, mais il utilisait les journaux et magazine d'illustration, pour faire ses rapport. Et au Début le MI-5 rigolait, sur ses faux rapports, jusqu'en 1942, ils eurent ordre de rechercher et d'identifier cet informateur. Ou ils l'eurent si je ne me trompe pas, retrouver au Portugal, et ou ils l'on bien sûr embauché.
Donc oui bien sûr avant Garbo, en Angleterre même, il y avait le grand Espion Allemand qui même pendant la 1ère guerre mondiale était à son poste, et d'autre aussi. Donc avant que quelques message soit transmit en Allemagne, ici c'était le KO Espagne qui eux traitèrent la véracité des information.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Jeu Déc 28 2023, 15:43
Structure organisationnelle Bien à présent, pour que les personnes, qui on lu jusqu'à présent toujours dans les rapports, I-H Espagne, et puis II et III, ainsi que I-K-L
Citation :
La structure de l'Abwehr était divisée en cinq départements principaux, qui relevaient spécifiquement du chef de l'Abwehr. (Canaris)
Le premier département (Abteilung Abwehr I Nachrichtenbeschaffung) était chargé de recueillir à l’étranger, notamment de collecter des informations sur la réserve militaro-économique de l’ennemi. Il était divisé en sous-sections responsables de divers aspects du renseignement militaire. Ils étaient alignés selon des principes géographiques.
Bien, ici ce département était directement sous les Ordres de Piekenbrock Le IIème Département qui lui était le département des saboteurs, et ou plus tard, entrera la Future Z.b.v. 800. lui était directement sous les ordres de Lahousen von Vivremont. et le IIIème département, lui était charger donc du contre-espionnage. Et lui était sous les ordres direct de Bentivegni.
Structure du département :
Groupe de gestion ; Groupe I H : Collecte d'informations de renseignement sur les forces terrestres ;[/quote]
Bien, maintenant les lettres de l'alphabet: H = heer, soit les renseignement à l'étranger sur les armées de terre. L = Armée de l'air. M = Marine. K= Pour ici ses déjà plus spécifique, c'était le service qui s'occupait de l'analyse du Chiffrage, et je pense aussi du déchiffrage des codes Ennemies. G = Faux passeport et autre faux document, photo, encre invisible, et la chimie
Et le département Z sans numéro romain spécifique, lui il s'occupait des tâches administratif de l'Abwehr, soit la gestion financière etc. Et ce département était sous le commandement de Oster, qui lui a été pendu au côté de l'Amiral.
Je reprendrais plus tard, lorsque je commencerais à vous parler de la structure, que Canaris avait effectuer, par rapport à l'ancêtre.
Et ici la Raison que Canaris à eu se poste, c'est parce que son prédécesseur, Konrad Patzig, lui il as été (officiellement muté), mais comme il avait l'affaire des avions espions de Rohwel, ou le Feldmarschall était tellement furax, puisque lui penchait plus côté Russes. Donc patzig, a reçus un commandement sur un navire. ou il termina la seconde guerre mondiale en tant que Vice Amiral.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Ven Déc 29 2023, 22:45
Bien ici le dernier document intéressant du compte rendu, des officiers britannique du RIS et dont un document provenait du service de intelligence Army US.
Citation :
Canaris affirme que les tentatives faites par I-H pour établir des connexions fiables aux États-Unis et au Canada se sont soldées par un échec. Canaris déclare que son bureau a reçu des rapports, via Lisbonne, provenant soi-disant de personnes à bord de navires espagnols jouant entre . '
Dans la péninsule ibérique et les ports de la côte atlantique américaine ainsi que dans le golfe du Mexique, les informations reçues de cette manière se sont révélées négligeables et toujours obsolètes. L’Amérique centrale et l’Amérique du Sud ont également eu une valeur négative pour I-H. Des informations sur l'achat de matériel de guerre par le Portugal à l'Angleterre et aux États-Unis ont été transmises à plusieurs reprises par I-H à Berlin. b. Coopération avec le service de renseignement espagnol (SIS).
Canaris minimise. l'importance des services que le
Service de renseignement espagnol rendu au KO. Bien que le SIS ait mis à la disposition du KO un grand nombre de ses propres rapports provenant de l'Afrique du Nord française, de la France et de Gibraltar, les informations que le vaste réseau d'agents du KO a pu obtenir ont très souvent conduit le KO à renoncer à des informations de routine qui pourraient ont été disponibles auprès de sources espagnoles. Néanmoins, on soupçonnait que le SIS avait parfois transmis aux Allemands des informations très importantes, comme par exemple la réunion Roosevelt-Churchill à Casablanca et l'invasion alliée de l'Afrique du Nord. Kuehlental et Kiekebush entretenaient des contacts personnels avec des représentants du SIS. Canaris affirme que ces relations se sont quelque peu refroidies après l'invasion de l'Afrique du Nord par les Alliés. . .
c. Coopération avec le Service de renseignement italien.
I-H a reçu de nombreux renseignements sur l'Afrique du Nord de la part des services de renseignement italiens. Canaris affirme cependant que la plupart du matériel reçu était déjà obsolète et qu'il semblait avoir été acheté auprès des propres agents de KO. Kuehlenthal et Kiekebush entretenaient des relations personnelles avec des représentants des États-Unis.
d. Plans GIS d'après-guerre en Espagne (Service de renseignement allemand).
Canaris n'a aucune connaissance des projets GIS d'après-guerre pour l'Espagne.
Il suppose que l'Abwehr aurait progressivement perdu du terrain et que ses activités auraient été reprises par le SD et la Gestapo. .
e. Réseaux Stay-Behind
Comme il y avait eu des spéculations sur un éventuel débarquement allié en Espagne, certains agents furent sélectionnés pour rester en Espagne dans le cas d'une telle démarche des Alliés. Berlin a également suggéré que les Allemands qui le souhaitaient acquièrent la citoyenneté espagnole et restent en Espagne.
COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS ^
L'interrogatoire révèle que les activités de Canaris avec Ref I-H KO Espagne se limitaient à l'évaluation des informations de renseignement qui lui étaient soumises par Kieckebush et Kuelenthal, et que Canaris n'avait pas accès aux sources ni aux contacts avec les agents soumettant des informations de renseignement à I-H. On pense que Kieckebush et Kuelenthal, qui se trouvent toujours en Espagne, pourraient fournir une image plus détaillée des activités d'I-H.
Il est recommandé que Canaris soit évacué vers une PME pour être libéré.
JP/CE/rk
Pour le commandant :
John Heinig
Capitaine Aus.
Chef, Section CI
Bien, alors en fait, Canaris n'a pas eu tellement d'information à dévoilé, puisque il n'a jamais eu acces aux agents de Kieckebush et de Kuehlenthal. Pour Kuehlenthal le voiçi! En langue allemande. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et pour Kiekebusch! ben voilà protégé par Franco, en lui ayant attribuer la nationalité espagnol après la guerre. KICKEBUSCH / KIECKEBUSCH/ KIEKEBUSCH / KLECKEIBUSCH / KIECHEBUSCH, Eberhard. From Offiziersliste 03.01.39: Hauptmann (E) 01.04.34 (z.V. des OBH des Heeres) Oberstleutnant (01.04.42). Lt. Col. Attache of German Embassy, Madrid. Born February 2, 1896, Guesen, Germany. Oberstleutnant. Abwehr KO Spanien. Referat I. Agent classified A and I-B in OSS records. Listed as A166. Post-war: He bought a state, Finca el Doctor, in Manzanares (Ciudad Real), valued 6.500.000 pts in 1959 (Agencia Cifra, 27 de febrero de 1959). Married a Miss. KUSSEROW
Skorzeny était aussi listé, jusqu'à sa mort. Et d'autre aussi!
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Sam Déc 30 2023, 00:44
Bien on vas une fois commencer au début de l'histoire.
Citation :
La véritable construction d'un service indépendant de renseignement et de contre-espionnage au sein du Grand État-major ne commença qu'à la fin de 1912. Sur ordre du chef du département opérationnel, le colonel (plus tard général d'infanterie) Ludendorff, le lieutenant-colonel (plus tard colonel) Nikolaï fut chargé de réformer les services de renseignement. Le nouveau département a reçu la désignation officielle « III-b ». Ainsi, la première étape a été franchie pour résoudre une tâche attendue depuis longtemps. Après tout, avant cela, au quartier général du corps (districts militaires), il n'y avait que quelques officiers des communications et du renseignement qui instruisaient occasionnellement leurs supérieurs des moments les plus importants qui pourraient survenir à l'avenir. Ils entretenaient des contacts avec les troupes frontalières et la police, chargées de lutter contre l'espionnage.
Avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, la Section III-b comptait environ 80 officiers. Peu à peu, les groupes d'officiers du renseignement dans les districts militaires frontaliers ont commencé à se multiplier. Mais l'étendue des tâches était limitée au secteur purement militaire. Dans ces conditions, il n’a pas été possible de rattraper les services secrets des adversaires potentiels, qui travaillaient activement depuis de nombreuses décennies. De plus, Ludendorff a réussi à faire en sorte que le budget du département III-b soit porté à 450 000 marks par an. Mais que pourrait produire un tel budget, comparé aux 13 millions de roubles alloués à ces fins par la Russie ! En outre, les services secrets étaient déjà étiquetés avec le stigmate honteux de «sale affaire», et le colonel Nikolaï n'a réussi à changer progressivement l'attitude de la société et de la direction à l'égard des services secrets qu'avec beaucoup de difficulté.
Nikolai a confié le développement d'opérations spécifiques à ses assistants et les fonctions exécutives de police au conseiller de police que Bauer lui a assigné. Nikolai voyait sa tâche non pas tant dans la mise en œuvre technique des tâches qui lui étaient assignées, mais dans le conseil à ses supérieurs sur la base des données de renseignement reçues. Il voulait avant tout être un officier de l'état-major, tirant consciencieusement les conclusions des rapports reçus. Cependant, lui-même, dans son livre « Forces secrètes », affirme que le département « III-b » n'a pas été impliqué dans l'analyse des rapports [4] . C'était vrai, mais les livres de Nicolai publiés après 1918 ont fait connaître beaucoup de choses sur « l'approche analytique » des rapports, bien que rien de significatif sur la ligne générale d'action, l'organisation et les conditions dans lesquelles les services de renseignement et de contre-espionnage militaires opéraient alors, dans ce domaine. n’y en avait pas. L'ancien chef du service III-b a gardé le silence à ce sujet, ainsi que sur tous ses assistants secrets et leurs actions. Il avait ses propres raisons pour cela : aux termes du traité de Versailles, la Reichswehr, forte de 100 000 hommes, était très strictement contrôlée par les puissances alliées victorieuses.
Ainsi ici on apprend, que le tout premier chef du service de Renseignement Allemand, qui a été créer encore juste avant la 1ère guerre mondiale, se service se dénommait IIIb, chez nous en France, je n'ai même pas regarder, si la dénomination 2ème Bureau, existait déjà pendant la 1ère guerre mondiale. Donc oui ce Oberst Nicolaï, était à la tête du service. on entendra encore en parler de lui juste après la guerre, soit sous la Reichswehr, ou ici la dénomination changea déjà en Abwehr. Qui d'après moi, était la dénomination, pour que les enquêteurs qui surveillait les allemands, n'allait pas leurs mettre une puce à l'oreille, puisque interdit par le traité de Versailles, le fameux IIIb, fut complètement inexistant.
Et le mot Abwehr, comme l'a si gentiment exprimé Commandoair40, cela signifie Défense.....ainsi avec cette dénomination, les alliées on été endormis, pour ne pas s’intéresser d'avantage a ce service. Mais dès le moment de la création ici ce n'était plus l'Oberst Nicolai, qui commandait le service, mais un Major soit Gemp, qui en 1929, avait gravit les échelons jusqu'au grade de Général Major.
Citation :
Le nom a été choisi en guise de concession aux exigences du Traité de Versailles, mais dès le début, l'Abwehr a été conçue comme un service de renseignement à part entière, dont les fonctions incluaient pleinement à la fois le renseignement et le contre-espionnage. Le nouveau service de renseignement était dirigé par le major Friedrich Gemp, ancien chef adjoint du service de renseignement du Kaiser, Walter Nicolai. Nikolai lui-même, alors qu'il était officiellement à la retraite, a secrètement conseillé Gemp. Au début, l'Abwehr était une organisation assez petite, composée de trois officiers, de sept officiers de réserve et de plusieurs techniciens. Mais après l'augmentation des effectifs et la réorganisation de 1925, le service spécial de l'armée acquiert une structure classique. Le département Abwehr 1 (Major Grimeis) était engagé dans le renseignement et disposait de bureaux régionaux à Berlin, Dresde, Stuttgart, Munich, Münster, Königsberg et Stettin, se concentrant sur la France, la Pologne, l'Angleterre, la Tchécoslovaquie et l'URSS. Le département Abwehr 2 était responsable de l'interception radio, de l'utilisation des chiffres et de la cryptanalyse. Les fonctions du département Abwehr-3 (major Gimer) comprenaient le contre-espionnage, la pénétration des services de renseignement étrangers et la lutte contre les opposants politiques au régime au sein de l'armée. Le quartier général de l'Abwehr était situé à Berlin, au 72-76 rue Tirpitz-Ufer.
Étant donné que le personnel de l'Abwehr était choisi parmi d'anciens officiers de l'état-major et du III-b, la position politique du service de renseignement de l'armée s'est avérée bien à droite de la politique officiellement déclarée de la République de Weimar. Le major Günther Schwantes, qui remplaça Gemp en juin 1927, tenta d'éliminer les tensions apparues entre l'Abwehr et le département de renseignement naval. Cela a finalement conduit à l’unification des deux services de renseignement en 1928 sous la direction de Schwantes. Fin 1929, le lieutenant-colonel Ferdinand von Bredow est nommé chef de l'Abwehr, et comme les conflits entre l'Abwehr et les officiers de marine se poursuivent, lors de la prochaine réforme du ministère de la Guerre avec l'accord de l'amiral Raeder, représentant de la Reichsmarine, Le capitaine de Frégatte Konrad Patzig devient chef de l'Abwehr le 2 juin 1932.
Oui et en ce qui était énumérer pour le renseignement Navale, oui ici déjà aussi juste après la fin de la 1ère guerre mondiale, ici pour la Marine, chez eux ils avait donc créer un département avec la dénomination "Über-Seetransport" soit transport Outre-mer. Qui lui aussi était une dénomination supercherie, et qui a travers ce bureau, les anciens officier de la Marine, et des chantiers navale interdit pour la construction, on reçus leurs accréditation pour les voyages jusqu'au Japon. Qui le japon souhaita disposé de l'arme des Sous-marins, et ou le gouvernement Japonais en avait discuté avec le gouvernement Allemand de la Reichswehr. Ici c'était une aubaine pour les ingénieurs et les anciens capitaines des sous-marins, formé carrément la marine d'un nouveau pays, qui souhaita émergé et se mettre à niveau à la Royal Navy et l'US Navy, et le tout en achetant en plus, une nouvelle fois interdit, les anciens plans des sous marins du Kaiser. Bien sûr que les Américains, en on eu vent, mais c'était la politique d'avant, la seconde guerre mondiale. Donc autant le japon dépensait pour acheter les commandes de sous-marin à l'étranger, USA, France avec les sous marins schneider, les sous marins modèles italiens, et Anglais. Et les premiers moteurs était des moteurs Suisses. et en 1920, les Japonais avec leurs plans de construction, ils souhaitèrent que leurs sous marin, atteignent 23 Noeuds, mais au début, ils ne sont réussis qu'a atteindre au mieux les 18.5 Noeuds.
Bien revenons à la Marine allemande, oui et ici aussi à ce que j'ai pu lire, eux juste après la fin, de la guerre, aussi au lieu d'arrêter les écoutes radio, ils on continuer avec des postes près des Mer, et ainsi une nouvelle fois, Espionnage continuait chez eux.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Sam Déc 30 2023, 10:00
Bien je continue juste en terminant avec Nicolai.
Citation :
La fin de la vie du colonel Nikolaï est entourée de mystère. À l'époque du Troisième Reich hitlérien, on lui aurait demandé d'écrire sur ses expériences. On ne sait pas s'il nous a laissé un tel manuscrit. Schellenberg affirme que pendant la Seconde Guerre mondiale, le colonel avait un accès illimité au ministre des Affaires étrangères de von Ribbentrop et au service du Reichsleiter Bormann. Après l'effondrement de 1945, Nikolaï tomba probablement aux mains des Soviétiques.
Et si vous souhaitez connaitre plus, sur l'espionnage pendant la grande Guerre. mais attention, ici quelques un de ses livres proviennent encore du temps de l'entre deux guerre. Donc cela va surement être la misère pour les trouvé, sinon essayer sur Gallica, vous aurez peut être la chance pour retrouver soit une partie du livre à lire, soit mais réellement avec de la grande chance, le livre complet. Mais Gallica, eux regroupant plutôt les livres et journaux français, peut être oui avec de la chance. [1] L’auteur a pu obtenir et consulter le manuscrit de Gemp au National Archives Service de Washington, dans la Division des archives de la Seconde Guerre mondiale. Il comporte 14 parties.
[2] Die Weltkriegsspionage, Munich 1931, S. 558 et suiv.
[3] Nicolai W. : Geheime Maechte, Leipzig 1923.
[4] Nicolai W. : Nachrichtendienst, Presse und Volksstimmung im Weltkrieg, Berlin o. J.
[5] Messages privés à l'auteur.
[6] À partir de documents non publiés du lieutenant-colonel à la retraite Horacek.
[7] Généralmajor d. R. Kerschnawe dans : Die Weltkriegsspionage, S. 264ff.
[8] Oberst a. D. Freiherr a gagné der Goltz, dans : Die Weltkriegsspionage, S. 501.
[9] Die Weltkriegsspionage, S. 346 et suiv.
[10] Nicolaï aa OS 155f.
[11] Récit du lieutenant-colonel à la retraite Schumacher à l'auteur.
[12] Le colonel V. Nikolaï fut secrètement emmené à Moscou et mourut peu après, vivant en état d'arrestation dans une datcha près de Moscou. (Note de l'éditeur)
Bien la suite. Et on vient juste de commencé.
Citation :
Les années 1919 et 1920 peuvent être qualifiées de « période sans reconnaissance ». Après le départ en congé puis la retraite du colonel Nicolai, les services militaires secrets allemands ont pratiquement disparu, car aux termes du traité de Versailles, l'Allemagne n'était pas autorisée à disposer à la fois d'un état-major et de renseignements militaires. Étant donné que la construction de la Reichswehr autorisée ne pouvait être laissée sans protection contre l'espionnage ennemi, les dispositions prohibitives du traité devaient être contournées d'une manière ou d'une autre. Dès l’été 1919, la nécessité d’une réorganisation des services de renseignements devint évidente. C’est alors qu’un certain « Dr Winkler », prétendument professeur associé à l’École technique supérieure de Berlin et spécialiste dans le domaine de la radio, fut nommé conseiller du le département cryptographique du gouvernement du pays. Là, il se familiarise rapidement avec l'ensemble du service militaire de radio et de cryptage. C’était d’autant plus important pour lui qu’il travaillait secrètement pour les services secrets étrangers polonais. Et un jour, "Winkler" a disparu, et à partir de ce moment, Berlin a dû prendre beaucoup de temps pour prendre en compte la sérieuse amélioration du travail du service militaire polonais de radio et de cryptage [1] .
Ce cas et d'autres similaires ont renforcé le commandement de la Reichswehr dans son intention de créer un département spécial de contre-espionnage au sein du système du ministère de la Reichswehr pour l'armée de 100 000 hommes en construction. Le major Gemp (plus tard major général), qui pendant les années de guerre a travaillé pour le colonel Nikolaï dans le département « III-b », en a été nommé chef. Il a donné au nouveau service secret de renseignement militaire le nom d'« Abwehr » (en allemand pour « défense, sécurité ». - NDLR ) pour convaincre tout le monde qu'il s'agissait d'un événement purement défensif. Cependant, le quartier général fut également restauré sous la même marque, contrairement également aux dispositions du traité de Versailles. Il a commencé à opérer sous le couvert de la Direction militaire du ministère de la Reichswehr et, préservant les anciennes traditions, a commencé principalement à former de jeunes officiers en tant que « commandants adjoints » d'unités et d'unités. Le groupe appelé « Abwehr » faisait à l'origine partie du département militaro-stratégique de la Direction militaire.
De par son caractère, le major Gemp avait une forte personnalité. Grâce à son expérience et à sa connaissance approfondie du sujet, il a pu reprendre une grande partie de ce qui avait été développé dans le service de renseignement précédent, tant sur le plan technique que méthodologique. Cependant, dans les conditions difficiles dans lesquelles se trouvait alors la jeune Reichswehr, il fallait recommencer beaucoup de choses, car les conditions préalables qui permettaient le travail du département III-b au sein du Grand État-major disparaissaient ou changeaient dans la même mesure que l'ensemble de la situation militaire et politique. Le nouveau service militaire secret devrait, dans un premier temps, rester dans un cadre assez modeste et discret. Par conséquent, l'Abwehr ne comptait alors que 2 à 3 officiers d'état-major et environ 5 à 7 employés civils pouvant être licenciés à tout moment, ainsi que plusieurs commis. Le groupe Abwehr comptait deux secteurs, « Est » et « Ouest », qui étaient principalement engagés dans la lutte contre l'espionnage et le sabotage. La collecte d’informations à l’étranger était alors en arrière-plan. Les ressources financières étant extrêmement modestes, personne n’envisageait à l’époque de créer un service de renseignement militaire secret à part entière.
Entre-temps, sous la direction du général von Seeckt, la Reichswehr se transformait en une élite de spécialistes militaires hautement qualifiés et de longue date et en le noyau idéal de la future Wehrmacht. L’administration militaire est devenue son véritable cerveau. Mais pour protéger les mesures encore purement défensives de la Reichswehr et pour garder secrets de nombreux efforts non destinés à la connaissance du public, une protection efficace contre l'espionnage était de plus en plus nécessaire. C'est pourquoi le groupe de l'Abwehr était directement subordonné au ministre de la Reichswehr. Il n’était pas nécessaire de cacher son existence même. En outre, elle est née et a commencé à se développer tout à fait officiellement sous la supervision de la Commission de contrôle interalliée en tant qu'organisme militaire de protection contre l'espionnage. Cette désignation est restée même lorsque les restrictions imposées par le Traité de Versailles se sont effondrées. L'Abwehr est devenue un concept qui englobait l'ensemble des services secrets militaires de renseignement, de contre-espionnage et de communication de la Wehrmacht allemande qui sont apparus plus tard. Du groupe Reichswehr Abwehr est née la branche Abwehr au sein du ministère de la Reichswehr puis du ministère de la Guerre du Reich. Ensuite, il se transforma en département de renseignement extérieur et de contre-espionnage au sein du haut commandement de la Wehrmacht et enfin - en octobre 1939 - en département indépendant de l'Abwehr/Ausland (Abwehr/Affaires étrangères).
Au début, le groupe Abwehr se composait de trois sous-groupes : I. Intelligence, II. Service de cryptage et d'écoute radio, III. Contre-espionnage. Des branches de l'Abwehr ont été créées en tant qu'organes exécutifs directs dans chacun des sept districts militaires (corps). Ils étaient situés ainsi : dans le 1er arrondissement de Königsberg, dans le 2e arrondissement de Stettin, dans le 3e arrondissement de Berlin, dans le 4e arrondissement de Dresde, dans le 5e arrondissement de Stuttgart, dans le 6e arrondissement de Münster et dans le 7ème arrondissement de Munich. L'état-major de chacun de ces départements, auquel s'ajouta plus tard un autre - au quartier général de la 2e division de cavalerie à Breslau, comptait initialement un officier d'état-major, un officier adjoint et un commis. Par exemple, au quartier général du 1er district, le capitaine Walter Weiss (futur colonel général et commandant de l'une des armées) était chargé de résoudre les problèmes de renseignement. Il avait à sa disposition trois officiers (ils servaient comme civils), directement impliqués dans les questions de renseignement et de contre-espionnage [2] .
Bien entendu, il n’était pas facile pour les renseignements militaires de rester à l’écart des moments tendus de la politique intérieure et étrangère. Les ennemis de l'Allemagne de l'époque - la France et l'Angleterre - possédaient leurs propres bastions de services secrets dans tout le Reich. Le chef de la Commission de contrôle interalliée, le général Dupont, était autrefois le chef du Deuxième Bureau français (services secrets). Il couvrait toute l’Allemagne avec un réseau d’espions opérant dans tous les domaines. On savait également que l'espionnage militaire était dirigé par le commandement principal des forces d'occupation françaises à Mayence. Les spécialistes du Deuxième Bureau ont aidé Prague et Varsovie lorsqu'elles ont créé leurs réseaux d'espionnage contre l'Allemagne. En d’autres termes, le Reich fut assiégé et envahi par les services de renseignement de ses opposants.
................ Le 23 juin 1927, Gemp, promu général de division, est démis de ses fonctions. Son successeur fut le major d'état-major Schwantes (plus tard colonel). C'était un cavalier né et un homme aux règles laïques strictes. Il n’a apporté aucune revitalisation au travail de l’Abwehr. Durant son mandat, la fameuse « arnaque Lohmann » a eu lieu. Le capitaine à la retraite de vaisseau Lohmann se voit confier au ministère de la Reichswehr la gestion des finances allouées aux activités secrètes liées au développement des armes navales [3] . Il faisait déjà officiellement affaire avec une entreprise de construction navale néerlandaise à La Haye, mais a décidé d'investir également de l'argent dans des entreprises qui n'étaient pas liées à la marine, dans l'espoir d'obtenir ainsi encore plus de fonds pour l'armement. Des sociétés par actions ont été créées, des immeubles d'habitation ont été achetés, des investissements ont été réalisés dans des compagnies pétrolières et même un soutien financier substantiel a été fourni - 10 millions de marks - à la société cinématographique Phoebus. En raison de la négligence de quelqu'un, des informations à ce sujet sont parvenues dans la presse en 1927 et ont provoqué un scandale colossal. Les opposants à la Reichswehr au Reichstag ont suggéré qu'il s'agissait d'une question de spéculation secrète, mais les dispositions sur la non-divulgation des secrets d'État les ont empêchés d'identifier tous les fils de cette affaire. Le ministre de la Reichswehr, Gessler, dut démissionner et son successeur Groener ferma rapidement la plupart des entreprises de Lohmann, entraînant une perte totale d'environ 26 millions de marks.
Depuis lors, une rumeur persiste depuis longtemps selon laquelle les véritables initiateurs de ces vols étaient Wilhelm Canaris et l'Abwehr. Mais Canaris n’avait rien à voir avec l’Abwehr jusqu’en 1935. Dans le dossier personnel du futur chef de l'Abwehr, il est écrit littéralement ce qui suit : « ... afin d'éviter la propagation des légendes, il faut souligner que Canaris est trop loin de commettre des actes douteux de sa propre initiative. discrétion. Il convient de préciser ici et maintenant que Canaris non seulement n’a rien à voir avec les questions liées à « l’arnaque Lohmann », mais qu’elle a au contraire contribué énergiquement à élucider cette arnaque. » Cependant, l'un des officiers de l'Abwehr a quand même été impliqué dans l'histoire avec Lohmann. C'était le capitaine de Frégate Protze. Et à la demande du ministre Groener de la Reichswehr, il a dû être licencié. Mais le major Schwantes réussit à retenir cet officier efficace pour l'Abwehr. Il a ensuite joué un rôle décisif dans la découverte de l'espion polonais Sosnowski.
Dans leurs articles sensationnels, les journalistes de l'après-guerre confondaient souvent le groupe d'armées de l'Abwehr du ministère de la Reichswehr avec la direction du renseignement naval. Jusqu'en 1928, elle était, comme pour la flotte du Kaiser, une autorité indépendante de direction navale. Cette reconnaissance, destinée aux forces navales ennemies, à ses bases et à ses chantiers navals, fonctionnait à l'aide de lignes de communication à très longue distance et, bien entendu, était à bien des égards inférieure à la reconnaissance militaire, qui disposait d'innombrables lignes de communication à courte portée. Les résultats des travaux du renseignement radio militaire et du contre-espionnage (Abwehr III K) sont devenus d'autant plus importants. Déjà en 1932-1933. ce fut le premier parmi tous (comme le service technique de la radio russe) à utiliser des émetteurs-récepteurs à ondes courtes pour communiquer avec les agents. Elle a fait progresser le développement de cette technologie et a créé un excellent service secret de communication radio et d’écoute pour l’époque. Cela signifiait une véritable révolution dans les activités des services secrets. Au début de la Seconde Guerre mondiale, seules l'Allemagne et la Russie disposaient d'un réseau d'agents dotés de communications radio, et l'Abwehr à cet égard a sérieusement contribué aux victoires rapides des troupes allemandes. Cependant, cela n'a pas duré longtemps, car au milieu de la guerre, les agents ennemis dans les territoires occupés par l'Allemagne recevaient également des moyens de communication radio directe avec Londres et Moscou, et bientôt des organisations clandestines et des partisans rejoignirent également ce réseau.
Fin 1929, le colonel von Bredow (plus tard major général) prend la direction du renseignement militaire. C'était une personne joyeuse et joyeuse qui aimait la société et s'y comportait bien. Il était convaincu de la nécessité de trouver une entente mutuelle avec la France. A cette époque, l'Abwehr se trouvait encore au quatrième étage du ministère de la Reichswehr, ou plus précisément dans les locaux de l'ancien quartier général naval à Tirpitzufer 78. Pour un visiteur étranger, le seul moyen d'y accéder était l'ascenseur, et lorsqu'il s'arrêtait , vous vous retrouvez devant une lourde grille en fer coulissante. De là, après un contrôle approfondi, ils n'ont pas quitté le visiteur des yeux un instant. Plusieurs salles abritaient sept groupes, chacun contenant plusieurs officiers et un petit nombre d'employés civils.
La tâche de contre-espionnage couvrant les plans secrets de production d'armes et d'équipements militaires, tant dans le domaine de l'aviation militaire, de la construction de sous-marins que de la création de chars modernes, imposait des exigences très élevées à l'Abwehr, alors petite. Mais il s’est vite avéré que la Reichswehr pouvait poursuivre ses plans presque sans interférence. Cela a été grandement facilité par les contradictions croissantes entre les Britanniques et les Français concernant le réarmement de l'Allemagne. En janvier 1930, le colonel von Bredow rapporta à ses supérieurs ce qui suit : « … Lors d'une conversation avec un officier supérieur du British War Office, j'ai entendu dire que ce dernier n'était pas du tout préoccupé par l'éventuelle croissance de l'armée allemande. capacités et n’était pas trop opposé au renforcement de la Reichswehr ou de la Marine. Au contraire, il montre un vif intérêt pour le développement de l'aviation et surveille de près les travaux menés à Braunschweig, Warnemünde, Staken et dans d'autres aérodromes et usines aéronautiques... Les informations sur les affaires militaires allemandes qui contredisent les termes du traité sont, en règle générale, les Britanniques les refusent aux Français, car ils ne veulent pas permettre à la France de créer de nouveaux obstacles à la réconciliation avec l'Allemagne. À leur tour, les Français disent aux Britanniques tout ce qu’ils savent, tout en se plaignant de ne pas vouloir l’utiliser.» L'administration militaire du ministère de la Reichswehr a émis une directive en mai 1930 selon laquelle, désormais, lorsqu'on mentionne des types d'armes interdites, il doit toujours y avoir une clause de non-responsabilité indiquant que nous ne disposons pas de telles armes. Une prudence particulière aurait dû être exercée lorsqu'il s'agissait de mentionner l'artillerie militaire lourde, les systèmes d'artillerie anti-aérienne mobiles, les véhicules de combat motorisés, l'artillerie antichar, les lance-flammes et les avions.
On sait que le colonel von Bredow jouissait d’une faveur particulière auprès du général von Schleicher, qui devint bientôt ministre de la Reichswehr dans le cabinet de von Papen. Dès le début de 1926, l'ambitieux et sérieusement intéressé par la politique Schleicher, alors encore colonel, veilla à ce que la Direction militaire I (le groupe en charge des questions militaro-politiques) se transforme en un département indépendant. Et le 1er mars 1929, il en fit un organe politique du ministère de la Reichswehr - le soi-disant « département ministériel » composé d'un département d'histoire militaire, d'un département de renseignement et de contre-espionnage (Abwehr) et d'un département juridique. Le traitement des rapports de renseignement à caractère purement militaire reste une fonction de la Direction militaire et, à partir de 1935, est transféré au département « Armées étrangères » du nouvel État-major. Grâce à leurs relations étroites avec Schleicher, qui, grâce au « département ministériel », s'est créé un poste clé dans la Reichswehr, ce qui lui a permis d'influencer à la fois le commandement des forces terrestres et le président von Hindenburg, von Bredow, et après Son successeur, le capitaine de Vaisseau Patzig, a réussi à transformer progressivement l'Abwehr en organisation du personnel. Avec l’expansion de la Reichswehr, forte de 100 000 hommes, cette dernière pourrait tripler en peu de temps. Mais à cette époque, ce n’étaient encore que des rêves, et personne, dans ces années tumultueuses, pleines de troubles internes et de complications de politique étrangère, n’aurait pu imaginer qu’à partir d’un petit département des années d’après-guerre, un département beaucoup plus puissant « Abwehr » /Ausland» («Abwehr») émergerait. /À l'étranger").
et voilà une source intéressante parmi les vieux livres [3] Carsten F. Reichswehr und Politik 1918/1933, Koeln - Berlin 1964, S. 266, 313ff., 317f. En Finlande, le capitaine à la retraite frégate Bartenbach a agi dans l'intérêt de la marine allemande (4 sous-marins ont été construits dans les chantiers navals finlandais) ; En Turquie, travaillait le vice-amiral à la retraite Baron von Gagern, qui avait des conseillers sur les questions de navigation, d'artillerie, d'armes lance-torpilles, etc. En Espagne, le capitaine de Frégate Canaris a réussi à réaliser la pose d'un sous-marin d'un tonnage de 700 tonnes au chantier naval de Cadix et la construction d'une usine de production de torpilles pour la flotte espagnole, dont tous les équipements faisaient l'objet d'un accord avec l'Allemagne.
Bien sûr moi aussi j'avais déjà lu sur Canaris, et que lui il serait à l'origine pour la construction du Sous-marin E-1 en Espagne. Mais je n'avait jamais réussis à trouver des sources de livres, et là oui, en m’intéressant un petit peu plus à l'entre des deux guerre. Et boum je tombe sur ce livre.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Sam Déc 30 2023, 11:54
Par des manœuvres souterraines que seuls les gouvernements savent entreprendre, Patzig à été démis de ses fonctions et remplacé par Canaris.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Sam Déc 30 2023, 12:41
Bien à présent passons sous Patzig.
Citation :
l'Abwehr sous le capitaine Zu see ou Capitaine de Vaisseau Konrad Patzig
Le colonel von Bredow, promu général de division, prend la place du général Schleicher, nommé ministre de la Reichswehr, le 2 juin 1932. Le capitaine zu See Konrad Patzig a accepté l'Abwehr comme son successeur. C'était un officier de marine direct, ouvert, perspicace et hautement qualifié. Il était déjà en service dans le département depuis octobre 1929 en tant que chef du groupe V (Marine) et acquiert au cours de ces trois années une riche expérience dans le service clandestin.
Il faut dire que la nomination d'un officier de marine à la tête de l'Abwehr fit sensation, puisque jusqu'alors le renseignement secret (Département III-b de l'état-major du Kaiser) était considéré comme l'affaire exclusive de l'armée de terre. Le capitaine Patzig a donc eu du mal au début. Il a été accueilli avec une certaine retenue et ce n'est qu'après avoir décrit les difficultés auxquelles il était confronté dans un rapport au chef de la direction militaire, le général Adam, qu'il a établi une relation de confiance totale, voire étroite, avec ses supérieurs.
Comme à l'époque de von Bredow, sous Patzig, l'Abwehr disposait d'un budget plutôt modeste. Nous avons donc dû pour l’instant ignorer la tâche attendue depuis longtemps, qui était d’un coût prohibitif, consistant à détailler soigneusement les activités de renseignement à l’étranger et nous limiter ainsi au développement de certains points clés. L'utilisation des faibles fonds disponibles se justifiait principalement là où il y avait les plus grandes chances de succès, à savoir, comme auparavant, l'Est, avec la Pologne comme principal objet de reconnaissance. Pour la reconnaissance opérationnelle et stratégique à longue portée, il n'était guère possible de trouver autre chose que de poursuivre le chemin déjà commencé avec une énergie et une cohérence redoublée. Dans le contexte de la forte décentralisation du système de l'Abwehr, il allait de soi que le patron devait confier davantage de responsabilités aux autorités extérieures et en même temps leur accorder davantage de confiance.
Cependant, l’ère Patzig fut marquée dès le début par une nouvelle translation des mains. Si sous von Bredow et ses prédécesseurs Schwantes et Gemp, l'Abwehr était avant tout un organe politique interne du ministère de la Reichswehr, elle est désormais devenue un service militaire secret, ce qui signifie qu'elle a reçu une orientation de politique étrangère. Cela ne s’est pas produit du jour au lendemain, mais progressivement au fil d’évolutions politiques de plus en plus dysfonctionnelles. La proclamation d'Hitler comme chancelier le 30 janvier 1933 n'a d'abord affecté que légèrement l'Abwehr, tant en matière de service que de personnel, bien que le général von Schleicher, le supérieur immédiat de l'Abwehr, ait été démis de ses fonctions et remplacé par le général von Blomberg. L'ancien chef de l'Abwehr, puis chef du « département ministériel », le général de division von Bredow, a également été démis de ses fonctions. Le nouveau chef était le colonel Walter von Reichenau, qui fut bientôt promu major général. Il était sans aucun doute l'un des officiers supérieurs les plus politisés que la Reichswehr ait jamais eu dans ses rangs, à l'exception de Schleicher, et aussi le seul à avoir accepté relativement tôt l'idéologie nationale-socialiste [1] . Quant à l'Abwehr, malgré la cruauté des sturmtruppen SA, qui suscitait dans ses rangs une sérieuse antipathie envers le régime, la mesure de tout restait le président du Reich et le commandant en chef suprême de la Reichswehr. Les agents du renseignement restèrent discrets, attendant que les attentats révolutionnaires passent rapidement. L'élément décisif pour eux était que le chancelier du Reich Hitler garantissait le rétablissement tant attendu de la puissance militaire nationale et la suppression des traîtés de Versailles.
Avec l'arrivée au pouvoir d'Hitler, les fonds budgétaires alloués à l'Abwehr ont considérablement augmenté ; dans le même temps, sa position s'est également renforcée après qu'Hitler a décidé de commencer le réarmement et lorsque la Wehrmacht s'est finalement levée et a commencé à prendre toutes les mesures pour se protéger et, surtout, pour lutter contre l'espionnage et le sabotage. Depuis lors, l'Abwehr a commencé à prendre prudemment diverses mesures pour assurer la sécurité dans tout le Reich et ses effectifs ont donc commencé à s'agrandir. Avec la création de districts militaires plutôt que de districts de corps, l'Abwehr s'est développée rapidement et systématiquement. Dans chacun de ces districts militaires, un département de l'Abwehr a été créé, subordonné au chef du renseignement du district militaire. En outre, sous l'égide de l'Abwehrstelle [2] , dans la Baltique et la mer du Nord, à Kiel et Wilhelmshaven, des unités de renseignement secrètes similaires ont été créées. La construction de l'Abwehr en tant que telle a été réalisée sous le Troisième Reich principalement par des officiers de réserve, qui ont principalement apporté du sang neuf, de l'initiative et de bonnes relations extérieures dans le travail des services secrets. Ils sont devenus des agents de renseignement professionnels et n’ont plus cherché d’emploi dans d’autres départements. Cela a conduit à une certaine aliénation par rapport au reste du corps des officiers de carrière, et le fait que les officiers du renseignement étaient nominalement des officiers de combat n'y a rien changé. Désormais, les chefs de secteurs, et plus tard de départements, étaient principalement des officiers d'état-major de carrière - terrestres et marins, ainsi que des officiers militaires détachés. Grâce à Patzig, la direction centrale de l'Abwehr et ses départements et groupes locaux sont devenus une grande famille et le sont restés jusqu'à la fin. Ceci, à son tour, a contribué à l'unité du peuple et au développement d'une certaine immunité contre la dénonciation, la surveillance mutuelle, les tentatives d'effondrement de l'appareil et l'introduction d'éléments nazis.
La prise du pouvoir par Hitler a donné une chance considérable au renseignement militaire. Dans son admiration pour la tradition militaire anglaise et les institutions de la puissance mondiale britannique, Hitler a également pensé à créer un service secret global sur le modèle des services secrets britanniques. Un tel plan aurait dû tôt ou tard activer le SD - le service de sécurité SS, mais à cette époque, en 1933-1934, il n'y avait pratiquement personne qui puisse sérieusement remettre en question la priorité de l'Abwehr. L'homme le plus apte à cela, à savoir le chef du SD Reinhard Heydrich, devait encore faire preuve de prudence avant de réaliser ses ambitions ambitieuses.
Le capitaine zu see Patzig se rendit très vite compte du danger qui le menaçait de ce côté et tenta de créer un front uni de l'Abwehr avec le ministère des Affaires étrangères contre diverses organisations du parti en matière de renseignement étranger secret. Cependant, sa proposition commerciale à cet égard s'est heurtée à l'attitude incrédule et jalouse du secrétaire d'État von Bülow. Ce responsable défendait obstinément la « compétence incontestable » de son ministère en matière de collecte d’informations sur la politique étrangère et considérait la volonté de l’Abwehr de rédiger des rapports sur la politique étrangère comme une ingérence dans les droits sacrés de son département. Mais lorsque le service du SD a exigé le monopole des renseignements politiques secrets, qui étaient d'ailleurs dirigés par les chefs des missions diplomatiques allemandes, des personnalités influentes du ministère des Affaires étrangères ont dû céder. Ainsi, le SD a officiellement eu la possibilité de contrôler les rapports diplomatiques du ministère et de les falsifier à sa discrétion, de limiter leur publicité ou de les supprimer complètement.
Bien, ici est uniquement parler ou discuté de la gestion et de la politique. Alors une autre source parles plus:
Citation :
Les buts de l'Abwehr selon Patzig
Patzig a rapidement apaisé les conflits. Il a clairement défini les tâches de reconnaissance de l'Abwehr. Toutes les abteilung ont été divisés en trois groupes. Les principales cibles étaient la France, l'Angleterre, la Pologne, la Tchécoslovaquie et l'URSS. La Belgique, la Suisse, la Roumanie, la Yougoslavie et les États-Unis ont été identifiés comme cibles secondaires. L'Autriche, le Japon, la Bulgarie et la Hongrie ont été classés parmi les pays pour lesquels les renseignements étaient restreints pour des raisons diplomatiques. La Chine et l’Italie ont été désignées comme cas particuliers. En Chine, il existait un réseau de renseignement efficace composé d'officiers-conseillers allemands au quartier général de Chiang Kai-shek. Et avec le service de renseignement italien SIM, après l'arrestation du capitaine Ru en Allemagne et la liquidation d'un réseau d'agents allemands en Lombardie en réponse à ces actions, des relations de confiance et un échange d'informations se sont établis. De nouveaux bureaux régionaux ont été ouverts à Breslau, Wiesbaden, Cologne et Fribourg. A titre d'exemple des actions réussies de l'Abwehr au cours de cette période, il convient de noter les opérations suivantes. En 1925, la succursale de Königsberg recruta un employé du ministère polonais de la Guerre qui avait accès à des documents secrets. Pendant plusieurs années, il a photographié des documents et a transmis les films aux officiers de l'Abwehr à Dantzig. En 1927, un capitaine d'état-major de l'armée tchécoslovaque, qui servait au ministère de la Défense, proposa ses services à l'Abwehr. La raison de la trahison s'est avérée être les dettes et la passion pour les femmes. Le capitaine d'état-major remit aux Allemands les documents originaux sur les plans de mobilisation et l'organisation de l'armée tchécoslovaque. Plus tard, en raison de sa propre imprudence (il a oublié sa mallette contenant des documents à l'aéroport), l'agent a été arrêté par le contre-espionnage tchécoslovaque et condamné à 15 ans de travaux forcés.
Le major à la retraite Urluciano, qui a servi au ministère roumain de la Guerre et fourni aux Allemands du matériel sur la Roumanie, la Hongrie et l'URSS, a longtemps collaboré avec l'Abwehr. A Belgrade, l'ancien colonel Wrangel Durnovo, représentant l'une des sociétés allemandes, travaillait pour les services de renseignement allemands. La dite agents itinérants recrutés parmi la population frontalière. En ce qui concerne l'URSS, le renseignement militaire s'est appuyé sur les opportunités offertes par l'accord de coopération militaire germano-soviétique, signé en contournant les restrictions de Versailles. Jusqu’en 1933-1934, les officiers allemands se rendaient sur les terrains d’entraînement militaires soviétiques pour pratiquer les tactiques des unités de chars, apprendre à piloter de nouveaux types d’avions et mener la guerre chimique. Des visites d'usines militaires soviétiques, des cours à l'état-major, etc., furent organisés pour eux. Ce n'est qu'avec l'arrivée au pouvoir d'Hitler en Allemagne que cette pratique cessa progressivement. Parallèlement, en 1932-1933, l'Abwehr conclut un accord de coopération et d'échange d'informations avec les services de renseignement lituaniens. L'accord était dirigé contre l'URSS et la Pologne. Mais à côté des opérations réussies dans le travail de l'Abwehr, notamment dans le domaine du contre-espionnage, il y a eu des échecs majeurs à la fin des années 20 et au début des années 30. Le cas du capitaine Sosnovsky mérite une mention particulière. Un employé des renseignements militaires polonais, le capitaine Jerzy Sosnowski, est venu en 1926 à Berlin sous l'apparence d'un riche noble polonais, le baron von Sosnowski, où il a rapidement organisé un réseau d'agents efficace. De plus, les agents étaient pour la plupart des femmes qui étaient aussi les maîtresses du capitaine. Le réseau de Sosnovsky comprenait la secrétaire du ministère de la Guerre Benita von Falkenhaun, l’officier du ministère de la Guerre Irena von Jena et l’employée du même ministère Renata von Natzmer. Avec leur aide, Sosnovsky a obtenu et envoyé à la Pologne un grand nombre de documents secrets, notamment le « Plan de déploiement opérationnel de troupes aux frontières de la Pologne et de la France », des détails sur les accords secrets germano-soviétiques sur la formation de spécialistes pour le Reichswehr. Ce n’est qu’en février 1934, grâce à la trahison de l’un des agents, que le contre-espionnage de l’Abwehr réussit à éliminer le réseau de Sosnovsky.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Sam Déc 30 2023, 13:22
Salut Alexderome! Tu connait certaine chose, mais pas toutes! a Présent si on souhaite discuté sur l'affaire, il nous faut aussi connaitre déjà le Capitaine de l'air Rowehl! Et ici, il faut connaitre sa chronologie, depuis la 1ère guerre mondiale.
Citation :
28 août 1914 entrée dans la Marine impériale (carrière des artilleurs navals) Formation de base dans la IIe Division de marins à Wilhelmshaven
Décembre 1914 formation à bord sur le SMS "Westfalen", qui était subordonné à la flotte de haute mer
Le 24 janvier 1915, L'ordre de la levée de l'ancre pour la "Westphalie" ne fut donné qu'à midi et donc trop tard pour intervenir dans la bataille sur le banc des Doggers.
Mars 1915 service sur le SMS "Kaiser Karl der Große (empereur Charlemagne)" Le "Kaiser Karl der Große" quitte la Vè Escadre fin février 1915 et est affecté à la tête de la station navale de la mer du Nord. À partir de ce moment-là, avec un équipage réduit, le navire servit à Wilhelmshaven comme navire de forage et de formation sur les machines. En raison de la situation tendue du personnel dans la marine impériale, il fut finalement mis au rebut à Kiel le 19 novembre 1915.
Juillet 1915 service sur le SMS "Ostfriesland" (terre de la frise de l'est) Avances de la flotte les 11-12 septembre et 23-24 octobre 1915
Mars 1916, entre-temps promu vice-Feuerwerker (officier de pont), transféré au IIè. Seeflieger-Abteilung (S. F. A.) Formation d'abord à la Seeflugstation (SFS) Helgoland (Base Aeronavale), puis à la SFS Norderney en septembre 1916 Promu lieutenant zu See (Grade de lieutenant de vaisseau) de réserve le 10 juin 1916
Fin octobre 1916, transféré au Sonderkommando de la SFS Flensburg (IIIè. Torpedoflugzeugstaffel IIIè Escadrille d'avion Torpilleur) à Fahrensodde
Mars 1917 transféré a la Iè escadrille D'avions torpilleurs
4 septembre 1917 arrivée à Zeebrugge, Flandre (Seeflugstation Flandern I (Base Aéronavale)
9 septembre 1917 dernière attaque à la torpille sur le théâtre maritime occidental; le décollage a eu lieu vers 13h10 avec trois machines: le Lt.z. s. Max Stinsky avec son observateur Flugmeister Neuerburg, le Lt. z. s. d. R. Paul Schürer avec son observateur Flugmaat Adolf Mertens et le commandant D'avion Flughobermaat Gerhard Hubrich (dernier Flugmeister) avec son observateur LT. z. s. d. R. Theodor Rowehl. Les deux dernières paires ont piloté des bombardiers torpilleurs Gotha WD qui viennent d'être livrés.11 (WD = biplan navale) du troisième lot de construction. le Jagdschutz a fourni à l'escadrille C avec trois monoplaces de combat. Après environ une heure et demie de vol, les aviateurs ont aperçu un train D'escorte avec une forte sécurisation par la Royal Navy. La procédure D'attaque avait depuis été modifiée. Pour obtenir un succès certain, le navire sélectionné a été attaqué par toutes les machines. Le résultat a été deux coups sûrs et un tir raté. Sur le plan historique militaire, le bateau à vapeur "Storm of Guernesey", estimé à 2 000 tonnes, est parfois cité[2], mais le bateau à vapeur a été coulé par des bombardiers torpilleurs allemands dans la Manche dès le 9 juillet 1917. Ce jour-là, le bateau à vapeur commercial "SS Storm"[3][4] a été coulé au large de Harwich, qui était en route de Newcastle à Dunkerque, chargé de Coke le plus nécessaire aux Anglais (trois membres d'équipage sont morts, les autres, partiellement blessés, ont pu être sauvés de la noyade dans la mer du Nord. Malgré de violents bombardements, toutes les machines allemandes sont retournées au port D'opérations de heil à 16h55.
17-24 septembre 1917 transfert dans la premiere escadrille D'avions torpilleurs de Zeebrugge à Windau Il a effectué des vols dans le cadre de l'operation "Albion" contre des navires de guerre ennemis de la Marine impériale russe à partir de Windau le 14 octobre 1917
6-12 novembre 1917 transfert de la 1è escadrille D'avions torpilleurs de Windau à Zeebrugge Accident du 23 novembre 1917 Le lieutenant Rowehl voyageait à nouveau avec son commandant de bord et ami Hubrich. Un nouveau Hansa-Brandenburg W. 12 (C3MG) a été livré à la base navale Flanders I à Zeebrugge, et les deux devaient effectuer le vol D'essai. À 10h50, les deux ont décollé et se sont retrouvés rapidement à travers la mer du Nord. Hubrich aurait effectué des manœuvres aériennes très audacieuses et interdites, Rowehl, qui n'avait pas mis la ceinture de sécurité ou qui n'était pas en état de marche, s'est écrasé hors de la machine dans la mer du Nord froide à environ 100 mètres à 11h10. Rowehl a pu être récupéré du sauvetage en mer, Hubrich est retourné à l'aérodrome. Alors que Rowehl était soigné à L'hôpital de campagne 3 de Bruges, Hubrich a subi de graves reproches de la part de ses supérieurs. L'assignation à résidence et l'interdiction de vol provisoire auraient également pu être suivies d'un procès devant un tribunal militaire. Cependant, les bons pilotes D'avion étaient rares, encore plus dans la Marine. Ainsi, L'incident a même eu des conséquences positives pour Hubrich, l'aviateur audacieux a été exaucé son souhait: il a maintenant été commandé pour une formation D'aviateur de combat ou de chasse.
Le 10 mars 1918, retour a la Iè Escadrille D'avions torpilleurs à la sortie de L'hôpital militaire, à la récupération et aux vacances
Le 10 avril 1918, il est transféré au Seefrontstaffel (Seefrosta Escadrille de front de mer), équipé de Rumpler C. VII, plus tard de Fokker D. VII. Le détachement se composait de deux demi-escadrilles. La tâche du département était de protéger les avions de mer SFS Zeebrugge (Seeflugstation I) et SFS Ostende (Seeflugstation II) depuis L'aérodrome de Vlissegen. Lorsque le Seefrosta a été dissous le 15 septembre 1918, il a constitué la base du Marine-field-Jagdstaffel IV (MFJ IV), du Marine-field-Jagdstaffel V (MFJ V) et du Fernstaffel, le III. Marine-Feldflieger-Abteilung (III. M. F. F. A.) à Wommelgem, province D'Anvers, Flandre.
4 juillet 1918 Führer der Fernstaffel (Festa / Fernsta), subordonné à L'escadrille du front de mer Du 1er août au 28 août 1918 à la Seeflugstation III (See III), toujours en tant que chef de L'escadrille longue distance
Septembre 1918 enseignant à L'école de pilotage de la station de vol maritime de Putzig Libéré du service militaire actif le 31 décembre 1918
que par la suite, comme tant de ses camarades de la marine, il ait continué à se battre avec L'escadrille de combat "Sachsenberg" est à supposer, mais pas parfaitement prouvé.
Bien ceci était donc le parcours de Rowehl pendant la première guerre mondiale. Ainsi ce n'était déjà plus un bleu, mais il savait déjà piloté. Moi lorsque j'avais commencer à publier sous un autre forum, déjà une partie de l'histoire, je n'était même pas tombé sur cette chronologie, puisque les seuls information en cette période que je disposait de ma source primaire, énumérait que ce que Rowehl a pu faire avant 1931, était inconnu. Sauf que ici la source continue avec:
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Sam Déc 30 2023, 16:10
Bien continuons:
Citation :
Entre-deux-guerres
Rowehl a été reconnu, entre autres, pour ses photo vol aérien. en tant qu'employé de Hansa-Luftbild G.m.b.H. et Severa GmbH, ses clichés étaient carrément révolutionnaires, tout comme son art de transférer les relevés des coordonné aériennes sur cartes. La nouvelle alliance franco-polonaise de 1921 suscite une grande méfiance. Dès le début, Rowehl a pris des photos à une hauteur de 4 000 mètres des forteresses polonaises construites aux frontières allemandes à partir d'un avion civil qui a été loué. Parfois, il dépassait également les limites, une pratique qu’il maintiendra plus tard. La défense aérienne n’était guère à craindre. Cela avait suscité un grand intérêt au sein du « Heeresstatistischen Abteilung (Département des statistiques militaires de la Heer)» (rebaptisé « "Fremde Heere" Armées étrangères » en 1931) de l’Abwehr. Depuis 1930, il était employé officieusement par eux dans sa « Luftdienst GmbH ». La reconnaissance aérienne commença avec un Junkers W 34, avec lequel il établit le 26 mai 1929 le record mondial absolu d'altitude de 12 739 m avec le pilote d'usine et d'essai Willy Neuenhofen. Ayant son quartier général à Kiel, il engagea rapidement cinq avions et sélectionna des pilotes et, en 1933, le subordonna officiellement à l'Abwehr sous le nom de commandement « Rowehl ». La Luftwaffe, qui n'avait pas encore été démasquée, a dû s'adresser aux services secrets pour des tâches de reconnaissance aérienne, exécutées par l'escadrille de Rowehl. Après le pacte de non-agression germano-polonais de 1934, la tension militaire s'apaisa quelque peu et la compagnie de Rowehl s'installa à Berlin, où elle reçut de nouvelles commandes à l'aérodrome de Staaken en tant qu'« escadrille destiné à l'usage spécial (ZbV)du commandant en chef de l'armée allemande ». la Luftwaffe" : non seulement la Pologne, la France et la Tchécoslovaquie, mais aussi la baie finlandaise, Cronstadt, Leningrad, Minsk et la mer Noire, toujours entre 8 000 et 9 000 mètres (plus tard au-delà de 9 000 m), entre autres. avec le Junkers Ju 52, à partir de 1936 principalement avec le He 111 (pendant la guerre puis Junkers Ju 86 P, Henschel Hs 130 et bien d'autres) avec agrément pour l'aviation civile.
Le 1er mars 1935, Rowehl devient actif avec le grade de Capitaine dans la Luftwaffe et est promu major le 20 avril 1936. À partir de 1937, désormais équipé de dix avions et des équipages correspondants ainsi que du personnel de maintenance, etc., jusqu'au début de la guerre, le nom de code de son escadrille était « Hansa Luftbild, Departement B ». Parallèlement, Rowehl était président de l'association « Versuchsstelle für Höhenfluge » (Base d'essai pour les vol en haute altitude). V.”, une organisation de couverture pour tester les dernières technologies pour les vols de reconnaissance longue distance à l'aéroport de Tempelhof. L'association servait également de liaison entre l'armée et l'industrie. L'activité du site d'essais ne se limitait pas seulement à la reconnaissance à haute altitude pour la Luftwaffe, mais représentait également un centre de formation pour les agents de renseignement qui étaient transportés vers leurs missions à bord d'avions locaux. Au début de la guerre, le groupe de reconnaissance « Oberbefehlshaber der Luftwaffe ("Commandant -en-chef de la Luftwaffe)" a été réduit à deux (plus tard... puis quatre) escadrilles augmentés et transférés , pour des raisons d'espace de terrain à Oranienburg-Wilhelminendorf sous la direction du commandant de groupe, le lieutenant-colonel Rowehl.
Bien sûr ici c'est la version raccourci. ici cela ne parle pas que avec ses vols à très haute altitude, entre autre l'Angleterre na pas été épargner des photos, mais bien sûr que les Anglais, malgré qu'il n'avait pas de DCA par temps clair, possible de tirer jusqu'à cette altitude, et ni aucun avion de chasse, mais il a été remarqué comme plus tard, cela vas être mentionné. Tandis que pour la Pologne et la Russie, non c'était beaucoup trop haut, pour eux, aucun bruit, mais juste un léger sillage pouvant laisser pensé, donc non plus identifiable.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Lun Jan 01 2024, 15:31
Cette photo, montre la technologie des caméra Rb que utilisait la société Hansa, pour les photos aérienne déjà dans les années 1930.
Citation :
L'entreprise dans laquelle se trouvait Theodor Rovel, vétéran de l'aéronavale âgé de 29 ans, n'était pas simplement un bureau ordinaire né des ruines de l'aviation allemande autrefois puissante. En 1923, le département de photographie aérienne de la compagnie aérienne Deutsche Luft-Reederei a été séparé en un bureau indépendant appelé Aero Lloyd Luftbild-Gesellschaft. En 1926, à la suite de la fusion de plusieurs compagnies aériennes, dont Lloyd's, apparaît la célèbre Deutsche Lufthansa, et Aero Lloyd Luftbild-Gesellschaft, après avoir été rebaptisée Hansa-Lufthansa, devient une filiale de Lufthansa", spécialisée dans la photographie aérienne commerciale - la à l'époque, la plus grande entreprise de ce type en Allemagne. Cependant, le plus intéressant ici n'est pas les vicissitudes liées au changement de nom de l'entreprise, mais le fait que le directeur exécutif de Lufthansa depuis 1928 n'était autre que le futur maréchal de la Luftwaffe Erhard Milch, qui déjà au début de 1933 est devenu sous-ministre de l'Aviation. De plus, il a travaillé dans des sociétés précédentes depuis 1921, dont Lloyd.
Dès le 1er janvier 1934, dans l'intérêt de la sécurité de l'État, la société Hansa-Luftbild était subordonnée à pratiquement toutes les grandes structures de photographie aérienne et entreprises commerciales créées après la Première Guerre mondiale, dont l'Institut aérographique de Breslau, la Photogrametrie GmbH de Munich et " "Bildflug Leipzig". L'entreprise a reçu une licence complète pour créer et utiliser des photographies aériennes à l'intérieur et à l'extérieur du territoire du Reich.
L'étape suivante vers la création de « l'œil qui voit tout » de l'Abwehr fut la loi du 3 juillet 1934 sur la réorganisation du système géodésique, selon laquelle, lors du traitement des commandes, « les exigences de la protection du Reich doivent être prises en compte ». pris en compte en premier lieu. Autrement dit, établir la priorité des ordres militaires sur les autres.
En fait, avec l'aide de la société Hansa-Luftbild, la Luftwaffe a obtenu un large accès à certaines des meilleures caméras aériennes automatiques au monde, développées par Zeiss AG (Carl-Zeiss Jena). Initialement, il s'agissait d'appareils photo Rb 20-30-50-75/18 (où 20-30-50-75 est la distance focale et 18 est la taille de la photo). Et à la fin de 1937, ils furent remplacés par des Rb 20-30-50-75-100-150/30 plus avancés. En outre, des techniques de vol pour la photographie aérienne, notamment la photographie à haute altitude, le traitement et l'interprétation des photos, etc., ont été développées. La société Hansa-Luftbild a mené des travaux dans l'intérêt des structures de renseignement allemandes jusqu'en 1945.
oh!!!!! un certain Erhard Milch qui en 1928, était directeur dans la firme Hansa Luft......
la photo, dit photographie des fortifications française. Euhhhhh ici j'ai peine à croire, du moins de mon côté, je n'ai jamais vue de bloc béton anti-char, ici cela pourrait plutôt être la ligne Siegfried. Mais peut être que la fortification était caché en arrière plan.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Lun Jan 01 2024, 16:51
Mais ici j'ai à présent bien retrouvé, son travail après 1918.
Citation :
31 Juillet 1918. Des avions Rumpler C. VII ont été utilisés pour missions de reconnaissance photographique à Cherbourg au Côte française et outre-Manche vers l'Anglais cibles. Son expérience était alors requise pour la formation des observateurs aériens par l'aviation navale de Putzig école sur la Baltique près de dantzig (Gdansk) jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.
Après la guerre. Rowell travaillait comme fermier... jusqu'à ce qu'il vas a offert un contrat en tant que fonctionnaire, rejoignant la Severa GmbH (Seeflugzeug Versuchsabteilung (Département des éssais avion aéronavale)) et travailler à nouveau en tant qu'observateur sur des avions de aéronavale à partir du 1er avril 1926.
parce que ma première source, disposait encore de ce paragraphe.
Citation :
Severa GmbH
La troisième version de l'avion civil S 1 fut achevé en mars 1926. Dès le départ, l'avion était propulsé par un moteur Mercedes D IV (1915) a de 260 ch (191 kW). Après les vols d'acceptation et avec l'immatriculation D-830, il se rendit à la base de Severa de Norderney vers la fin mars 1926. On retrouve rowehl dans le carnet de vol de Gerhard Hubrich d'avril 1926 à octobre 1927. Un rapport d'atterrissage d'urgence de la surveillance aérienne de Hanovre remonte à 1926 : le 18 août 1926, le D-830 effectuait un vol photo avec le pilote Hubrich aux commandes et Theodor Rowehl (qui devint plus tard colonel de la Luftwaffe et commandant de l'unité de reconnaissance). Groupe Ob.d.L) a volé avec lui comme compagnon de vol ou Co-pilote. Pour des raisons inconnues, l'avion a dû effectuer un atterrissage d'urgence sur la Basse Weser, mais a pu atteindre l'aérodrome de Blumenthal (près de Brême). Le S 1 fut en révision tout au long de l'hiver 1927/28 et fut radié pendant cette période. En février 1928, il fut réenregistré sous le nom de D-830. Exactement un an plus tard, en février 1929, le nom du propriétaire et détenteur changea de Severa GmbH en Deutsche Luft Hansa, Abt. Küsten flüge (vol côtier). Derrière cela se cache une tentative de camoufler les véritables tâches de Severa en utilisant un nom d'entreprise bien connu et inoffensif et de réfuter ainsi l'accusation des Alliés de violation des termes du Traité de paix de Versailles. Cependant, l'utilisation du nom « Luft Hansa » n'a pas été coordonnée avec le véritable propriétaire du nom et a donné lieu à de vives controverses entre les parties concernées ainsi qu'au RWM. Finalement, en juillet 1929, ils furent contraints d'abandonner le nom « Deutsche Luft Hansa, Abt. Küsten Flüge » et d'introduire le nouveau nom de l'entreprise « Luftdienst GmbH ».
RWM = Reichwehr Ministerium.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Lun Jan 01 2024, 18:52
Bien, donc la suite si je reprend ma seconde source sur Rowehl!
Citation :
Un vrai travail.
Selon la légende existante, en 1933, Theodor Rowehl, sur instruction de la direction de l'entreprise, aurait pris des photos aériennes de sites commerciaux dans la zone dite du corridor de Dantzig, au cours desquelles il aurait accidentellement photographié des fortifications polonaises en construction. Après quoi, accomplissant son devoir civique, il a remis les photographies aux « autorités compétentes ». Selon une version, il aurait même payé le vol de l'avion, qui a survolé les zones de construction et pris des photos.
Il est difficile de dire aujourd’hui si Rowehl a réellement fait preuve d’initiative personnelle ou s’il a agi sur instruction de l’Abwehr. Cependant, une étrange chaîne de coïncidences, qui comprend :
● La plus grande entreprise européenne de transport postal et de passagers, dotée d'une gigantesque flotte d'avions modernes et d'un vaste réseau de voie aérienne, de l'Amérique du Sud à Tokyo ;
● sa propre filiale, la plus grande société allemande de photographie et de cartographie aériennes ;
● le spécialiste en chef d'une telle entreprise, qui, de sa propre initiative, prend des photos des fortifications polonaises et transmet de nouvelles photos à l'institution compétente au moment même où les dirigeants militaro-politiques du pays ont une demande d'informations de renseignement.
En outre, Rowehl est un ancien officier de la marine et l'Abwehr est également dirigée par des officiers de la marine, depuis 1932 le capitaine zu See Konrad Patzig et depuis 1934 le capitaine zu See Wilhelm Canaris.
Comme on dit : quelle Coïncidence ? Ne pense vous pas…
Même si les spécialistes de l'Abwehr n'ont pas élaboré eux-mêmes ce projet, il faut leur rendre hommage : ces messieurs ont immédiatement apprécié la beauté de travailler sous une couverture aussi idéale. L’Abwehr a commencé à financer ce, pour ainsi dire, un « projet d’initiative ». Deux avions ont été fournis à Rowehl : le Junkers F13 n° D-833 (code de queue D-OXEL) et le Junkers W34 n° 2239 (code de queue D-ONAZ).
Les voiçi: En premier le F-13 et le w-34, et avec ce modèle, légèrement transformer, le pilote d'usine accopagné de Rowehl, on réussis à grimper à +12 000 mètres d'altitude.
Citation :
Le F13 a été le premier avion de transport et de transport de passagers entièrement métallique produit en série au monde et, au début des années 30, il restait un outil fiable, même s'il n'était plus quelque chose de spécial. Mais le W34 était une machine presque idéale pour les vols de reconnaissance. À la fin des années 20, plusieurs records de haute altitude y furent établis et le 26 mai 1929, le pilote d'essai Willy Neuenholen grimpa à une hauteur de 12 739 mètres dans une modification spécialement préparée W34be/b3e portant le numéro D-1119.
Les équipages des avions espions ont été recrutés parmi le personnel de la même société Hansa-Luftbild, et la maintenance et la couverture de leurs activités ont été à nouveau assurées par la compagnie aérienne commerciale Severa GmbH (ci-après dénommée Luftdienst GmbH), qui a reçu un financement du Ministère de l'aviation pour avoir testé des hydravions prometteurs.
À la suite des événements organisationnels, à partir du 15 octobre 1933, le groupe reçut une structure organisationnelle et le nom de « Cours de formation au pilotage au ministère de l'aviation du Reich » (Flugbereitschaft das Reichsluftfahrtministerium RLM), après quoi il commença un travail actif. Malgré le fait que le 26 janvier 1934 un traité de paix fut signé entre l'Allemagne et la Pologne, les reconnaissances ne se limitèrent plus au « corridor de Dantzig » et furent effectuées sur l'ensemble de la Pologne, en particulier sur la base navale polonaise de Hel. dans la baie de Gdansk a été photographié. L'événement le plus important de 1934 fut le survol de la France pour photographier les fortifications de la ligne Maginot.
Après qu’Hitler ait annoncé la création de la Luftwaffe en 1935, les masques furent finalement arrachés. Les « cours de formation au pilotage... » destinés à travailler en coopération plus étroite avec l'Abwehr et le ministère de l'Aviation ont été transférés de Kiel à l'aérodrome de Berlin-Staaken, où ils ont rapidement formé une escadrille d'aviation spécial Fliegerstaffel zur besonderen Verwendung (Fliegerstaffel zbV). , dont le commandement a été repris par le nouveau Hauptmann Theodor Rowehl.
Malgré l’obtention du statut militaire, afin de continuer à effectuer des reconnaissances secrètes, l’escadrille fut officiellement inclus dans la structure de la compagnie Hansa-Luftbild et fut simplement appelé « Sonderstaffel » ou « l’équipe de Rowehl ». Les avions continuaient à porter des codes civils et utilisaient parfois les marquages de la Deutsche Lufthansa.
Après la réorganisation, le travail de « l'équipe Rowehl » a été porté à un niveau qualitativement nouveau. L'escadrille a reçu pratiquement tous les avions prometteurs nouvellement construits, adaptés à la reconnaissance à longue distance et à haute altitude, y compris les avions expérimentaux et de pré-production. Ainsi, en 1935, Rowehl reçut le dernier avion à grande vitesse He.70, qui opérait principalement sur le territoire français.
D-ORAT était immatriculation obtenu par la RLM de Goering. Donc croire que la ZbV Rowehl, as obtenu que un unique type d'appareil, ici c'est non, en raison comme cela vas être bientôt mentionné, Survol Amérique du Sud, et Antartique, si, si, mentionné autre part. Et pour celà une seul et unique chose contait, celui de pouvoir faire les plus long trajet....
Citation :
En 1935-1938, les équipages de l'escadrille effectuent des travaux sérieux et très importants. Les territoires de France, de Belgique, de Hollande, du Danemark et de Tchécoslovaquie ont été filmés. En novembre 1936, les premiers vols secrets au-dessus de l’Union soviétique commencent. Le golfe de Finlande, Cronstadt et Leningrad, les objets frontaliers de Pskov à Minsk, ainsi que la côte de la mer Noire jusqu'à Nikolaev ont été photographiés à des altitudes de 8 000 à 9 000 mètres.
En 1937, l'escadrille fut transféré dans les bâtiments du nouvel aérodrome de Berlin-Tempelhof. Là se trouvaient également les bureaux des sociétés Lufthansa et Hansa-Lufbild, sous le couvert desquels Rowehl et ses collaborateurs continuaient à travailler, ainsi que les divisions les plus importantes du ministère de l'Aviation, dont le service météorologique, l'institut médical, la centrifugeuse et la chambre de pression, qui ont interagi en étroite collaboration avec ces entreprises et résolu les problèmes de travail des équipages à haute altitude. En général, après le transfert de l'escadrille à Tempelhof, la concentration de toutes les structures du ministère de l'Aviation et des sociétés engagées dans la reconnaissance photographique aérienne secrète à haute altitude a été achevée.
En 1936, l'escadrille reçut deux avions de transport de passagers expérimentaux, Heinkel He.111V2 D-ALIX et He.111C-0 D-AXAV, utilisés sur les routes régulières de la Lufthansa. Les deux avions étaient équipées de caméras et de réservoirs supplémentaires. Apparemment, à partir de ce moment, des expériences ont commencé sur l'utilisation d'avions de reconnaissance déguisés en vols de la Lufthansa. De plus, l'un d'entre eux, le He111V2, est devenu le premier avion perdu lors d'opérations spéciales : il s'est écrasé en Afrique de l'Ouest alors qu'il volait en provenance du Brésil au printemps 1937.
Ici Rowehl est facilement identifiable, du moins pour les personne, l'ayant déjà vue sur des photos. donc c'est celui avec un vêtement couleur Clair. et ici sur la photo, on peut aussi uniquement les personnes qui connaissent l'aviation, reconnaitre le He111 v2 (v2 = prototype) immatriculé D-Alix. qui lui a été perdu au cours de son vol de retour provenant du Brésil.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Mar Jan 02 2024, 09:42
bien le reste à présent avant le début de la seconde guerre mondiale.
Citation :
En 1938, l'escadron reçut deux avions de reconnaissance Do17S expérimentale, une paire de Ju86 Junkers et trois He111J, avec l'aide desquels ils organisèrent la reconnaissance au-dessus de l'Angleterre en 1938-1939.
Dans les archives photographiques d'un bâtiment d'archives RLM spécialement construit, les déchets ont été stockés sous la forme d'un colis A3 détaillé, dans lequel les documents de l'objet proposé à l'attaque ont été sélectionnés. Chaque colis comprenait une description de l'objet lui-même avec ses caractéristiques les plus importantes, une carte à l'échelle 1 : 75 000 avec les coordonnées géographiques, des croquis spéciaux du lieu à l'échelle 1 : 25 000 et des plans à l'échelle 1 : 100.
Au début de la guerre, la plupart des employés de Hansa-Luftbild furent transférés au département de photographie spécial du ministère de l'Aviation impériale "SOBIA" (Sonderbildabteilung des RLM), dirigé par l'ancien directeur de l'entreprise, Wilhelm Gessner.
Préparation à une grande guerre.
Au début de 1939, une autre réorganisation s'amorce. En rejoignant la « Rowehl Team » (1.(F)/Ob.dL) de la 2ème Escadrille du 121ème Groupe de Reconnaissance (2.(F)/121) et l'escadrille de Reconnaissance Météo (Westa1/Ob.dL), elle a été déployé dans le groupe de reconnaissance du commandant en chef de l'armée de l'air à deux escadrille - Aufklärungsgruppe des Oberbefehlshabers der Luftwaffe (Aufkl.Gr.Ob.dL) sous le commandement du même Rowehl. Désormais, le personnel pouvait fièrement afficher ses uniformes de la Luftwaffe.
Au printemps et à l’été 1939, les équipages du groupe Rowehl photographièrent à nouveau l’ensemble du système de fortification de la Ligne Maginot (forts, infrastructures, entrepôts et routes d’accès), fournissant au commandement des photographies d’excellente qualité qui enregistraient l’état actuel des objets. Au cours de la même période, plusieurs avions ont été transférés à l'aérodrome de Budapest-Ferihegy et de là, ils ont effectué une reconnaissance du territoire de l'Union soviétique, et plus particulièrement de l'Ukraine, avec les villes de Kiev, Dnepropetrovsk, Zhitomir, Zaporozhye, Krivoï Rog et Odessa.
Naturellement, la Pologne est devenue l’un des domaines de travail les plus importants. Entre mai et septembre 1939, grâce à une reconnaissance aérienne intensive, le commandement de la Wehrmacht reçut des cartes mises à jour, ainsi que des paquets de documents avec des désignations de cibles précises et des photographies de haute qualité de tous les objets stratégiques : entreprises industrielles, gares ferroviaires, ponts, aérodromes, fortifications le long de la frontière polonaise, etc. Ces matériels ont largement contribué au succès rapide des opérations offensives contre la Pologne.
Bien ça c'était encore avant l'entrée en guerre. Et ici on peut déjà remarqué entre-autre, que Rowehl, et son escadrille, avait photographier une très vaste zone. Ainsi aussi oui bien sûr pour l'armée Allemande, c'est plus compréhensible que elle a réussis à avancé si vite. Puisque ici il suffisait juste de sélectionner l'itinéraire ayant le moins de zone a combattre, et les contourné pour les encerclé complètement. Parce que, malgré que la Pologne était en mauvaise posture point de vue avancé technologie blindage, et aussi suivant ses unités. Mais lorsque un pays est attaqué, ici comme cela fut déjà mentionné dans beaucoup de reportage, il n'y a que encore la bravoure qui entre en jeu.
Et pour les personnes, qui ne connaissent pas l'abréviation des unités de la Luftwaffe, donc (F) derrière la numérotation d'une unité de reconnaissance aérienne = (Fern) soit longue Distance, et Ob.d.L. = Commandant en chef de la Luftwaffe. soit Goering.
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Sujet: Re: Abwehr, et ce sujet me tient réellement à coeur! Ven Juin 14 2024, 22:17
Bien le rebonjour à tous et à toutes. Et comme on se trouve dans un forum, je m’abstiendrais et aussi parce que ce sujet, étant un vrai labyrinthe, donc désolé mais je ne pourrait pas respecter la chronologie des événement. Et au purée, dès le moment ou on croit tout savoir, ou du moins pas tout, mais un gros bout, sur le sujet, on retrouve lorsque on creuse encore plus profondément dans le terrier, encore de nouvelles informations.
Et l'unité ZBV 800 n'a bien sûr ; jamais été inquiété par le procès de Nuremberg, l'impliquant dans une scandaleuse mission ou furent pratiqué des crimes envers l'humanité. Ainsi Von Hippel et l'Admiral Canaris leurs ont bien sûr donné des règles stricte en ce qui concerne les lois de la guerre à ne surtout pas franchir.
Et là on se retrouve bien sûr pendant la période, ou le baulehr Bataillon n'existait même pas encore, mais uniquement les unités K.O. (Organisation de Combat) de l'abwehr. Avec en première ligne l'Organisation de Combat ou Kampfgruppe (Groupe de Combat) dénomination utilisé dans d'autre livre. De Hertzner avec sa mission du Jablonka pass. Vous pensiez tout savoir sur l'opération, mais laissez moi vous surprendre. Déjà oui bien sûr, sans l'aval de Hitler, Canaris n'avait pas d'option d'ouverture pour lancé une telle opération. Cela se faisait toujours avec l'autorisation préalable du chef de l'état.
Geheimauftrag für Guillermo Von Heinz Höhne 29.08.1976, 13.00 Uhr • aus DER SPIEGEL 36/1976 Bien pour les personnes n'ayant pas tout suivit, parce que oui bien sûr, tenté d’effectuer une chronologie en suivant les mésaventures d'une personne ayant réussis à fuir d'un camp de prisonnier en Amérique du Sud, pendant la 1ère guerre mondiale, et juste pour connaître ce que la personne a effectuer, en plus ayant été enrôlé dans les services secret impériale, non non, la vérité ne sortira jamais, puisque un agent se gardera toujours une couverture, pour les cas extrêmes. Donc Guillermo = Guillaume en Français et = Wilhelm en Allemand. Et le nom de Guillermo = Espagnol, Es ce un rapport à présent que Wilhelm Canaris détenait une relation d'amitié avec Francisco Franco ? Comme certain l'on énnumérer.
Citation :
Mission secrète pour Guillermo Par Heinz Höhne 29 août 1976, 13h00 • de DER SPIEGEL 36/1976
Le 22 août 1939 fut un jour que Wilhelm Canaris n’oubliera jamais. La veille, comme tous les autres chefs de département du haut commandement de la Wehrmacht (OKW), il avait reçu l'ordre d'assister à une réunion avec le Führer sur l'Obersalzberg. Lorsque l'amiral Canaris, chef du département des affaires étrangères et de l'Abwehr de l'OKW, arriva au Berghof d'Hitler peu avant midi le 22 août, il vit les autres participants : presque tous les généraux et amiraux clés de la Wehrmacht, y compris les chefs des groupes d'armées. et les flottes aériennes. Tout le monde portait des vêtements civils – sur ordre spécial de Ritter. Puis le dictateur est apparu. Il a accueilli M. Lind et les a invités au petit-déjeuner, qui a été pris sur la grande terrasse extérieure. Lorsqu'un orage est apparu, les hommes sont retournés au bureau d'Hitler. Puis le chef a pris la parole. « Je vous ai réunis, commença-t-il, pour vous donner une idée de la situation politique. afin que vous puissiez avoir un aperçu des différents éléments sur lesquels se fonde ma décision d'agir : « Plus il parlait, plus sa voix devenu passionné est elle changea jusqu'à devenir très dure, impatiente, agressive et fanatique. Bientôt, il ne resta plus personne dans la salle qui ne comprit : ici, un homme brûlait les derniers ponts derrière lui. ici articulé un. qui ne connaissait qu'une seule volonté, qu'une seule décision : la guerre contre la Pologne.
Canaris sortit lentement un stylo et un bloc-notes, toujours abasourdi par l'ouverture (1976 DER SPIEGEL et maison d'édition C. Bertelsmann, Munich.) son chef. puis il a commencé à sténographier. Il n'a entendu que des fragments de mots : « La situation politique nous est favorable... Personne ne le sait. Combien de temps je vivrai. C'est pourquoi il est préférable d'avoir une confrontation maintenant... Les relations avec la Pologne sont devenues intolérables. -- --Nous devons prendre le risque avec une détermination impitoyable. Et encore et encore la confrontation avec les opposants et les critiques : « L’adversaire avait encore de l’espoir. que la Russie apparaîtrait comme un ennemi après la conquête de la Pologne. Le * Staline rencontre le photographe hitlérien Hoffmann (à g.) après la signature du pacte Staline-Hitler le 23 août 1939 dans le 2e v. à droite : le ministre des Affaires étrangères Molotov Les opposants ne comptaient pas sur ma grande détermination... J'ai progressivement mis en œuvre le changement vers la Russie...
Proposition d'un pacte de non-agression... Von Ribbentrop conclura le traité après-demain. La Pologne se trouve désormais dans la position que je souhaitais. Hitler s'interrompit. Il a demandé aux militaires de prendre un petit déjeuner, après quoi il a continué à parler - avec encore plus d'intolérance qu'avant la pause. Canaris prit à nouveau des notes : « Combattez jusqu'à la mort... Je donnerai quoi qu'il en soit des raisons de propagande pour déclencher la guerre. si crédible. Fermez votre cœur à la pitié. Approche brutale. 80 millions de personnes doivent obtenir leurs droits.» L'orateur fit une pause, épuisé. Après un regard fixe sur les militaires rassemblés, Hitler prononça son dernier mot : « J'ai fait mon devoir. Faites votre part. »
Aucun des militaires n’a bougé, ils sont restés là, paralysés. Pas un mot de protestation n'a été entendu contre le discours de guerre d'Hitler, pas un seul soldat n'a remis en question les combinaisons d'illusion, de mégalomanie et d'instinct de destruction d'Hitler. Canaris quitta le Berghof avec horreur. Le discours d'Hitler avait également détruit toutes les illusions qu'il pouvait avoir sur le dictateur. maintenant l'amiral le savait. que la guerre était imparable. Les années au cours desquelles Canaris avait fait confiance au leadership opportuniste d'Hitler étaient révolues depuis longtemps. Il devint de plus en plus convaincu que le créateur apparemment brillant du Grand Empire allemand, qui a étendu le pays avec audace et sans scrupules, serait en même temps son destructeur.
Les amis de Canaris entendaient souvent dire qu'Hitler conduisait l'Allemagne à l'isolement et à la ruine. Canaris : « Finis Germaniae ». L'affirmation du chef du SD, Heydrich, au cours de l'été 1937, selon laquelle il aurait déclenché la liquidation du cercle autour du maréchal soviétique Toukhatchevski en livrant de faux documents à Moscou (contenant les signatures des haut gradé Russe que L'abwehr détenait, et que Heydrich a travers Himmler, en avait fait la demande) avait déjà révélé à Canaris toute l'amoralité de la direction nazie. Canaris à son prédécesseur Patzig : "Ce sont tous des criminels !" L'encerclement de la direction de la Wehrmacht par la Gestapo et le renversement ultérieur du ministre de la Guerre du Reich von Blomberg et du commandant en chef de l'armée von Fritsch en février 1938 ont finalement accéléré la rupture interne. entre Canaris et son chef.
Au plus fort de la crise des Sudètes à l'automne 1938, Canaris était prêt pour la première fois à soutenir les plans de coup d'État anti-nazis de son plus proche collègue Hans Oster et du chef d'état-major de l'armée Franz Halder, même s'il restait consciemment en dehors des détails. des préparatifs. Mais la capitulation des puissances occidentales n’a pas permis au coup d’État d’avoir lieu. Canaris en avait fini avec Hitler en interne - et pourtant il ne voulait pas exclure complètement la possibilité que sa politique vabanque réussisse au bord de la guerre, d'autant plus que le nationaliste Hitler poursuivait apparemment des objectifs similaires à ceux du nationaliste Canaris. Soudain, Canaris s'est retrouvé à la merci d'une schizophrénie dont il n'a jamais pu se libérer : il était à la fois un pionnier et un prétendu obstacle aux conquêtes d'Hitler. C'est la schizophrénie qui a poussé le procureur américain Robert Kempner à proclamer après la Seconde Guerre mondiale s'il y avait jamais eu un cas de double personnalité à la manière du Dr. Jekyll et M. Hyde, c'était Canaris, "l'homme qui a organisé les cinquièmes colonnes nazies, qui a introduit les armes meurtrières du sabotage et de l'infiltration clandestine et, d'un autre côté, a permis à des officiers individuels de conspirer contre le régime".
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