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| Sujet: Colonel "JEANPIERRE" & Elisabeth Becker . Ven Oct 04 2013, 20:25 | |
| Un article d’Elisabeth Becker paru dans « l’Est Républicain »
Voici la lettre ouverte de 2 amis légionnaires à une journaliste de l'Est Républicain, à propos du colonel JEANPIERRE.
Un article d’Elisabeth Becker paru dans « l’Est Républicain » au sujet d’une polémique concernant le Lieutenant-colonel Pierre Paul JEANPIERRE, né à Belfort en 1912, mort pour la France à Guelma en 1958 et dont une rue de la ville porte le nom, fait réagir deux anciens légionnaires dans une sorte de lettre ouverte à madame Becker.
"Non il n’y a pas de méprise Madame, nous savons que Elisabeth Becker n’est pas seulement la connue gardienne des camps de concentration nazis, celle-ci ayant été condamnée à mort et pendue en 1946, mais aussi et plus heureusement vous êtes Madame, l’une des journalistes actuelles de l’Est républicain qui, pour bâtir votre article sur la "polémique Jeanpierre" vous référez à Henri Pouillot, ce chevalier blanc paré de vertu, cet apôtre des combats anticolonialistes qui n’a de cesse de dénoncer « le révisionnisme colonial », et s’attacher en particulier à la guerre d’Algérie.
Madame Becker, vous débutez votre article de manière assez équivoque ne permettant pas de comprendre d’emblée si vous êtes pour ou contre ou… « bien au contraire » !
Lors du baptême de la rue par Jean-Pierre Chevènement, maire, le 29 mai 2009, le maire actuel n'avait pas assisté à la cérémonie. Aujourd’hui encore, selon vous, il "botte en touche".
Depuis peu, grâce à Henri Pouillot « historien » ( !) du MRAP, une polémique sur le bien-fondé de ce baptême est lancée, au prétexte que JEANPIERRE aurait été un tortionnaire pendant la guerre d’Algérie. Il mentionne des écrits de Douglas Porsch dans son opus « La Légion étrangère – 1831-1962 », comme caution et les tient pour parole d’évangile.
L’attaque est grossière, mais… allons savoir ce qui se passe dans certains esprits…
Le général François Meyer nous faisait récemment part de sa préoccupation de constater que toutes ces attaques sont rendues possibles par le manque de réaction de ceux qui possèdent encore la mémoire vivante mais qui, l’âge aidant, disparaissent doucement mais sûrement.
Les historiens auto-proclamés tout comme certains journalistes de tout poil peuvent prendre, sans danger d’être contredits par des témoins opérationnels, les dossiers qui leur conviennent et les manipuler à leur guise. Dans l’ambiance qui règne actuellement dans notre pays, qui s’en inquiéterait ?
De ce fait, ils font flèche de tout bois et marchandise de toutes substances.
Tout est bon pour faire haro sur le baudet, l’animal étant celui qui n’a eu l’heur de plaire à ces nouveaux censeurs, alchimistes de histoire qui nous refilent du plomb pour de l’or, surtout lorsque l’incriminé ne peut plus se défendre…
Ils se servent du climat délétère qui nous entoure et dans la fange duquel ils se vautrent pour attaquer tous-azimuts pourvu que leur cible soit peu ou prou liée à des minorités visibles. Ils habitent le camp du Bien, s’habillent du lin blanc de la repentance, se parent de vertu et tentent d’abattre sinon l’homme - il leur manquerait le nécessaire courage - au moins sa réputation et l’idéal qu’il peut ou a pu représenter. Dans le cas présent il y a deux cadavres : celui du lieutenant-colonel JEANPIERRE et celui du 1er régiment étranger de parachutistes. Et ces Zorros de pacotille osent venir cracher sur leurs tombes !
Poser de manière ambigüe et toute honte bue, la question de savoir si le lieutenant-colonel Jeanpierre était un héros ou un tortionnaire, semble relever de la pure injure envers un soldat qui a donné sa vie pour la France.
Il n’est pas acceptable, Madame, de laisser entendre que le 1er régiment étranger de parachutistes était constitué de deux tiers d’allemands anciens des Waffen SS ! La Légion, forte des expériences malheureuses qui ont marqué sa création en 1831, a adopté très rapidement, dès 1835 et à l’instar de Carnot avec les révolutionnaires, le principe de l’amalgame des nationalités pour créer un équilibre des origines au sein de ses unités. Une faiblesse de jeunesse s’est transformée en une véritable force. Comment pourrait-il en être autrement dès lors que pour pouvoir parler de grande famille, Legio Patria Nostra, mélangeant plus de 140 origines nationales, il faut que tous, volontairement, fassent abstraction de la nationalité, des origines sociales et des religions ?
Nous ne pouvons et nous ne voulons pas laisser certaines publications manipuler l’information sans réagir, car qui ne dit mot consent. Mais beaucoup d'esprits chagrins sont courageux comme Tartarin dans la chasse au lion et, comme dans une charade à tiroirs, ils pratiquent le mode cascade ; c’est l’homme qui a vu l’homme, qui a vu l’ours ! Elisabeth Becker vous retranscrivez les dires de Pouillot que lui-même se réfère à Porsch et à des témoins suisses dont on ne connait pas les noms! D’ailleurs Madame, en exégète de la pensée de Pouillot, vous utilisez les guillemets à l’envi, mais ce faisant, vous semez néanmoins à tout vent !
Le terrorisme de la censure est aujourd’hui bien installé. Pendant que certains journalistes, pisseurs de copie, crachent sur des soldats morts pour la France, d’autres, des lions de panurge médiatiques, ne s’offusquent nullement du fait que le président algérien, un autre cobra cracheur, passe sa convalescence à l’Hôtel des Invalides à Paris, fief des blessés de l’Armée Française. Quel manque de fierté pour ce président que de venir se faire soigner chez "ses" anciens tortionnaires, par des médecins militaires français et séjourner dans le temple de nos soldats, dans le sein même de ces ennemis tant conspués! Je l’ai vu, vieillard penaud, dans le Salon des poteries. Quel aveu terrible sur l’état lamentable des hôpitaux de son pays. Les Japonais diraient : quelle perte de face !
Pour l’heure, suivant la tendance totalitaire générale que l’on observe dans notre pays, qui bride la liberté d’expression, pose des bâillons ou des muselières, cadenasse les claviers d’ordinateur, empêche le débat parlé ou écrit, les juges de la pensée conforme sont en place, le tribunal est constitué. Les procès en sorcellerie peuvent se dérouler sans encombre.
Par clientélisme politique on a donné libre cours aux imaginations les plus farfelues en vue de la création d’associations dont la capacité de nuisance est inversement proportionnelle au nombre de leurs adhérents. Des électrons qui se croient libres, pour exister, « s’y agrègent » pour dénigrer leur pays.
Non, Madame, la guerre d’Algérie n’a pas été ce que vous semblez souhaiter incruster dans la tête de vos lecteurs. Il est scandaleusement inexact de prétendre que le général Aussaresses faisait partie du 1er REP. Cet officier n’a jamais servi à la Légion étrangère.
Il serait intéressant et profitable que vous vous instruisiez plus avant sur cette guerre d’Algérie qui est défigurée dans sa réalité historique par les écrits « d’historiens de rencontre» qui assènent allégrement des contre-vérités pour satisfaire leur ego, plaire à certaines franges de la population, puisque c’est tendance, et à certains partis politiques. Les citer comme références universelles ne fait de vous qu’une rapporteuse de faits non avérés. S’appuyer sur les écrits de ce triste sire c’est lui offrir une tribune dans la propagation de la haine qui l’anime et dont vous êtes ainsi le véhicule et par-là, une sorte de complice ! "
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| Sujet: Re: Colonel "JEANPIERRE" & Elisabeth Becker . Mar Oct 08 2013, 15:40 | |
| Comme la critique est toujours plus facile lorsque la personne est disparue ! Il restera commême des agités pour prouver des on-dit, avec de présumées preuves de rien. Comme on dit chez moi, elle vendrait sa mère pour une poignée de moules |
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