Conférence sur les prisonniers de la Guerre d’Indochine Le Jeudi 15 octobre 2009 se tenait au Carre D’Art de Nimes une rencontre, débat, témoignages, avec d’anciens prisonniers de la guerre d’Indochine. La conférence c’est déroulée sur forme de questions/réponses, l’assistance posait des questions et les vétérans y répondaient.
La conférence était précédée d’une exposition d’objets personnels aux vétérans, avec exposition de livre témoin.
La guerre d’Indochine La guerre d’Indochine s’est déroulée de 1946 à 1954 en Indochine Française et a opposée les forces du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO), soutenues à partir de 1949 (victoire communiste en Chine) et surtout 1950 (guerre de Corée) par les États-Unis, aux forces du Viêt Minh (Front de l’indépendance du Vietnam) nationaliste et communiste, soutenu par la Chine (à partir de 1949) et l’Union soviétique.
Elle s’est conclue par la victoire du Viêt Minh, sous la conduite d’Hồ Chí Minh.
Le Calvaire des prisonniers dans les camps d’Indochine Prisonniers du Vietminh 1945 – 1954 36 979 prisonniers
26 225 mors en captivité soit 71%
Internés par les Japonais 1945 9000 prisonniers
2500 civils et militaires tués ou massacrés
État des disparus Disparus et présumés prisonniers de 1945 au 20 octobre 1954 Français......................6449
Légion Étrangère..........6328
Nord- Africains.............6695
Africains......................1748
Autochtones.................15759
Total ..........................36979
Libérés de 1945 au 20 octobre 1954 Français .......................2567 40 %
Légion Étrangère............2567 40 %
Nord- Africains...............3369 50 %
Africains........................796 45 %
Autochtones...................1435 9 %
Total ............................10 754 29 %
Les camps étaient souvent implantés dans des zones difficiles d’accès, la plupart du temps insalubres.( Environ 130 camps sont aujourd’hui annoncé )
Dans ses camps on retrouvaient des prisonniers de guerre de toutes races, et nationalités mais aussi des otages civils enlevés au cours du conflit.
Les conditions de vie se caractérisent par la précarité absolue et l’absence de tout, hygiène, savon, rasoir, vêtements de rechange. ( les prisonniers portent les vêtements qu’ils avaient le jour de leur capture ).
La vermine est également un fléau, la carence alimentaire permet la prolifération de maladie comme le Béribéri ( qui se traduit par des gonflements des membres provoquant un étouffement lent ou l’impossibilité de se coucher) l’apparition d’as caris ( un vétéran racontera avoir un jour voulu se dégager la gorge en toussant et un ver sortir ) … on peut également parler des blessures qui ne cicatrise jamais du fait des sangsues mais également des marches forcée imposé par les commissaires politiques qui se chargeaient de la rééducation des prisonniers.
Un vétéran à expliqué le fonctionnement de son lavage de cerveau. Lors d’une capture le but était de briser les hommes, en séparant hommes de troupes et officiers, de casser les unités, les hommes se retrouvaient ainsi plus ou moins isolé, de plus les grades étaient retiré et les hommes avaient pour consigne de ne plus appeler leurs chefs par leur grade.
Dans les camps le fait de séparer les hommes de troupe des officiers donnaient naissance à des clans avec dans certain, l’apparition de kapo.
Pendant les premiers jours de leur capture les hommes devaient rejoindre leur camps de prisonnier à pied et sans chaussure, de plus les geôliers les faisaient progresser quasi nus tout ceci contribuaient à casser l’homme.
Quelques questions qui ont été posées Avec un tel matraquage certain ont ils craqué ? OUI ,...... dire non serai mentir, peut on reprocher à un homme de dire ce que quelqu’un lui demande de dire en échange d’un peut plus de nourriture.
De plus les viets avaient trouvé un moyen de casser encore un peut plus le moral des hommes, il leur faisait signer des manifestes. ( Ces manifestes disaient en résumé, cette guerre est injuste, c’est les États Unis , la France qui l’ont déclenchée et d’autres aberrations ).
Ceux qui signaient avaient droit à plus de nourriture.
Recevaient ils des colis de la croix rouge, des familles ? Oui …. ils en recevaient ; mais les viets les utilisaient pour leurs usages personnel. Ne pouviez vous pas lors des marches forcées compléter votre alimentation, tenter de vous évader ?
Les populations locales étaient très hostile du fait de la propagande Communiste, de plus le moindre écart lors des marches nous coûterai la vie.
Cependant on compte bon nombre de tentative d’évasion ( 150 – 200 évasions tentées, 10 réussi )
Pour ceux qui étaient repris c’était le même sort dans la plupart des cas, un supplice long et douloureux en publique, attaché pendant 3 jours par les pieds, un bambou fixé dans le dos sur lequel on ficelle mains et jambes pendant plusieurs jours.
La libération Dans la plupart des cas les prisonniers devaient gagner le lieu d’embarquement à pieds, pour l’occasion les viets fournissent aux prisonniers des nouveaux vêtements, un « véritable banquet », des danseuses folkloriques anime les départs.
Lors de la détention une liste noirs des prisonniers a été établi par les dirigeants de camps, pour les punir ils seront libéré en dernier ( parfois uniquement grâce à la pression du général Salan.
Pour plus de renseignement le site de l’association http://www.anapi.asso.fr/