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 Mon Patron en Algérie 1955/58

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MessageSujet: Mon Patron en Algérie 1955/58   Mon Patron en Algérie 1955/58 Icon_minitimeLun Sep 25 2017, 17:55

Le Général Le Boudec (partie 1)
Mon Patron en Algérie 1955/58 22-XI-2012-24 
 
 
 
Général LE BOUDEC.
 
------------------------
 
Mon Capitaine de l'Escadron de Jeeps Armée
 
 
 
Du 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux
 
 
du Lieutenant/Colonel BIGEARD
 



--------------
 
Sa jeunesse son adolescence
 
 
 
Sa vie est un exemple de droiture, de respect et d'amour pour sa maman et en grandissant pour sa patrie.
 
Le général Lucien Le Boudec est né a Paris le 18 janvier 1923. Sa mère bretonne d'origine, se retrouva dans une situation précaire .
Elle avait juste vingt ans lors de l'armistice de 1918, enceinte d'un père inconnu qui certainement mourut en sautant sur une bombe dans le déminage des champs de bataille. Elle fut contraint de quitter le village. A cette époque la naissance d'un enfant illégitime était jugé durement, son père d'une rigueur inflexible la chassa




 
Elle trouva refuge et du travail pour élevé son enfant. Il avait trois ans quand il fut pris en charge par des Sœurs assez sectaires, puis se retrouva à l'âge de cinq ans dans une école paroissiale de St Germain-des-Prés.
A dix ans il connut ses premiers instituteurs, les cours de violon et ses premiers livres qu'il dévora, avide d'apprendre par la lecture, l'histoire, la Révolution, le Consulat, l'Empire et les généraux de vingt ans



 
En février 1934, les émeutes de Paris furent sanglantes. Il avait onze ans et faisait le commissionnaire pour le patron de sa mère, un royaliste croyant au retour de la monarchie. Il assista à la charge des gardes mobiles à cheval contre les insurgés qui fit ce jours là quinze morts et quinze cents blessés, c'était le temps du Front Populaire et d'un gouvernement instable.
Cette année 1934, il attrapa une otite qui dégénéra en mastoïdite il du subir sept interventions en quatre mois, perdant du coup l'usage de l'oreille droite. Il obtint malgré tout son certificat d'étude et devint lauréat du Concours de Écoles Libres de la ville de Paris




Il faillit rentrer dans les ordres, et c'est suite à certaines difficultés qui en resta là.


 
Il entra en octobre 1936 au primaire-supérieur de l'école Saint-Nicolas d'Issy-les-Moulineaux ''à casquette et boutons dorés'' comme dit la chanson



 
Son intelligence et son classement de toujours premiers lui donna certains privilèges. Chez les Frères il fallait être très studieux, cela lui permit de partir en vacances, voyant pour la première fois la montagne



 
1939 a marqué de deux évènements une nouvelle étape: obtention du brevet élémentaire et son premier salaire durant les vacances en tant que vendangeur. A la rentré 1939 il est comme pion à l'école Saint-Nicolas, mais l'école fut réquisitionné comme hôpital militaire.
Il trouve un emploi d'auxiliaire de bureau à la Subdivision des Ponts-et- Chaussées de la Haute-Marne y préparant l'École d'Ingénieur des Travaux Publics.




 
C'est dans son bureau de Joinville qu'il entendit la première fois les hurlements des ''stukas'' les chasseurs-bombardiers de la Luftwaffe.
Dans la cohue et la débandade générale, il prit son vélo et suivit la débâcle. Roulant toute la nuit il se retrouva vers Chaumont, et continua en direction de Dijon, Moulin puis Limoges. Prenant le train avec son vélo, c'est au termes de trois jours de voyage qu'il débarque à Libourne avec le patron de sa mère.



 
N'ayant pas de poste radio il n'entendit pas l'appel du général De Gaulle ni le discours du Maréchal Pétain. Quelques jours plus tard les premiers soldats allemands faisaient résonner le bruit de leurs bottes dans la ville .
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