Invité ce mardi soir à 19 h sur BFMTV, Laurent Wauquiez s’exprime pour la première fois depuis la diffusion de ses déclarations polémiques tenues devant des étudiants à Lyon la semaine dernière. Il assume ses propos et dénonce un déchaînement médiatique.
Laurent Wauquiez s’est défendu mardi soir face à Ruth Elkrief sur BFM TV. Le nouveau leader de la droite est au centre de polémiques depuis la diffusion de propos embarrassants tenus dans le cadre d’un cours donné à des étudiants de l’École de management de Lyon et révélés dans l’émission Quotidien, de Yann Barthès.
« Je vais tenter de démontrer qu’un chef de parti devrait pouvoir dire ça », explique-t-il face à Ruth Elkrief. Il dénonce un « déchaînement médiatique totalement surréaliste ».
« Les méthodes utilisées par le journaliste [Pierre Laroutouru, N.D.L.R.] sont des méthodes de voyou. Il a tendu une embuscade. Il a contacté les élèves en amont pour manipuler l'un d’eux », estime-t-il. « J’ai décidé de porter plainte et de saisir le CSA ».
Il assume
« J’assume les propos qui ont été les miens. C’est exactement le même fond et les mêmes convictions, car je n’ai pas de double langage. Dans ce que j’ai dit, il n’y a pas une once de mépris pour les classes moyennes », explique-t-il. « Mon obsession, c’est ce discours politique qui ne dit plus rien et qui ne réforme plus le pays », commente-t-il. « Il faut une droite qui ne s’excuse pas. »
Il maintient ses propos sur les syndicats et « l’entreprise de démolition à l’encontre de François Fillon » utilisée par les équipes d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle.
Seul retour en arrière, ses propos sur Nicolas Sarkozy. « C’est le seul passage que je regrette vraiment. J’ai même présenté mes excuses. »