Pâtes, pain, café

Pâtes, pain, café… Ces produits dont les prix vont le plus augmenter en magasin

Le cours des matières premières et du transport flambe depuis le début de l’année. À quoi faut-il s’attendre concrètement pour le prix de nos produits du quotidien ? L’institut NielsenIQ a fait ses comptes. Décryptage.
Il n’y a pas que le prix de l’essence et du gaz qui augmente. Depuis le début de l’année, le cours de nombreuses matières premières a lui aussi explosé : +62,2 % pour le café, +14,6 % pour le blé, +29,5 % pour le sucre ou +49,6 % pour la pâte à papier. Ajoutez à cela le prix des emballages (acier, carton…) et du transport qui s’est lui aussi envolé, et vous obtenez un contexte inflationniste que les industriels ont de plus en plus de mal à absorber.
[size=30]Hausse des prix significative[/size]
Résultat ? la hausse des prix pourrait atteindre 2 % à 23 % selon les catégories, avec jusqu’à 23 % d’augmentation pour le papier hygiénique, jusqu’à +15 % pour le café ou +12 % pour les pâtes alimentaires.
Mais cela varie aussi selon que l’on parle d’une marque nationale ou d’une marque distributeur, chez qui la part des matières premières dans le prix final est plus importante. Nielsen a donc constitué un panier de 12 produits courants (spaghettis, huile d’olive, lait bio, boite de six œufs, café moulu…). « Si ce caddie est constitué uniquement de marques nationales, la hausse de prix se limite à +3,2 % », observe Nielsen. En revanche, si le panier est constitué uniquement de marques distributeurs premier prix, la hausse atteint 11 %.

Pour l’instant, les augmentations ne sont pas encore flagrantes, reconnait Nielsen. En moyenne, les prix ont même baissé de 0,5 % depuis un an. Mais pour certains produits premier prix, les hausses ont bel et bien débuté. Depuis un an, les œufs premier prix ont ainsi vu leur prix gonfler de 3,4 %, et celui des pâtes a pris 2,9 %.
« Les prochaines évolutions seront donc scrutées de près, met en garde Nielsen. Prudence néanmoins, car l’impact théorique de l’inflation calculée ici peut tout à fait être atténué par les acteurs de la grande distribution, industriels et distributeurs, qui auront à cœur de limiter l’impact sur le portefeuille des consommateurs. »
Étranglés par la flambée des prix, de nombreux industriels sont cependant en négociation depuis plusieurs mois avec les grandes enseignes pour répercuter les hausses. « Le choc est tel que nous ne pourrons pas absorber seuls cet impact », avertit par exemple Arnaud Lafleur, le vice-président France, Belgique, Italie d’Essity, le fabricant de papier toilette et essuie-tout Lotus, Okay ou TENA.
[size=30]Une récente loi à l’origine de la hausse ?
Un autre élément pourrait également contribuer à une hausse généralisée : les députés et sénateurs sont en effet parvenus le 10 octobre dernier à un accord sur le texte dit « Egalim 2 », qui vise à renforcer la première loi « Egalim », censé amener des rémunérations plus élevées aux producteurs. Une clause de révision automatique des prix en cas de forte variation des coûts a par exemple été ajoutée. Une bonne nouvelle pour les agriculteurs, mais un peu moins pour le consommateur.
De l’avis de la plupart des spécialistes, la hausse devrait cependant être limitée. « Pour un paquet de pâtes de 500 grammes, ça représente 6 à 7 centimes de hausse », illustre sur la radio RMC Michel Biéro, le directeur des achats pour les magasins Lidl. « On parle d’un ou deux centimes sur une baguette de pain ou un pot de confiture », confirme Jean-Philippe André, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Asia).
De plus, « la part de l’alimentaire dans le budget des ménages ne cesse de diminuer et frôle désormais les 10 % », souligne l’association dans un communiqué. Rien à voir donc avec la facture de gaz, qui pourrait augmenter de 453 euros en un an pour certains ménages, selon les calculs de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
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Ils vont nous pomper jusquà quand 

Merci pour ce poste,

Merci pour les infos ; J'ai effectivement fait quelques achats le mois dernier concernant les aliments de 1ère nécessité. Je refais un petit stock le mois prochain. 
Un tuyau pour tous : les prix sont nettement moins chers dans les discounts où les denrées et autres produits proviennent de magasins en faillite ou détruits par les innondations. On y trouve de tout.
Marin