La Deer team, l’OSS au service du Viêt-minh

La Deer team était une équipe de conseillers US de l’OSS parachutée en Indochine pour armer et entraîner la rébellion viêt-minh contre les Japonais et les Français.  En échange de l'aide apportée par Ho Chi Minh pour lutter contre l'occupant nippon, des Jedburgh forment des combattants qui vont prendre les armes contre les Français 

Le chef de la Deer team,  Allions Thomas est entouré de l’oncle Ho et de Giap. 
De gauche à droite debout : Phần Đinh Hủy (Hồng Việt), René Defourneaux, Hồ Chí Minh, Allison K. Thomas, Võ Nguyên Giáp, Henry Prunier, Đàm Quang Trung, Nguyễn Quý, and Paul Hoagland. 
A genoux : Lawrence Vogt, Aaron Squires, Thái Bạch (Thái Bá Chi)

Henry Prunier, un Canadien d’origine française et parlant français était un agent de l’OSS, parachuté en Indochine pour encadrer et armer les rebelles du Viêt-minh. Son témoignage (traduction Google)

Prunier a appris plus tard que la mission avait débuté lorsque Ho Chi Minh avait rencontré des mois auparavant à Kunming le lieutenant Charles Fenn, qui souhaitait coopérer au sauvetage des pilotes alliés abattus et à l'envoi de renseignements et de rapports météorologiques aux Alliés. Fenn et l'OSS souhaitaient également obtenir des renseignements sur les mouvements de troupes et l'armement japonais. Ho accepte de les aider en échange de l'aide américaine à sa force nationaliste au Viêt Nam. Bien que l'OSS ne sache pas exactement qui est Ho, il accepte de former son petit groupe. "Les Alliés pensaient que les Japonais utilisaient l'Indochine française comme point de départ vers le sud de la Chine", a expliqué M. Prunier. "Notre mission consistait à aider les groupes de résistance à harceler les Japonais. Nous étions là pour détruire les voies ferrées et les télécommunications, pas pour les affronter face à face. Nous n'avions pas assez de puissance de feu".

20 ans plus tard, les Américains retournent au Vietnam mais pour affronter Oncle Ho.

Un autre extrait de ce récit 

Lorsque Prunier et l'équipe ont rencontré pour la première fois Ho Chi Minh, qu'ils appelaient "Hoo", il n'avait plus que la peau sur les os et souffrait de maladies tropicales telles que la dysenterie et le paludisme. Bien que Ho parle couramment le français, il refuse de le parler et converse avec Prunier alternativement en anglais et en annamite.
Ho et Giap se méfient immédiatement des officiers français et franco-vietnamiens de l'équipe et exigent qu'ils retournent à Kunming. Il faut encore une semaine pour que leurs remplaçants américains arrivent à Tan Trau : le médecin Paul Hoaglund, le spécialiste en armement Lawrence Vogt et le sergent Aaron Squires, qui est également photographe. Le dernier membre de l'équipe est le lieutenant René Defourneaux, un expatrié français devenu citoyen américain.
Dès son arrivée, la priorité de Hoaglund est de soigner Ho, qui reprend rapidement des forces. "Ho ne semblait pas être un chef militaire typique, même si les troupes le traitaient avec révérence, comme un grand-père", explique le docteur Prunier. "Il n'a impressionné aucun d'entre nous en tant que militaire ou futur dirigeant du Viêt Nam.
"J'ai eu une conversation avec lui et je lui ai dit que j'étais originaire du Massachusetts. Ho m'a répondu : 'Je me souviens de Boston'". Le petit révolutionnaire avait travaillé comme chef cuisinier à Londres et à New York, ainsi qu'à bord d'un bateau de croisière qui faisait escale à Boston. "L'une des choses les plus drôles que j'ai vues, c'est qu'il utilisait du papier à lettres de l'hôtel Parker House de Boston pour écrire ses messages", raconte M. Prunier. "Il m'a raconté qu'il avait passé du temps à New York et qu'il avait été stupéfait par la liberté des gens de couleur, des Chinois et des Asiatiques.
Contrairement à Ho, Giap était beaucoup plus impliqué dans l'entraînement au combat dispensé par les Américains et avait à cœur d'apprendre les capacités et l'efficacité des armes. Pour Prunier, Giap semblait connaître dangereusement peu de choses sur les armes. "Le mortier de 60 mm, par exemple, était une arme à courte portée dont la portée pouvait être modifiée par des poudres ajoutées à l'obus", explique Prunier. "Giap se demandait comment cela fonctionnait, il a donc mis sa tête à l'ouverture du canon. Je lui ai dit de ne pas le faire. Il aurait pu se faire exploser la tête !".

Le tout puissant général Wedemeyer commandant l’aviation US en Chine avait interdit le ravitaillement de la colonne Alessandri  et refusé d’apporter le soutien aux Français qui avaient l’armée japonaise au train après le coup de force fu 9 mars 1945. Il avait demandé aussi de désarmer les garnisons françaises au Laos. 
Le lieutenant Klotz, de la mission française en liaison avec la force 136 tente de récupérer des prisonniers français auprès des Annamites, lors de négociations il est abattu par les communistes avec deux autres officiers français devant des agents de l’OSS indifférents.
Les Japonais avides de revanche laissent sortir des geôles de la Kempetai les pires assassins.
Au Tonkin,  4000 Japonais encadrent les rebelles viêt-minh,  1500 en Cochinchine. 
Ho Chi Minh refusera de livrer les déserteurs nippons lors des négociations avec le représentant du GPRF.

Le colonel Sassi a été témoin d'une attaque menée par le viêt-minh encadré par des agents de l'OSS contre une garnison française. Il a dû l’écrire dans un de ses ouvrages qu'il faudrait que je retrouve.

Et ce n’est pas fini, il y en a d'autre mais Patti est le pire,  anti français,  pro communiste,  dommage que les japonais ne l’aient pas enfermé dans un camp spécial.

Avec Patti et ce Major Allison Thomas de la Deer Team il y a eu d’autres agents de l'OSS qui ont même participé à des actions contre les Français dont le colonel Sassi a parlé,  je fais des recherches à ce sujet  pour plus d’informations.

Je viens de trouver un ouvrage,  un peu cher quand même mais intéressant. Je vais voir pour le trouver en pdf.
https://www.amazon.fr/Oss-Ho-Chi-Minh-Unexpected/dp/0700616527/ref=sr_1_1?keywords=9780700614318&linkCode=qs&qid=1685650694&s=books&sr=1-1

D’après ce que je suis en train de lire,  Ho a rencontré le général Chennault,  le fameux commandant de l’unité chinoise des Tigres volants et avait promis d’aider à retrouver les pilotes us abattus au-dessus de l’Indochine en échange de la livraison d’armes pour soi-disant lutter contre les Japonais.

Alexderome a écrit:

D’après ce que je suis en train de lire,  Ho a rencontré le général Chennault,  le fameux commandant de l’unité chinoise des Tigres volants et avait promis d’aider à retrouver les pilotes us abattus au-dessus de l’Indochine en échange de la livraison d’armes pour soi-disant lutter contre les Japonais.

Un pdf en anglais pour en savoir plus 
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://media.defense.gov/2019/Feb/22/2002092352/-1/-1/1/USAF%2520Vietnam%2520Chronology%2520v1.pdf&ved=2ahUKEwi7l-3g8KL_AhXHwAIHHaEkCr4QFnoECAkQAQ&usg=AOvVaw1-2PxoTbWHOLisQFVQXtxH

Un cliché d’Archimedes Patty à gauche et Giap au centre. Une allure de rond de cuir de la CIA issue de l’OSS.