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| L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:00 | |
| La campagne du Sinaï et de Palestine Source Wikipediahttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Bundesarchiv_Bild_146-1970-073-17,_T%C3%BCrkische_Kavallerie_s%C3%BCdlich_von_Jerusalem.jpg Türkische Kavallerie auf der Heeresstrasse südlich von Jerusalem. April 1917 Filmtrupp Orient/ Bild- und Film-Amt Bildstelle (BUFA) Turkish cavalry south of Jerusalem Date avril 1917 Photographe inconnu Archives fédérales allemandes Sammlung von Repro-Negativen (Bild 146) Numéro d’inventaire Bild 146-1970-073-17 La campagne du Sinaï et de Palestine a pris place sur le front du Moyen-Orient durant la Première Guerre mondiale. Cette série de batailles opposera les forces de l’Empire britannique, de l’Empire allemand et de l’Empire ottoman du 26 janvier 1915 au 31 octobre 1918, date à laquelle l’armistice de Moudros fut signée entre l’Empire ottoman et la Triple-Entente. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:2nd_Light_Horse_patrol.jpg Three unidentified troopers of the 2nd Light Horse Regiment on patrol at Gererat in the Sinai. They have stopped to have a chat with two local men. Date 1917 This image is available from the Collection Database of the Australian War Memorial under the ID Number: H02157 Déroulement de la campagneLe 26 janvier 1915, l’Empire ottoman tente en vain de prendre le contrôle sultanat d’Égypte, alors protectorat britannique mais se heurte à une résistance farouche de l’Entente. En août 1916, 2 divisions britanniques (la division montée Anzac et la 52e division d’infanterie) à Romani sont prises à parti par d’importantes troupes ottomanes qui seront défaites. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:AnzacMDwdAWM4-1-60-13A54.37.tiff Description First Gaza Sketch Map showing movement of Anzac Mounted Division Date March 1917 La campagne de PalestineEn 1917, les Britanniques étendent leur zone d’opération contre la Palestine ottomane dans deux batailles infructueuses à Gaza en mars et avril. Le 26 mars 1917, le général britannique sir Archibald Murray commence à envahir la province turque en tentant de percer la ligne Gaza-Beer-Sheva avec 16 000 soldats. L’attaque dirigée par les unités sous les ordres du général sir Charles Dobell est un échec en raison d’une mauvaise organisation des Britanniques, d’un manque de communication entre les unités d’infanterie et de cavalerie, d’une pénurie d’eau potable et de la résistance turque. Les Turcs, qui disposent du même nombre de soldats, dans ce qui deviendra la première bataille de Gaza, perdent 2 500 hommes lors des combats, tandis que les pertes britanniques s’élèvent à près de 4 000 hommes. Murray est cependant autorisé à lancer une deuxième attaque contre les Turcs. Après six mois de préparatifs, en octobre, la Egyptian Expeditionary Force capture Beersheba et une semaine plus tard l’ensemble de Gaza. Elle progresse par la suite vers le nord de Jaffa à la mi-novembre et dans les collines de Judée et de Jérusalem en décembre. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sinai-WW1-1.jpg Canal defenses and First Battle of Gaza, 26 March 1917. This map was created by the Department of Military Art and Engineering, at the U.S. Military Academy (West Point). The initial version was created under the supervision of General Vincent Esposito in 1959. It is now available on the West Point web site at: http://www.dean.usma.edu/history/web03/atlases/great%20war/great%20war%20%20pages/great%20war%20map%2048.htm http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Powles_pp.160-1_16.11.17.jpg Battle for Jerusalem 1917. Map showing the situation at 18:00 on 16 November 1917 as known to GHQ EEF. Date c. 1922 Source The New Zealanders in Sinai and Palestine Volume III Official History New Zealand’s Effort in the Great War Publisher: Whitcombe & Tombs Ltd, Auckland Les Hachémites dans le conflitSuite à une attaque infructueuse sur Médine1, les forces de la Révolte arabe sous le commandement de l’Emir Faiçal I étaient sur la défensive face aux turcs. Lawrence, envoyé par le général Archibald Murray, commandant du Corps expéditionnaire égyptien, pour opérer en tant que conseiller militaire auprès de Fayçal, tira enseignement de l’expédition sur El-Ouedj (opération amphibie) et se dit que l’on ne pourrait pas répéter ce genre d’entreprise à Akaba, car prendre le port ne suffisait pas en soi, il fallait aussi contrôler l’oued Ithm entre Akaba et Maan (ville située sur le parcours du chemin de fer Damas-Médine). Fort de ce raisonnement, Lawrence parvint à convaincre Fayçal de lancer une attaque contre Aqaba, mais depuis l’intérieur avec l’aide des tribus locales, et non à la suite d’un débarquement. Aqaba était un port occupé par une garnison turque dans l’actuelle Jordanie, pouvant menacer les forces britanniques opérant en Palestine. Les turcs s’en servirent également comme base en 1915 pour attaquer le canal de Suez. Il fut également suggéré que Fayçal prenne le port comme moyen pour les anglais d’approvisionner les forces arabes. Bien qu’il ne prît pas lui-même part à la bataille, (son cousin le Sherif Nasir agissait en tant que chef des troupes arabes), Fayçal mit à disposition de Lawrence un grand nombre de ses hommes. Lawrence s’aida également du concours d’Auda ibu Tayi, chef de la tribu bédouine des Howeitat, ce qui lui permit de se lancer accompagné d’une large troupe dans cette expédition. Aqaba n’était pas en soi un obstacle militaire majeur ; il s’agissait d’un village simplement gardé par un fortin occupé par une garnison visant à prévenir une attaque par la péninsule du Sinaï. La difficulté principale de l’expédition était la traversée du désert du Nefud, généralement considérée comme impossible. La progression britannique en Galilée En février 1918, les troupes ottomanes reculent sur l’ensemble du front palestinien. La bataille de Megiddo en septembre 1918, en Galilée, portera un coup de grâce à une armée ottomane en pleine déroute : le 30 octobre 1918, l’armistice sera signé. Profitant de leur récente et brillante victoire, les Britanniques entrent dans Damas le 30 septembre et y font près de 20 000 prisonniers. Beyrouth tombe le lendemain et Alep, à 300 km au nord, le 26 octobre. Les troupes britanniques sont conduites par les 3e troupes légères montées australiennes, précédées par des troupes de guérilla arabes. Ces dernières, en réponse aux atrocités turques commises contre des villages arabes rebelles, feront peu ou pas de prisonniers : les 27 et 28 septembre, près de 15 000 Turcs (et quelques Allemands et Autrichiens) sont massacrés jusqu’au dernier. Notes et références ↑ T.E. Lawrence, Les Sept Piliers de la sagesse page 118 http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Capture_of_Jerusalem_1917e.jpg Description »The 94th Heavies that Shelled the Turks in Capture of the City » (Jerusalem, 1917) Date 1917 Source Library of Congress LC-DIG-ppmsca-13291-00030 Author American Colony Photo Department (Jerusalem), photographer not named http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Turkish_howitzer_10.5cm_leFH_98_09_LOC_00121.jpg Turkish heavies at Harcira, 1917. LC-DIG-ppmsca-13709-00121. The gun is the German 10.5cm leichte Feldhaubitze 98/09 (105 mm light field howitzer M98/09). http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Armenian_volunteer_units_in_Egyptian_Expeditionary_Force.PNG Description Armenian volunteer units under British Egyptian Expeditionary Force, under Edmund Allenby Date The image dates 1917-18, the Sinai and Palestine Campaign Source Republic of Turkey Government Library Author »The Armenians in America » by Vartan Malcom, published in 1919 by Pilgrim Press, Boston | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:01 | |
| Les batailles de Krithia
source WIKIPEDIAhttp://commons.wikimedia.org/wiki/File:MapHellesWarZoneGallipoli1915.jpg Map of the Helles war zone of Gallipoli, 1915. Turkish names and equivalent on map : Alçitepe = Krithia Aytepe = Hill 138 Delile Sirti = Fir Tree Spur Karacaoğlu Tepe = Hill 114 Kemal Bey Tepe = Haricot Kanli Dere = Achi Baba Nullah Kirte Dere = Krithia Nullah = Krithia Valley Sotiri Çiftliği = Pink Farm Zığın Dere = Gulley Ravine Date 16 September 2007 Source Own work, based on map in « Gallipoli Diary » Volume I, General Sir Ian Hamilton, published by George H Doran Company, New York, 1920; maps in « The 42nd (East Lancashire) Division 1914-1918″, Frederick P Gibbon, Country Life, London, 1920; maps in « History of the Royal Regiment of Artillery. The Forgotten Fronts and the Home Base, 1914-18″, General Sir Martin Farndale, published by The Royal Artillery Association, 1988. Author Rcbutcher Les batailles de Krithia sont une série de batailles qui eurent lieu à partir du 28 avril 1915 pour la prise de Krithia. Cette bataille, qui faisait partie de l’expédition des Dardanelles et au cours de laquelle les forces franco-britannique tentèrent de prendre Krithia, fut un échec sanglant. Les Britanniques lancent une offensive pour prendre les positions turques autour de la ville de Krithia, sur la péninsule de Gallipoli. Ils ne progressent que de 3 km au prix de 3 000 pertes humaines. Les Turcs, qui dépêchent des renforts sur la péninsule, lancent une série de contre-attaques. Le 6 mai à Gallipoli, les Britanniques tentent une nouvelle fois de prendre la ville de Krithia tenue par les Turcs. Leur avancée est vite freinée, ils ne progressent que de 500 m au prix de 6 500 morts. Le commandant britannique, le général sir Ian Hamilton, reçoit des renforts. Le 4 juin à Gallipoli, les Britanniques tentent de prendre pour la troisième fois la ville de Krithia, tenu par les Turcs. Environ 30 000 hommes attaquent, mais ils ne progressent que de quelques centaines de mètres au prix de 6 500 pertes humaines. Les pertes qui s’accumulent, ainsi que l’enlisement de leurs forces conduisent les Britanniques à envoyer encore des renforts. Cependant, on doute de plus en plus de l’efficacité d’une telle opération. Le 6 août, tentent de sorir de l’impasse à Gallipoli, les Britanniques lancent un assaut amphibie dans la baie de Suvla, au nord de la péninsule, près de l’endroit où eut lieu le premier débarquement, sur la plage d’Ari Burna. Le plan est de déborder les défenseurs turcs au sud, qui ont confiné les Britanniques à la pointe de la péninsule. Les débarquements sont coordonnés avec l’attaque australienne et néo-zélandaise des hauteurs de Chunuk Blair. Bien que l’offensive des ANZAC soit déterminée, ils paient cher le peu de territoire conquis. Ils prennent brièvement le sommet de Chunuk Bair le 8, mais une contre-attaque turque, dirigée par Mustafa Kemal, les fait reculer deux jours plus tard. Les débarquements à Sulva ne rencontrent pas d’opposition, mais le commandant sur place, sir Frederick Stopford, ne profite pas de la situation, ce qui permet aux renforts turcs de gagner les hauteurs de la baie de Sulva. Le 17 août, le commandant de l’opération sur Gallipoli, le général sir Ian Hamilton, demande au secrétaire d’État à la Guerre, lord Kitchener, un renfort de quelque 95 000 hommes. La classe politique s’inquiète de plus en plus de l’enlisement de l’opération et des pertes humaines grandissantes à Gallipoli. Le 30 septembre, la 10e division britannique est retirée de la bataille de Gallipoli qui s’enlise, et envoyée à Salonique, en Grèce. Le 16 octobre, le commandant des forces britanniques à Gallipoli, le général sir Ian Hamilton, est avisé qu’il sera remplacé par le général sir Charles Monro, qui entre en poste le 28. Sa première requête est de demander des vêtements chaud pour l’hiver. Le 22 novembre, lord Kitchener, le secrétaire d’État à la Guerre, parti enquêté sur le front de Gallipoli depuis le 10, préconise l’évacuation. Il repart en Angleterre le 24. Aucune décision n’est prise avant le 7 décembre, quand le gouvernement britannique décide d’évacuer les positions de la Baie de Suvla et d’Ari Burna. Le 8 décembre, l’évacuation des têtes de pont de la Baie de Suvla et d’Ari Burna à Gallipoli commence. Malgré beaucoup d’appréhension, elle se déroule avec succès grâce au plan méticuleux du général William Birdwood. Les Turcs n’interviennent pas et quelque 83 000 hommes, et 168 pièces d’artillerie, 1 700 véhicules et 4 500 animaux de somme sont évacués. L’opération est achevée le 20. Les troupes restent cependant en position au Cap Helles, à la pointe de la péninsule. Le 8 janvier 1916, l’évacuation britannique de la péninsule de Gallipoli est achevée lorsque les dernières troupes (17 000 hommes et environ 40 pièces d’artillerie) quittent les plages du Caps Helles. Il n’y a aucune perte durant cette opération complexe. La campagne a cependant fait 252 000 morts du côté des Britanniques, des forces du Commonwealth et des Français et 250 000 victimes du côté des Turcs. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cape_Helles_landing_map.jpg Map of the landing of the British 29th Division at Cape Helles on April 25, 1915 during the Battle of Gallipoli. The front line established by the night of April 26 is shown by the red dash-dot line. The front line reached by the night of April 27 is shown by the red dotted line.This became the « jumping off » line for the First Battle of Krithia. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Turkish_prisoners_Cape_Helles.jpg Turkish prisoners being marched to an internment camp at Cape Helles on the Gallipoli pensinula. The site is possibly Gully Ravine on the left of the Allied line. The photo was possibly taken following the Second Battle of Krithia (6-9 May, 1915). Photo from The War Illustrated, 24 July 1915. Caption reads: Turkish prisoners, captured during the hard fighting on the Gallipoli Peninsula, being taken through a deep gully to an internment camp. The ground, rocky and broken in character, covered with a layer of choking, blinding sand, and overgrown with vegetation (though pleasantly picturesque in a photograph), forms one of the main difficulties that our Dardanelles Expeditionary Force have to encounte http://commons.wikimedia.org/wiki/File:French_75_gun_at_Cape_Helles_1915.jpg A French Colonial 75 mm artillery gun in action near Sedd el Bahr at Cape Helles, Gallipoli during the Third Battle of Krithia, 4 June 1915. | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:01 | |
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The Battle of Lone Pine source : http://www.firstworldwar.com/battles/lonepine.htm
(note: aucune version en Français, en cours de traduction) The Battle of Lone Pine, along with the Battle of Sari Bair, was planned by Allied regional Commander-in-Chief Sir Ian Hamilton as a diversionary operation intended to shift focus away from the planned Allied landings at Suvla Bayon 6 August 1915. The attack, launched by Sir William Birdwood’s 1st Australian Division of 4,600 men (from 1st, 2nd and 3rd Brigades), was chiefly intended to draw attention away from the key diversionary attack at Sari Bair. It was directed against the so-called ‘Lone Pine’ position in Turkish hands some 100 metres above Anzac Cove – thus a key target on 6 August 1915 given the planned mass landings intended for Anzac Cove the same day. Opening on the evening of 6 August at 5.30pm the attack developed into a ferocious hand-to-hand assault ultimately spanning five days. Attacking with the sun at their back (and thus with the sun in the Turkish defenders’ eyes) the Australians were astonished to find the Turkish trenches covered with logs and earth. Effectively brought to a halt while they searched for a means of entering the Turkish trenches, the Turk defenders were presented with point-blank targets; the Australians suffered significant initial casualties, a pattern that continued on both sides. Having finally gained entrance to the Turk lines via communication trenches, and with the log covers heaved off the front trench by persistent Australian troops, a fierce hand-to-hand battle was conducted, often in virtual darkness. Such was the nature of the fighting that there was often insufficient room to use either bayonet or grenades: instead fighting was conducted using fists and bayonet swords. Within half an hour – 6pm – the trench line was in Australian hands and the Lone Pine position secured two days later. Wave after wave of diminishing Turkish counter-attacks were subsequently launched, lasting some five days in total. Casualties were heavy, 10,000 in total (7,000 Turkish, 3,000 Australian). Of these some 9,000 comprised fatalities. The Lone Pine action remains notorious to the present day. Seven Victoria Crosses were awarded to the Australian force as a consequence of fighting at Lone Pine. Unfortunately for the Allies the attack upon Line Pine proved far less diversionary than intended, for the Turkish reserves drafted in to defend Lone Pine were subsequently better placed to rush to the Sari Bair range once its importance became clearer. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Lone_Pine_%28AWM_A02025%29.jpg?uselang=fr Description AWM caption : « A trench at Lone Pine after the battle, showing Australian and Turkish dead on the parapet. In the foreground of this much published image is Captain Leslie Morshead (later Lieutenant General Sir Leslie Morshead) of the 2nd Battalion and on his right (standing facing camera), is 527 Private James (Jim) Brown Bryant, 8th Battalion, of Stawell, Vic. As a 60th Battalion (« daughter » or « pup » battalion of the 8th) Company Quartermaster Sergeant (CQMS) Bryant was awarded the Military Medal (MM) in 1918. He enlisted in the Second AIF as VX55299 Lieutenant J B Bryant, and survived three years as a prisoner of the Japanese in Changi Prison, Singapore. Bryant lent his camera to an unknown friend who took AWM image A03869, an equally famous image of the Gallipoli trenches. Later in life he was one of the few Gallipoli veterans to undertake a private pilgrimage to Anzac Cove. Private Bryant was previously identified as Private Angus Sutherland Allen, later (Captain Angus Sutherland Allen MC), who was killed in action on 21 July 1918 in France. Note the prominent white over red 8th Battalion colour patch worn on Bryant’s right shoulder ». Date 1915 http://commons.wikimedia.org/wiki/File:The_taking_of_Lone_Pine_%28Fred_Leist%29.jpg?uselang=fr Detail from The taking of Lone Pine (1921, oil-on-canvas, 122.5 cm x 245.5 cm) by Fred Leist (1878–1945). Depicts the attack by the Australian 1st Brigade on covered Turkish trenches at Lone Pine, 6 August 1915, during the Battle of Gallipoli. - Harold Bridgwood Walker, Général britannique et la Bataille de Lone Pine Walker participe avec la 1re division australienne à l’offensive du mois d’août 1915. Cette attaque du 9e corps britannique formé des divisions neé-zélandaise et australienne consiste à un débarquement des troupes sur Suvla. Le rôle de la 1re division est de déclencher une attaque de diversion à Lone Pine et une attaque secondaire sur la tranchée dite des officiers allemands afin d’éliminer les mitrailleuses de cette tranchée qui prennent en enfilade des positions alliées. L’attaque de la tranchée est déclenchée à minuit, le 7 août 1915, par le 6e bataillon australien de la 2e brigade commandé par le lieutenant-colonel HG Bennett. Après trois assauts infructueux, Walker décide d’annuler l’attaque sur cette partie du front. Le 29 septembre 1915, Walker est enterré vivant dans son abri par l’explosion d’un obus, il est grièvement blessé 15 jours plus tard par des tirs de mitrailleuses lors d’une visite des premières lignes. Il est d’abord remplacé par le brigadier-général Talbot Hobbs jusqu’à la maladie de ce dernier, puis par brigadier-général H.G. Chauvel. | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:02 | |
| The Battle of the Nek source Wikipedia (traduction en français en cours) The Battle of the Nek was a small World War I battle fought as part of the Gallipoli campaign. "The Nek" was a narrow stretch of ridge in the Anzac battlefield on the Gallipoli peninsula. The name derives from the Afrikaans word for a "mountain pass" but the terrain itself was a perfect bottleneck and easy to defend, as had been proven during an Ottoman attack in May. It connected the Anzac trenches on the ridge known as "Russell's Top" to the knoll called "Baby 700" on which the Ottoman defenders were entrenched. On 7 August 1915 two regiments of the Australian 3rd Light Horse Brigade mounted a tragic and futile attack on the Ottoman trenches on Baby 700. The battle became known as "Godley's abattoir". PreludeFor the three months since the 25 April landings, the Anzac beachhead had been a stalemate. In August an offensive (which later became known as the Battle of Sari Bair) was intended to break the deadlock by capturing the high ground of the Sari Bair range, and linking the Anzac front with a new landing to the north at Suvla. In addition to the main advance north out of the Anzac perimeter, a number of supporting attacks were planned from the existing trench positions. The attack at the Nek was meant to coincide with an attack by New Zealand troops from Chunuk Bair, which was to be captured during the night. The light horsemen were to attack across the Nek to Baby 700 while the New Zealanders descended from the rear onto Battleship Hill, the next knoll above Baby 700. The 3rd Light Horse Brigade, which was fast commanded by Colonel F.G. Hughes, comprised the 8th, 9th and 10th Light Horse Regiments. Like the other Australian Light Horse and the New Zealand Mounted Rifles regiments, they had been dispatched to Gallipoli in May as infantry reinforcements, leaving their horses in Egypt. BattleThe attack was scheduled to commence at 4:30 a.m.[3] [4] on 7 August. It was to be preceded by a naval bombardment. The 8th and 10th Light Horse regiments were to advance on a front 80 metres (87.5 yards) wide in a total of four waves of 150 men each, two waves per regiment. Each wave would advance two minutes apart. The distance they would have to travel to reach the Ottoman line was a mere 27 metres (29.5 yards). Coloured marker flags were carried, to be shown from the captured trenches to indicate success. On the morning of 7 August, it was clear that the prerequisites for the attack had not been met. The plan drafted by Colonel Andrew Skeen required a simultaneous attack from the rear of Baby 700, thereby creating a hammer and anvil effect on the Ottoman trenches caught in between this pincer movement. Because the New Zealand advance was held up, and failed to reach Chunuk Bair until the morning of 8 August, a day late, the reason for charging at the Nek evaporated. A further part of the Skeen plan required an attack from Steele's Post against German Officers' Trench by the 6th Battalion, 2nd Infantry Brigade of the Australian 1st Division, which failed. The Ottoman machine guns sited there enfiladed the ground in front of Quinn's Post and the Nek. The Ottoman machine gunners did not suffer any casualties as a result. Nonetheless, Major General Sir Alexander Godley, commander of the New Zealand and Australian Division of which the 3rd Light Horse Brigade was then a part, declared that the attack was to proceed. Owing to a failure of timing instructions, the artillery preparation ceased at 4.30 am while the attack was not launched until 4:37 am.[5] After the artillery firing ceased, no one knew if the bombardment was to continue. It was later discovered that the synchronisation of watches between the artillery officer and the assault officer was overlooked. As a result, the attack was not launched at the scheduled time,[3] giving the Ottoman defenders ample time to return to their trenches and prepare for the assault that they now knew was coming. The first wave of 150 men from the 8th Light Horse Regiment, led by their commander, Lieutenant Colonel A.H. White, "hopped the bags" and went over the top. They were met with a hail of machine gun and rifle fire and within 30 seconds, Colonel White and all of his men were gunned down. A few men reached the Ottoman trenches, and marker flags were reportedly seen flying, but they were quickly overwhelmed and shot or bayoneted by the Ottoman defenders. The second wave of 150 followed the first without question two minutes later and met the same fate with almost all the men cut down by heavy rifle and machine gun fire before they got half way to the Ottoman trench. This was the ultimate tragedy of the Nek, that the attack was not halted after the first wave when it was clear that it was futile. A simultaneous attack by the 2nd Light Horse Regiment (1st Light Horse Brigade) at Quinn's Post against the Ottoman trench system known as "The Chessboard" was abandoned after 49 out of the 50 men in the first wave became casualties. In this case, the regiment's commander had not gone in the first wave and so was able to make the decision to cancel. Lieutenant Colonel Noel Brazier, commander of the 10th Light Horse Regiment, attempted to have the third wave cancelled, claiming that "the whole thing was nothing but bloody murder". He was unable to find Colonel Hughes and unable to persuade the Brigade Major, Colonel J.M. Antill, who believed the reports that marker flags had been sighted. This report of marker flags was subsequently confirmed in a Turkish article published after the war where it was stated by the author who had been at the Nek that a couple of men with a marker flag made it to the Ottoman trench before being quickly killed. In that time they were able to raise the flag. Colonel J.M. Antill had not checked the scene to establish if it was of any purpose to send the next wave and issued the order for the third wave to proceed. The third wave "hopped the bags" and the assault came to a quick end as before. On this assault, many men launched themselves out of the trenches and tried to dive for cover, having performed their duty to attack, but having no ambition to commit mindless suicide by attacking clearly impenetrable defenses. This explains the lower casualty rate for the 10th Light Horse Regiment. Finally, Hughes called off the attack, but confusion in the right area of the fire trench, due to an officer not being told of the cancellation, led to around 75 to 80 men of the fourth wave going over, and they too were cut down in less than a minute. By 4:45 a.m., the ridge was covered with fresh dead and wounded Australian soldiers, most of whom remained where they fell for the duration of the campaign. AftermathA further consequence of the failure to call off the attack at the Nek was that a supporting attack by two companies of the Royal Welch Fusiliers was launched from the head of Monash Valley, between Russell's Top and Pope's Hill, against the "Chessboard" trenches. Sixty-five casualties were incurred before the attack was aborted. Of the 600 Australians from the 3rd Light Horse Brigade who took part in the attack, the casualties numbered 372; 234 out of 300 men from the 8th Light Horse Regiment, of which 154 were killed, and 138 out of the 300 men from the 10th, of which 80 were killed (including L.B). The Ottoman losses were negligible on this occasion for the Australians charged with unloaded rifles with fixed bayonets and were unable to return fire at all, although there are at least eight known Ottoman dead.[1] When Commonwealth burial parties returned to the peninsula in 1919 after the war's end, the bones of the dead light horsemen were still lying thickly on the small piece of ground. The Nek Cemetery now covers most of no-man's land of the tiny battlefield, and contains the remains of 316 Australian soldiers, most of whom fell during the 7 August attack, of whom only five could be identified.[6] Trooper Harold Rush of the 10th Light Horse Regiment died in the third wave. His body was one of the few identified and he is buried in Walker's Ridge Cemetery. His epitaph famously reads "His last words, Goodbye Cobber, God bless you". The battle is depicted in the climax of Peter Weir's 1981 movie, Gallipoli, where it inaccurately portrays the offensive as a diversion to reduce Ottoman opposition to the landing at Suvla Bay.[7] The film featured Mel Gibson in one of his first leading roles and served as a major career-launcher for him. Notes 1. ^ a b "Comprehensive list of Australian, British and Turkish Nek Killed in Action". Australian Light Horse Studies Centre. Retrieved 2008-08-24. 2. 3. ^ a b "12.The Nek – Nek Cemetery". Visiting Gallipoli Today (Australian Government website). Archived from the original on 24 October 2007. Retrieved 2007-11-04. 4. ^ "World War I Timeline - Gallipoli". University of San Diego History Department. Retrieved 2007-11-04. 5. ^ "Australian Light Horse Studies Centre - The Nek and Hill 60". Retrieved 2010-06-12. 6. ^ "The Gallipoli Campaign, 1915". Commonwealth War Graves Commission. Retrieved 2008-08-24. 7. ^ Bean, Charles. "Gallipoli Mission p109". Retrieved 22 March 2012.The Nek objectives map, ANZAC Trench Diagram No. III http://www.awm.gov.au/exhibitions/gmaps/trench/nek/objectives.asp Description English: This map covers the area from Russell’s Top to Mortar Ridge, including Pope’s Hill, Baby 700, German Officer’s Trench and Quinn’s Post. It was compiled from air reconnaissances up to 20 July and shows the British front line and some communication trenches, as well as more extensive coverage of the Turkish trenches. It was printed by the Printing Section, General Headquarters, Mediterranean Expeditionary Force, located at Imbros. A copy of the ANZAC Trench Diagram No. III map was used to plan the attack on the Turkish positions at the Nek. The map is referred to in the Scheme and Detail of Attack in Operation Order No. 1. The Scheme and detail of Attack lists the objectives of each of the four lines attacking the Nek. On the map, the Turkish trenches are identified by letters and numbers, and these numbers are also given in the Operation Order. The trenches the 3rd Light Horse Brigade was to capture were up towards Baby 700 and across to the left of the Chessboard, a heavily entrenched Turkish position. Other parts of the Chessboard were to be captured by part of the 1st Light Horse Brigade. Date Source Australian War Memorial reference code: G7432.G1 S65 XII.8e url: http://www.awm.gov.au/exhibitions/gmaps/trench/nek/objectives.asp Author Printing Section, General Headquarters, Mediterranean Expeditionary Force http://en.wikipedia.org/wiki/File:The_charge_of_the_3rd_Light_Horse_Brigade_at_the_Nek_7_August_1915.jpg Artist George Lambert (1873–1930) Title English: Detail from The charge of the 3rd Light Horse Brigade at the Nek, 7 August 1915 Date 1924 Medium oil on canvas Dimensions 152.5 cm x 305.7 cm Current location Australian War Memorial catalogue number ART07965 Notes (This image contains only the upper-right portion of the painting, focusing on the Turkish trenches.) Source/Photographer Unknown http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Battle_of_the_Nek_-_map_of_objectives.jpg Description English: This map covers the area from Russell’s Top to Mortar Ridge, including Pope’s Hill, Baby 700, German Officer’s Trench and Quinn’s Post. It was compiled from air reconnaissances up to 20 July and shows the British front line and some communication trenches, as well as more extensive coverage of the Turkish trenches. It was printed by the Printing Section, General Headquarters, Mediterranean Expeditionary Force, located at Imbros. A copy of the ANZAC Trench Diagram No. III map was used to plan the attack on the Turkish positions at the Nek. The map is referred to in the Scheme and Detail of Attack in Operation Order No. 1. The Scheme and detail of Attack lists the objectives of each of the four lines attacking the Nek. On the map, the Turkish trenches are identified by letters and numbers, and these numbers are also given in the Operation Order. The trenches the 3rd Light Horse Brigade was to capture were up towards Baby 700 and across to the left of the Chessboard, a heavily entrenched Turkish position. Other parts of the Chessboard were to be captured by part of the 1st Light Horse Brigade. Date 20 July 1915 Source Australian War Memorial reference code: G7432.G1 S65 XII.8e url: http://www.awm.gov.au/exhibitions/gmaps/trench/nek/objectives.asp Author Printing Section, General Headquarters, Mediterranean Expeditionary Force[/center] | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:02 | |
| Bataille de la colline 60
source Wikipedia
La bataille de la colline 60 (Hill 60) fut un assaut des Britanniques lors de la bataille de Neuve Chapelle en 1915, elle fut un endroit stratégique lors de la Bataille d'Ypres. Description du siteHill 60 est une petite élévation artificielle se situant à environ 5 km au sud d’Ypres. Elle fut nommée ainsi car son contour faisait 60 mètres. Constituée de déblais, elle est le résultat de la construction de la ligne de chemin de fer voisine. Son élévation dans d'une zone peu vallonnée lui donna une importance stratégique locale. Dates principales 17 avril 1915, 19 h 05 : Les Britanniques déclenchèrent l’explosion de 5 mines à 10 secondes d'intervalle qui formèrent trois grands cratères sur le front et deux plus petits à l'arrière. Pendant ce temps, l’artillerie des Alliés pilonnèrent les positions allemandes. Lorsque ce fut terminé, l’infanterie (1st Bn Royal West Kent) attaqua les positions allemandes (Germans of Infantry Regiment Nr 172). Les défenseurs survivants allemands désorientés par cette attaque ne causèrent que 7 pertes aux Britanniques. 18 avril 1915 : les allemands firent une contre-attaque, ce qui força les Britanniques à quitter la colline 60. 21 avril 1915 : Nouvelle tentative de conquête par les Britanniques. Pour se défendre, les Allemands utilisèrent, pour la première fois contre les troupes alliées, une arme inconnue : le gaz à l'ypérite (venant du nom de la ville d'Ypres) et au chlore. 22 avril 1915 : Seconde attaque au gaz. Novembre 1916: Reprise des opérations de minages par "The 1st Australian Tunnelling Company". 7 juin 1917 à 03h10 : Explosion du Caterpillar de la Colline 60. 28 septembre 1918 : les Britanniques capturèrent pour la dernière fois Hill 60, 6 semaines avant le jour de l’Armistice. 1920, Hill 60 fut acheté par le Lieutenant-colonel Cawston qui plus tard le vendit à J. Calder. 1930, J. Calder donna la Colline 60 à “Imperial War Graves Commission” appelée plus tard “Commonwealth War Graves Commission” qui préserve encore cet endroit de nos jours. La guerre souterraineLa première mission des Britanniques avec "La Compagnie du Corps Royal des Ingénieurs Spécialistes des mines" (the Corps of Royal Engineers specialist tunnelling companies) fut de disposer 6 mines le 10 avril 1915. Ces mines furent remplies d’environ 4 500 kg d’explosifs avec pour objectif d’éventrer le centre de la colline dans une période de 10 secondes. L’explosion propulsa les débris à environ 90 mètres dans les airs et les dispersa à 270 mètres dans toutes les directions. Elle se ressentit jusqu'à Londres et même jusqu'à Berlin Hill 60 de nos jours Cet endroit est préservé par “Commonwealth War Graves Commission”. Un mémorial Australien est situé sur se site en souvenir des morts et un autre pour la 1ère compagnie des Tunneliers Australiens. Film Les commandos de l'extrême ou Beneath Hill 60 est un film racontant l'histoire de la 1ère compagnie des Tunneliers Australiens creusant des mines sous les positions Allemandes d'Hill 60. Ce film est basé sur les exploits d'Oliver Woodward (8 Octobre 1885 – 24 Août 1966), un Australien métallurgiste responsable du chantier sous la colline.source image : http://www.users.globalnet.co.uk/~dccfarr/Hill60.htm --- Zwarteleen, Hill 60vu par http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/zwarte-leen/index.html Anzac Day 1917 – Cimetière du Railway Dugouts Burial Ground http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/zwarte-leen/index.html Le cimetière du Railway Dugouts Burial Ground pourrait être un endroit approprié pour la cérémonie de la journée commémorative de l’Anzac Day. Dans ce cimetière, reposant les uns à côtés des autres dans le carré IV, rangée C, tombes 12 à 17, sont six Australiens de la Première compagnie de tunneliers australiens (First Australian Tunnelling Company). Un autre tunnelier repose dans la tombe 10 de cette rangée et un autre au carré VI, rangée G, tombe 33. Le jour de leur mort les unit dans l’au-delà : l’Anzac Day 1917. Ils moururent à courte distance les uns des autres, sur la colline de Hill 60. Le sort du soldat du génie militaire Kenneth Hamilton ce jour-là fut également celui d’innombrables Australiens sur les champs de bataille d’Ypres en 1917. Hamilton était l’ordonnance, c’est-à-dire le domestique militaire, attaché au capitaine A. E. Anderson de la Première compagnie de tunneliers australiens. Anderson dit plus tard à la Croix Rouge australienne : « Il a été tué dans une tranchée-abri à Hill 60 par un tir d’obus ». Le lieutenant John Royle, également un tunnelier, ajouta qu’un obus d’un tir de mortiers allemand avait fait s’effondrer la tranchée, tuant ainsi trois officiers et six ordonnances. L’un des officiers tués ce jour-là était le sous-lieutenant Glyndwr David Evans, qui repose aujourd’hui au carré VII, rangée G, tombe 33. Avec un nom comme celui-là, il n’est pas surprenant d’apprendre que le sous-lieutenant Evans, un ingénieur minier, était gallois, originaire de Treorchy, dans la vallée de la Rhondda. Âgé de 32 ans, Evans était un tunnelier qualifié, ayant, comme il le dit lui-même dans sa demande de brevet militaire aux forces armées impériales australiennes (AIF) : « Trois ans d’École des mines à Ballarat, un certificat d’aptitude en tant que responsable de mine, un certificat d’essai de métaux précieux et d’autres certificats de géomètre, en technologie électrique, en métallurgie et en géologie ». Les « Railway Dugouts » (tranchées-abris de la voie ferrée), comme leur nom l’indique, sont près des voies ferrées allant du sud-est d’Ypres à Courtrai. L’endroit était également appelé « Transport Farm » (Ferme du transport) pendant la guerre, et était la dernière escale pour l’approvisionnement remontant les lignes autour de Hill 60. Ces tranchées-abris étaient dans le talus de la voie ferrée lui-même. La route menant au cimetière se prend à gauche depuis la N336 juste avant un passage à niveau. Après les tranchées-abris, la route croise de nouveau la voie ferrée, passe devant deux églises (à gauche et à droite), et une fois qu’elle a traversé le petit village de Verbrande Molen, atteint une petite route à gauche allant en direction d’un pont ferroviaire. De là, on a une bonne vue vers Ypres, car cet endroit était, et est encore, marqué sur les cartes routières de la région sous le nom de « Hill 60 » (colline 60). Un officier britannique, qui combattit sur cette colline pendant la Première Guerre mondiale, écrit : L’endroit était quasiment un cimetière : plusieurs milliers d’hommes avaient dû être enterrés dans le sol, et il était impossible, lors du creusement des tranchées, de ne pas déranger le repos éternel d’un pauvre homme. Officier britannique anonyme, cité par Tonie et Valmai Hunt dans Ypres Salient: Battlefield Guide (Le Saillant d’Ypres : guide des champs de bataille), 1997, p.111 L’obscurité des tunnels – Hill 60http://www.ww1westernfront.gov.au/fr/zwarte-leen/hill-60.html L’élévation de Hill 60, dans ce paysage relativement plat, en fit un objectif pour les deux armées et elle fit l’objet de combats continus dès la fin 1914. L’extraction souterraine commença au début 1915, lorsque les mineurs britanniques décidèrent de creuser des tunnels vers les lignes allemandes à l’aide de la méthode appelée « clay kicking » (déblaiement de l’argile à coups de pieds) : un mineur s’allonge sur le dos avec des pointes en métal attachées à ses bottes, enfonce ses pieds dans la paroi du tunnel puis ramène la terre déblayée vers lui. Ce travail dur était effectué dans une chaleur étouffante, mais la méthode était apparemment relativement silencieuse et efficace. Le journaliste britannique Philip Gibbs décrit ainsi le cadre dans lequel travaillaient les tunneliers : Je m’étais enfoncé dans l’obscurité des tunnels, recroquevillé, frappant mon chapeau en acier contre les poutres basses de coups durs qui me brisaient la moelle épinière, et passant dans des galeries où on pouvait se tenir debout et marcher facilement, illuminées de lampes électriques, et où l’on pouvait sentir les vibrations de gros moteurs, le murmure des voix d’hommes dans de sombres cryptes, et voir de nombreux hommes dormir dans des dortoirs dans les ténèbres des cavernes tout près des lignes allemandes, et écouter à travers un drôle de petit instrument appelé microphone les pas lourds des Allemands dans les galeries allemandes à un kilomètre de là, le bruit d’une pioche ou d’une pelle qui tombe par terre, le martèlement des tuyaux contre les poêles à charbon des Allemands. Philip Gibbs, Now It Can Be Told (Maintenant cela peut être raconté), 1920. Le 9 novembre 1916, la Première compagnie de tunneliers australiens s’empara des puits de mine de Hill 60. À cette date, les puits profonds passaient à quelques mètres seulement sous les lignes allemandes, où ils avaient été remplis du puissant explosif ammonal et refermés. Un câble de détonateur électrique passait le long des galeries fermées jusqu’aux explosifs et les mineurs australiens nouvellement arrivés furent chargés de vérifier que l’ennemi ne découvre pas les mines ni ne coupe le câble du détonateur. Les galeries et puits souterrains de défense creusés par ces mineurs australiens, appelés « Diggers » (terrassiers), avaient des noms typiquement australiens : Melbourne, Sydney, Adélaïde, Perth, Hobart, Newcastle et Brisbane. a protection de cette grande mine faisait partie intégrante des préparations effectuées pour la grande « Offensive des Flandres » de l’armée britannique, prévue pour la seconde moitié de 1917 autour d’Ypres. Le site de Hill 60 marquait l’extrémité nord d’une avancée ou « saillant » allemand dans les lignes britanniques, partant de là et traversant St Eloi et Petit Bois, jusqu’aux bois de Ploegsteert au sud de Messines (Mesen). C’était pour redresser cette ligne, dans les semaines précédant la grande opération prévue pour la fin juillet 1917 vers l’est d’Ypres, que la bataille de Messines eut lieu le 7 juin 1917. Au début de cette bataille, à 3 h 10 du matin, on fit détoner 19 grosses mines à divers endroits le long du saillant. Ces mines, comme celle de Hill 60, avaient été excavées sous les postes allemands pendant les mois précédant l’attaque de Messines. Pendant sept mois avant la détonation de la mine de Hill 60, ce fut les Australiens qui durent s’assurer que les Allemands ne la trouvent pas. Les Allemands étaient parfaitement au courant des efforts de l’Armée britannique pour creuser des mines sous Hill 60 et creusèrent des douzaines de puits à diverses profondeurs pour tenter de les trouver. Ceci mena à une guerre souterraine, car les Australiens tentaient eux aussi de découvrir les tunnels allemands pour les détruire. Une confrontation typique de ce genre dans les tunnels de Hill 60 fut celle du 25 mai 1917, deux semaines à peine avant l’attaque longtemps attendue de Messines pendant laquelle on devait faire détoner cette mine. Une découverte à ce stade aurait été catastrophique. Ce jour-là, les Allemands détruisirent une petite mine dans un puits situé presque directement au-dessus de la galerie principale de Hill 60. Elle fit exploser un puits de défense australien et coupa l’accès à deux mineurs australiens qui étaient en poste d’écoute des activités ennemies. Le soldat du génie Edward Earl, de Geelong dans le Victoria, continua calmement à écouter et entendit un Allemand marcher dans une galerie juste au-dessus de l’endroit où se trouvait la mine principale. Au départ, tous crurent Earl mort. Enfermé dans le puits, il rédigea son testament et écrivit une lettre à sa mère. Il pouvait entendre les signaux de l’autre mineur, le soldat du génie George Simpson, de Chatswood en Nouvelle-Galles du Sud, pris au piège lui aussi dans une galerie proche, mais il arrêta de donner des signaux par peur d’être entendu par les Allemands, et de révéler ainsi la présence de la mine principale. Le jour suivant l’explosion, alors que les débris étaient dégagés de la zone, le soldat du génie George Goodwin, de Guildford en Nouvelle-Galles du Sud, entendit les signaux d’Earl, à dix mètres environ de là où il œuvrait. Le 27 mai, Earl et Simpson furent secourus. Malheureusement, Earl souffrait d’asphyxie et mourut de séquelles trois mois plus tard. De haut en bas comme dans un tremblement de terrehttp://www.ww1westernfront.gov.au/fr/zwarte-leen/1st-australian-tunnelling-company.html Le 3 juin, quatre jours avant la date prévue pour l’attaque de Messines, les soldats du poste d’écoute avancé furent retirés et les puits de mine finalement bourrés. Un test en continu des câbles à partir de là révéla qu’ils n’avaient pas été découverts, et à 3 h 10 du matin, le 7 juin, on fit détoner la Hill 60 et la mine du Caterpillar, ainsi que 17 autres sur le front de Messines. Les explosions de Hill 60 tuèrent 687 soldats de la 204ème Division allemande et laissa un cratère de 20 mètres de profondeur et de 80 mètres de large. Hill 60 est une colline artificielle formée par les déblais pris de la tranchée de la voie ferrée non loin, lorsque celle-ci fut construite au XIXe siècle. À cette époque, elle portait le nom plus romantique de « Côte des Amants ». De nos jours, la colline est aux bons soins de la Commission des sépultures militaires du Commonwealth et comprend un certain nombre de monuments aux morts et de ruines du temps de la guerre. Partout, on trouve des bunkers, de petits cratères et des trous d’obus, envahis par la végétation, et près de l’entrée du site se trouve un monument aux morts dédié aux hommes de la Première compagnie de tunneliers australiens. Au centre de l’un des plus vieux cratères recouverts d’herbe encore visibles de Hill 60 se trouve un arbre mort. C’est l’endroit le plus adapté pour se remémorer le matin du 7 juin 1917, lorsque les officiers de la Première compagnie de tunneliers australiens firent exploser les grandes mines sous la colline de Hill 60 et la mine proche de Caterpillar, de l’autre côté de la voie ferrée. À 3 h 10 du matin, on actionna les commutateurs électriques et un officier britannique se trouvant non loin avec ses hommes, prêts à avancer vers les lignes allemandes, donna la description suivante de la puissante explosion : Ce fut terrible. Nous nous sommes tous dit, « Elle ne va pas exploser ! » et puis une chose incroyable s’est produite. Le sol sur lequel j’étais allongé a commencé à bouger de haut en bas comme dans un tremblement de terre. Cela dura quelques secondes, puis soudainement, en face de nous, la mine de Hill 60 explosa. Le lieutenant Jimmy Todd, du 11ème Bataillon, le régiment du Yorkshire du Prince de Galles, in Lyn MacDonald, They Called it Passchendaele (Ils l’appelaient Passchendaele). Londres, p.41 | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:02 | |
| "La Presse" parle des ces hommes exceptionnels J'ai traité l'article dans sa totalité (quelques mots illisibles) L'attaque des Australiens Mais ils sont en plus, les premiers à dire que rien n'eut été fameux s'ils n'avaient eu sur leur flance les Australiens déployant leurs qualités suprêmes. Les Australiens, après avoir résisté mardi à plusieurs contra-attaques occupèrent tous leurs objectifs hier. Le combat fur rude, surtout au Mound. Un des faits les plus émouvants de la guerre fut le premier signal donné par des troupes anglaises et d'Argyll (Argyll and Bute est la deuxième région administrative de l'Écosse) de l'arrivée des Australiens. La jonction fut vite faite, et, de ce moment, tout alla bien. Avec une énergie irrésistible, les Australiens organisèrent une attaque sur la Maison Cameron, à leur flanc (..) L'ennemi avait songé à nous ...Il le fut lui... au contraire. Aussi n'attendit-il pas l'attaque et prudent, il se retira en glissant, laissant entre nos mains de très forts ouvrages détaillés et du butin (Daily Mail ...La Presse du 27/09/1917) voir article : Une heureuse action en Haute Alsace : La lutte d'Artillerie sur la Meuse Les opérations Britanniques...source : http://gallica.bnf.fr | |
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| Sujet: Re: L'Australie et la Nouvelle-Zélande dans la Grande Guerre Lun Jan 20 2014, 01:03 | |
| :australie: Histoire militaire de l'Australie pendant la Première Guerre mondialesource Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Australian_WWI_recruiting_poster.jpg Affiche publicitaire proposant aux Australiens de s'engager pendant la Première Guerre mondiale. Description Sourced from the Australian War Memorial Collection Database Created in 1916 Date 2006-08-20 (original upload date) Source Originally from en.wikipedia; description page is/was here. Auteur Original uploader was Hossen27 at en.wikipedia Lorsque la Première Guerre mondiale éclata en 1914, tous les pays du Commonwealth, y compris l'Australie, ont été appelés à défendre la Grande-Bretagne. Comme pour la plupart des pays du Commonwealth, les sacrifices et les contributions à la guerre fournis par le pays allaient changer de nombreux aspects de l'histoire australienne. Les Australiens ont combattu en Nouvelle-Guinée allemande, en Turquie, en Palestine et sur le front occidental. Le débarquement de troupes australiennes à Gallipoli est reconnu comme l'un des moments forts de la création de l'histoire moderne de l'Australie. En outre, la Première Guerre mondiale a beaucoup fait pour mettre en évidence les différents points de vue des Australiens sur la conscription. Déclenchement de la guerreQuand la Grande-Bretagne déclara la guerre à l'Allemagne le 4 août 1914, l'Australie et les autres membres de l'Empire britannique furent automatiquement impliqués. Le 5 août 1914, le premier ministre Joseph Cook déclara la guerre entre l'Allemagne et l'Australie en disant "Quand l'Empire est en guerre, l'Australie l'est aussi." ("When the Empire is at War, so also is Australia."). Comme l'Australie était une colonie fondée par les Britanniques, ce point de vue reçut l'appui de tous les habitants du pays. Les Australiens affluèrent dans les centres de recrutement afin de lutter pour la défense du pays et de l'empire. Quand le premier ministre travailliste Andrew Fisher arriva au pouvoir en septembre 1914, Fisher réitéra la déclaration de Cook en disant: «Si le pire devait se produire", l'Australie "devrait rallier la Mère Patrie", "pour l'aider et la défendre jusqu'à son dernier homme et son dernier shilling" ("Should the worst happen", Australia would "rally to the Mother Country", "to help and defend her to our last man and our last shilling."). http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:ANMEF_flag_raising.jpg Le lever de drapeau australien le 16 décembre 1914 à Angorum, Nouvelle-Guinée. Description English: Photograph of The raising of the Australian flag on 16 December 1914 in Angorum, New Guinea Date 16 décembre 1914 La Nouvelle-Guinée allemandeEn 1884, l'Allemagne avait colonisé la partie nord de la Nouvelle-Guinée et plusieurs groupes d'îles à proximité. Les Allemands utilisèrent la colonie comme une base de radio et la Grande-Bretagne demanda que les installations soient détruites parce qu'elles étaient utilisées par l'Escadron allemand de l'Asie de l'Est pour menacer les navires de la marine marchande passant dans la région. Peu de temps après le déclenchement de la guerre et suite à une demande du gouvernement britannique le 6 août 1914, la Force expéditionnaire terrestre et navale australienne (Australian Naval and Military Expeditionary Force ou ANMEF) fut formée. Ses objectifs étaient les stations allemandes de Yap dans les îles Caroline, Nauru et Rabaul, en Nouvelle-Bretagne. L'ANMEF comprenait un bataillon d'infanterie (1000 hommes) levé à Sydney et 500 réservistes marins et anciens marins qui servaient dans l'infanterie. L'ANMEF, commandée par le colonel William Holmes, réussit à atteindre son objectif de reddition des forces allemandes le 17 septembre 1914. Au cours de cette mission, l'Australie a subi sa première victime militaire : on estime que le marin WGV Williams fut le premier australien mort à la guerre. Les pertes de l'ANMEF furent légères, la plus importante étant la disparition d'un sous-marin australien au cours d'une patrouille au large de Rabaul le 14 septembre. À la suite de la prise de possession de ce territoire allemand, l'ANMEF servit de force d'occupation pour le restant de la durée de la guerre1,2. La Première Force Impériale AustralienneLa Première Force Impériale australienne, formée peu de temps après le déclenchement de la guerre, fut l'œuvre de William Throsby Bridges et de Cyril Brudenell Bingham White. La force devait regrouper tous les volontaires pour combattre outre-mer. À l'origine, elle était composée de la première Division australienne, soit les 1e, 2e et 3e Brigade. Une brigade de cavalerie légère, la 1e Brigade, fut également formée pour lui être incorporée. À l'origine, les commandants de brigade étaient Henry Maclaurin (1e Brigade), James McCay (2e Brigade) et E. Sinclair MacLagan (3e Brigade). La brigade de cavalerie était commandée par Henry George Chauvel, celle d'artillerie par le colonel Talbot Hobbs et les services de santé par Neville Howse3. Les hommes de la Première Force Impériale Australienne (1e AIF) ont été sélectionnés sur des critères parmi les plus sévères de toutes les armées de la Première Guerre mondiale. Les recrues devaient avoir un tour de poitrine supérieur à 87 centimètres et une taille minimale de 168 centimètres. Elles devaient avoir entre 19 et 38 ans, bien que quelques hommes plus vieux jusqu'à 70 ans et beaucoup de jeunes aient réussi à se faire mobiliser. Bon nombre de ces sévères restrictions ont été levées plus tard dans la suite de la guerre lorsque l'obligation de recruter de nouveaux hommes est arrivée. Sur les 32 000 premiers soldats de l'AIF, 7 000 seulement survivront à la fin de la guerre2. L'AIF a continué de croître tout au long de la guerre jusqu'à finir par former cinq divisions d'infanterie en Australie et une en Nouvelle-Zélande, deux divisions de cavalerie et d'autres éléments d'autres unités. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Australian_11th_Battalion_group_photo.jpg Les soldats du 11e bataillon posant devant la Grande Pyramide de Gizeh, le 10 janvier 1915, avant de débarquer à Gallipoli - Group portrait of the Australian 11th (Western Australia) Battalion, 3rd Infantry Brigade, Australian Imperial Force posing on the Great Pyramid of Giza on 10 January 1915, prior to the landing at Gallipoli. The 11th Battalion did much of their war training in Egypt and would be amongst the first to land at Anzac Cove on April 25 1915. In the five days following the landing, the battalion suffered 378 casualties, over one third of its strength. (Note: La 6e Division australienne avait commencé à être formée en février 1917, lorsque, après les morts de la première bataille de Bullecourt et de la Bataille de Messines elle fut démantelée pour reformer les unités décimées.) L'AIF a quitté en un seul groupe Albany, en Australie occidentale le 1er novembre 1914. L'AIF a été envoyée au départ en Égypte sous contrôle britannique pour y être formée avant d'être envoyée en France. L'infanterie qui formait l'Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC) comprenait la 1re division australienne et la division néo-zélandaise et australienne. Plus tard, en novembre, le premier lord de l'Amirauté, Winston Churchill présenta ses premiers plans pour une attaque navale sur le détroit des Dardanelles. Le plan pour une attaque et une invasion de la péninsule de Gallipoli fut finalement approuvé par le gouvernement britannique en janvier 1915. Il fut décidé que les troupes australiennes et néo-zélandaises prendraient part à l'opération. L'objectif de l'invasion était d'ouvrir un autre front contre les puissances centrales et d'ouvrir le détroit du Bosphore, à l'entrée de la mer Noire, à la navigation russe. Le plan d'invasion du 25 avril 1915 prévoyait que la 29e division devait débarquer au cap Helles à l'extrémité de la péninsule et progresser vers les forts de Kilitbahir. Les forces de l'ANZAC devaient débarquer au nord de Gaba Tepe sur le littoral égéen, d'où elles pourraient progresser à travers la péninsule et couper la route de Kilitbahir pour empêcher toute retraite ou arrivée de renfort. Article principal : Le débarquement de la crique de l'ANZAC. La 3e brigade de la 1e division australienne, commença à débarquer peu avant l'aube, à 4h 30 le 25 avril 1915. La zone de débarquement prévue était un large bande côtière à environ un mille au nord de Gaba Tepe. Pour des raisons qui sont débattues à ce jour, le débarquement eut lieu environ un mille et demi plus au nord que prévu dans une crique entre Ari Burnu au nord et Hell Spit au sud. La crique est aujourd'hui connue sous le nom de Anzac Cove (crique de l'ANZAC). Les troupes firent face à un enchevêtrement de ravins et d'éperons rocheux qui descendaient des hauteurs de la chaîne Sari Bayır vers la mer. Le débarquement se heurta seulement à une légère opposition d'unités turques dispersées jusqu'à ce que Mustafa Kemal, commandant la 19e Division perçoive la menace posée par les débarquements, ramène à la hâte des renforts dans la région pour contrôler les sommets montagneux de la région. Les combats pour le contrôle des hauteurs se déroulèrent sur la principale ligne de crête où les soldats de l'ANZAC et les Turcs s'affrontèrent près d'une butte appelée Baby 700. La butte a changé de mains à plusieurs reprises le premier jour avant que les Turcs, qui possédaient l'avantage de la hauteur en occupant Battleship Hill, en prennent finalement possession de façon définitive. Une fois l'avancée des troupes de l'Anzac arrêtée, les Turcs contre-attaquèrent en essayant de repousser les envahisseurs à la mer mais ne réussirent pas à les déloger des points qu'ils avaient conquis. Une vaste zone de tranchées fut rapidement créée et une guerre de position sanglante s'ensuivit jusqu'au mois d'août. Après 8 mois de combats sanglants, il fut décidé d'évacuer toutes les forces de Gallipoli. Les forces de l'Anzac devaient être évacuées fin décembre, les dernières troupes devant quitter Suvla le 20 décembre 1915 avant l'aube. Les effectifs furent progressivement réduits à partir du 7 décembre et des tas de ruses furent développées afin de tromper les Turcs et les empêcher de découvrir que les Alliés étaient sur le départ. Pour l'une d'elles, les troupes australiennes durent maintenir un silence absolu pendant plus d'une heure jusqu'à ce que les Turcs trop curieux s'aventurent pour inspecter les tranchées, et à ce moment-là, les troupes ouvrirent le feu. Comme les rangs avaient été éclaircis dans les tranchées, on utilisa des fusils où la détente était bloquée par des casseroles percées remplies d'eau. L'ironie de cette opération fut que l'évacuation a été le plus grand succès des forces alliées de la campagne. Liste des batailles auxquelles les Australiens ont pris part au cours de la campagne de Gallipoli: Anzac Cove Deuxième bataille de Krithia http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3607-les-batailles-de-krithia Bataille de Sari Bair http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3608-la-bataille-de-sari-bair Bataille de Lone Pine http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3611-the-battle-of-lone-pine#25095 Bataille de la Nek http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3615-the-battle-of-the-nek#25114 Bataille de la colline 60 (Gallipoli) http://militaires-d-hier.forumgratuit.org/t3623-la-bataille-de-la-colline-60 L'Australie et la Nouvelle-Zélande commémorent l'Anzac Day par un jour férié le 25 avril chaque année pour honorer la bravoure et le sacrifice des membres de leurs troupes et de tous ceux qui ont servi le pays. Au cours de la bataille de Gallipoli, il y eut 28 150 victimes australiennes avec 8 709 morts et 19 441 blessés. Après que les troupes australiennes furent revenues en Égypte, l'AIF connu une expansion majeure. En 1916, les divisions d'infanterie commencèrent à se déplacer vers la France alors que les unités de cavalerie restaient dans la région pour lutter contre les troupes turques. Egypte et PalestineLes troupes australiennes des divisions de cavalerie de l'Anzac et de l'Australie ont pris part à toutes les grandes batailles de la campagne d'Égypte et de Palestine, dont la première fut la bataille de Romani. Cette bataille eut lieu près de la ville égyptienne de Romani à 40 km à l'est du canal de Suez entre le 3 et le 5 août 1916. L'objectif de l'armée turque était de contrôler ou de détruire le canal de Suez, privant ainsi les Alliés de l'usage de la voie navigable et, ce faisant, aidant les puissances centrales. La Division de cavalerie de l'Anzac, commandée par le général Henry George Chauvel joua un rôle important au cours de la bataille. Les Turcs poussèrent d'abord la 1re Brigade de la division de cavalerie australienne à se retirer sur Wellington Ridge, puis le lendemain à l'aube, à se retirer de cette position de repli. Ils furent finalement repoussés par l'artillerie lourde de la 52e division britannique et d'autres unités de la division de cavalerie de l'Anzac. Le coût de bataille pour les alliés fut de 1 130 victimes -dont 202 morts- parmi lesquelles 935 étaient australiennes ou néo-zélandaises. La bataille de Magdhaba a eu lieu près du minuscule avant-poste égyptien de Magdhaba dans le désert du Sinaï, à quelque 22 km d'El Arish, sur la côte méditerranéenne en décembre 1916. La cavalerie australienne avança jusqu'à El Arish le 21 décembre, mais elle trouva le poste abandonné par les Turcs qui s'étaient retirés le long de la côte sur Rafa et vers l'intérieur sur l'oued El Arish à Magdhaba; la division de cavalerie de l'Anzac, commandée par le général Chauvel, se dirigea sur Magdhaba dans la nuit du 22 décembre. L'assaut sur Magdhaba fut lancé par les 1re et 3e brigades de cavalerie australienne, la brigade de cavalerie de Nouvelle-Zélande et le corps Impérial de Chamellerie (Imperial Camel Corps) soutenus par trois batteries de l'artillerie à cheval. La ville fut prise à 16 h 30, il y eut 22 morts et 121 blessés. À la suite de la victoire de Romani le 4 août, les forces britanniques passèrent à l'offensive dans le Sinaï. Toutefois, le rythme de leur avance était régi par la vitesse à laquelle la ligne de chemin de fer et la conduite d'eau pouvaient être construites à partir du canal de Suez. Dans la soirée du 8 janvier 1917, la division de cavalerie de l'Anzac commandée par le général de Chauvel partit d'El Arish vers Rafa où une forte garnison turque de 2 000 hommes était basée. Les forces d'attaque étaient composées de la 1re et 3e brigades de cavalerie australienne, de la brigade montée de Nouvelle-Zélande, de la 5e brigade britannique et de trois bataillons de la brigade de l'Imperial Camel Corps. Les troupes alliées prirent la ville à la tombée de la nuit. Elles eurent 71 tués et 415 blessés. La première bataille de Gaza a eu lieu dans le sud de la bande de Gaza le 26 mars 1917. Aux environs de midi, deux brigades de cavalerie de la Division Anzac attaquèrent la bande de Gaza par le nord et l'est. À 6 heures, la position turque était devenue très fragile avec des troupes alliées encerclant la bande. Toutefois, par une décision qui consterna beaucoup de soldats britanniques, les commandants alliés décidèrent de se retirer, laissant la victoire aux Turcs. Une deuxième tentative fut faite pour s'emparer de la bande de Gaza, le 19 avril, date à laquelle les défenses turques étaient encore plus formidables et la mission des forces britanniques encore plus difficile. Cette bataille est maintenant connue sous le nom de Deuxième Bataille de la bande de Gaza. La division de cavalerie de l'Anzac ne joua qu'un rôle mineur dans cette bataille n'ayant seulement que 105 victimes sur les 5 917 victimes alliées. La deuxième bataille de la bande de Gaza fut une défaite désastreuse pour les forces alliées. Une troisième attaque fut lancée sur la bande de Gaza entre le 31 octobre et 7 novembre 1917. Des unités de cavalerie australienne et néo-zélandaise prirent part à la bataille. La bataille fut un succès complet pour les Alliés. Le ligne Beersheba-Gaza fut complètement dépassée et 12 000 soldats turcs furent capturés ou se rendirent. Le moment critique de la bataille fut la prise de la ville de Beersheba, le premier jour, par la cavalerie australienne. La 4e brigade, sous les ordres du général de brigade William Grant, s'enfonça de plus de sept kilomètres dans les lignes turques, les bousculant et s'empara des points d'eau de Beersheba. Dans la prise de la ville, la 4e brigade fit prisonnier 38 officiers et 700 soldats et s'empara de quatre canons. Dans les deux régiments, seulement 31 hommes furent tués (dont deux officiers) et 36 hommes blessés (dont huit officiers). Plus tard dans le conflit, les troupes australiennes aidèrent à repousser les forces turques de Palestine, en prenant part à la bataille de Mughar Ridge, à la bataille de Jérusalem et à la bataille de Megiddo. Le gouvernement turc signa un armistice le 28 octobre 1918 et capitula deux jours plus tard. L'Australie avait joué un rôle central dans la campagne du Sinaï et de Palestine, une campagne dont la grande majorité des hommes présents étaient australiens ou néo-zélandais. Le front de l'ouestLes divisions de la Première Force Impériale australienne commencèrent à être transférées d'Égypte en France en mars 1916. La première division à arriver fut la 2e suivie de peu de la 1re. Les 4e et 5e divisions quittèrent l'Égypte pour la France en juin 1916. La 3e division fut formée en Australie au cours du mois de mars 1916 et elle fut transférée en Angleterre pour entrainement en juillet 1916. En décembre 1916, elle s'installa en France, devenant la dernière division australienne à le faire. Dans un premier temps, les forces australiennes furent regroupées dans les corps de l'Anzac I et de l'Anzac II; le 1er novembre 1917, les divisions australiennes des deux corps de l'ANZAC furent transférées dans le corps australien. Quatre divisions de l'Australian Imperial Force, les 1e, 2e, 4e et 5e, eurent leur baptême du feu au cours de la bataille de la Somme. La 5e l'eut au cours de la bataille de Fromelles, où elle fut placée sur le flanc gauche des assaillants. Au cours de la bataille de Fromelles la 5e division perdit 5 533 tués ou blessés ce qui la rendit indisponible pour de nombreux mois par la suite. La 1e division monta en ligne le 23 juillet 1916, pour prendre part à la prise de la ville de Pozières au prix de lourdes pertes avec 5 285 tués ou blessés. La 2e division arriva sur le secteur le 27 juillet et le général Gough, avide d'avancer, décida d'une attaque immédiate. Le 5 août, les brigades de la 2e division, épuisées, durent être relevées par la 4e division. Après l'attaque sur Pozières, les Australiens furent appelés pour attaquer la ferme Mouquet attaque dont la tâche incomba à la 4e division, qui avait déjà perdu 1 000 soldats pour résister à la contre-attaque allemande, mais les deux 1e et 2e divisions remontèrent au combat, une fois de plus suivies par la 4e division. La 2e division eut 6 848 victimes et la 4e, 4 649. Comme cette bataille traînait, le Corps canadien prit la relève des Australiens. Au cours de la bataille de la Somme, les quatre divisions australiennes eurent au total 23 000 victimes. En octobre la 5e division remonta au front et rejoignit les 1e, 2e et 4e divisions sur la Somme, près de Flers. En mars 1917 battant deux colonnes volantes des 2e et 5e divisions poursuivirent l'armée allemande qui se retiraient sur la ligne Hindenburg et reprirent la ville de Bapaume. Le 11 avril 1917, la 4e division attaqua la ligne Hindenburg lors de la première bataille de Bullecourt. La bataille fut un désastre pour l'armée australienne avec 1 170 prisonniers faits par l'armée allemande. En avril, les 1e et 2e divisions furent victimes d'une grande contre-attaque allemande près de la ville de Lagnicourt, mais l'attaque fut repoussée. Le 3 mai 1917, la 2e division participa à la deuxième bataille de Bullecourt, réussissant une percée. Plus tard, en mai, la 2e division fut relevée par la 1e qui fut relevée par le 5e. L'Australian Flying CorpsL'Australian Flying Corps, l'ébauche de l'armée de l'air australienne, a été créé en mars 1914 et a connu sa première utilisation en Nouvelle-Guinée allemande, mais ce déploiement fut vite inutile, les colonies s'étant rendues rapidement, avant même que les avions soient opérationnels. Le premier vol opérationnel n'a eu lieu que le 27 mai 1915, lorsque l'aviation australienne fut invitée à aider l'armée indienne dans la protection des intérêts pétroliers britanniques dans ce qui est aujourd'hui l'Irak. L'aviation australienne se déploiera plus tard en Égypte, en Palestine et sur le front occidental pendant le reste de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, quatre escadrilles étaient en service actif. Le Mesopotamian Half Flight Le Mesopotamian Half Flight a été le premier groupe d'avions de l'armée de l'air australienne, l'Australian Flying Corps (AFC) à avoir connu le temps de guerre. Le 8 février 1915, le gouvernement australien reçut une demande d'assistance de son aviation venant du vice-roi de l'Inde. L'AFC n'en était encore qu'à ses débuts et ne put fournir suffisamment d'équipages et de personnel au sol que pour la moitié d'un escadron: l'unité est donc devenue la Mesopotamian Half Flight ou Australian Half Flight et le capitaine Henry Petre en a été le premier commandant. L'AFC s'embarqua pour Bombay et, le 20 avril 1915, il repartit pour Bassorah. Petre, le dernier pilote australien à avoir servi en Mésopotamie, quitta la région le 7 décembre 1915 et vola par étapes courtes jusqu'en Égypte, où il fut finalement incorporé dans le 1er escadron de l'AFC. L'AFC sur le front occidental L'Australie put déployer quatre escadrilles volants sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale tout en disposant de quatre autres escadrilles de formation. Opérations de la marine royale australienne Article détaillé : Histoire de la marine australienne. Au début de la guerre, la Marine royale australienne (Royal Australian Navy ou RAN) disposait du croiseur de bataille Australie, des croiseurs légers Sydney, Melbourne et Brisbane (en construction), des destroyers Parramatta, Yarra et Warrego, et des sous-marins AE1 et AE2. Avec trois autres destroyers en construction, la marine au début de la guerre avait une force de frappe remarquable. Sa première opération fut l'appui à la force expéditionnaire terrestre et maritime australienne pour l'occupation de la Nouvelle-Guinée allemande. La partie navale de la force comprenait les navires Australie, Melbourne, Sydney, Kanowna, Warrego, Encounter et le sous-marin AE1. La seule perte au cours de la campagne de Nouvelle-Guinée fut celle de l'AE1 le 14 septembre 1914. La première victoire de guerre de la RAN se produisit lorsque le croiseur Sydney coula le croiseur léger allemand, l'Emden, au large des îles Cocos dans l'océan Indien. Les navires australiens ont permis de fournir une couverture navale lors de l'ambitieux débarquement à Gallipoli et le sous-marin AE2 brisa le blocus des Dardanelles en harcelant la marine turque avant d'être détruit. Plus tard dans la guerre, la marine australienne a aidé la Royal Navy dans le blocus de la flotte allemande de haute mer. Statistiques Au cours de la Première Guerre mondiale, plus de 421 809 Australiens ont servi dans l'armée, 331 781 ayant servi à l'étranger. Les Australiens ont subi le plus haut pourcentage de victimes par combattant de toute l'armée de l'Empire britannique, 65 pour cent. Le coût financier de la guerre pour le gouvernement australien a été de 188 480 000£. Le tableau suivant indique le nombre de victimes australiennes pour cause de guerre. Causes de décès des victimes de guerre australiennes pendant la 1e guerre mondiale Tués à la guerre 53 993 Tués hors-guerre 7 727 Blessés au combat 137 013 Gazés 16 496 Prisonniers de guerre 3 647 Prisonniers de guerre décédés 109 :australie: | |
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