Si le président Macron le décide, la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine pourrait être sollicitée pour frapper le régime syrien avec ses missiles de croisières navals (MdCN), en réponse à l’attaque chimique [présumée] commise le 7 avril à Douma, dans la Goutha orientale.
Actuellement, cette frégate « Aquitaine » navigue en effet dans les eaux de la Méditerranée orientale, au titre de l’opération Chammal. Or, d’après Le Point, elle a été survolée dangereusement par un bombardier tactique russe Su-24 Fencer armé. A priori, cet appareil était couvert par un Su-30. Les faits ont eu lieu au cours week-end dernier.
Selon l’hebdomadaire, cet incident ne souffre pas la moindre ambiguïté : l’avion russe a affiché une « posture agressive » car il est « passé au plus près du navire français », comme cela a déjà été le cas pour plusieurs destroyers américains.
D’ailleurs, l’USS Donald Cook, qui croise dans les mêmes eaux que la FREMM Aquitaine après avoir quitté le port de Larnaca, aurait également eu droit à une visite du même genre, avec pas moins de quatre survols effectués par un avion russe, dont le type n’a pas été précisé. Ce que, pour le moment, le Pentagone n’a pas confirmé.
D’après des sources militaires citées par l’AFP, après cet incident, la France a rappelé à la Russie les règles de survol afin d’éviter toutes conséquences fâcheuses.
Photos : (1) FREMM Aquitaine (c) Marine nationale (2) Passe d’un Su-24 au-dessus d’un destroyer américain