Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Les Français restés en Algérie après l’indépendance

Aller en bas 
AuteurMessage
Alexderome
Admin
Admin
Alexderome


Masculin
Nombre de messages : 8493
Age : 58
Emploi : A la recherche du temps perdu
Date d'inscription : 22/10/2010

Les Français restés en Algérie après l’indépendance  Empty
MessageSujet: Les Français restés en Algérie après l’indépendance    Les Français restés en Algérie après l’indépendance  Icon_minitimeVen Juin 02 2023, 16:14

Il y en aurait eu 200 000, aujourd'hui il n’en reste que moins de cinq mille. Beaucoup étaient pro FLN mais pas tous.
C'est très instructif :  
https://www.telerama.fr/monde/ces-francais-restes-en-algerie,78940.php

___________________________________ ____________________________________

« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier


Dernière édition par Alexderome le Ven Juin 02 2023, 16:17, édité 1 fois

81/06 aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
Alexderome
Admin
Admin
Alexderome


Masculin
Nombre de messages : 8493
Age : 58
Emploi : A la recherche du temps perdu
Date d'inscription : 22/10/2010

Les Français restés en Algérie après l’indépendance  Empty
MessageSujet: Re: Les Français restés en Algérie après l’indépendance    Les Français restés en Algérie après l’indépendance  Icon_minitimeVen Juin 02 2023, 16:16

Si le lien ne fonctionne pas ou si l’article disparaît 

[size=137]Les tortues paressent au soleil, entre iris blancs et bananiers, dans le jardin de Paul Faizant. A cent kilomètres d'Alger, cet ancien enseignant de 75 ans habite encore la jolie maison blanche construite par son père dans les années 1940, au bord de la place principale du village, qui s'appelait alors Novi (Sidi Ghiles depuis l'indépendance). « Le 11 août 1962, se souvient ce monsieur à l'infaillible mémoire, 293 des 300 Français d'ici sont partis en bateau pour Marseille, sous la protection de l'armée française. » Lui, avec sa femme Suzel et quelques autres, est resté. « Je ne dis pas qu'ils ont eu tort, précise-t-il. Si j'avais été un colon riche, dont les terres risquaient la nationalisation, peut-être serais-je parti aussi. Nous n'étions ni des saints ni des héros, nous voulions juste vivre dans le pays où nous étions nés. Et nous y avons été heureux. »[/size]
Car tous les Français n'ont pas quitté l'Algérie à l'été 1962. Après trois ans d'enquête, Pierre Daum con­sacre son passionnant ouvrage Ni valise ni cercueil (1) , aux 200 000 Français (sur un million) qui sont restés. « Il ne leur est rien arrivé ! Les rapatriements massifs, dans la peur, furent une réalité incontestable. Mais ce ne fut pas la seule. » Depuis 1962, beaucoup sont morts ; d'autres sont partis plus tard, pour les études des enfants ou pendant la guerre civile des années 1990. Il en reste quelques centaines, aux parcours divers. « Tous n'avaient pas milité pour l'indépendance, précise Pierre Daum. Certains, pro-Algérie française, se sont même convertis à l'égalité avec les Algériens. Admirable quand on a été élevé avec le racisme colonial dans le biberon ! »
Dans le biberon de Maurice Baglietto, né à Alger en 1925, il n'y avait ni racisme ni esprit colonial, mais le communisme fervent de son père, comptable d'origine italienne et militant au PCA (Parti communiste algérien). Momo a toujours connu l'égalité avec les Algériens dans son quartier populaire du Ruisseau. « On a grandi ensemble, travaillé, galéré, manifesté ensemble. » Militant lui aussi, engagé auprès du FLN, il fut interné au camp de Lodi (à cent kilomètres d'Alger, on y enfermait les pieds-noirs soupçonnés de sympathie avec le FLN) et expulsé au printemps 1962. A Marseille, avec femme et enfants, il trépignait. « Dès l'indépendance proclamée, on a pris le bateau pour Alger. A bord, les gens nous regardaient bizarrement. Nous expliquions que nous rentrions chez nous, ils demandaient : mais chez vous, ce n'est pas en France ? Je voulais retrouver ma maison, mon travail à la brasserie, et mes abeilles dans la Mitidja. »
Les Français restés en Algérie après l’indépendance  Ces-francais-restes-en-algerie%2CM71098


Maurice Baglietto, dit "Momo", dans le quartier populaire du Ruisseau.



Ces années « noires » du terrorisme, Juliette Acampora les a vécues « planquée dans la salle de bains, quand ça canardait depuis les bal­cons ». Au coeur de Bab el-Oued, ancien quartier français, cette fille d'émigrés espagnols des années 1920 habite le même appartement depuis l'indépendance. « C'était chez un docteur français, ma mère faisait son ménage. Il lui a laissé le logement quand il est parti avec tous les autres. L'immeuble s'est vidé d'un coup. Ma mère gardait toutes les clés, mais personne n'est revenu. »
 
Tous Algériens, les voisins d'aujourd'hui entourent la vieille dame, dont le mari, Georges, vient de mourir en février. « Fallait voir son enterrement, c'était quelque chose. » Condamné à mort par les Français pour son engagement auprès du FLN, Georges était devenu colonel des sapeurs-pompiers d'Alger - et un héros de l'indépendance. Déjà choqué, enfant, que les écoles françaises acceptent peu de petits Algériens, il était devenu vraiment militant en entrant à l'usine de tabac Job, où les injustices sociales entre Européens et Algériens le scandalisaient. Au prix d'une brouille avec sa famille, plutôt pro-Algérie française. « Il a fait sept ans de prison, sa mère a toujours refusé d'aller le voir », se souvient tristement Juliette.

___________________________________ ____________________________________

« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier

81/06 aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
 
Les Français restés en Algérie après l’indépendance
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Viazma (Russie) : Les restes de soldats Russes et Français tombés lors de la retraite de Russie ont été inhumés pour le bicentenaire de la mort de Napoléon .
» SOLDIS ALGERIE va inaugurer un monument aux 652 militaire français disparus en Algérie
» HISTOIRE 2 ème REI, après l'indépendance de l'Algérie
» 23 ans après le génocide rwandais : des officiers français mis en caus
» Inhume en France : 6o ans après son décés en Algerie.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: HISTOIRE DE NOTRE PATRIE :: La petite et la grande histoire :: Algérie-
Sauter vers: