Michel Barnier plaide pour "un seul candidat" de la droite et du centre à la prochaine élection présidentielle
Devant les députés du "socle commun", membres de la commission des affaires économiques, le Premier ministre a évoqué pour la première fois l’échéance politique de 2027. "Si nous n’avons pas un seul candidat issu de nos groupes, on se retrouvera avec l’extrême droite et l’extrême gauche au second tour", a prévenu Michel Barnier.
La déclaration a fait sourciller plus d’un participant. "Il faudrait déjà que cela s’applique aux législatives partielles", a rétorqué l'un d'eux, alors que la droite et le camp présidentiel s’apprêtent à partir en ordre dispersé. Il faut dire qu’entre les deux groupes, les tensions ont encore gagné en intensité depuis lundi soir après que Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine (DR), a annoncé lui-même la revalorisation des retraites sur le plateau du JT de 20h de TF1 , prenant ainsi tout le monde de court.
La réception de plusieurs députés par le Premier ministre ce mercredi matin devait servir à arrondir les angles entre les différents groupes du socle commun. "On est des êtres humains, si on ne se parle pas, il n’y a aucune chance que ça marche", a souligné le député EPR de l’Essonne Paul Midy. "Nous sommes des bons soldats prêts à s’entendre", a renchéri le député DR Jérôme Nury, "mais il faut aussi que les généraux s’entendent pour mener la bataille ensemble". Plusieurs députés ont ainsi appelé à l’organisation d’une grande réunion de groupes avec l’ensemble des parlementaires EPR, MoDem, Horizons et LR pour "fluidifier les relations".
Sources
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« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France