1926 : 60.000 royalistes au Mont des Alouettes (Ici, de nuit les moulins et la chapelle du Mont)
1120 : Incendie de Vézelay
Lors de la veillée de la Sainte-Madeleine, la charpente de l’abbatiale prend feu et s’effondre, causant la mort de plus de mille personnes; l’intégralité de la nef carolingienne de l’abbaye bénédictine est détruite.
Il ne faudra que douze années à l’abbé Renaud de Semur, reparator monasterii Vezeliacensis, pour la reconstruire.
Art roman – Vezelay
Pierres romanes. Vezelay
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « Expansion de l’art roman »
1593 : Abjuration d’Henri IV
En présence de l’archevêque de Bourges, Henri III de Navarre abjure solennellement la confession protestante et se convertit au catholicisme, pour faire valoir ses droits sur la couronne et devenir, selon le souhait d’Henri III – dernier des Valois… – Henri IV, roi de France et de Navarre…
C’est aussi une façon de mettre un terme à l’opposition des Guise contre son accession au trône, qu’il ne parvient pas à vaincre car ceux-ci bénéficient de l’aide du roi d’Espagne, Philippe II.
Après sa conversion, le futur roi se serait ensuite rendu sur la butte Montmartre pour contempler la capitale et se serait exclamé : « Paris vaut bien une messe. »
Il se fera sacrer à Chartres le 27 février 1594 sous le nom d’Henri IV puis parviendra enfin à faire son entrée à Paris en mars (voir l’éphéméride du 22 mars). Il demandera ensuite l’absolution du pape, qu’il obtiendra en septembre 1595.
Henri III de Navarre succéda ainsi à Henri III de France – selon le désir exprès de celui-ci- : il devint Henri IV, « Roi de France et de Navarre » (voir l’éphéméride du 30 juillet)
1794 : André Chénier est guillotiné
Poetica – André Chenier
De Robert Brasillach, écouter Chant pour André Chénier par Pierre Fresnay
CHANT POUR ANDRÉ CHÉNIER, PAROLES
1842 : Mort de Dominique-Jean Larrey
Portrait, par Girodet
Chirurgien en chef de la Grande Armée, il est le père de la médecine d’urgence, et précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
Medecins – Portraits – Textes – Larrey
1909: Louis Blériot traverse la Manche
A 37 ans, à bord de son Blériot XI, il rallie Douvres – venant de Calais – en 38 minutes, à la vitesse de 75 km/h.
A son arrivée sur l’aérodrome de North Fal Meadow, son hélice et son train d’atterrissage se brisent.
Louis Blériot reçoit la récompense de 1 000 livres offerte par le journal le Daily Mail.
L’Histoire par l’image – Les débuts de l’aviation – Traversée de la Manche
1926 : 60.000 personnes au Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes
De Léon Daudet, dans Une campagne de réunions, Almanach de l’Action française 1927, page 60 :
« …On ne raconte pas la journée du Mont des Alouettes. Il faut l’avoir vécue, avoir assisté à ce déferlement de tout un peuple paysan sur le lieu sacré de la guerre de géants, de tout un peuple rassemblé par la faim du Roi, la soif de justice et de Restauration. Car c’est à ces deux ardeurs concrètes et pathétiques qu’aboutit, en fin de compte, la colère nationale, mise en mouvement par la trahison (Caillaux et Malvy), l’assassinat politique et policier (Plateau, Philippe, Berger) et la banqueroute. « Assez, nous en avons assez », puis « en avant », « à l’assaut, Daudet, à l’assaut », telles étaient les clameurs qui hachaient chacune de mes phrases ou, plutôt, chacun de mes appels à ces hommes héroïques et fiers, et à leurs aïeux. Leurs fantômes, comme ceux des nôtres, étaient au-dessus de nous et nous encourageaient.
A l’horizon, dans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l’ouest, – mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer – brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c’était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l’histoire…
La réunion avait pris fin que là-bas, là-bas, sur les pentes de la colline sacrée, arrivaient encore des files de voitures et des gens, que l’embouteillage des routes avaient retardés. Depuis midi, les rues des Herbiers étaient parcourues de trépidements, ronflements, sons de trompe de cars, qui amenaient les auditeurs de toute la région, de Bretagne, de Nantes, de Saintes, de Poitiers, d’Angoulême et de Bordeaux. C’était, pour cette vaste contrée, une mobilisation de tous ceux qui raisonnent et qui savent que Poincaré le pleutre – père du Cartel et non repenti – ne sauvera rien, que personne ne peut plus sauver la France en dehors du Roi, en dehors (comme l’on dit chez « Le Quotidien » et « L’Humanité » associés), des gens du Roi… »
Retrouvez le récit de cette journée – et bien d’autres choses encore !… – dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet voir la photo « 1926 : 60.000 personnes au Mont des Alouettes »
Ce fut une constante de l’Action française que d’organiser des Rassemblement royalistes : le plus célèbre et le plus important d’entre eux fut, sans conteste, ce Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes, en 1926, en Vendée.
Cependant, c’est en Provence que cette pratique devait rencontrer le plus grand succès, au point de devenir presque une véritable institution, avec les Rassemblements royalistes de Roquemartine (éphéméride du 4 août) et de Barbentane (éphéméride du 29 mai).A partir de 1969, cette tradition fut reprise, pendant trente-six ans, quasiment sans interruption, par l’Union Royaliste Provençale (éphéméride du 8 juin). L’équipe organisatrice est celle qui a fondé le site lafautearousseau en 2007, devenu aujourd’hui Je Suis Français.