Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848
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marcalfred membre confirmé
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Sujet: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Lun Mar 13 2023, 01:20
Tir du 1er mars En 1848 les révolutionnaires, conduits par Fritz Courvoisier, partent du Locle dans les Montagnes neuchâteloises, descendent en direction du Littoral et chassent définitivement les Prussiens ; l'histoire moderne neuchâteloise commence. Après avoir rempli les fonctions de seigneurie, comté puis principauté (le château a hébergé des princes venus de tous les horizons), Neuchâtel devient enfin un canton indépendant, libre de choisir démocratiquement ses autorités ; Alexis-Marie Piaget devient le président du premier gouvernement provisoire neuchâtelois. Ainsi, le 1er mars 1848 reste la date dont se souviendra l'histoire comme du "jour de l'indépendance neuchâteloise", férié et fêté comme il se doit dans tous le canton de Neuchâtel. Et j'en ai profité pour faire le tir commémoratif à 300 mètres après plusieurs années d'arrêt Comme je m'y attendais je n'ai pas brillé après de nombreuses opérations (cardiaques, cataracte,entre autres). La munition m'a été offerte, mais j'en ai profité pour compléter mon stock en achetant une soixantaine de cartouches 7,5X55 pour le prix de 24 francs prix inchangé depuis plus de 40 ans; de la munition de fabrication récente car il en faut pour l'armée qui en utilise encore environ 1 million et pour les sociétés de tir 12 millions. le badge de la société qui a vu passer pas mal de tireurs depuis sa fondation
Si une communauté n’est pas acceptée, c’est parce qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs.
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Lun Mar 13 2023, 19:47
Merci pour cette Info .
Persos , je ne connait pas trop , le passé de l'Armée Suisse ;
Le 1er mars 1848 reste la date dont se souviendra l'histoire comme du "jour de l'indépendance neuchâteloise" : donc si je comprends bien , cette région Suisse , était "Prussienne" ?????
Puis je savoir pourquoi , sur le badge , il y a les couleurs Italiennes ??
Pour nos Membres et Visiteurs petite précision pour les Cartouche : 7,5X55 .
La munition Gewehrpatronen Ordonnanz 1911 (abrégé GP11) ou cartouche 11 pour fusil (abrégé Cart. 7,5 mm F) est une cartouche militaire développée uniquement pour l'armée suisse, on ne trouve ce type de calibre qu'en Suisse.
Déclarée d'ordonnance en 1911 et introduite dès 1912 avec le fusil suisse d'infanterie 1911 elle sera remplacée par la GP90 avec l'introduction du fusil d'assaut 90.
La production militaire de la GP11 cessera en 1994 avec le lot no 349-94, elle reste toutefois produite par plusieurs fabricants au niveau civil.
Les cartouches et leurs composants furent produits dans les fabriques de munitions de Thoune, d'Altorf et de Dornach.
La fabrique fédérale de munitions fut construite à Thoune en 1861 et agrandie en 1867 sous la dénomination «Eidgenossisches Feuerwerker-Laboratorium» et transformé en 1874 en «Eidgenössische Munitions-Fabrik».
La fabrique d'Altorf ne sera construite qu'en 1938.
Calibre : 7,5 × 55 mm
Longueur de la cartouche : 77,7 mm.
Coefficient balistique : 0,514 à V°780 m/s
Vitesse initiale : 740 m/s pour le fusil mitrailleur 1925
: 750 m/s pour le Fass 57 et la mitrailleuse 1951
: 760 m/s pour le Mousqueton 1911
: 780 m/s pour la Mitrailleuse 1911, le Mousqueton 1931 et le Zfk55
: 805 m/s pour le Fusil suisse d'infanterie 1911
Poids de la balle : 11,36 grammes (178,8 grains).
Résistance à l'arrachement : 30 kg (1911), 50 kg (1929), 100 kg (1942).
Poids de la cartouche : 26,76 g.
Poids de l'étui : 12,3 g.
Poids de la poudre : 3,2 g.
Longueur de l'étui : 55 mm.
Amorçage : de type Berdan (0,058 g. de charge) au fulminate de mercure non corrosif et sinoxide dès 1950.
Composition de la balle :
Balle cylindro-biogivale en plomb-antimoine chemisée en acier ou en tombac, avec plaquage de: cuivre, laiton, nickel ou cupronickel selon les années de production.
Composition de l'étui :
Laiton (72 % de cuivre et 28 % de zinc), soit en aluminium ou en acier.
Matière propulsive :
Poudre de nitrocellulose (fulmicoton) en feuillettes carrées graphitées avec une teneur d'environ 30 % de nitroglycérine, poudre tubulaires dès le 27.11.1942.
Température de combustion : 2 500 °C
Contenu en énergie de la poudre : 800 à 1 000 Kcal/Kg.
Pression maximum à l'intérieur du canon : 3 300 atm13 et de 3 600 atm à 4 750 atm pour les cartouches d'essai
Énergie initiale : 3094 à 3661 joules selon l'arme.
Portée pratique : 1 200 m ou selon les zones dangereuses des armes.
Portée vulnérante : ~4 000 m.
Portée maximale avec une élévation de 37° : 5 000 m pour le mousqueton 1911 et le fusil mitrailleur 1925.
: 5 500 m pour le mousqueton 1931.
: 5 800 m pour le fusil suisse d'infanterie 1911 et la mitrailleuse 1911.
Auto-allumage : ~170 °C
Influence de la T° de la poudre sur la vitesse initiale : 8 m/s. chaque 10 °C.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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marcalfred membre confirmé
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Lun Mar 13 2023, 20:16
Signification
Le drapeau du canton de Neuchâtel est un tricolore vert, blanc et rouge avec une petite croix suisse dans son champ supérieur droit. Plusieurs significations sourcées existent mais diffèrent les unes des autres. Adolphe Gauthier rapporte que la croix blanche sur fond rouge était le symbole de ralliement des républicains, le vert représentait les sapins des montagnes du massif du Jura, « berceau de la République » et le blanc indiquant que la révolution s'était faite de façon pacifique4. Mühlemann rapporte quant à lui que le vert était une tendance à l'époque pour rappeler les Révolutions et la liberté qui s'ensuivit2. Enfin, dans un article du Temps, du 4 janvier 2001, il est rapporté une autre explication par l'archiviste cantonal Maurice de Tribolet. Ce dernier explique que le souci d'Alexis-Marie Piaget, Président du gouvernement provisoire issu de la Révolution du 1er mars 1848, était de rapidement trouver un emblème unissant les trois régions de la nouvelle République et que le vert fut choisi pour représenter les pâturages, le blanc pour les blés des vallées et le rouge pour le vin rouge produit au bord du Lac de Neuchâtel11.
Si une communauté n’est pas acceptée, c’est parce qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs.
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Lun Mar 13 2023, 20:45
Un grand Merci ,
Je ne vais pas me coucher ...........................Idiot .
"le rouge pour le vin rouge produit au bord du Lac de Neuchâtel"
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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marcalfred membre confirmé
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Mar Mar 14 2023, 12:40
Bonjour les amis Et certainement qu'à l'époque il n'y avait pas la mention:" A consommer avec modération" ces avertissement à l’amerloque me font marrer, il nous prennent vraiment pour des débiles...
Si une communauté n’est pas acceptée, c’est parce qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs.
Alexderome, Commandoair40 et 81/06 aiment ce message
Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Mar Mar 14 2023, 22:12
Merci pour cette page d’histoire helvétique qui m'est inconnue hormis Guillaume Tell.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
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marcalfred membre confirmé
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Sujet: Un coup de canif (ou couteau Suisse) sur le mythe de Guillaume Tell, Jeu Mar 16 2023, 00:06
Guillaume Tell, héros sans cervelle Comment un ancien mercenaire du 14ème siècle met inutilement en péril la vie de son fils et devient de toute façon une icône.
Laurent Flutsch Achéologue, directeur du Musée romain de Lausanne-Vidy
Hormis quelques obtus, plus personne ne croit sérieusement que Guillaume Tell ait réellement existé. Tardifs, suspects, variables, stéréotypés et sans doute recyclés, les récits de ses exploits relèvent évidemment de la légende. De fait, la scène du tyran et du tireur apparaît déjà au XIe siècle, soit deux bons siècles avant Tell, dans une fable norvégienne: le chasseur Hemingr est soumis par son roi à une série d’épreuves qu’il affronte avec succès, jusqu’à devoir abattre d’une flèche une noisette sur la tête de son fils. Il fait mouche, surclassant au passage tous les tireurs sur pomme. Après quoi il se venge en tuant le despote. Au XIIe siècle, l’historien danois Saxo Grammaticus (né vers 1150 et mort vers 1220) reprend le schéma, transposé au Danemark : l’épisode est situé au Xe siècle, le potentat s’appelle Harald Ier dit Haraldà- la-dent-bleue, le héros se nomme Toko et la cible est une pomme. À noter que Saxo Grammaticus, en érudit sérieux, ne prétend pas que l’histoire soit authentique. Quant à l’avatar suisse du conte, il apparaît vers 1470 dans le «livre blanc de Sarnen», recueil de parchemins consacré aux alliances et aux exploits des Waldstätten; des exploits d’authenticité douteuse, qui entrent dans la catégorie des mythes fondateurs. L’affaire Guillaume Tell est évoquée aussi dans le Tellenlied (1477) et reprise en versions changeantes dans quelques chroniques. Le tout est compilé par le notable glaronnais Aegidius Tschudi (1505- 1572), qui compose le scénario définitif. Résumé de l’épisode : le 25 juillet 1307, le bailli Hermann Gessler, légat du pouvoir impérial des Habsbourg du côté de Schwytz et d’Uri, veut montrer son autorité à tous les passants: il fait dresser à Altdorf un poteau auquel est fixé son couvre-chef, avec obligation de s’incliner devant ce symbole sous peine de mort. Les Uranais semblent s’y plier sans trop de difficultés, puisqu’il faut attendre le dimanche 18 novembre pour que ça tourne mal. Ce jour-là, un ancien mercenaire nommé Wilhelm Tell passe plusieurs fois par là sans saluer le chapeau. Dénoncé, il doit s’expliquer le lendemain devant le bailli. Tell a-t-il crânement refusé de courber l’échine devant le symbole habsbourgeois, en un geste de révolte patriotique ? Pas du tout : face à Gessler, il argue piteusement qu’il est étourdi et un peu simplet, qu’il ignorait l’importance du salut au chapeau, qu’il ne l’a pas fait exprès… On a connu des héros rebelles plus bravaches. Là-dessus, le bailli impose à Tell l’épreuve du tir à l’arbalète sur la pomme, placée sur la tête de son garçon Walter. En cas d’échec, il sera exécuté. Là encore, le brave Uranais ne fait pas le fier : il supplie tant et plus qu’on lui épargne cette sanction. Mais Gessler ne veut rien savoir. Bref, le tireur arme son arbalète, prend position, vise et transperce la pomme, non sans avoir auparavant caché un deuxième carreau sous son habit. Quand le bailli lui demande pourquoi, il fournit d’abord une excuse embarrassée, en substance: «Pour rien, c’est une habitude, c’est machinal…» Gessler, qui n’en croit rien, pousse Tell à dire la vérité en lui promettant la vie sauve. L’Uranais avoue donc que s’il avait raté la pomme et touché son fils, il aurait abattu le bailli avec l’autre flèche. Aussitôt arrêté et enchaîné, il est emmené à Flüelen où on l’embarque en canot pour Brunnen. Destination ultime: le château schwytzois de Küssnacht, où réside le bailli et où Tell croupira à perpétuité. Mais voilà qu’une tempête se lève sur le lac. Craignant le naufrage, les soldats du bailli libèrent Tell, qui est rompu à la navigation: il ramène l’esquif au rivage, saute à terre puis repousse la barque du pied, abandonnant l’équipage à son triste sort. Après quoi le preux héros va s’embusquer dans le chemin creux entre Immensee et Küssnacht, que Gessler doit forcément emprunter pour rentrer chez lui. Gagné: peu après, le bailli est abattu par le tireur uranais. Passons sur les variantes de la fable, et saluons son glorieux destin: dès le XVIe siècle, l’histoire de Guillaume Tell devient mythe fondateur de la Suisse, puis symbole universel de la résistance contre l’oppression. Le tireur uranais cumule au fil des siècles les rôles de héros identitaire, libertaire, populaire, révolutionnaire. Enrôlé par les progressistes comme par les conservateurs, il est tout à tour subversif, patriotique, romantique, communiste, nationaliste… L’homme à l’arbalète fait aussi florès dans les arts. Friedrich Schiller publie en 1804 la pièce Wilhelm Tell, qui inspire à Rossini l’opéra du même nom, joué pour la première fois en 1829 à Paris. Roman, théâtre, peinture, sculpture, musique, cinéma, bande dessinée, séries télévisées déclinent le héros à toutes les sauces et dans tous les styles, sous toutes les latitudes. Dans sa patrie d’origine, Guillaume Tell est nationalisé en emblème de la Confédération. Au Palais fédéral, sa statue domine le Conseil national. Son portrait adorne des timbresposte. Si le fier barbu en blouse médiévale qui figure sur les pièces de cinq francs est en réalité un simple berger, la plupart des gens ne le voient pas comme tel : ils le prennent pour Tell. Personnification de la Suisse, le tireur uranais devient presque le pendant mâle d’Helvetia. Et son arbalète, labellisée, proclame à la ronde la «qualité suisse». Que l’existence historique du héros soit contestée n’entame pas sa popularité, largement exprimée en termes folkloriques. Folklore politique, quand d’aucuns invoquent Guillaume Tell pour justifier l’arme à domicile ou la défiance envers l’étranger. Folklore militaire, au gré de discours prononcés sous les drapeaux par des galonnés plus ou moins inspirés. Folklore touristique, sous forme de spectacles et de circuits sur les lieux présumés de la prétendue action, marqués par des toponymes péremptoires et par des chapelles. Folklore civique, à travers bien des allocutions municipales du 1er août. Folklore polymorphe et populaire, où Guillaume Tell prête son nom à d’innombrables bistrots, sociétés de tir, kermesses et autres aspects traditionnels de l’ethnographie helvétique. En résumé, une véritable consécration, un succès immense, une gloire étincelante. D’où une béante perplexité: dans un monde logique, le personnage de Tell devrait au contraire susciter la honte. Et n’incarner que la veulerie et l’idiotie. Pour s’en convaincre, il suffit de se fier au récit d’origine. D’abord, il est précisé que Tell a été mercenaire. Voilà donc un type disposé à répandre ses tripes et celles des autres sur des champs de bataille étrangers, sous les ordres de généraux étrangers et au service de souverains étrangers, mais qui refuserait de saluer le chapeau du bailli par esprit d’indépendance ? Soit il est d’une incohérence ridicule, soit ses explications à Gessler sont sincères : il a bel et bien péché par étourderie, ignorance ou sottise. Dans les deux cas, ce n’est pas flatteur et encore moins héroïque. De même, le fait d’implorer le bailli pour couper à l’épreuve de la pomme n’évoque ni le courage indomptable ni le défi sublime. Et l’attentat final du tyrannicide embusqué paraît plus sournois que chevaleresque. Mais le plus consternant reste la stupidité du tireur qui, face à l’inflexibilité de Gessler, conçoit un projet inepte: plan A, tenter le tir sur la pomme au risque de tuer son propre fils; et dans ce cas désastreux, en guise de vengeance, plan B, tuer le bailli. À l’évidence, c’est inutilement dangereux et fondamentalement idiot. N’importe quel individu doté d’un brin de jugeote (et d’amour paternel) aurait opté d’emblée pour le plan B. Plus lamentable encore, Tell est si balourd qu’il échoue à suivre son idée: non seulement il n’est pas fichu de cacher l’autre flèche sans se faire voir, mais il avoue son dessein secret ! Et au bout du compte, grâce à une météo providentielle, il finit quand même par abattre le bailli. Il eût été nettement plus futé de commencer par là. Au plan moral et dans l’absolu, le simple fait de relever le défi du bailli est de toute façon atterrant : quel père accepterait de risquer ainsi, publiquement, la vie de son enfant ? Le petit Walter, s’il était plus éveillé que son géniteur, a dû en être sérieusement perturbé. Voilà donc, d’après le récit communément admis, qui est Guillaume Tell: un infanticide en puissance, que ce soit par lâcheté, par bêtise, par inconscience, par vanité ou, pire, par goût de la prouesse sportive. Un imbécile dont le seul mérite est de viser juste à l’arbalète. Comme icône de la liberté et comme emblème de la Suisse, on peut rêver moins honteux. Heureusement, on peut atténuer la honte en rappelant que ce n’est rien d’autre qu’une légende; d’origine étrangère, d’ailleurs.
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Jeu Mar 16 2023, 21:02
Pétard , voilà des années de croyance en Mr TELL , qui partent en fumée ...........
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848 Jeu Mar 16 2023, 23:26
Ne pas oublier ses autres fils tués à l'entrainement...(Franchement là j'ai honte)
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Sujet: Re: Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848
Tir commémoratif de la révolution Neuchâteloise de 1848