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| Syrie...... | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Dim Sep 08 2013, 15:54 | |
| Quand je réfléchis que par la faute d'un "Minus habens" de dernière catégorie on a failli envoyer nos excellents pilotes et nos "Rafale" combattre un pays souverain et guidé par un chef de grande qualité, Bachar el Assad, je me dis qu'il n'y a qu'une seule issue pour Flamby, la démission, ou... le suicide même pas honorables. Qu'il dégage au plus vite cet incompétent, inconscient et criminel "Casse toi pôv' con"; le nabot lubrique qui l'a précédé ne valait pas grand chose; mais là on a atteint des sommets... DEHORS ! |
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| Sujet: Re: Syrie...... Lun Sep 09 2013, 11:38 | |
| Syrie : Bachar al-Assad dément être responsable de l'attaque chimique IRIB- Le Président syrien, Bachar al-Assad, a réfuté être derrière l'attaque chimique qui a tué des centaines de civils, le 21 août, dans une interview à la chaîne américaine CBS.
Il a affirmé qu'il n'y avait pas de preuve établissant que l’armée avait utilisé des armes chimiques contre le peuple, a rapporté le journaliste Charlie Rose, qui a rencontré le président syrien, à Damas. Alors que Washington accuse le gouvernement syrien d'avoir perpétré cette attaque et menace la Syrie de frappes militaires, Bachar Assad a, aussi, dit : «Ce sont les groupes terroristes qui ont fait usage des armes chimiques contre le peuple». Toujours, dans ce contexte, le président syrien a souligné : «Soutenus, fermement, par l’Occident, les terroristes ont pris pour cible de leurs attaques aux armes chimiques le peuple innocent syrien, alors que les Etats-Unis cherchent à attaquer notre territoire, sous prétexte de l’usage, par l’armée, des armes chimiques». Le dirigeant a, aussi, délivré un message, pour les Américains, selon lequel s'engager dans des guerres et des conflits, au Proche-Orient, n'avait pas été une bonne expérience pour eux. Plus tôt, dans la matinée, le Président Assad a souligné, dans une interview accordée à la chaîne d’informations CBS, qu’une éventuelle agression militaire contre la Syrie visait à modifier l’équilibre des forces au profit des groupes terroristes.
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| Sujet: Re: Syrie...... Lun Sep 09 2013, 11:39 | |
| J'ai l'impression que les américains jouent au chat et à la Syrie en ce moment...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Lun Sep 09 2013, 11:45 | |
| Explications sur ce que vous n'avez pas bien compris au Moyen-Orient.. C'est on ne peut plus simple !! On le sait, la situation au Moyen-Orient est compliquée. Pour vous aider à y voir plus clair, voici une courte explication offerte par monsieur KN Al-Sabah, dans un courrier des lecteurs adressé au Financial Times le 22 août et republiée par Buzzfeed: «L'Iran soutient Assad. Mais les pays du Golfe sont contre Assad! Assad est contre les Frères Musulmans. Les Frères Musulmans et Obama sont contre le Général Sissi. Mais les pays du Golfe sont pro-Sissi! Ce qui veut dire qu'ils sont contre les Frères Musulmans! L'Iran est pro-Hamas, mais le Hamas soutient les Frères Musulmans! Obama soutient les Frères Musulmans, mais le Hamas est contre les Etats-Unis! Les pays du Golfe sont pro-Américains. Mais la Turquie est, avec les pays du Golfe, contre Assad, pourtant la Turquie est pour les Frères Musulmans et contre le Général Sissi. Et le général Sissi est soutenu par les pays du Golfe! Bienvenue au Moyen-Orient, passez une bonne journée.» Vous n'avez rien compris? C'est pas grave. Comme disait l'historien français Henry Laurens, «Si vous avez compris quelque chose au Liban, c'est qu'on vous l'a mal expliqué.» JE PENSE QU'ON NE PEUT PAS L'EXPLIQUER PLUS CLAIREMENT ! |
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| Sujet: Re: Syrie...... Lun Sep 09 2013, 12:06 | |
| Le Liban, base arrière des rebelles syriens
http://www.europe1.fr/International/Le-Liban-base-arriere-des-rebelles-syriens-1634397/ |
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| Sujet: Re: Syrie...... Lun Sep 09 2013, 12:35 | |
| INTERVENTION EN SYRIE : LA RECHERCHE D'UN PRÉTEXTE À TOUT PRIX[1]
La coalition réunissant les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France, la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar vient de franchir un nouveau pas dans sa volonté d'intervenir en Syrie afin de renverser le régime de Bachar El-Assad. Utilisant ses énormes moyens de communication, elle vient de lancer une vaste campagne d'intoxication de l'opinion internationale afin de la convaincre que Damas a utilisé l'arme chimique contre son peuple, commettant ainsi un véritable crime contre l'humanité et méritant « d'être puni ».
Aucune preuve sérieuse n'a été présentée à l'appui de ces affirmations. Au contraire, de nombreux éléments conduisent à penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé ces armes. Ces mensonges médiatiques et politiques ne sont que des prétextes. Ils rappellent les tristes souvenirs du Kosovo (1999), d'Irak (2003) et de Libye (2010) et ont pour but de justifier une intervention militaire afin de renverser un régime laïque, jugé hostile par les Etats-Unis - car allié de l'Iran et ennemi d'Israël - et impie par les monarchies wahhabites d'Arabie saoudite et du Qatar. Il est particulièrement affligeant de voir la France participer à une telle mascarade.
La falsification des faits
Depuis deux ans, des informations très contradictoires et souvent fausses parviennent en Europe sur ce qui se passe actuellement en Syrie. Il est ainsi difficile de comprendre quelle est la situation exacte dans ce pays. Certes, le régime syrien n'est pas un modèle démocratique, mais tout est mis en œuvre par ses adversaires afin de noircir le tableau, dans le but d'assurer le soutien de l'opinion internationale à l'opposition extérieure et de justifier les mesures prises à son encontre, dans l'espoir d'accélérer sa chute.
Cette falsification des faits dissimule systématiquement à l'opinion mondiale les éléments favorables au régime :
- le soutien qu'une grande partie de la population syrienne - principalement les sunnites modérés et les minorités (chrétiens, druzes, chiites, kurdes) - continue d'apporter à Bachar El-Assad, car elle préfère de loin le régime actuel - parfois par défaut - au chaos et à l'instauration de l'islam radical ;
- le fait que l'opposition intérieure, historique et démocratique, a clairement fait le choix d'une transition négociée et qu'elle est, de ce fait, ignorée par les pays occidentaux ;
- la solidité militaire du régime : aucune défection majeure n'a été observée dans l'armée, les services de sécurité, l'administration et le corps diplomatique et Damas est toujours capable d'organiser des manœuvres militaires majeures ;
- son large soutien international. L'alliance avec la Russie, la Chine, l'Iran et le Hezbollah libanais ne s'est pas fissurée et la majorité des Etats du monde s'est déclarée opposée à des frappes militaires, apportant son soutien total aux deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU - Russie et Chine - qui ont clairement indiqué qu'ils n'autoriseraient pas une action armée contre la Syrie. Rappelons également que le régime syrien n'a été à ce jour l'objet d'aucune condamnation internationale formelle et demeure à la tête d'un Etat membre à part entière de la communauté internationale ;
- le refus délibéré des Occidentaux, de leurs alliés et de la rébellion de parvenir à une solution négociée. En effet, tout a été fait pour radicaliser les positions des ultras de Damas en posant comme préalable le départ sans condition du président Bachar.
Au contraire, l'opposition extérieure, dont on cherche à nous faire croire qu'elle est LA solution, ne dispose d'aucune légitimité et demeure très éloignée des idéaux démocratiques qu'elle prétend promouvoir, en raison de ses options idéologiques très influencées par l'islam radical.
De plus, la rébellion syrienne est fragmentée entre :
- une opposition politique extérieure groupée autour des Frères musulmans, essentiellement contrôlée par le Qatar et la Turquie ;
- une « Armée syrienne libre » (ASL), composée d'officiers et d'hommes de troupe qui ont déserté vers la Turquie et qui se trouvent, pour la plupart, consignés dans des camps militaires faute d'avoir donné des gages d'islamisme suffisants au parti islamiste turc AKP. Son action militaire est insignifiante ;
- des combattants étrangers, salafistes, qui constituent sa frange la plus active et la plus violente, financés et soutenus par les Occidentaux, la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite.
Ainsi, la Syrie connaît, depuis deux ans, une situation de guerre civile et des affrontements sans merci. Comme dans tous les conflits, les victimes collatérales des combats sont nombreuses, ainsi que les atrocités. Toutefois, les grands médias internationaux qui donnent le ton - qui appartiennent tous aux pays hostiles à la Syrie - cherchent à donner l'impression que les exactions, massacres et meurtres sont exclusivement le fait du régime et de son armée.
Si certaines milices fidèles au régime ont commis des exactions, cela ne saurait en aucun cas dissimuler les innombrables crimes de guerre qui sont chaque jour, depuis deux, ans l'œuvre de la rébellion, et dont sont victimes la population syrienne fidèle au régime, les minorités religieuses et les forces de sécurité. Ce fait est systématique passé sous silence. Pire, les nombreux actes de barbarie des djihadistes soutenus par l'Occident, la Turquie et les monarchies wahhabites sont même souvent attribués au régime lui-même, pour le décrédibiliser davantage.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), principale source des médias sur les victimes de la « répression », est une structure totalement inféodée à la rébellion, crée par les Frères musulmans à Londres. Les informations qu'il diffuse relèvent de la pure propagande et n'ont donc aucune valeur ni objectivité. S'y référer est erroné et illustre l'ignorance crasse ou de la désinformation délibérée des médias.
Enfin, face à ce Mainstream médiatique tentant de faire croire que le Bien est du côté de la rébellion et de ses alliés afin d'emporter l'adhésion de l'opinion, toute tentative de vouloir rétablir un minimum d'objectivité au sujet de ce conflit est immédiatement assimilée à la défense du régime.
Les objectifs véritables d'une intervention en Syrie
Dès lors, on est en droit de s'interroger sur les raisons réelles de cet acharnement contre Bachar Al-Assad et d'en rechercher les enjeux inavoués. Il en existe au moins trois :
- casser l'alliance de la Syrie avec l'Iran ; le dossier iranien conditionne largement la gestion internationale de la crise syrienne. En effet, depuis trois décennies, Damas est l'allié de l'Iran, pays phare de « l'axe du mal » décrété par Washington, que les Américains cherchent à affaiblir par tous les moyens, tant en raison de son programme nucléaire, de son soutien au Hezbollah libanais, que de son influence régionale grandissante ;
- rompre « l'axe chiite » qui relie Damas, Bagdad, Téhéran et le Hezbollah, qui est une source de profonde inquiétude pour les monarchies du Golfe qui sont, ne l'oublions pas, des régimes autocratiques et qui abritent d'importantes minorités chiites. Ainsi, Ryad et Doha ont désigné le régime iranien comme l'ennemi à abattre. Elles veulent la chute du régime syrien anti-wahhabite et pro-russe, afin de transformer la Syrie en base arrière pour reconquérir l'Irak - majoritairement chiite - et déstabiliser l'Iran. Elles cherchent aussi à liquider le Hezbollah libanais. En cela, leur agenda se confond avec celui de Washington ;
- détruire les fondements de l'Etat-nation laïc syrien pour le remplacer par un régime islamiste. Cela signifie livrer Damas aux forces wahhabites et salafistes favorables aux pétromonarchies du Golfe, ce qui signifie l'éclatement du pays en plusieurs entités en guerre entre elles ou, pire, l'asservissement voire le massacre des minorités non sunnites.
Ces objectifs non avoués n'ont pas été jusqu'ici atteints et ne le seront pas tant qu'existera le soutien sino-russe et tant que l'axe Damas-Téhéran ne se disloquera pas.
Le faux prétexte des armes chimiques
Face à la résistance de l'Etat syrien et de ses soutiens, la coalition américano-wahhabite a décidé d'employer les grands moyens afin de faire basculer l'opinion et de justifier une intervention militaire : accuser Damas de recourir aux armes chimiques contre sa propre population.
Une première tentative a été entreprise en avril dernier. Malheureusement, l'enquête des inspecteurs de l'ONU a révélé que l'usage d'armes chimiques était le fait de la rébellion. Ce rapport n'allant pas dans le sens que souhaitait la coalition américano-wahhabite, il a été immédiatement enterré. Seul le courage de Carla del Ponte a permis de révéler le pot aux roses. Notons cependant que les « médias qui donnent le ton » se sont empressés de ne pas lui accorder l'accès à leur antenne et que cette enquête a été largement passée sous silence.
Les événements du 21 août dernier semblent clairement relever de la même logique. Une nouvelle fois, de nombreux éléments conduisent à penser qu'il s'agit d'un montage total, d'une nouvelle campagne de grande envergure pour déstabiliser le régime :
- le bombardement a eu lieu dans la banlieue de Damas, à quelques kilomètres du palais présidentiel. Or, nous savons tous que les gaz sont volatils et auraient pu atteindre celui-ci. L'armée syrienne n'aurait jamais fait cela sauf à vouloir liquider son président !
- les vecteurs utilisés, présentés par la presse, ne ressemblent à aucun missile en service dans l'armée syrienne, ni même à aucun modèle connu. Cela pourrait confirmer leur origine artisanale, donc terroriste ;
- de plus, des inspecteurs de l'ONU étaient alors présents à Damas et disposaient des moyens d'enquête adéquats pour confondre immédiatement le régime ;
- les vidéos présentées ne prouvent rien, certaines sont même de grossières mises en scène ;
- enfin, le régime, qui reconquiert peu à peu les zones tenues par la rébellion, savait pertinemment que l'emploi d'armes chimiques était une « ligne rouge » à ne pas franchir, car cela déclencherait immédiatement une intervention militaire occidentale. Dès lors, pourquoi aurait-il pris in tel risque ?
Aucune preuve sérieuse n'a été présentée à l'appui la « culpabilité » de l'armée syrienne. Au contraire, tout conduit à penser que ce sont les rebelles qui ont utilisé ces armes, car contrairement à ce qui est avancé par la note déclassifiée publiée par le gouvernement français, les capacités chimiques des terroristes sont avérées :
- en Irak (d'où proviennent une partie des djihadistes de la rébellion syrienne), les autorités ont démantelé début juin 2013 une cellule d'Al-Qaida qui préparait des armes chimiques. Trois laboratoires ont été trouvés à Bagdad et dans ses environs avec des produits précurseurs et des modes opératoires de fabrication de gaz sarin et moutarde ;
- en Syrie, le Front Al-Nosra est suspecté avoir lancé des attaques au chlore en mars 2013 qui auraient causé la mort de 26 Syriens dont 16 militaires ;
- pour sa part, Al-Qaida a procédé en 2007 une douzaine d'attaques du même type à Bagdad et dans les provinces d'Anbar et de Diyala, ce qui a causé la mort de 32 Irakiens et en a blessé 600 autres. En 2002, des vidéos montrant des expérimentations d'armes chimiques sur des chiens ont été trouvées dans le camp de Darunta, près de la ville de Jalalabad, en Afghanistan.
Les errements de la politique étrangère française
A l'occasion cet imbroglio politico-médiatique dans lequel ses intérêts stratégiques ne sont pas en jeu, le gouvernement français mène une politique incompréhensible pour nos concitoyens comme pour l'étranger.
Depuis deux ans, la France, par le biais de ses services spéciaux, - comme d'ailleurs les Américains, les Britanniques et les Turcs - entraîne les rebelles syriens et leur fournit une assistance logistique et technique, laissant l'Arabie saoudite et le Qatar les approvisionner en armes et en munitions.
Ainsi, la situation syrienne place la France devant ses contradictions. Nous luttons contre les djihadistes au Mali, après les avoir aidés à prendre le pouvoir à Tripoli - en raison de l'intervention inconsidérée de l'OTAN en Libye, en 2011, dans laquelle Paris a joué un rôle clé - et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes le régime de Bachar Al-Assad n'est pas un modèle de démocratie et il servait clairement les intérêts de la minorité alaouite, mais il est infiniment plus « libéral » que les monarchies wahhabites : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et où le statut de la femme est respecté. De plus, il convient de rappeler que Damas a participé activement à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. Pourtant, nous continuons d'être alliés à l'Arabie saoudite et au Qatar, deux Etats parmi les plus réactionnaires du monde arabo-musulman, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. Certes, notre soutien aux agendas saoudien et qatari se nourrit sans nul doute de l'espoir de quelques contrats d'armement ou pétroliers, ou de prêts financiers pour résoudre une crise que nos gouvernants semblent incapables de juguler.
Une question mérite donc d'être posée : la France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis ? Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy la France aligne ses positions internationales sur celles des Etats-Unis et a perdu, de ce fait, l'énorme capital de sympathie que la politique du général de Gaulle - non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes - lui avait constitué.
Si les élections de mai 2012 ont amené un nouveau président, la politique étrangère n'a pas changé. En fait, nous observons depuis plusieurs années la conversion progressive d'une partie des élites françaises - de droite comme de gauche - aux thèses néoconservatrices américaines : supériorité de l'Occident, néocolonialisme, ordre moral, apologie de l'emploi de la force ...
Surtout, un fait nouveau doit être mis en lumière : la tentative maladroite des plus hautes autorités de l'Etat de manipuler la production des services de renseignement afin d'influer sur l'opinion publique et de provoquer un vote favorable des parlementaires. Ce type de manœuvre avait été conduit par Washington et Londres afin de justifier l'invasion de l'Irak en 2003, avant d'être dénoncé. Onze ans plus tard, le gouvernement recourt au même artifice grossier et éculé pour justifier ses choix diplomatiques et militaires. Compte tenu de la faiblesse des arguments présentés dans la note gouvernementale - qui n'est pas, rappelons-le, une note des services -, celle-ci ne sera d'aucune influence sur la presse et l'opinion. En revanche, par sa présentation, elle contribue à décrédibiliser le travail des services de renseignement, manipulés à leur insu dans cette affaire.
Le mépris des politiques français à l'égard des services est connu. Est-ce un hasard si cette affaire survient alors que l'actuel ministre des Affaires étrangères est celui-là même qui, en 1985, alors qu'il était chef du gouvernement, a fort élégamment « ouvert le parapluie », clamant son absence de responsabilité à l'occasion de l'affaire du Rainbow Warrior ?
Une chose au moins est sûre : une remise à plat de notre position à l'égard de la Syrie et de notre politique étrangère s'impose, car « errare humanum est, perseverare diabolicum ».
-------------------------------------------------------------------------------- [1] Ce texte reprend, pour partie, des analyses produites par Alain Chouet, Alain Corvez et Alain Rodier, tous trois anciens officiers du renseignement français.
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Mar Sep 10 2013, 11:16 | |
| Envoyé par notre Ami GUY Syrie: la lettre d'un ancien ambassadeur de France à François Hollande
Diplomate de carrière de 1972 à 2009, Pierre Charasse fut ambassadeur, notamment au Pakistan, en Uruguay et au Pérou, et a représenté la France dans de nombreuses instances internationales. Depuis le Mexique où, retraité, il réside, il vient d'adresser une lettre aussi ironique que cinglante à François Hollande sur la crise syrienne. -------------------------------------------------------------------------------- Mexico, le 2 septembre 2013 Monsieur le Président de la République, Dans l’épreuve que subit actuellement l’humanité du fait de la présence d’armes chimiques en Syrie, vous avez pris la tête d’un grand mouvement mondial au nom de « l’obligation de protéger » les populations civiles menacées. Vous avez très bien expliqué dans votre discours du 27 août devant vos Ambassadeurs que c’était là la vocation de la France, comme elle l’a fait en Libye récemment, et qu’elle ne manquerait pas à son devoir. Votre détermination exemplaire devrait rapidement convaincre vos partenaires européens flageolants et les opinions publiques pleutres, en France, en Grande Bretagne, aux Etats-Unis et partout dans le monde, du bien-fondé d’une intervention militaire chirurgicale en Syrie. Naturellement, comme vous l’avez rappelé le 27 août, « l’obligation de protéger » s’inscrit dans une démarche très réglementée par les Nations Unies et incombe en premier lieu aux Etats concernés : protéger leur propre population. En cas de défaillance de leur part, c’est au Conseil de Sécurité qu’il appartient de décider des modalités de mise en œuvre de ce principe. Sous votre conduite, la France s’honorera si elle fait respecter à la lettre cette avancée importante du droit international. Je suis sûr que le Président Poutine sera sensible à vos arguments tout comme le Président Xi Jiping et qu’ils ne feront pas obstacle à vos projets en opposant un veto au Conseil de Sécurité. Peu importe que l’objectif final soit encore un peu flou, ce qui compte c’est la défense énergique de principes clairs. De même, je suis sûr que d’autres pays suivront la France dans son intention de livrer des armes aux rebelles syriens, malgré les risques que cela comporte. M. Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, a annoncé qu’il exigerait des destinataires des armes françaises qu'ils signent un « certificat d’utilisateur final ». Avec une telle fermeté nous aurons l’assurance que nos armes ne tomberont pas entre les mains des combattants Jihadistes du Front Al Nusra-Al Qaeda, qui font partie de la Coalition rebelle (encore très hétéroclite mais que avez le mérite de vouloir unifier, bon courage !) et ne se retourneront pas contre les pays occidentaux qui les ont aidé ou leurs rivaux au sein de la Coalition, voire des populations civiles. Nous voilà rassurés. Al Qaeda devrait comprendre le message fort que vous lui envoyez. Il est important de bien expliquer que notre ennemi reste le Terrorisme International, même si de temps en temps il faut se montrer pragmatique, comme disent nos amis anglo-saxons, et tendre la main à ceux qui veulent notre perte. Ceux-ci ne devraient pas être insensibles à nos gestes amicaux. Vos services devraient pouvoir sans peine démentir l’information diffusée par l’agence Associated Press selon laquelle des armes chimiques livrées par notre allié l’Arabie Saoudite (le Prince Bandar Bin Sultan, chef des services saoudiens de renseignement) au Front Al Nusra-Al Qaeda auraient été manipulées maladroitement par ces apprentis-sorciers. Une fois ce point éclairci vous aurez les mains libres pour agir sur la base des informations fournies par les Etats-Unis et Israël qui ont toute votre confiance. Toutefois il ne serait pas inutile d’éviter que se reproduise le scénario de 2003 aux Nations Unies lorsque Colin Powell a exhibé des photos truquées et un flacon de poudre de perlimpinpin comme preuves irréfutables de la présence d’armes de destruction massive en Irak ! Principe de précaution élémentaire. On vous fait confiance, c’est la crédibilité de la France qui est en jeu. Quand aux objectifs militaires de cette opération, il paraît évident qu’ils doivent être en priorité de détruire par des moyens aériens les dépôts d’armes chimiques sans les faire exploser au nez de la population civile, ce qui serait un véritable désastre, et de neutraliser tous les engins qui permettent leur utilisation (missiles, chars, lance-roquettes etc.), sans mettre en péril la vie de nos soldats sur un terrain incertain. Si les Américains ont du mal à identifier les cibles, les services français de renseignement se feront un plaisir de leur fournir toutes les informations dont ils disposent, de telle sorte que l’opération soit courte et cinglante et que grâce à vous les armes chimiques soient définitivement éradiquées de la planète. Les populations que nous allons protéger auront un prix à payer pour le service rendu et doivent accepter d’avance les quelques centaines ou milliers de morts que peuvent provoquer les effets collatéraux de cette opération et leurs conséquences en cascade. Mais c’est pour leur bien. Si vous prenez la tête de la manœuvre à la place de vos collègues Obama et Cameron, qui semblent rétropédaler avant même que le coup d’envoi ait été donné, Bashar Al Assad comprendra très vite à qui il a affaire. L’Occident ne doit pas de mollir, ce serait un mauvais signal au reste du monde, on compte sur vous pour tenir la barre fermement. Lorsque cette mission humanitaire sera terminée et que Bashar Al Assad aura fait amende honorable après la tripotée qu’on va lui mettre tout en le laissant au pouvoir, vous aurez la satisfaction d’avoir contribué à appliquer en Syrie la théorie du « chaos constructif » élaborée par des « think tanks » américains à l’époque de George Bush, en espérant que les grandes entreprises américaines, principales bénéficiaires du chaos, auront la bonté de laisser aux entreprises françaises la possibilité de tirer quelques avantages du désordre institutionnalisé qui a désormais vocation à se substituer à des Etats forts comme c’est le cas en Irak ou en Libye. Quelques contrats pétroliers feraient bien l’affaire de nos grands groupes. Après cette victoire pratiquement acquise d’avance, il vous appartiendra de porter ailleurs le message humanitaire universel de la France. Les crises sont nombreuses dans le monde, la liste des dictateurs sanguinaires est longue, et des millions d’hommes, de femmes et d’enfants attendent avec joie que la France puisse les protéger comme elle s’en est donnée la mission. On pense toujours à l’Afrique qui arrive au premier rang de nos préoccupations. Mais il y a le feu dans de nombreuses régions du monde. Une intervention humanitaire en Palestine serait la bienvenue, vous y songez certainement. Au Mexique, on estime à 70.000 les morts provoqués par la violence des groupes criminels et des forces de sécurité et 26.000 disparus durant de sexennat du Président Calderón (2006-2012). Après la première année du mandat du Président Peña Nieto, on dénombre déjà 13.000 morts. En toute logique avec de tels chiffres la population civile mexicaine devrait être éligible aux bénéfices du programme « obligation de protéger » concocté par la « communauté internationale », même si celle-ci se réduit aujourd’hui à la France seule. Au point où nous en sommes, il faut bien qu’un pays se dévoue pour être l’avant-garde agissante d’une communauté internationale amorphe et irresponsable, « ensemble gazeux et incertain » comme a dit Hubert Védrine à propos de l’Union Européenne. Mieux vaut être seul que mal accompagné. S’agissant du Mexique, on pourra tirer les leçons de l’intervention militaire française de 1862 et ne pas répéter l’erreur qui a conduit à la déconfiture les armées de Napoléon III : déclencher des opérations militaires injustifiées et lointaines qui dépassent nos forces. Pour cela il faudra, mais vous l’avez évidement prévu, programmer davantage de moyens budgétaires, par exemple pour la construction de nouveaux porte-avions nucléaires, les avions et missiles qui vont avec. Le « Charles de Gaulle » rend de brillants services lorsqu’il n’est pas immobilisé dans nos arsenaux pour de trop longues périodes de révision, mais il aura du mal à répondre seul à toutes les demandes d’intervention surtout lorsqu’il devra croiser dans des mers lointaines, exotiques et dangereuses. Je suis sûr que vous saurez persuader nos compatriotes que dans les circonstances actuelles, le monde occidental, pour poursuivre sa mission civilisatrice, pilier de la globalisation, devra s’en donner les moyens budgétaires. On se souvient des contraintes qui ont empêché les forces françaises de frapper encore plus massivement la Libye. Leurs stocks de missiles se sont rapidement épuisés et le budget de la Défense n’avait pas prévu que l’abominable Khadafi, pourtant ami intime de votre prédécesseur, serait aussi peu sensible à nos problèmes budgétaires en opposant une résistance aussi farouche qu’inutile. La population, si elle est bien informée, acceptera certainement de bon gré l’augmentation des impôts et les coupes dans les dépenses publiques, notamment sociales, comme les bourses scolaires pour les français de l’étranger, ainsi que la réduction des moyens du réseau diplomatique, consulaire, éducatif et culturel français dans le monde si c’est le prix à payer pour que la France garde son statut de grande puissance mondiale. Tout est question de pédagogie. Monsieur le Président, vous n’êtes pas sans savoir que nos amis et alliés américains n’ont pas toujours une très bonne image dans le monde. La France, avec les Présidents De Gaulle, Mitterrand et Chirac, a joui d’un grand prestige international, justement parce ce qu’elle parlait d’une voix différente de celle de ses alliés occidentaux. Le Président Sarkozy a mis fin à cette tradition diplomatique, pensant que la France avait tout intérêt, dans le contexte de la mondialisation et face à la montée en puissance de nouveaux acteurs, à se fondre dans « la famille occidentale » et à réintégrer l’appareil militaire de l’OTAN, c’est à dire à mettre ses forces conventionnelles sous le commandement américain. « O tempora ! O mores ! » comme a dit Ciceron en son temps. Mais vos Ambassadeurs ont déjà du vous signaler que dans de nombreux pays la France est désormais perçue comme un relais servile de la politique américaine. Des épisodes récents, comme l’affaire Snowden avec l’interception du Président Evo Morales lors de son survol de l’Europe, ont pu donner cette impression fâcheuse, mais je suis convaincu que vous n’aurez aucun mal à persuader vos interlocuteurs du monde entier que cette perception est erronée, car c’est en toute indépendance que vous avez confirmé l’ancrage de la France dans sa « famille occidentale ». Enfin, je pense que vous avez réfléchi à la meilleure manière de protéger les populations mondiales des catastrophes humanitaires provoquées par le capitalisme mafieux et prédateur à l’origine des dernières crises économiques et financières. Il est probablement dans vos intentions de proposer à vos collègues du G7 et du G20 que vous allez rencontrer au Sommet de Saint Pétersbourg de changer de cap pour mettre fin à l’économie-casino et à l’empire de la finance sans contrôle. L’opinion publique mondiale, les chômeurs en Grèce, au Portugal, en Espagne, en France et ailleurs, apprécieraient vraisemblablement des frappes chirurgicales sur le FMI, la Banque Centrale européenne, la City de Londres, quelques paradis fiscaux « non-coopératifs » ou d’improbables agences de notation qui font plier les gouvernements. Une telle cohérence dans l’application de « l’obligation de protéger » honorera la France et son Président. En continuant sans relâche sur cette voie et en défendant comme vous le faites le droit international et les normes fixées par les Nations Unies, il ne fait aucun doute qu’avant la fin de votre mandat vous rejoindrez votre collègue et ami Barack Obama dans le club très sélect des Prix Nobel de la Paix. Vous l’aurez bien mérité. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et respectueuse considération. Pierre Charasse, Français de l'étranger, contribuable et électeur Certain , que sa majesté "Flamby" , ne va pas répondre
Va t'elle même comprendre le sens de la lettre ??????? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Mar Sep 10 2013, 11:36 | |
| Comment voulez-vous qu'un crétin satisfait entrave le moindre argument de ce beau discours ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Mer Sep 11 2013, 15:13 | |
| Les arguments de ceux qui s'opposent à une action militaire contre le régime de Bachar Al-Assad.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est à nouveau réuni, jeudi 29 août. Et pour le moment, les va-t-en-guerre temporisent. Le président américain Barack Obama a affirmé mercredi ne pas avoir pris de décision sur une éventuelle action militaire occidentale en Syrie. François Hollande insiste sur la nécessité d'une "solution politique", avant de recourir à la "force". Et le Premier ministre britannique, David Cameron, auparavant favorable à une action rapide, veut désormais attendre les conclusions de l'enquête de l'ONU sur l'attaque chimique que le régime aurait commis le 21 août. Pour autant, une intervention armée contre Bachar Al-Assad semble, jeudi 29 août, probable à court terme. Francetv info liste les arguments de ceux qui s'y opposent.
L'utilisation d'armes chimiques par Bachar Al-Assad n'est pas prouvée
L'argument : Au sein de la classe politique, de nombreuses voix se sont élevées. La présidente du Front national, Marine Le Pen, dénonce une décision "précipitée et fondée sur des supputations", alors que "la lumière n'a pas encore été faite sur les attaques chimiques commises en Syrie". Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, fustige une "erreur gigantesque" et évoque un précédent : l'argument fallacieux des armes de destruction massive, avancé par les Etats-Unis pour envahir l'Irak en 2003.
L'analyse : Pourtant, les preuves de l'utilisation d'armes chimiques ne manqueraient pas. En mai, Le Monde en a publié une série. Le magazine Foreign Policy (article payant en anglais) a également rapporté que les services secrets américains avaient intercepté une conversation à ce sujet entre deux membres du ministère syrien de la Défense. "L'usage de l'arme chimique est avéré par de nombreux indices", a en outre estimé pour francetv info Oubaida Al-Moufti, porte-parole de l'Union des organisations syriennes de secours médicaux.
Il n'y a pas de cadre légal
L'argument : Par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, la Russie a averti : "Les projets de frappes militaires (...) sont un défi aux dispositions clés de la Charte de l'ONU". Depuis le début du conflit, il y a deux ans et demi, Moscou soutient Damas. La Russie a bloqué toutes les résolutions occidentales à l'ONU et devrait apposer une fois de plus son veto au Conseil de sécurité. Or "rien ne peut se faire, notamment en matière militaire, en dehors du cadre des Nations unies", juge l'ancien ministre UMP Bruno Le Maire.
L'analyse : Sans le feu vert du Conseil de sécurité, cette intervention serait "illicite", tranche Marcelo Kohen, professeur de droit international à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, interrogé par Le Temps (article payant). Quant à la "responsabilité de protéger", héritière du droit d'ingérence, avancée par François Hollande, elle "ne permet pas aux Etats d’agir unilatéralement".
Qu'importe, les interventions américaines récentes ont toutes contourné le Conseil de sécurité, souligne Le Figaro. Et le scénario qui se profile, selon Le Monde, ressemble à celui du Kosovo en 1999 et de l'Irak en 2003 : une "coalition des volontaires", sans mandat des Nations unies et hors de tout cadre légal international.
L'intervention sera inutile
L'argument : Barack Obama a expliqué que d'éventuelles frappes seraient "limitées" et se résumeraient à un "coup de semonce", destiné à convaincre le président syrien de ne pas mener d'assaut aux armes chimiques.
L'analyse : "Une mauvaise idée", assène Stephen Walt, professeur en relations internationales à Harvard et blogueur pour Foreign Policy, dans une tribune contre l'intervention traduite par Le Monde. "Les frappes aériennes ne peuvent annihiler l'arsenal chimique d'Assad et il est peu probable qu'elles fassent pencher le rapport de force en faveur des rebelles." "L'action punitive est la plus bête de toutes", renchérit Chris Harmer, analyste à l’Institute for the Study of War, cité par Slate. "Le régime d’Assad a montré une résistance incroyable à la douleur et je ne crois pas que nous ayons vraiment envie de lancer une action punitive d’ampleur suffisante pour être dissuasive."
Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient, imagine tout autre chose dans Metronews : "Une intervention pourra donner l’opportunité aux membres du régime de fuir, et donc de l'affaiblir un peu plus."
Elle risque de se transformer en un nouveau bourbier
L'argument : Le spectre des guerres d'Irak et d'Afghanistan plane, note le Huffington Post. Elles devaient être courtes, elles se sont avérées longues et coûteuses, aussi bien sur le plan financier qu'en terme de pertes humaines. "On a vu les exemples en Afghanistan et en Irak. Je n’ai pas envie que mon pays soit engagé dans un nouveau bourbier", s'inquiète le député UMP Alain Marsaud.
L'analyse : Cela ne pourrait arriver qu'en cas d'opération terrestre, et elle est peu probable à ce stade. Dans ce "pays densément urbanisé", le combat serait alors urbain : le type "le plus dangereux, aussi bien pour les populations civiles que pour les forces armées", souligne Philippe Migault, spécialiste des conflits armés et directeur de recherches à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), interrogé par Arte.
Elle va provoquer le chaos en Syrie...
L'argument : Quels vont être les effets "sur la pauvre Syrie" ?, s'interroge François Bayrou. "A supposer qu'on réussisse" à "mettre à genoux le régime actuel, qu'est-ce qui vient derrière ce régime et notamment quelles sont les conséquences sur les minorités ?", en particulier "chrétiennes", se demande, prudent, le président du MoDem.
L'analyse : "La chute d'Assad entraînerait l'effondrement de l'Etat syrien et déclencherait une lutte sans merci entre les différentes factions rebelles", prédit Stephen Walt au Monde. "Il faut se garder d'aller trop loin. Si Bachar disparaît, il y aura un risque de massacres intercommunautaires", confirme le général Vincent Desportes, spécialiste des affaires stratégiques, dans Le Figaro. Mais la chute du régime n'est pas l'objectif affiché des frappes planifiées par les Occidentaux.
... et fera le jeu d'Al-Qaïda
L'argument : Marine Le Pen, hostile à toute intervention, estime qu'en optant pour l'action militaire, François Hollande "choisit les islamistes". Comme elle, le régime syrien agite le spectre de l'islam radical. Il affirme que l'intervention armée "servira les intérêts (...) du Front Al-Nosra", un groupe jihadiste combattant avec les rebelles syriens et qui a prêté allégeance à Al-Qaïda.
L'analyse : Dans l'hypothèse où les Occidentaux choisiraient d'appuyer les groupes rebelles au sol - et elle n'est pas privilégiée - Philippe Migault estime qu'ils favoriseraient "les élèments les plus performants des forces rebelles", à savoir : "Al-Qaïda". Or, comme il l'a précisé à francetv info, "les groupes islamistes par essence, notamment ceux qui relèvent d'Al-Qaïda et qui sont en action en Syrie, n'ont jamais caché que pour eux, la Syrie était une première étape. Leur slogan était 'Damas, cette année. Al Qods [Jérusalem en arabe] l'année prochaine'".
La région va être déstabilisée L'argument : "A vouloir nous acheter une bonne conscience, nous risquons de contribuer à l’embrasement d’une région du monde particulièrement sensible", s'alarme Axel Poniatowski, vice-président UMP de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée. En Iran, le commandant des Gardiens de la révolution prédit même "la destruction à brève échéance" d'Israël, en cas d'attaque sur Damas.
L'analyse : "Le cas le plus préoccupant est le Liban", modère Agnès Levallois. Le pays a déjà été contaminé par le conflit syrien. Il est aussi la base arrière du Hezbollah. Le mouvement chiite participe déjà aux combats en Syrie aux côtés des troupes de Bachar Al-Assad. Il pourrait vouloir mener des attaques de représailles et viser les 900 soldats français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), redoute l'universitaire et islamologue Mathieu Guidère, cité par France 24.
Le régime syrien pourrait également exercer son pouvoir de nuisance en Jordanie, estime Didier Billion, directeur adjoint de l'Iris, sur BFMTV. Dans cet Etat "faible structurellement" et déstabilisé par l'afflux de réfugiés, les Syriens pourraient "fomenter des attentats". Reste le cas des deux voisins les plus puissants de la Syrie. Signes de fébrilité, Israël a déployé des batteries antimissiles à sa frontière nord, et la Turquie a renforcé son niveau de vigilance.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Mer Sep 18 2013, 13:41 | |
| Moscou accuse les inspecteurs de l'ONU de «parti pris»
La Russie a affirmé avoir reçu de Damas des éléments confirmant la thèse d'une provocation des rebelles... La Russie a accusé mercredi de «parti pris» les inspecteurs de l'ONU qui ont enquêté sur une attaque chimique en Syrie, et a affirmé avoir reçu de Damas des éléments appuyant la thèse d'une provocation des rebelles. «On ne peut considérer les conclusions auxquelles sont parvenues les inspecteurs de l'ONU que comme des conclusions politisées, de parti pris et unilatérales», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, cité par les agences depuis Damas. Il a ajouté que des «éléments» avaient été transmis aux Russes par la Syrie pour appuyer la thèse d'une provocation des rebelles. L'ONU , est "VENDUE" aux US
Que cherchent les USA , la France et les Rosbeefs
??????????????? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Syrie: la France et la Russie échouent à s'entendre . Mer Sep 18 2013, 14:32 | |
| Syrie: la France et la Russie échouent à s'entendreLa France et la Russie ont fait mardi à Moscou le constat de désaccords persistants sur la Syrie, tant sur la question de la responsabilité du régime dans l'attaque chimique du 21 août que sur l'adoption d'une résolution contraignante pour Damas. Dans le même temps, la Russie, qui est le principal soutien du régime syrien et a joué un rôle central en lançant la semaine dernière une initiative sur le démantèlement de son arsenal d'armes chimiques, a indiqué mardi soir poursuivre ses efforts diplomatiques en dépêchant à Damas un vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui devait rencontrer mardi soir le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem. Plus tôt dans la journée, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé devant son homologue russe Sergueï Lavrov que le rapport publié la veille par l'ONU ne laissait «aucun doute sur la responsabilité du régime de Damas». «Nous avons les raisons les plus sérieuses de penser que c'était une provocation», a rétorqué Sergueï Lavrov. Quant à la résolution «forte et contraignante» que Paris a dit lundi vouloir faire adopter d'ici la fin de la semaine au Conseil de sécurité de l'ONU, M. Lavrov a de facto écarté qu'elle puisse prévoir le recours à la force. «La résolution qui devra approuver la décision de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques ne sera pas sous chapitre 7», le chapitre de la charte de l'ONU qui prévoit des sanctions et jusqu'au recours à la force, a déclaré M. Lavrov. «Des différences d'approche» «Nous l'avons dit clairement à Genève, et il n'y a rien de tel dans le document que nous avons adopté », a-t-il ajouté, évoquant l'accord conclu samedi avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry sur la mise en oeuvre d'un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes. Ce n'est que dans un deuxième temps, si l'une ou l'autre des parties enfreint les engagements pris, que le Conseil de sécurité pourra envisager une action, a-t-il souligné. S'exprimant plus tard devant des journalistes, M. Fabius a laissé la porte ouverte à une «discussion» à ce sujet. «Qu'il y ait une résolution au Conseil de sécurité, M. Lavrov n'en disconvient pas. Après, quels sont les termes de cette résolution, il faut en discuter», a-t-il dit. Le ministre russe et son homologue français, venu à Moscou pour tenter d'infléchir la position de la Russie, ont souligné avoir l'objectif commun de trouver une solution politique afin de mettre fin au bain de sang en Syrie. Mais ils ont admis avoir des divergences persistantes. «Nous avons certaines divergences sur la façon d'atteindre» ce but, a déclaré M. Lavrov. «L'option armée reste sur la table» M. Fabius a, lui, évoqué des «différences d'approche sur les méthodes». Le ministre russe s'est également entretenu mardi à ce sujet avec son homologue britannique William Hague, selon un communiqué. Les désaccords avaient éclaté dès lundi sur les suites à donner à l'accord conclu samedi à Genève entre Russes et Américains sur un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes. Moscou, indéfectible allié du régime syrien, affirme que l'accord conclu à Genève avec le secrétaire d'Etat John Kerry, dont le texte est imprécis sur ce point, ne prévoit pas dans l'immédiat de menacer Damas. Concernant le rapport des inspecteurs de l'ONU sur l'attaque à l'arme chimique qui a fait près de 1.500 morts selon Washington le 21 août près de Damas, Moscou n'avait cessé d'exprimer ses doutes quant aux accusations portées contre le régime. «L'option armée reste sur la table» M. Lavrov avait estimé samedi que le dossier syrien était pétri de «mensonges et falsifications». Le présentant lundi aux 15 membres du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a décrit un rapport dont «la lecture donne le frisson», et a qualifié l'attaque de «crime de guerre». Ses rédacteurs sont des inspecteurs onusiens qui ont enquêté sur le terrain. Sans désigner explicitement les autorités syriennes, le texte dresse des «preuves flagrantes et convaincantes» sur le recours au gaz sarin. D'après ce document, «des armes chimiques ont été utilisées sur une échelle relativement grande» au cours du conflit syrien «contre des civils, y compris des enfants». La Commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Syrie a par ailleurs annoncé des investigations sur 14 autres attaques chimiques présumées depuis septembre 2011. M. Ban a lui-même demandé au Conseil de sécurité de prévoir des «conséquences» dans «une résolution claire» si Damas ne respecte pas le plan de démantèlement de son arsenal chimique. Le secrétaire général n'a toutefois pas parlé de frappes militaires. «L'option armée reste sur la table» L'option armée «reste sur la table» pour les Etats-Unis, a assuré de son côté une porte-parole du département d'Etat, Marie Harf, plaidant elle aussi pour une résolution à l'ONU prévoyant des «mécanismes d’exécution les plus forts possibles». Paris a par ailleurs annoncé une réunion internationale fin septembre à New York avec l'opposition syrienne, qui refuse l'initiative russo-américaine qui a écarté la menace de frappes. Rien n'assure que Moscou prendra part à ce nouveau rendez-vous des «Amis de la Syrie», 11 pays soutenant l'opposition dans une guerre qui a fait 110.000 morts en deux ans et demi. Entre-temps, la situation en Syrie ne cesse d'empirer, selon l'ONU. Ainsi, près de sept millions de personnes touchées par le conflit en Syrie «ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence», a affirmé mardi Valerie Amos, coordinatrice des opérations humanitaires de l'ONU, lors d'une conférence à Koweït, soulignant qu'il était nécessaire de rassembler 4,4 milliards de dollars à cet effet cette année. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Mer Sep 18 2013, 15:14 | |
| Faut savoir pour qui on se bat ?? contre la montée de l'islamiste intégriste ou pour la dictature qui empêche les frères musulmans de conquerir une autre avancée arabe sur l'Occident ???
FAUT SAVOIR CE QUE VEULENT NOS CHERS POLITICIENS DE MERDE !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Mer Sep 18 2013, 16:31 | |
| N'oublions jamais que Fafa est un grand spécialiste du sang, plus il en coulera plus il s'enrichira, chez lui c'est une addiction en outre il est, comme son pote Lionel, un Bilderberger |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Ven Oct 04 2013, 12:02 | |
| Assad : "la Turquie paiera très cher" La Turquie paiera cher pour son soutien aux "terroristes" qui luttent pour renverser le régime syrien, a affirmé le président Bachar al-Assad dans un entretien accordé à une chaîne de télévision turque, diffusé vendredi. "Dans un avenir proche, ces terroristes provoqueront des conséquences pour la Turquie. Et la Turquie paiera très cher", a-t-il dit à la chaîne d'opposition Halk-TV. Le chef de l'Etat syrien était interrogé sur la présence à la frontière turque de rebelles jihadistes affiliés à Al-Qaïda. "Il n'est pas possible de vous servir du terrorisme comme d'une carte à jouer et de la mettre dans votre poche. Car (le terrorisme) est comme un scorpion qui n'hésite pas à vous piquer le moment venu", a estimé le président syrien. Le gouvernement islamo-conservateur turc, très hostile au régime syrien, est l'un des plus fervents soutiens de la rébellion syrienne. Et en plus , ils sont tournés vers les pays de l'EST
Eux , EUROPEENS ????????................... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Syrie...... Ven Oct 11 2013, 15:07 | |
| http://www.20minutes.fr/monde/syrie/1235145-20131011-syrie-islamistes-accuses-crimes-contre-humanite |
| | | Papa schulz Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 64 Emploi : Apéro à plein temps! Date d'inscription : 23/10/2007
| Sujet: Re: Syrie...... Ven Oct 11 2013, 17:18 | |
| CALME POUR LE MOMENT !!! NIVEAU PRESSE ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Syrie...... | |
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| | | | Syrie...... | |
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