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| Dossier : Les femmes et la Grande Guerre (Hayet) | |
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L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message | milguerres
Nombre de messages : 1257 Date d'inscription : 13/01/2014
| Sujet: Celles que l'on maudirait Dim Jan 19 2014, 21:39 | |
| Celles que l'on maudirait ... et pour bonne cause ! http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=50965 -Mars 1915 Margarete Schmidt passée par les armes à Nancy -Mai 1915 Ütilia Moss à Bourges -11 Janvier 1917 Marguerite FrancillardHumble couturière à Grenoble, elle devint la maîtresse d’un espion allemand basé à Genève. Elle se déplaçait à Genève pour faire passer les messages que lui remettaient les espions allemands en France. Sentant qu’elle était suivie par des agents français, elle disparue mais elle fut vite repérée à Paris. Elle continuait à porter les messages à Genève. Elle fut arrêtée ainsi que ses fournisseurs allemands. C’était une brave fille. Comme elle l’avait promis au curé avant d’être fusillée, elle a crié « Je demande pardon à la France. Vive la France »-15 mars 1917 Jeanne Antoinette Dufays veuve Tichelly fusillée au polygone de VincennesDe père français et de mère allemande, elle était femme de chambre dans plusieurs hôtel en France : hôtel Meurisse et en 1915 à Mannheim au Grand Hôtel. Espionne active, en France, elle se faisait embaucher pour 8 jours dans des usines d’armement et fréquentait les techniciens et ingénieurs de l’usine. Elle transmettait ses rapports en Suisse. La douane de Pontarlier l’a arrêté et une perquisition fructueuse était faite à son domicile, hôtel de la marine, 52 Bd Montparnasse. La bataille du Chemin des Dames a commencé le 16 avril 1917-Émilienne-Rose Ducimetière avait un nom prédestiné. Alors que cette bataille n’avait pas encore mal tourné, elle s’était fait embaucher comme infirmière à l’ambulance de Mme Marie Lannelongue (femme du professeur de médecine) rue de Tolbiac. Elle interrogeait tous les blessés qui se succédaient sur le numéro de leur régiment et leur unité et les transmettait à Walter, un espion en Suisse. En effet les Allemands avaient tout un organigramme des unités en France et leur répartition. Sa condamnation à mort le 24 avril 1917 fut commué en travaux forcés à perpétuité. -15 octobre 1917 Mata Hari fusillée -Catherine Wheber condamnée à mort par le conseil de guerre de Chalons mais peine commuée en 20 ans de travaux forcés -La femme Aubert Fusillé à Vincennes.Ainsi l’esprit de défaitisme après l’échec du « Chemin des Dames » et celui du général Nivelle, c’est à dire après le 16 avril 1917, jour du déclenchement de la bataille, aurait amené les Conseils de Guerre à réagir férocement. C’est un bruit que nombreux historiens ont colporté. Nous voyons qu’il n’en est rien. Il y a eu chez les femmes autant de condamnations avant et après l’épisode du Chemin des Dames.Chasseurs d'espions et Autopsie d'une machination Commandant Ladoux et Léon Schirmannhttp://www.livresdeguerre.net/forum/sujet.php?sujet=1508 Puisons aux deux sources extrêmes : Le premier a été écrit en 1923, « comment j’ai fait arrêter Mata Hari » Le second est récent, il a été écrit en 2001. L’un pense que Mata Hari a été justement condamné. L’autre voudrait que le procès soit révisé. | |
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Nombre de messages : 1257 Date d'inscription : 13/01/2014
| Sujet: Re: Dossier : Les femmes et la Grande Guerre (Hayet) Dim Jan 19 2014, 21:40 | |
| L’espionnage http://www.cndp.fr/pour-memoire/les-fusilles-de-la-grande-guerre/la-diversite-des-fusilles-presentation-de-cas-individuels/lespionnage.html Donner des informations à l’ennemi, en favoriser l’avancée, le maintien du positionnement, favoriser son ravitaillement, sans anachronisme collaborer avec lui dans le but de sa victoire ou plus prosaïquement d’en obtenir des avantages conduisent des hommes et des femmes au peloton d’exécution. Il s’agit là de civils pris en temps de guerre, condamnés pour leurs actes. Ils s’écartent de la figure du fusillé par leur statut, par les faits reprochés, ils s’en rapprochent par la portée réelle des actes incriminés, à savoir une mise en danger des troupes, du territoire de la Nation, une mise en danger de la Patrie à défendre. Parce qu’elle est femme dans un milieu d’hommes, parce qu’elle est étrangère dans un temps de psychose collective contre tout ce qui peut être à connotation germanique, parce qu’elle mène une vie à la marge du monde du travail quand la guerre se gagne par la mobilisation à outrance des mondes du travail agricole et du travail industriel, Mata Hari est la victime toute désignée d’un climat de guerre. D’origine néerlandaise, Margaretha Geertruida Zelle s’est construit au début du siècle une réputation de danseuse orientale qui touche toute l’Europe, Paris mais aussi Berlin et le Kronprinz. Pour faire face à des ennuis financiers, elle liquide en 1914 son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine et s’installe en Allemagne. Elle ne retrouve la France qu’en 1915. Soupçonnée par l’Intelligence Service britannique, elle nourrit le mythe nouveau de la galante espionne. En fait, ce sont les services de renseignements français qui construisent l’espionne Mata Hari : proposition de services, séjour en Espagne auprès de l’ambassade l’Allemagne, jeu de versements de fonds accompagné de messages, quand elle rentre à Paris en 1917, le piège se referme sur H21, nom de code de l’espionne supposée. Arrêtée le 13 février 1917, elle est inculpée pour espionnage, complicité et intelligence avec l’ennemi. 1917 est une mauvaise année pour un procès de ce genre : si Verdun se termine par un succès au prix que l’on sait, la Somme est un échec, la Russie n’est plus tout à fait un allié, les offensives du printemps sont un échec cuisant, les mouvements sociaux fragilisent un pays frappé par les mutineries… Les campagnes de presse conduite notamment par l’Action française dénoncent les menaces qui pèsent sur le pays et placent l’espionnage au premier rang des fléaux à combattre. Le 24 juillet, le procès s’ouvre à huis clos devant le troisième conseil de guerre composé de six juges militaires. L’affaire se règle au sein de l’armée. Quatre faits avérés la conduisent à la condamnation à mort : elle est agent sous le nom de H21, elle a utilisé de l’encre sympathique, elle a rencontré un des chefs du renseignement allemand, elle a touché de l’argent. Déclarée coupable d’espionnage, condamnée à mort, son pourvoi en cassation est rejeté et Poincaré refuse l’application du droit de grâce. Dans le polygone de tir de Vincennes, Mata Hari affronte le peloton après avoir refusé que les yeux lui soient bandés. Douze coups de feu, un coup de grâce que le rapport qualifie d’inutile ! Dans un autre après-guerre, le procureur Mornet reprenant l’étude du dossier conclut : « Il n’y avait pas de quoi fouetter un chat ». Pourquoi Mata Hari a-t-elle été exécutée ? S’il y a espionnage, il fut de bien faible efficacité, d’autant plus que nous ne savons pas finalement en faveur de quel pays elle a espionné. En fait, Mata Hari correspond idéalement au type de menace ou de danger que les autorités françaises entendent déjouer pendant le conflit. Femme de petite vertu, peu vêtue dans une acception lascive de l’orientalisme, aux faibles talents professionnels, elle fait danser le Paris de la Belle époque. Ses atouts deviennent de sérieux défauts dans un temps de recueillement, dans une recherche de haute tenue morale. Étrangère germanophile, elle devient la victime d’un vaste mouvement de nationalisme exacerbé. Victime de l’espionnite aigüe qui touche les milieux officiels, Mata Hari est aussi victime de cette culture de guerre qui identifie l’autre, le dénonce comme extérieur au groupe, le condamne comme menace à la survie de la Nation. Danseuse sans l’être, femme du monde sans l’être, espionne sans l’être, Mata Hari cumule de bonnes raisons françaises de finir exécutée. Aucune famille n’ayant réclamé le corps, ce dernier finit à l’institut médicolégal de Paris. | |
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Nombre de messages : 1257 Date d'inscription : 13/01/2014
| Sujet: Re: Dossier : Les femmes et la Grande Guerre (Hayet) Dim Jan 19 2014, 21:40 | |
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Nombre de messages : 1257 Date d'inscription : 13/01/2014
| Sujet: Espionnage et espionnes de la Grande Guerre Dim Jan 19 2014, 21:42 | |
| Espionnage et espionnes de la Grande GuerreChantal Antierp. 42-51RésuméL’espionnage, sujet controversé pendant la Grande Guerre, a eu un succès considérable dans les années 1930. Actuellement, les témoignages des espions et des services secrets, même s’ils ne sont pas tous véridiques, permettent, en complétant par les archives, de mieux comprendre l’importance du renseignement pendant la Grande Guerre, l’organisation de l’espionnage chez les alliés, le recrutement des espions, la surveillance des agissements de l’ennemi, la découverte d’un nouveau rôle de la femme passant des travaux à l’arrière à l’espionnage en territoire occupé ou dans les milieux interlopes. L’espionnage comme le contre-espionnage mis en place par les alliés, s’ils ont été considérés par certains belligérants comme une affaire immorale et difficile à utiliser, ont permis de protéger les pays en guerre et d’agir sur la stratégie des états-majors. Conscients de l’importance de leur rôle, d’anciens espions entreront dans la Résistance à la Seconde Guerre mondiale.
A LIRE INTEGRALEMENT SUR :
http://fr.calameo.com/read/002152756631653df4868
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