Ce que l’on sait du meurtre de la retraitée retrouvée

[size=49]Ce que l’on sait du meurtre de la retraitée retrouvée décapitée à Agde[/size]
La femme de 77 ans retrouvée décapitée à son domicile à Agde (Hérault) mercredi 13 octobre était enseignante retraitée. Le suspect a été interpellé au terme d’une journée d’enquête. Voici ce que l’on sait de cette affaire.

Le corps d’une femme de 77 ans a été retrouvé à son domicile à Agde (Hérault) mercredi 13 octobre au soir. Un suspect a été arrêté jeudi. Il aurait également procédé à la décapitation de la septuagénaire. Voici ce que l’on sait de cette affaire.

Elle était institutrice à la retraite et vivait seule

La septuagénaire vivait seule depuis le décès de son mari, apprend-on auprès du parquet de Béziers dans un communiqué transmis à Ouest-France. Elle était institutrice à la retraite et mère de deux enfants. C’est d’ailleurs son fils qui avait alerté les secours, « s’inquiétant de l’absence de réponse de la victime à ses appels téléphoniques », explique le parquet.

Elle a été retrouvée à son domicile

Le corps a été retrouvé par les pompiers, rapidement rejoints par des effectifs du commissariat de police d’Agde et de la police municipale d’Agde.
La victime « était décapitée, la tête se trouvant à proximité du corps », précise le parquet de Béziers.

La piste terroriste n’est pas privilégiée

Le procureur de la République a saisi la direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier afin de procéder aux investigations « dans le cadre d’une enquête de flagrance ouverte du chef de meurtre », ajoute le parquet.
La police technique et scientifique a mené « de nombreuses investigations […] tout au long de la nuit » du mercredi au jeudi.

Informé, le parquet national antiterroriste n’a pas revendiqué sa compétence. La piste d’un acte terroriste n’est pas privilégiée. L’enquête est donc menée par le parquet de Béziers.
L’autopsie du corps était prévue dans l’après-midi du jeudi 14 octobre à l’institut médico-légal de Montpellier.

Un suspect interpellé

Jeudi, « d’importants moyens » étaient mis en œuvre par la direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier, toujours selon le parquet de Béziers, pour identifier et interpeller « le ou les auteurs des faits ».
L’AFP et plusieurs médias ont annoncé jeudi soir l’interpellation d’un suspect « peu avant 21 heures » dans la région d’Agde. « Il s’agit d’un homme âgé de 51 ans qui connaissait la victime », a indiqué jeudi soir le procureur Béziers, Raphaël Balland, dans un communiqué. Selon Franceinfo , il venait faire de petits travaux chez la retraitée.
L’homme « a été placé en garde à vue du chef d’assassinat compte tenu des évolutions des investigations laissant présumer des éléments de préméditation », a poursuivi le magistrat.
Plusieurs éléments ont permis de l’identifier : l’homme aurait utilisé la carte bancaire de la victime pour un retrait de 1 000 €, selon BFMTV ; également, le logement étant équipé d’un système de vidéosurveillance, ces images auraient facilité l’enquête.

Une enquête ouverte pour « violation du secret professionnel »

Le parquet de Béziers annonce également l’ouverture d’une enquête pour « violation du secret professionnel et recel de ce délit », « la nature des informations diffusées par certains médias démontrant qu’elles proviennent nécessairement d’un ou plusieurs professionnels présents sur les lieux du crime, violant ainsi non seulement leurs obligations déontologiques mais aussi la loi pénale ».
Le parquet dénonce la « totale irresponsabilité » de ces professionnels, « la nature des informations communiquées étant de nature à gravement entraver les investigations ».