31 janvier 1943, reddition de la 6. Armee à Stalingrad

J’ai fait un bref résumé de la bataille de Stalingrad. Je finirai aussi prochainement la’offensive  Ostrogojsk-Rossoch .

Après avoir atteint les faubourgs de Stalingrad fin août 1942, la 6. Armee entame le siège de Stalingrad le 13 septembre. Durement éprouvés après les combats des usines, les Allemands qui ont conquis 90% de la ville ne progressent plus. 

Le 19 novembre, la STAVKA déclenche l’opération Uranus sur les flancs de la 6. Armee, les 3e et 4e armées roumaines ne peuvent empêcher le déferlement de l’armée rouge et le Front du Sud-ouest (gal. Vatoutine) et le Front de Stalingrad (gal. Eremenko) font leur jonction à Kalach en enfermant la 6. Armée dans une nasse qui au fil des mois se réduit jusqu'aux abords de Stalingrad. 

Une contre-offensive pour dégager la 6.Armee débute le 12 décembre,  l’opération Wintergewitter menée par la 4. Panzerarmee du Generaloberst Hermann Hoth échoue à 50 km de Stalingrad,  Paulus refusant de tenter d'effectuer une sortie.

Le 10 janvier 1943 débute l’opération Koltso (anneau), après une intense préparation d’artillerie,  la 65e armée parvient à enfoncer le front dans le secteur ouest, les 57e et 64e armées au sud et la 66e armée au nord. 
A partir du 15 janvier,  les restes des unités allemandes se replient dans Stalingrad,  ke lendemain,  l'aérodrome de Pitomnik, vital pour le ravitaillement tombe aux mains de l’armée rouge. Elle arrive dans les abords du Kessel le 21 janvier.  Le kourgane Mamaiev , symbole de la résistance soviétique est pris le 26 janvier. 
Le 30 janvier,  Paulus est promu Generalfeldmarschall par Hitler. 
Le lendemain 31 janvier,  Paulus accompagné de son aide de camp le Generalleutnant Schmidt et d'un groupe d’officiers quitte son PC de l’ancien Univermag Central pour se rendre sous escorte au PC de la 64e armée  pour signer la reddition. 

Quelques îlots de résistance du secteur nord continuent de combattre jusqu'au 2 février 1943.
91 000 hommes dont 24 généraux sont capturés. Seuls 6000 reviendront en 1954.
Un deuil national de trois jours est décrété en Allemagne du 4 au 6 février.

Goebbels a accusé les troupes de l’Axe d'être les responsables du désastre,  mais c'est la faute au commandement suprême d’avoir d’avoir coupé le Heeresgruppe Süd en deux, le groupe d’armées A dirigé vers le Caucase pour s'emparer des puits de pétrole de Bakou et le groupe d’armées B chargé de prendre Stalingrad.  Les lignes de front étaient trop étirée, difficiles à défendre car le Don n’est pas infranchissable. De plus,  l’armement promis aux Roumains et Hongrois,  notamment en canon PaK 40 était insuffisant.

Musée militaire de Budapest. Reconstitution d’une position antichars avec un PaK 40.

Reconstitution d'une position hongroise sur le Don