J’AI UNE OVERDOSE DE NOIR !
« Notre simple existence… africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Eglise, jadis blanche et immaculée, aussi assurément que le sac et le ressac des flots polissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité… »
(Houria Bouteldja, en 2021).
Vive polémique après l'invitation d'Houria Bouteldja par l ...
Cet article m’a été inspiré par l’anniversaire de la mort d’un vieil ami, ancien parachutiste colonial chez Bigeard en Algérie, vaincu par le crabe en août 2020. Cet homme avait le parler-vrai des guerriers, il aimait la gauloiserie, les chansons paillardes, les chants de tradition et les agapes entre amis, de préférence bien arrosées. Il se désolait d’assister, impuissant, au délitement d’un pays qu’il avait bien servi et aimé passionnément. Sur notre déclassement dans tous les domaines, il me disait souvent : « On est en train de devenir les nègres de l’Europe ». Son propos n’avait rien de raciste ; il voulait simplement dire que la France devenait un pays sous-développé, comme l’Afrique qu’il avait écumée autrefois, après sa décolonisation bâclée à la hussarde.
17e-chambre-correctionnelle |
Aujourd’hui, j’ai envie de reprendre cette formule pour dire que j’en ai marre de voir mon pays se « nègrifier ». Je suis bien conscient que le sujet que j’aborde est ô combien sulfureux, aussi, comme je n’ai pas envie de rendre des comptes à la 17° Chambre correctionnelle, je vais m’entourer de quelques précautions sémantiques.
Parler des gens de couleur, en France, c’est comme parler de corde dans la maison d’un pendu (ou de cornes dans celle d’un cocu) : c’est mal venu, mal vu et très risqué!
C’est un sujet qui peut vous envoyer devant les tribunaux plus sûrement que de braquer une banque. Sachez qu’en France « le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit ! », on nous le serine tous les jours, matin, midi et soir, sur toutes les chaines de radio et de télévision.
Notre pays, depuis les Lois Pleven, Gayssot, Taubira et consorts, est devenu, petit à petit, totalement liberticide. Il nous est interdit d’avoir un avis défavorable (et même un jugement un peu sévère) à l’égard des « minorités », qu’elles soient raciales, religieuses ou sexuelles. On peut encore brocarder les catholiques, les blondes, les mâles blancs hétérosexuels, le reste est interdit, ce qui ne nous empêche pas d’être le pays parangon des droits de l’homme, de la liberté d’expression ; pays vaniteux qui prétend donner des leçons de « démo-crassie » au monde entier.
Au nom de la lutte contre le racisme, la xénophobie et toutes les discriminations, on a, en fait, tué l’humour, la moquerie, le sens critique, la sincérité, la satire, le pamphlet. On a interdit la liberté d’expression, donc le débat d’idées qui découle de la pluralité d’opinion.
Nous sommes devenus une sorte de Corée du Nord, un remake de l’ex-URSS.
D’aucuns vont m’accuser d’être excessif, d’autres rajouteront que, comme disait Charles de Talleyrand-Périgord, « Ce qui est excessif est insignifiant ». Non, je suis tout simplement… lucide !
Pour avoir une petite idée de la répression de notre liberté d’expression, je vous invite à lire la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme. Dans le Code pénal, les articles 225-1 à 225-4 composent la section sur les discriminations. L’article 225-1 en donne la définition ; l’article 225-2 précise les fortes peines encourues ; l’article 225-3-1 reconnaît le « testing » ; et l’article 225-4 précise les peines encourues par les personnes morales. Les articles du Code pénal ont été ajoutés (ou modifiés) par différentes lois (loi n°2001-1066 du 16 novembre 2001, loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004, loi n°2011-334 du 29 mars 2011). Dans le Code du travail, les articles L1131-1 à L1134-5 traitent des discriminations. Comme si cela ne suffisait pas, la loi n° 2008-496 (du 27 mai 2008) porte des dispositions d’adaptation au droit communautaire européen.
Liste non exhaustive car le sujet est inépuisable. C’est du pain béni pour les minorités qui se sentent (ou se disent) discriminées : contre le « mâle blanc » on gagne à tous les coups !
Si vous n’avez pas le courage de lire tout ça, ce que je peux aisément comprendre, qu’il vous suffise de savoir que la loi reconnaît… 26 critères de discriminations, excusez du peu !
Et pourtant, depuis que l’allogène fait la loi dans certains quartiers, le Gaulois numérote ses abattis et rase les murs. Ce n’est pas un avis, c’est un simple constat.
Il n’y a pas, dans mon propos, une once de racisme au sens où l’entendent les ayatollahs du « vivre ensemble ». Depuis ma prime jeunesse, aussi loin que je remonte, je n’ai pas le souvenir d’avoir fait le moindre mal, le moindre tort, à un Arabe, à un Noir, à un Juif. Pas plus, d’ailleurs, qu’à un Asiatique, communauté que j’allais oublier tant elle sait se faire discrète.
Rappelons ce qu’est le racisme. Depuis que notre pauvre pays est entré en repentance, les dictionnaires ont revu leur définition :
« Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l’existence de races, considère que certaines catégories de personnes sont supérieures à d’autres. Cette idéologie peut entraîner une attitude d’hostilité à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. L’hostilité peut générer chez la victime de la stigmatisation et de la discrimination qui à son tour va entraîner une auto-stigmatisation et une auto-discrimination proportionnelle… »
A la lecture de ce pathos verbeux, on pourrait penser que quiconque ne se croit pas d’une race supérieure à l’autre, ne lui veut aucun mal et ne se moque pas de lui, n’est pas raciste.
C’est ainsi que je perçois la chose : n’étant nullement raciste, rien ne m’oblige à aimer l’autre, à me sentir proche de lui, à rechercher sa compagnie, et surtout pas à m’imposer des devoirs ou des obligations à son égard. Que je sache, on a encore le droit de préférer une blonde à une Sénégalaise, aussi jolie soit-elle. On a également le droit de côtoyer qui on veut, d’être individualiste, solitaire ou misanthrope sans qu’il soit question de race, de croyance ou de couleur de peau !
« Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
est plus de quatre on est une bande de cons »
chantait Brassens.
Dans un pays démocratique, on devrait pouvoir vivre comme on l’entend, sans participer à la « fête des voisins » et sans se trémousser à la « fête de la musique » (ou à la « Gay-pride »).
Rien ne devrait nous obliger à aimer les foules braillardes, bigarrées, souvent violentes. Rien ne devrait nous contraindre à bêler avec les moutons, à hurler avec les loups ou, pire, à aboyer avec les chiens qui chassent en meute. Personnellement, je suis agoraphobe, je HAIS les foules bruyantes !
Je déteste le rap – cette musique de sauvages sur des paroles haineuses – et l’humour des nouveaux comiques découverts par Jamel Debbouze, or, que je sache, ceci ne fait pas de moi un raciste. Je préférais la finesse d’esprit de Raymond Devos, Robert Lamoureux, Pierre Desproges, Michel Audiard, et quelques autres… Je précise que j’aime bien l’humour d’Eric Blanc, qui est noir, et que j’ai toujours considéré que Michel Noir n’était pas blanc-blanc, ceci afin qu’on ne m’accuse pas de faire de la ségrégation raciale, ou pire, de l’humour noir.
« Des goûts et des couleurs, on ne discute pas ! », et pourtant si, parlons-en car j’en ai marre de voir les politiques, les journalistes, les intellectuels, bref les « élites » autoproclamées, mettre un genou à terre – physiquement ou moralement – devant une communauté noire qui se prétend ostracisée ou discriminée. Une communauté venue d’Afrique et qui doit être sacrément masochiste pour continuer à venir massivement dans un pays aussi odieusement raciste que le nôtre.
Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout et plein air
Depuis la création du mouvement « Black Lives Matter », en 2013, la mort de George Floyd à Minneapolis, en 2020, et en France, l’affaire Adama Traoré, c’est une surenchère permanente à la veulerie compassionnelle et à la repentance devant le « nègre » qui crie sa haine du mâle blanc.
Précisons, avant qu’on me tombe dessus, que le qualificatif de « nègre » n’est en rien une insulte ; il définit une couleur de peau. Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor revendiquaient leur « négritude ». Alors soyons précis et essayons de parler français : qu’est-ce qu’un « petit noir » ? Un expresso ? Un négrillon ? Un Pygmée ? On peut d’ailleurs en dire autant du « blanc » : blanc comme quoi ? Comme la neige ? Comme la dope que les bobos reniflent pendant leurs soirées-partouzes ?
C’est un fait avéré et immuable, il existe des « races », des typologies très diverses : type européen, caucasien, asiatique, maghrébin, africain… Parmi les nombreuses ethnies qui peuplent le continent africain, le Peul et le Toucouleur, par exemple, n’ont rien de commun avec le Wolof, le Lébou, le Sérére, le Mandingue, etc…
Mais revenons à la situation en France.
Chez nous, je ne vois pas ce qui justifie que des gens qui représentent moins de 10% de la population (2) occupent TOUT l’espace médiatique. Dans les publicités télévisuelles, nous subissons une overdose d’allogènes, noirs ou maghrébins.
Le « Franchouillard », le visage pâle, le « Souchien » est très majoritaire dans le pays et ce, pour quelques années encore. Regardez les publicités à la télévision, dans la presse et sur internet : le « mâle blanc » y est progressivement remplacé.
Loin de refléter la diversité, ce « grand remplacement » est le signe d’une africanisation de notre environnement visuel. Finie la publicité en noir et blanc, vive la publicité en noir sans blanc !
Seule concession à la réalité française vue par la « bienpensance » : les couples mixtes où la femme est blanche – souvent une blonde – et l’homme est noir. L’inverse est plus rare car, pour les décolonialistes, ce schéma marque « la soumission de la femme racisée aux désirs du mâle blanc ». C’est une nouvelle illustration du « suprématisme blanc », c’est donc insupportable et intolérable.
Le phénomène ne touche pas quelques marques mais l’ensemble du secteur marchand privé ou public : de l’EDF aux assurances en passant par les fringues Benetton ou les bagnoles Renault.
La tendance est carrément à l’effacement du Blanc. Petit à petit, il disparait de certaines publicités. On voit des familles basanées partager un repas, des loisirs, des vacances, avec d’autres familles noires, le Blanc a disparu du paysage. Même phénomène dans le cinéma et les téléfilms : on fait jouer le Docteur Knock ou Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, par Omar Sy, le banlieusard-baratineur. On voit des chevaliers médiévaux noirs, des mousquetaires noirs, une Cléopâtre noire.
Souvenez-vous d’Assa Traoré (3) postant sur « Face de Bouc » un portrait d’elle, le poing levé, escarpins Louboutin aux pieds. Elle écrivait :
« Je vous remercie chaleureusement de l’honneur que vous me faites en m’associant à votre campagne pour l’égalité et la justice pour tous, en y engageant votre prestigieuse marque Louboutin ».
L’histoire ne dit pas si le prolo, qui gagne péniblement le SMIC, apprécie de voir cette pétroleuse chaussée de godasses à 850 euros la paire ?
Dans la foulée, la chanteuse Yseult, devenait l’égérie de l’Oréal Paris et déclarait :
« Je suis très fière de pouvoir partager un message d’inclusion et d’acceptation de soi grâce à L’Oréal… Être porte-parole de L’Oréal Paris me donne l’impression que les frontières de la beauté sont levées. Cela signifie que ma voix a de l’importance, que les voix de toutes les femmes ont de l’importance… Croyez en vous, n’abandonnez jamais et faites confiance à vos sœurs. »
Et un hebdomadaire pour shampouineuses nous expliquait qu’Yseult dénonce le racisme, la discrimination, la grossophobie, la suprématie du mâle et… toute autre forme d’injustice : ouf !!!!
Aucune description de photo disponible.
« Nous sommes ravis d’accueillir cette artiste talentueuse au sein de la famille L’Oréal Paris », annonçait la marque L’Oréal qui, il est vrai, a une longue expérience du grand-écart idéologique et de l’opportunisme collabo : son fondateur, Eugène Schueller, était ami d’Eugène Deloncle. En 1940, Schueller contribue au financement du parti collaborationniste fondé par Deloncle, en accord avec l’occupant, le « Mouvement Social Révolutionnaire ». Le MSR rejoint le « Rassemblement National Populaire » de Marcel Déat, et Schueller se retrouve président du comité technique d’économie du RNP. A la Libération, le Comité d’épuration de la chimie requiert contre Eugène Schueller une interdiction d’exercer toute fonction dirigeante « pour avoir favorisé les desseins de l’ennemi par son attitude publique pendant la collaboration ». À la fin 1945, Schueller engage François Mitterrand comme PDG des « Editions du Rond-Point » (et directeur du magazine « Votre beauté ») et André Bettencourt rejoint la direction du groupe L’Oréal. Il recycle plusieurs anciens collaborateurs, dont Jacques Corrèze. Ami de l’évêque de Nevers, Eugène Schueller convainc Mitterrand de s’intéresser à la Nièvre. Avec l’aide du clergé et des notables nivernais, le 10 novembre 1946, Mitterrand est élu député sous l’étiquette « Unité et Action Républicaine ». En 1957, la fille d’Eugène Schuller, Liliane, épouse l’associé de son père, André Bettencourt. Beaucoup plus tard, celle qu’on surnomme « Mémé shampoing » se verra reprocher par sa propre fille de gros versements en liquide à Nicolas Sarkozy, et à beaucoup d’autres. Nous avons donc affaire à une famille exemplaire !
Pour conclure, j’émets un souhait pour qu’on en finisse enfin avec le suprématisme blanc :
Que l’on remplace le buste de Marianne, en plâtre blanc, qui trône dans nos mairies, par celui d’Assa Traoré ou d’une autre passionaria noire.
Ne croyez pas que je délire ou que j’ai fumé la moquette : le premier buste d’un Marianne noire date de 1848, année de l’abolition de l’esclavage. C’est un buste imposant, 90 kg et près de 1,20 mètre de haut. Cette Marianne noire a été baptisée « Liberté ».
Une mystérieuse statue de «Marianne noire» inaugurée à Paris – Libération
L’original est exposé à Toulouse, au « Musée de la Résistance et de la Déportation, Luttes et Citoyenneté ». Une copie est destinée au Musée Victor-Schœlcher à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, qui abrite les collections de cet illustre Franc-maçon, auteur du décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848. Une autre reproduction a été inaugurée au Musée de la Franc-maçonnerie du « Grand Orient de France », rue Cadet, dans le 9ème arrondissement de Paris.
Il suffirait donc – « quoi qu’il en coûte » comme dirait Macron – de faire réaliser 36 000 copies, une pour chaque commune, trois points c’est tout !!!
Cette idée géniale, et assurément consensuelle, m’est venue au volant de ma voiture, en écoutant sur « Nostalgie » la chanson de Nino Ferrer « Je voudrais être un Noir ».
Cédric de Valfrancisque
8 août 2023
Peut être une image de texte
1)- Qui, pour la plupart, sont noirs ou maghrébins.
2)- Il y aurait – sources officielles – 9% de Noirs en France et environ 8% de Musulmans.
3)- Qui a refait surface avec la mort de Nahel Merzouk.