Quelques jours après une première longue interview au quotidien régional L’Est Républicain, les parents d’Alexia Daval, la jeune employée de banque assassinée en Haute-Saône, parlent à nouveau. Dans une interview filmée, aux côtés de leur autre fille et de son mari, ils expriment leur désarroi, après les aveux de leur gendre Jonathann.
Ils parlent à nouveau. Face caméra cette fois. Après leur entretien à L’Est Républicain jeudi, les parents d’Alexia Daval, l’employée de banque de 29 ans, assassinée fin octobre en Haute-Saône, ont accordé une interview à BFM TV. En compagnie de leur autre fille Stéphanie et de son mari Grégory, Jean-Pierre et Isabelle Fouillot tentent de mettre des mots sur ce qu’ils traversent depuis la mort d’Alexia et les aveux de leur gendre Jonathann.
« On a perdu deux êtres qu’on aimait énormément »
« On a deux deuils. On a perdu deux êtres qu’on aimait énormément », souffle le père. « Il avait toujours des témoignages d’affection en particulier envers Jean-Pierre et Isabelle. Il leur disait vous être ma famille, je vous aime… » observe Grégory Gay, le beau-frère d’Alexia. « C’était comme un fils », abonde Isabelle Fouillot. « C’est trois mois de trahison intense », résume Stéphanie Gay, la sœur d’Alexia.
La famille de la jeune femme retrouvée morte le 30 octobre dernier près de Gray (Haute-Saône) accuse le coup. D’autant plus depuis les aveux de leur propre gendre, fin janvier. Celui qui est apparu particulièrement éploré au cours des derniers mois. Celui qui est si souvent venu chercher du réconfort chez Jean-Pierre et Isabelle Fouillot. Celui qu’ils considéraient comme un des leurs.
« On lui a toujours fait confiance »
« On a essayé de le protéger. On a jamais douté. On était hors des rumeurs. On lui a toujours fait confiance », témoignent les proches d’Alexia. Pour eux, les aveux de Jonathann Daval ont été comme « un deuxième coup de bâton ». « C’est l’inimaginable qui arrive une deuxième fois », ajoute Jean-Pierre Fouillot. « On s’est bien fait manipuler, il s’était fait un scénario », poursuit Isabelle Fouillot. « Il y a réfléchi à ce scénario en tout cas, la manipulation est allée très loin, ça a été structuré et on n’a pas l’impression que c’est du vite fait, il y a réfléchi », renchérit Stéphanie Gay.