L'Europe place l'économie française sous surveillance renforcée Au même titre que l'Espagne et l'Irlande, l'économie française est désormais un sujet de préoccupation pour l'Union européenne. La Commission européenne a décidé mercredi de placer la France sous surveillance renforcée, après avoir une nouvelle fois épinglé son manque de compétitivité et le niveau élevé de sa dette.
Paris n'a pas tardé à répondre, promettant de "poursuivre ses efforts".
"Le gouvernement est engagé à poursuivre son effort de rétablissement des comptes publics jusqu'à la fin du quinquennat, en faisant porter l'intégralité des efforts sur la réduction de la dépense publique à partir de 2015, avec au moins 50 milliards d'euros d'économies prévues", ont réagi les ministres de l'Economie et du Budget dans un communiqué commun.
L'Europe place l'économie française sous surveillance renforcée Ce qui est reproché à la France. L'économie française inquiète la Commission européenne en raison de son manque de compétitivité, d'un coût du travail trop élevé et d'une dette publique qui ne cesse d'enfler.
Sans oublier un rythme de réforme jugé trop lent pour redresser la barre.
"Le déficit commercial qui ne cesse de se creuser reflète la perte continue des parts de marché à l'exportation", analyse la Commission.
"Malgré les mesures prises pour favoriser la compétitivité, jusqu'à présent, le rééquilibrage est limité. (...)
Le coût du travail reste élevé et pèse sur les marges des entreprises", souligne -t-elle dans son rapport.
Ce que la Commission attend de la France. Qu'elle joue sur deux tableaux : en réduisant son déficit budgétaire, ce qui signifie de réduire ses dépenses, mais pas seulement.
Pour éviter qu'un tel scénario ne se reproduise, il est également demandé à la France de mener d'importantes réformes pour rendre son économie plus compétitive.
La France avait déjà été avertie. Bruxelles va scruter avec encore plus d'attention les comptes de la France, d'autant que cette dernière a déjà utilisé son joker en obtenant en mai 2013 un délai supplémentaire pour repasser sous la barre des 3% de déficit.
Sauf que d'après les derniers calculs de Bruxelles, ce dernier avoisinera les 3,9% en 2015 alors qu'il est censé repasser sous la barre des 3%.
Mais elle n'est pas un cas isolé. Dans son malheur, la France n'est pas seule à se voir tirer les oreilles par Bruxelles.
Car sur les 17 pays de la zone euro, 14 sont en situation de déséquilibre économique.
C'est notamment le cas de la Croatie, la Slovénie et l'Italie, qui sont dans une situation pire que la France et font face à des déséquilibres jugés "excessifs" qui requièrent également une surveillance renforcée.
Merci Flambi et ta clique