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| | Un Grand Combattant Louis Martin |  |
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| Sujet: Un Grand Combattant Louis Martin  Ven Juin 05 2015, 14:25 | |
| MARTIN Louis
Louis Martin est né à Guingamp en 1924.Durant la deuxième guerre mondiale en 1944, âgé de vingt ans, il rejoint les Forces françaises de l’intérieur, avant d’être incorporé au 71 e régiment d’infanterie, où il est nommé sergent. Pendant la campagne de France, ses qualités de combattant, au cours de plusieurs engagements contre les troupes allemandes, lui valent une citation ainsi que la croix de guerre. Le sous-officier Martin, envoyé à l’ Ecole militaire interarmes, est promu sous-lieutenant en 1945 ; deux ans plus tard, il est affecté à la Légion étrangère, à Sidi Bel Abbès, en Algérie, avant de partir en Indochine, pour un premier séjour avec la 13 e DBLE. Lors des combats de To Hap, en Cochinchine, il est cité à l’ordre de l’armée et reçoit la croix de guerre des TOE. Après un épisode en Algérie, au sein du 3 e bataillon étranger de parachutistes, il revient en Indochine en 1953. Commandant une compagnie du 1 er BEP avec le grade de lieutenant, il est plusieurs fois blessé au cours des engagements de Ha Dong, Hung Yen et Ban Lun. Parachuté le 21 novembre 1953 à Dien Bien Phu, il participe aux combats extrêmement meurtriers qui s’y déroulent à la tête de son unité. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en janvier 1954. Nommé capitaine en avril, il est fait prisonnier quelques jours plus tard par le Viet-Minh. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur durant sa captivité et est libéré en août de la même année. De retour en Algérie, l’unité du capitaine Martin va mener la vie dure aux combattants de l’ALN, dans les Aurès Nementcha et dans l’Algérois, mettant plusieurs formations ennemies hors de combat. A l’automne 1956, dans le cadre de la force Alpha, il fait partie de l’expédition de Suez où il se distingue à nouveau. Trois mois plus tard, de retour en Algérie, il exerce son commandement au sein du 1 er REP, s’illustrant par de brillants faits d’armes dans les djebels contre les unités rebelles. Il est alors promu chef de bataillon, reçoit la croix de la valeur militaire, et est élevé au rang de commandeur de la Légion d’honneur. De retour en Europe, après un séjour en Allemagne, puis au 126 e RI de Brive la Gaillarde, affecté par les séquelles de ses blessures, il quitte l’armée en janvier 1963. Au cours de sa vie civile qui suivra, il occupera successivement des fonctions de cadre et de conseiller technique au Vietnam, au Yémen, et au Congo. Il terminera sa carrière au Gabon comme conseiller du président de la république Omar Bongo, en 1990. Au cours de ses 18 années de service, dont 12 au sein de la Légion étrangère, le combattant volontaire Louis Martin a obtenu tous ses galons au feu. Il a été blessé à cinq reprises et cité quatorze fois à l’ordre de l’armée. Titulaire des plus hautes décorations militaires, il a reçu le cordon de grand officier de la Légion d’honneur en l’an 2005.
Le commandant Louis Martin est décédé à Nice, le 19 septembre 2005, à l'âge de 81 ans.
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| | Sujet: Re: Un Grand Combattant Louis Martin Ven Juin 05 2015, 16:13 | |
| Chef de bataillon louis Martin : Une figure d'exception
"Honneur et fidélité": la forte et belle devise de la Légion étrangère résume à elle seule la vie du commandant Martin) héros de la Seconde Guerre mondiale) des conflit indochinois et algérien) soldat qui a gagné tous ses galons au feu.
Âgé aujourd'hui de 81 ans, marié et père de deux enfants, Louis Martin vient d'être fait grand officier de la Légion d'honneur.
Retour sur le parcours de cet homme exceptionnel qui a la modestie des plus grands) solide patriote) grand ami de Jean-Marie Le Pen et de la droite nationale, par ailleurs membre du CNC de Roger Holeindre.
Louis Martin est né à Guingamp le 27 octobre 1924, six ans après la "Grande Guerre", cette terrible saignée à laquelle les Bretons ont payé un tribut particulièrement lourd.
À l'âge de vingt ans en 1944, il s'engage dans les FFI. Sergent au 71e RI, il se distingue dans plusieurs engagements lors de la campagne de France, notamment à Plédisy.
Le jeune Louis Martin retient déjà l'attention de ses camarades et de ses supérieurs par ses qualités combatives qui lui vaudront une citation et la Croix de guerre.
Détaché à l'École militaire interarmes comme saint-cyrien, il est promu sous-lieutenant en juin 1945, puis affecté à la Légion étrangère en 1947, au dépôt de Sidi-bel-Abbès. Il effectue cette même année un premier séjour en Indochine au sein de la Be DBLE.
Directeur de peloton d'élèves gradés, puis commandant d'unité, il ne tarde pas à se faire remarquer pour son allant au feu, notamment en 1949 lors du combat de To Hap (Cochinchine).
Il sera cité à l'ordre de l'armée et décoré de la Croix de guerre TOE.
Un héros à Dien Bien Phu
En octobre 1950, Martin est affecté au 3e BEP, alors basé à Sétif en Algérie.
Il est cependant désigné pour un second séjour en Indochine où il débarque en janvier 1953, affecté au 1" BEP.
Lieutenant à la tête d'une compagnie, il sera blessé plusieurs fois dans les secteurs de Ha Dong, Hung Yen et Ban Lun. Le 21 novembre 1953, il est parachuté avec son unité dans la cuvette de Dien Bien Phu.
Il y démontrera de nouveau ses qualités de combattant valeureux et de meneur d'hommes, un sens tactique très sûr.
Blessé à de multiples reprises sans jamais abandonner le combat, cité à l'ordre de l'armée, Louis Martin sera promu capitaine le 2 avril 1954.
Le 16 avril, il tombera aux mains du vietminh et ne sera libéré que quatre mois plus tard, suscitant au cours de sa détention l'admiration de ses frères d'arme pour son stoïcisme, son moral en acier trempé, sa résistance à la souffrance.
"Dans la vie il ressemble à ce qu'il est sur le terrain "
Fait chevalier de la Légion d'honneur en janvier 1954, Louis Martin sera promu officier de l'ordre en mai de la même année. Après un bref séjour à l'hôpital Villemin, il retrouve l'Algérie où il est muté au le, BEP à Zeralda.
Entre juillet et novembre 1955, lors des combats des Nementchas, puis dans le Boug Zebra (division d'Alger) en mai 1956, le capitaine Martin, à la tête de ses hommes, jouera un rôle principal dans la mise hors d'état de nuire de plusieurs unités rebelles, ce qui lui vaudra une nouvelle citation et la Croix de la Valeur militaire.
Du 31 octobre au 26 décembre 1956, il participera à l'expédition franco-britannique en Égypte dans le cadre de la force Alpha.
Le jugement porté sur Louis Martin par le lieutenant colonel Brothier, son chef de corps, se passe de commentaires: "Il est tout à la fois un combattant brillant, un commandant d'unité suivi et écouté, un camarade charmant et un chef d'unité parachutiste de très grande classe ( ... ) dans la vie, il ressemble à ce qu'il est sur le terrain". Pour un soldat de cette trempe, existe-t-il plus bel hommage?
Commandeur de la Légion d'honneur à 34 ans
En 1957, le 1" BEP se transforme en 1" REP au sein duquel ses qualités de chef d'unité s'exerceront à plein jusqu'en 1960, - entrecoupé par un bref intermède à Paris comme aide de camp du général chef de l'EMA - portant des coups très durs aux combattants du FLN.
Les faits d'armes au cours duquel il s' est illustré sont restés célèbres, notamment au djebel Mahouna, au djebel Marioun, à l'oued Boun-Handam, au Chab-ben-Said, dans le douar Illoulu, la région de EI-Heitt...
Élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur avec attribution de la Croix de la Valeur militaire en 1958, à l'âge de 34 ans, Louis Martin sera promu au grade de chef de bataillon le 30 décembre 1960.
Après le déluge ...
En juin 1961, le commandant Martin est muté en Allemagne, à l'école des opérations aériennes combinées, puis affecté au 126e RI de Brive.
Cependant, déjà malade, conséquence de graves infirmités contractées en service, il est mis en retraite prématurée en janvier 1963.
Un héros qui quitte l'armée après 18 années de service dont 12 à la Légion, écœuré par l'abandon des trois départements français d'Algérie, l'exode des pieds-noirs, le massacre des harkis victimes de la trahison gaulliste.
Cinq fois blessé, 14 fois cité à l'ordre de l'armée, décoré des plus hautes distinctions militaires, Louis Martin n'était pas homme à se couler dans une vie pantouflarde en "métropole" .
Il fut ainsi successivement cadre bancaire au Vietnam, "conseiller technique" au Yémen et au Congo. Et surtout chef de la garde présidentielle au Gabon, puis conseiller de son président pendant 20 ans, jusqu'en 1990.
Le cordon de grand officier de la Légion d'honneur qui vient de lui être remis matérialise encore un peu plus s'il était possible, les qualités hors du commun d'un homme qui s'est engagé corps et âme au service de la patrie, au nom d'une certaine idée de la France et des valeurs de notre civilisation. |
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