Merci ! Bretirouge de cette possibilité
de recupération sur ton Blog , pour faire
connaitre a tous cette bataille mais vue cette fois
par des officiers de l'Armee Francaise : Les bilans
changent , et ce n'est plus la même chanson!
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1960
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Secteur Aîn Sefra
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Corps engagés
2ème REI
1 compagnie
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Commando Marine Monfort
Jaubert
Trepel
Les hélicoptères du GHAN 1 -- Aviation ALAT
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Le 6 mai 1960, l'aviation repère une unité de rebelles armés entre la frontière marocaine et le barrage électrifié, à quelques kilomètres du poste de Dalet el Ketch , dans le secteur d'Aïn Sefra,en pleine zone interdite.
Elle se dirige vers la frontière marocaine pour franchir le barrage . Il s'agit du 2ème bataillon ALN réparti en cinq Katibas légères ; les 270 rebelles sont puissament armés et fort bien équipés .
Les moyens dont ils disposent - détonateurs ,plastic et cisailles - ne laissent guère de doute quant à leur détermination et à leur objectif . Au début de l'aprés-midi , une compagnie du 2ème REI se rend sur les lieux du repérage et est rudement accrochée par l'ennemi .au prix de pertes sensibles , les légionnaires supportent le premier choc dans un térrain trés tourmenté et assurent le contact . L'envoi de renforts est impératif.
La section Monfort est acheminé par camions au terrain d'aviation de Géryville . Quatre avions cargos d'Oran et d'Alger transportentt le reste des commandos Jaubert ,Trepel et Monfort.
Les hélicopères du GHAN 1 embarquent successivement , Monfort ,Trepel et une partie de Jaubert et du PC pour Aïn Séfra . Puis les véhicules du groupement mettent à leur tour le cap sur Aïn Séfra avec ce qui reste de Jaubert et du PC.
A peine arrivés la section Monfort est héliportée sur l'oued El Mizab en bouclage de nuit entre la frontière et le barrage pour interdire le reflux des rebelles vers la frontière . Le premier héliportage intervient le 7 mai à 8 h , le DIH héliporte la dernière section de Montfort qui rallie le commando suivi de la 1er vague de Trepel.
Le PC du 2ème REI est héliporté au sommet du M'ZI ou la vue panoramique permet au Commandement de diriger les opérations . Mais le PC a été posé pratiquement à l'endroit où les rebelles se sont dissimulés..! Les hélicoptères esssuient les tirs de l'ennemi et ne peuvent récupérer la vingtaine de légionnaires déposés . Il faut leur venir en aide au plus vite .
Le capitaine de corvette Servent donne l'ordre de porter secours aux légionnaires en difficulté.
Alors que la 2ème vague de Trepel est en l'air pour rallier le PC au plus prés , mais cette zone est battue par un tir des rebelles infranchissable , les avions d'appui au sol de l'armée de l'air, en attendant l'arrivée des commandos Marine , attaquent les rebelles à la roquette et les obligent à se terrei dans les nombreuses cavités qui façonnent le relief du M'ZI .
Sticks aprés sticks, Trepel, Jaubert et le PC sont déposés sur une crête à 3 km au sud-ouest du groupe légionnaire en mauvaise posture . A 10 h30 , Jaubert parvient à rallier le PC du REI , il est grand temps " un légionnaire sourit largement en montrant aux commandos trois cartouches...!ses trois dernières ." Jaubert se place en protection , évacuant les légionnaires morts ou blessés .
Aussitôt arrivé , le commandant dirige l'aviation et fait straffer les positions rebelles par les T 6 , Trepel en profite pour contourner les positions ennemies par la droite le terrain ne permet pas une attaque de flanc , aussi l'assaut doit être donné de front .
Vers midi , le "pacha " demande à l'aviation de cesser le feu et ordonne l'assaut . Une énorme clameur jaillit de toute la ligne de commandos et ,simultanément, la 3ème section de Jaubert et la 2ème de Trepel partent à l'assaut de la première barre rocheuse , derrière laquelle l'ennemi est embusqué . Les sections qui ne participent pas à la 1er vague offensive , appuient avec leurs fusils-mitrailleurs , les commandos qui viennent de partir.
Les fellaghas nombreux et combatifs , les acceuillent d'une salve de grenades defensives
.Les voltigeurs du PC escortent les médecins qui courent sous les tirs d'armes automatiques pour soigner les premiers bléssés et ramener un mort de Jaubert .Les sections ayant participé à la 1er vague d'assaut poursuivent leur progression , tandis que la 2ème section de Jaubert , placée en soutien , s'élance sur le bord gauche de la falaise, suivie par la 3ème section de Jaubert .
Etonnés et "sonné "part tant d'ardeur , les rebelles qui n'ont pas été tués pendant l'assaut prennent la fuite ou se rendent .C'est maintenant la fouille méthodique le long de la falaise truffée de trous et de grottes ou le reste du bataillon de l'ALN à reflué .
Appuyée par le feu des mortiers de 50 mm des 2 et 3ème sections du commando , en même temps deux sections de Jaubert descendent les pentes escarpées du djebel et débusquent des rebelles, les voltigeurs du PC bouchent les espaces entre les sections .
Le danger est permanent : chaque trou , chaque trou , chaque rocher ou buisson constitue une cachette pour les rebelles . Ainsi "3 commandos " de Jaubert se précipitent sur un trou qui surplombe un autre groupe de voltigeurs : une grenade quadrillée vient de jaillir d'un trou ... un des voltigeur la reçoit sur l'oeil , puis la bloque entre ses mains...et n'à que le temps de la jeter pour qu'elle explose sans faire , par miracle , d'autres dégâts que des égratignures .
Plus tard on retrouvera dans le briquet placé dans la poche sur le coeur du voltigeur en question , un éclat solide et pointu .
La section Jaubert progresse dans le secteur de la falaise , tenue par une vingtaine de rebelles armés d'une MG 42 , Faisant feu sur les commandos un commando est tué et un autre blessé trés grièvement , ils sont débusqués , ving-cinq seront tués ou blessés..
un autre ratissage permet de faire des prisonniers rebelles et de récupérés de nombreuses armes . Le calme est revenu ; les médecins du PC peuvent soigner les blessés amis ou ennemis , les hélicoptères les assistent ,évacuant les morts et les blessés .
Quelques rebelles réussiront à passer la frontière Marocaine ,ils seront les méssagers de la défaite .
le 8 au matin , Trepel entreprend une fouille dans les falaises et y rencontrent 6 rebelles , 4 sont morts les deux autres sont fait prisonniers . Le groupement reçoit l'ordre de rentrer .
Le bilan : un second-maitre tué et deux quartiers-maitres ont perdu la vie , 9 autres commandos ont été blessés , le nombres trés réduit des pertes s'explique que part l'extrême mobilité des combattants .
En revanche , le 2ème bataillon de l'ALN compte 74 tués et 23 prisonniers , les commando récupèrent un matériel important : une mitrailleuse MG 42 , 68 fusils , 14 pistolets mitrailleurs , 4 pistolets automatiques , une centaine de grenades , un émetteur radio et.....le fanion du 2ème bataillon FLN...
Le bilan du 2ème REI est plus lourd : 9 morts et 11 blessés dont 3 sous-officiers.....