"LE DERNIER GROGNARD" « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme » (Général Mac Arthur) Dans un précédent article consacré à Roger Holeindre, je pensais avoir tout dit sur ce personnage hors du commun qui, sa vie durant, n’eut de cesse de grogner, pestant contre la « connerie humaine », sublimant les souffrances endurées en Indochine, en Algérie et dans les prisons françaises en leçons de sagesse et d’espérance.
C’est que Roger ne fut ni un résistant, ni un soldat, ni un journaliste, ni un homme politique comme les autres…
Tout au long de sa vie, il ne cessa d’être un « homme libre », un guerrier et un insatisfait permanent… l’apanage du champion.
Son credo, il le martèle à l’envi :
« Moi, rien ne me fait jamais changer d’idée ni de route. Le vent de l’histoire est une invention marxiste ».Son terrain d’action, ce n’est ni le micro, ni la télévision, ni les réunions mondaines.
C’est celui où sont tombés nombre de ses camarades… dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels.
C’est le combat mémoriel pour le rétablissement de la vérité historique, celui aussi des oubliés de l’Empire coloniale français sur lequel on crache depuis un demi-siècle.
« Seule la vérité peut affronter l'injustice. La vérité ou bien l'amour » écrivait Albert Camus dans « les Justes ». Mais, dans ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire que nos « bien-pensants », champions des « droits de l’homme » n’ont eu de cesse de dénoncer.
« La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres » écrivait Victor Hugo dans « Les Misérables ».
Roger Holeindre appartient à cette race de héros anonymes qui ont connu la révolte, le vide, le désespoir et le chagrin que les soldats transforment en haine pour pouvoir continuer à être des soldats.
Il a connu la bouche sèche, l’exaltation purificatrice purifiée par la peur que donne le combat.
Il s’est battu contre l’oppression, contre la tyrannie, pour la sauvegarde de l’Algérie française, pour sa liberté.
Il a redécouvert durant ses longues semaines de privations dans le maquis Bonaparte (Constantinois, 1962), comment souffrir et mépriser la souffrance des longues périodes de nuits sans sommeil peuplées de cauchemars, de fatigue, de dépression, d’impatience et d’inconforts.
C’est dans ces jours-là qu’il a éprouvé cette fierté profonde, saine et humble… de se sentir un Homme.Dans son nouvel ouvrage, « 1935/2015… 80 ans de mensonges et de calomnies… », Roger Holeindre se révèle un « géant » de la littérature patriotique, écrivain à la plume alerte et féconde, au talent reconnu et jamais démenti.
Il passe en revue, avec pertinence et lucidité, tous les aspects malheureux de la vie politique française depuis quatre-vingts ans.
Sa fine analyse, son vocabulaire nourri, son humour et sa verve ne peuvent qu'emporter, sinon un enthousiasme légitime, du moins la franche adhésion des lecteurs de ce livre de 591 pages paru aux éditions d’Héligoland, BP2 – 27290 PONT-AUTHOU (Prix : 25€).
José CASTANOCourriel : joseph.castano0508@orange.frA lire aussi :
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