La fête de l’infanterie de Ligne : la Reine des batailles mise à l’honneur.

« Nous entrerons dans la carrière quand nos ainés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière et la trace de leurs vertus » : cet extrait de la Marseillaise illustre parfaitement les bases fondamentales des différentes fêtes d’armes ou de subdivisions, sources auxquelles les soldats viennent puiser le supplément d’âme qui permet d’affronter le danger et d’exposer sciemment leur vie au combat.

« Nous entrerons dans la carrière quand nos ainés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière et la trace de leurs vertus. »

Les traditions militaires

Les traditions militaires sont un legs de la longue histoire de notre pays et de son armée. Comme d’autres éléments de notre patrimoine historique et culturel national, elles sont celles de tout un peuple et de son histoire millénaire. Elles recouvrent différentes formes, dont les fêtes d’armes sont l’une des manifestations collectives les plus puissantes, véritables facteurs d’efficacité opérationnelle, car toutes invitent au dépassement de soi au service de la France. Chaque arme ou subdivision d’arme peut puiser dans sa riche histoire militaire un événement particulièrement marquant qui incarne et inspire, plus qu’un autre, son style, ses qualités, et les valeurs qu’elle porte. La commémoration de cet événement historique est un formidable instrument d’intégration et de cohésion, car elle permet d’unir entre eux des soldats qui partagent le même engagement, articulé autour de références partagées qui lui donnent tout son sens jusqu’au sacrifice ultime. Elles sont, au final, le ciment de ces liens qui traversent les générations et qui forment ce que l’on appelle la culture de chaque arme. La culture d’arme contribue aux forces morales de notre armée de Terre.
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L’identité de l’infanterie de Ligne

L'infanterie de ligne remonte à l'époque napoléonienne. Créée par Bonaparte, elle était composée de jeunes soldats à pied : des fantassins, formés pour combattre en première ligne, dans les conditions les plus exigeantes. Ces soldats étaient l'épine dorsale de l'armée française. Leur courage et leur loyauté envers la France et l’empereur ont laissé une empreinte indélébile dans l'histoire militaire.
Ils se sont distingués lors nombreuses batailles célèbres, notamment Austerlitz, Waterloo, Marengo et bien sûr, la bataille de la Moskova le 7 septembre 1812. Les troupes de Napoléon affrontèrent les forces russes lors de cette bataille qui fut l'une des plus sanglantes de l'époque napoléonienne et le théâtre d'un courage extraordinaire de la part de l'infanterie de Ligne française.
C'est en référence à cet acte de bravoure que la date du 7 septembre a été choisie pour commémorer la Fête de l'Infanterie de Ligne.
L’identité de l’infanterie de Ligne, c’est la capacité à tenir quoiqu’il en coûte, à encaisser le choc, sans esprit de recul, et à repousser l’adversaire, en dépassant toutes les difficultés avec courage et détermination. Le fantassin de Ligne est, toujours et encore, façonné par les conditions difficiles dans lesquelles il est engagé et par sa fréquentation immédiate du danger auquel il est directement exposé.
Ainsi, ténacité, dureté au mal, résistance aux privations mais aussi humilité et camaraderie sont autant de valeurs qui irriguent, depuis leur création, les régiments d’infanterie. Il ne manquait donc qu’une fête digne de ce nom pour que les unités appartenant à l’infanterie de Ligne ou celles qui en sont héritières, puissent se réunir autour de ses vertus. 21 drapeaux et leur garde ainsi que plusieurs centaines d’invités se retrouveront le 7 septembre, date de la bataille de la Moskova, sous la présidence du général de division Rondeau et en présence du Père de l’arme, le général Georgin. Cette première édition sera accueillie par le [size=13]152[size=12]e régiment d’Infanterie de Colmar et commémorée sur le site de l’Hartmannswillerkopf. Ce lieu, emblématique du sacrifice consenti par les fantassins français durant la Première Guerre mondiale, a été le théâtre de combats parmi les plus violents de la Grande Guerre. Les soldats du 15-2 y ont acquis le surnom de « Diables rouges ». « La montagne mangeuse d’Hommes » sera le 7 septembre prochain, le théâtre d’une première cérémonie historique, hommage au sacrifice et au courage des milliers de fantassins qui ont forgé l’histoire glorieuse de l’infanterie de Ligne et celle de notre pays, [/size][/size]mais aussi creuset des forces morales des fantassins d’aujourd’hui, indispensables pour affronter les défis de notre époque, gages d’efficacité au combat et de succès opérationnels.

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Si l’infanterie n’est plus la reine des batailles, elles n’en demeure pas moins indispensable, les Allemands qui avaient une supériorité stratégique avec les blindés ne pouvaient garder les positions en l’absence de soutien de l’Infanterie.
Par contre j’ignorais que le 7 septembre était la fête des fantassins, je ne sais pas s'ils ont un sainte patron.

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« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier

Le saviez-vous ? Les militaires aussi ont leurs saints patrons !

Mise à jour : 21/01/2022 - Auteur : Margaux Bourgasser - Direction : DICoD

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors, pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, découvrez les saints patrons des armées à l’occasion de la Saint-Sylvestre.

Si aujourd’hui, nous célébrons la nouvelle année au nom de la Saint-Sylvestre (31 décembre), savez-vous que les militaires fêtent également leurs propres saint patrons ? Souvent considérés comme des modèles pour les chrétiens, les saints ont également une place toute particulière au sein des armées. Chaque arme et chaque spécialité disposent d’un saint patron. Tous les ans, leur fête donne lieu à une journée de cohésion au sein du régiment ou de l’unité concernée. L’occasion de renforcer « l’esprit de corps » tant recherché chez les soldats.

La fête de l’infanterie de Ligne : la Reine des batailles mise à l’honneur. Saint-eloi_article_demi_colonne

Le mot patron vient du latin pater, père, et indique une notion qui va au-delà du père en tant que géniteur. Homme libre, le « patron » est un et chef de clan. Dans les moments difficiles ou dangereux, le patron protège les siens, les aide à vivre et surtout à vaincre.

Par exemple, Saint Bernard de Menthon est le patron des troupes de montagne (15 juin). Il est devenu le saint protecteur des troupes alpines au début des années 90. Pour marquer ce parrainage, une grande statue du saint a été réalisée et placée dans le hall d'entrée de l’État-major de la 27e brigade d’infanterie de montagne à Varces, en Isère.

Quant aux légionnaires, ils célèbrent la Saint Antoine (17 janvier). Son caractère de lutteur victorieux dans la vie spirituelle, d’homme qui a changé de vie pour une nouvelle, plus humble, au service de Dieu, correspond à l’image du légionnaire : cet étranger qui a abandonné son passé pour prendre un nouveau départ en s’engageant dans la Légion étrangère, au service de la France.

Les saints patrons dans les armées :

SAINT LOUIS (25 août), patron du diocèse aux armées françaises, titulaire de la cathédrale, l’église des soldats des Invalides.
SAINT JEAN DE CAPISTRAN (23 octobre), patron des aumôniers militaires
SAINT MAURICE (22 septembre), patron de l'Infanterie
SAINT BERNARD DE MENTHON (15 juin), patron des troupes de montagne
SAINT ANTOINE (17 janvier), patron des légionnaires
SAINT MICHEL archange (29 septembre), patron des parachutistes
SAINT GEORGES (23 avril), patron des cavaliers
SAINTE CLOTILDE (4 juin), patronne de l’ALAT
SAINTE BARBE (4 décembre), patronne des artilleurs et du génie, sapeurs-pompiers et du service de l’énergie opérationnelle
SAINT GABRIEL archange (29 septembre), patron des transmetteurs
SAINT ELOI (1er décembre), patron des mécaniciens (armée de l'Air) et patron du matériel (armée de Terre)
SAINT-CHRISTOPHE (25 Juillet), patron des unités du Train
SAINT AMBROISE (7 décembre), patron du corps administratif et technique des Armées
SAINTE VERONIQUE (4 Février), patronne des photographes (ECPAD)
SAINT-RAPHAEL archange (29 Septembre), patron du renseignement militaire
SAINT MARTIN DE TOURS (11 novembre), patron du commissariat
SAINTE GENEVIÈVE (26 novembre), patronne de la Gendarmerie
NOTRE-DAME DU ROSAIRE (7 octobre), protectrice de la Marine nationale
NOTRE-DAME DE LORETTE, (10 décembre), patronne des aviateurs
SAINT-JOSEPH DE CUPERTINO (18 septembre), patron des aviateurs
SAINT-LUC, Évangéliste (18 octobre), patron du service de Santé
SAINT-ROCH, (16 août), patron des unités cynophiles
SAINT VINCENT DE PAUL (27 septembre), patron des aumôniers de Marine

Merci jojo.

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Merci mon Michel & mon Jojo ,

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Sicut-Aquila

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La fête de l’infanterie de Ligne : la Reine des batailles mise à l’honneur. Cocoye10

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Merci, c'est donc Saint Maurice le patron des fantassins.

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« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier

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