En lisant l’article sur Padre Pio dans wikipedia, je suis tombé sur cette histoire insolite de Jean Derobert, fusillé avec ses camarades par le FLN et qui connaît un phénomène de décorporation.
L’article
. Un soir, un commando F.L.N. ((Front de Libération Nationale Algérienne) attaqua notre village et je fus bientôt maîtrisé et mis devant une porte avec cinq autres militaires et là, nous fûmes fusillés. Je me souviens que je n’ai pensé ni à mon père, ni à ma mère dont j’étais pourtant le fils unique mais j’éprouvai seulement une grande joie car « j’allais voir ce qu’il y a de l’autre côté. »
J’avais reçu, le matin même, une carte de la part de Padre PIO avec deux lignes manuscrites : « La vie est une lutte mais elle conduit à la Lumière » (souligné deux et trois fois)
Immédiatement, je fis l’expérience de la dé-corporation.
Je vis mon corps à côté de moi-même, couché et sanglant au milieu de mes camarades tués, eux aussi.
Et je commençais une ascension curieuse dans une sorte de tunnel. De la nuée qui m’entourait, émergeaient des visages connus et inconnus.
La suite :
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« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier