Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Lun Juin 14 2021, 22:31
Mon Église de la Pêcherie (Tunisie)
Église Sainte-Anne de la Pêcherie
J'y ai été "Enfant de cœur" et j'y ai fait mes deux communions .
Avec les Pères (deux Frères) Pierre & Antoine Méssina .
Également Aumôniers de la Marine et de l'Armée de l'Air .
L'église Sainte-Anne de la Pêcherie, située dans la ville de La Pêcherie en Tunisie, est une église catholique construite en 1919 pendant le protectorat français.
Cédée au gouvernement tunisien en 1964, elle abrite actuellement des manifestations culturelles.
Origine du village
Contrairement à ce que laisse entendre son nom, le village de La Pêcherie, appelé aussi « Baie Ponty », n'est pas un village de pêcheurs mais le centre de la Marine nationale française situé à proximité de la base navale de Bizerte.
Jusqu'en 1919, les services religieux sont assurés par des prêtres bizertins mais l'augmentation de la population militaire rend nécessaire l'édification d'un lieu de culte permanent.
Sous la conduite de l'abbé Bourdonnaud, des comités de souscription sont créés pour rassembler les fonds nécessaires à la construction et les autorisations administratives sont obtenues .
Architecture de l'église
C'est l'architecte Louis Queyrel qui dresse les plans de l'église en 1914.
Né à Alger en 1867, celui-ci obtient son diplôme en 1896 après avoir fait ses études à l'École des beaux-arts.
Le 5 janvier 1897, il est nommé architecte du gouvernement tunisien.
C'est à ce titre qu'il signe les plans de plusieurs églises du pays et de nombreux autres bâtiments dans le pays .
L'église qu'il dessine est constituée d'une nef à laquelle on accède par un clocher-porche en forme de tour coiffé d'une flèche pyramidale comme de nombreuses églises tunisiennes .
Construction de l'église
Si on ne connaît pas la date d'inauguration de l'édifice, la création de la paroisse en 1919 est sans doute l'année de l'achèvement des travaux .
L'abbé Bourdonnaud en est le premier desservant.
En hommage aux nombreux marins bretons qui assistent aux offices, l'église est placée sous le patronage de sainte Anne, considérée comme la protectrice de la Bretagne . Mais l'édifice connaît très vite des soucis de stabilité.
Peu après sa construction, les murs s'enfoncent sur toute leur longueur de trois centimètres, ce qui provoque l'effondrement de quatre fenêtres ainsi que le « commencement du décollement des murs par suite du tassement inégal du clocher ».
Des travaux de réfection doivent être entrepris en 1922.
L'abbé en profite pour faire ajouter une tribune qui avait été oubliée lors du chantier d'origine .
Agrandissement de l'église en 1956
La ferveur des fidèles bretons ne faiblit pas jusqu'à la fin du protectorat.
En 1952, grâce aux dons des Bretons de Tunisie, la sculpture d'un calvaire en granit de Kersanton est commandée au tailleur, M. Ruz.
Son arrivée en septembre et son inauguration le 30 novembre 1952 sont à l'origine d'une immense fête à laquelle assistent l'évêque de Quimper et Léon, Mgr André Fauvel, ainsi que les archevêques de Carthage, Mgr Maurice Perrin et Mgr Charles-Albert Gounot.
Pour accueillir ces paroissiens toujours plus nombreux, deux nefs latérales sont ajoutées par l'abbé Antoine Messina en 1956.
Le nouvel édifice a la particularité d'être l'unique exemple d'une église-halle en Tunisie.
Il est donc constitué de trois nefs dont la centrale est la plus large.
Celle-ci est séparée des nefs collatérales par de hautes colonnes.
L'ensemble est couvert d'un plafond en bois composé de compartiments carrés dépourvus de toute décoration.
L'éclairage de l'église est assuré par les quatorze fenêtres des nefs latérales.
La nef centrale donne directement sur une abside plate éclairée de chaque côté par une fenêtre à trois baies géminées .
Indépendance de la Tunisie
L'indépendance du pays en 1956 ne diminue pas l'affluence des fidèles.
Les bases militaires de l'intérieur du pays sont évacuées sur Bizerte qui finit par regrouper l'ensemble des militaires et marins français qui restent encore en Tunisie.
La tragédie de la crise de Bizerte en 1961 porte le coup de grâce à la communauté chrétienne de La Pêcherie.
Toute la population européenne quitte la région.
Le modus vivendi signé entre le gouvernement tunisien et le Vatican le 10 juillet 1964 prend acte de cette disparition de la communauté chrétienne de La Pêcherie.
Son église est cédée au gouvernement tunisien avec l'assurance qu'elle ne sera utilisée qu'à des fins d'intérêt public compatibles avec son ancienne destination .
Le calvaire est démonté et transféré en France à La Seyne-sur-Mer où il est installé au départ de la montée à la chapelle Notre-Dame du Mai.
Calvaire Breton, à l'altitude 315 mètres, au départ de la montée finale à la chapelle Notre-Dame du Mai.
Gérée par le ministère de la Défense, l'édifice abrite actuellement une bibliothèque et accueille parfois des manifestations culturelles .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
Tregor22/85, 81/06, GOMER et marienneau jean-michel aiment ce message
marienneau jean-michel membre confirmé
Nombre de messages : 925 Age : 81 Emploi : retraité privé Date d'inscription : 10/11/2022
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Lun Fév 06 2023, 21:38
J'ai passé 29 mois en Tunisie (base stratégique de Bizerte) et ne savait pas qu'il y avait une église à La Pêcherie, pourtant je me rendait souvent à La Pêcherie marine, nous avions à Karouba une chapelle à l'intérieur de la base avec un aumônier, donc nul besoin de sortir.
81/06 et GOMER aiment ce message
Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Lun Fév 06 2023, 22:27
Mon Jean-Michel ,
Merci pour ta réponse , depuis le temps tu es le seul .
Dans cette magnifique Église , j'ai fait toutes mes communions , ma sœur y a été baptisée .
J'y étais aussi enfant de cœur .
Les deux prêtres étaient Pierre et Antoine Messina (Aumôniers de la Marine et de l'Armée de l'Air):
Pierre pour l'Armée de l'Air , Antoine pour la Marine .
C'est Pierre qui célébré les obsèques de nos soldats tués lors de la Bataille de Bizerte .
Puis Pierre et Antoine ont été affectés a Toulon : ils y sont DCD il y a qq années .
J'ai habité a coté d'eux , pendant des années , sans le savoir .
La vie est bien triste , mon Ami , oui , bien trop triste .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
81/06 et GOMER aiment ce message
marienneau jean-michel membre confirmé
Nombre de messages : 925 Age : 81 Emploi : retraité privé Date d'inscription : 10/11/2022
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Lun Fév 06 2023, 22:34
Le nom de Messina me dit, c'est peut-être lui qui était aumonier à Karouba, j'en suis parti fin septembre 63.
81/06 aime ce message
Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Mar Fév 07 2023, 00:01
LA PECHERIE
Le village de mon enfance
Située à quelques 4 km à l'ouest de Bizerte, la Pêcherie doit son nom aux pêcheries qui s‘y pratiquaient là, avant la venue des Français.
Depuis, ce lieu est devenu le centre civil de la Base Navale de la Baie Ponty . Pour bien des gens, elle était surnommée :
Cité Maritime, Cité Ouvrière, Cité Bretonne, La Petite Bretagne, Le Petit Brest, bref !...autant de qualificatifs qui désignaient un hameau devenu village fort de quelques 400 à 500 familles, pour la plupart des marins bretons, grossi les soirs et fins de semaines par la sortie des matelots en mal de liberté et s'engouffrant dans tous les coins ou la "bouffe" et la bière étaient largement présentes.
La Pêcherie a toujours été un village sans histoire.
Il n'y avait pas de police.
C'est la Gendarmerie Maritime qui, de loin ou de près, surveillait les agissements des uns et des autres jusque-là, dans une parfaite entente. "
Le village était, comme il a été dit au début, le « dortoir » de la Marine de Guerre.
C'était sa continuité, il vivait au rythme de la Marine, s’est étendu suivant les aspirations militaires de l'Amirauté.
Avant la guerre de 1939, la base, peu ambitieuse, disposait de quelques bâtiments de guerre et les familles étaient installées à proximité du centre vie développé autour du "S" dessiné par la route Bizerte-Karouba, à hauteur de l'entrée de la base navale.
Il y avait là les principales installations nécessaires à une vie active :
Des commerces, la gare, la poste, l'école, l'église et les bistrots pour l'animation diurne et nocturne.
Après la guerre, c'est le temps de la reconstruction, c'est aussi un tournant pour le port de guerre de Bizerte qui devient une base stratégique «OTAN".
Donne, un plus d'ambition, un plus de moyens.
De nombreux bâtiments de guerre viennent s'ajouter à ceux déjà en place.
Il faut en urgence agrandir le hameau pour recevoir les nouvelles familles.
L'Amirauté charge la Direction des Travaux Maritimes de Bizerte, sur les terrains lui appartenant autour de l'agglomération, de réaliser l'hébergement nécessaire.
Elle effectue les travaux préliminaires et les entreprises locales construisent alors tout un lot de villas.
Celles de la gendarmerie, à l'ouest,
Parallèlement à cela, la Direction des T.M. charge ses cadres technicien en bâtiment de construire, un grand nombre d'habitations, villas, chalets à l'usage des personnels de l’État, en utilisant au maximum tous les matériaux récupérables à l'hôpital militaire de Michaud, proche de Mateur, fortement endommagé lors des événements de 43, abandonné et livré en l'état, à la Marine.
De 1946 à 1949, voire 1950, un bon nombre de chalets, villas au nord du hameau.
Des habitations simples, doubles, triples, comprenant chacune une terrasse et un bout de terrain.
Elles seront de couleur blanche pour les différencier des villas de couleur rose au sud de la route de Sidi-Ahmed et occupées, de meilleure facture, par les familles des Sous—Officiers .
Ces villas blanches seront appelées "chalets Michaud".
Toutes ces habitations et bien d'autres seront gérées par l'O.T.L.M. de Bizerte (Office des Logements Marine)
Les propriétaires privés, possédant des terrains dans la zone, profitant de l'aubaine, se lancèrent eux aussi, dans des constructions habitables.
L’Église, elle-même, dut s'adapter au développement de sa paroisse qui atteignait environ 2.000 fidèles dans les années 1953.
C'est en 1919 que fut créée l’Église de la Pêcherie.
Jusque la, le service religieux était assuré par les Prêtres de Bizerte qui effectuaient le déplacement. L’Église est située à l'est du centre vie, au pied d'un vaste terrain jouxtant le noyau commercial.
Elle fut l'œuvre de l'Abbé BORDONNAUD qui réussit l'exploit, à cette époque, d'obtenir, des pouvoirs publics, le feu vert et les fonds nécessaires à son édification.
D'un style très traditionnel, avec un clocher sur la façade qui se termine en pyramide, au pied duquel se situe le porche d'entrée.
Le sanctuaire, avec ses fenêtres étroites mais embellies de jolis vitraux, contenait 200 personnes assises.
La majorité des marins étant d'origine bretonne, la paroisse fut donc dédiée à Sainte Anne,très vénérée en Bretagne.
L’abbé BORDONNAUD, apprécié, estimé et très influant, créa aussi le Foyer du Marin, à l’intérieur de la base et le Patronage Sainte Anne.
Il mourut en 1939.
Ses funérailles eurent lieu à Bizerte et l'Église ne put contenir tous les fidèles venus prier pour lui.
Reconduit à la Pêcherie, son corps fut accompagné tout le long, sur les 5 kilomètres, par une foule immense.
Il fut enterré a l'ile de la Galite selon ses souhaits, car il était, ne l'oublions pas, curé de la Pêcherie et aussi curé de l'ile de la Galite.
De 1939 a 1952, les services religieux furent assures par des aumôniers de passage, tel le prêtre DELPONT.
En 1952, l’abbé Antoine MESSINA est nommé curé de la Pêcherie et des aumôneries militaires.
S'appuyant sur les Bretons, il sut animer sa paroisse, lui donner beaucoup de ferveur, de passion.
En septembre 1952, arrive un calvaire breton, sculpté par Monsieur RUZ, dans le granit de Kerventon.
Le 30 novembre, Monseigneur FAUVEL, évêque de Quimper et du Léon, préside une fête grandiose en l'honneur de ce calvaire.
Celui-ci était en réalité l'œuvre de tous les Bretons de Tunisie qui, par leurs dons, en couvrirent les frais en totalité.
Pour la circonstance, Bretons et Bretonnes revêtirent leurs pittoresques costumes et lorsque l'évêque bénit tous les Bretons, ceux-ci répondirent d'une seule voix : "Da feiz ou tadou, koz" — "A la foi de nos vieux Pères, toujours nous tiendrons, jamais la renierons".
Monseigneur GOUNOT et Monseigneur PERRIN (Archevêque de Carthage et Primat d’Afrique) étaient présents.
En 1954, l’abbé Pierre MESSINA est nommé vicaire de son frère à la Pêcherie et aumônier de Sidi-Ahmed.
La paroisse étant importante, il fallait agrandir l'Église.
Les deux frères firent appel au troisième frère, François MESSINA, architecte, à l’entrepreneur MOTISI de Bizerte et aux ateliers de la B.A.N. Karouba pour les travaux de fer forgé.
L’Église sera agrandie par ses cotés latéraux avec des pierres colorées de l'Ichkeul donnant du plus bel effet.
L'autel est en granit rose venu de Bretagne.
En 1956, c'est la grande fête de l'inauguration.
La capacité du sanctuaire est portée à 400 personnes assises.
En 1959, le curé Antoine Messina devient aumônier militaire.
Son frère Pierre lui succède.
En 1963, il deviendra lui aussi aumônier militaire.
La vie à la Pêcherie, contrairement a ce que l'on pourrait penser, était loin d'être monotone.
Ce petit bourg n'avait rien à envier aux deux cites voisines, Bizerte et Ferryville
Les gens, les jeunes, s'amusaient beaucoup, bougeaient énormément et très souvent, les Bizertins et Ferryvillois faisaient le voyage pour se distraire car il y avait régulièrement des fêtes citadines, des bals, des animations diverses et autres concours hippiques à la baie de Sebra.
On peut dire que les pôles d'attraction du village étaient, sans conteste, l'église avec ses deux curés, le Foyer du Marin, le Cercle des Sous-Officiers pour le cinéma et les bals, le café de la Marine, appelé plus communément "Café Montrésor" pour ses bals entre autres, enfin, l'attrait de la plage, en été, vers Sebra.
La population était pour 80 % militaire, majoritairement bretonne (Marine et Aviation) et 20% civile (commerçants, ouvriers de l’État, administratifs).
Les familles des deux communautés se connaissaient toutes pour se rencontrer journellement dans les lieux publics, les fêtes, à l’Église.
L’École, elle aussi, dut s'agrandir pour répondre à l'extension du village.
Avant-guerre, située au centre du bourg, sur la route principale, l'école primaire ne comprenait que quatre classes en ligne.
Les enfants, pour la plupart, fréquentaient les écoles de Bizerte et empruntaient pour cela, les cars qui assuraient journellement les rotations Bizerte- La Pêcherie.
Pour l'agrandir, les pouvoirs publics construisirent un établissement en haut du village proche d'une habitation que l'on appelait "Le Château". (École que j'ai fréquenté et a 100 M de mon Grand Père et Grand Mère)
Cette école primaire, de belle facture, venait en complément de la première toujours en service pour les enfants du jeune âge
La gare ferroviaire, qui date du début de l'implantation de la Marine à la baie Ponty, n’a pas évolué mais sa fréquentation, elle, a suivi avec l'afflux des militaires.
Deux chefs de gare ont dirigé cette station les de 1936 a 1957 .
Enfin, signalons l'existence d’un dispensaire pour les soins journaliers, et situé derrière la gare.
Pierre & Antoine Messina , étaient des amis de la famille
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
81/06, GOMER et marienneau jean-michel aiment ce message
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
GOMER nouveau en attente de confirmation
Nombre de messages : 2672 Age : 80 Emploi : Retraite Date d'inscription : 20/09/2021
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Mer Fév 08 2023, 12:55
Voilà qq adresse de site
La Pecherie - Copains d'avant - Linternaute.comhttps://copainsdavant.linternaute.com › la-pecherie-375...
Ecole Primaire La Pecherie. Bizerte. Annuaire des membres :.
Marine Bizerte la Pêcheriehttps://www.anciens-cols-bleus.net › t10077-marine-biz...
bizerte - la pêcherie sur www.anciens-cols-bleus.net
Pour aller de Bizerte a la Baie des carrières tu prenais le Bac à Bizerte, tu appontais à Zarzouna et direction l'AMF. J' ai appris à conduire dans ces coins là ...
Église Sainte-Anne de la Pêcherie - Wikipédiahttps://fr.wikipedia.org › wiki › Église_Sainte-Anne_de...
Gouvernorat · Bizerte ... L'église Sainte-Anne de la Pêcherie, située dans la ville de La Pêcherie en Tunisie, est une église catholique construite en 1919 ...
La Pêcherie - Carte - Localité - Bizerte, Tunisie - Mapcartahttps://mapcarta.com › ... › Nord tunisien › Bizerte
La Pêcherie est une localité. La Pêcherie est située à proximité de Cité el Bassatine et Cité le Pins. Mapcarta, la carte ouverte.
Watan - 1947 TUNISIE : BIZERTE (LA PÊCHERIE)https://www.facebook.com › winmaktaris › photos › 19...
bizerte - la pêcherie sur www.facebook.com
1947 TUNISIE : BIZERTE (LA PÊCHERIE) :Course Mohamed Oind. Timeline photos · Jun 7, 2020 ·. View Full Size · Mo Ha and 15 others like this.
81/06 et marienneau jean-michel aiment ce message
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
GOMER nouveau en attente de confirmation
Nombre de messages : 2672 Age : 80 Emploi : Retraite Date d'inscription : 20/09/2021
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Mer Fév 08 2023, 13:08
Bonjour JP,
On sent à la lecture et à travers ton récit combien cette époque de ta jeunesse te manque et surtout ce pays....
Je suis étonné que cette église n'a pas été détruite... Je me suis toujours laissé dire que les Tunisiens sont un peuple moins "sauvage" en tout cas plus pacifique que les Algériens.
Dans ma famille il y a le gendre d'origine "tunisienne", PN de Metlaoui, ses parents originaires de là-bas, son père travaillé à la mine de la région Sa mère préparé un couscous à se bouffer les doigts avec .... Et la pâtisserie..... bababa !
81/06 aime ce message
marienneau jean-michel membre confirmé
Nombre de messages : 925 Age : 81 Emploi : retraité privé Date d'inscription : 10/11/2022
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Mer Fév 08 2023, 19:22
Bonjour, OUI ce semblait être un village où il faisait bon vivre, mais c'était un peu pareil partout à l'époque. JP. sur un site marine, parlant de Sidi-Abdallah j'ai eu une réponse d'un marin, qui gamin habitait lui aussi le village de La Pêcherie. Son père marin sur le remorqueur "Têtu" en 1950. Son nom est Paul Le Berre, né en 1947. Vous avez dû user vos culottes sur les bancs de la même école. A plus.
81/06 et GOMER aiment ce message
Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Mer Fév 08 2023, 20:33
Un Grand Merci a vous deux .
René : oui , j'ai la nostalgie de ce pays .
J'y suis retourné bien souvent pour le boulot et pour les tunisiens , je suis un enfant du pays .
Le Tunisien est gentil , c'est un commerçant avant tout .
Comme disait mon Vieux Juteux Chef , le Tunisien t’achètes et il te revends 10 fois .
Hélas depuis qq années , tout a changé : l'Islamisme et la récession a miné ce beau pays , la misère est omniprésente .
Lors de mon dernier séjour là bas , nous avons acheté des chaussures au Maitre d’Hôtel , un gus super avec qui je suis toujours en contacte .
Merci pour les liens :
Jean-Michel : Merci pour ta réponse et le nom de cet Enfant de Tunisie .
J'ai beau chercher , mais je ne vois pas , je confond avec l’École Paul Bert ou j'étais a Chaville , avant de partir en Tunisie .
Si tu pouvais avoir qq infos de plus dis lui que j'avais Mlle Guillerme , comme instits .
Je me souviens , en parlant de bateaux , qu'il y avait a La Pêcherie , une flottille de Dragueurs de Mines , dont le fameux Azalée premier navire de guerre ou j'ai mis les pieds .
Pétard que le temps passe vite ..............hélas .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
81/06 et GOMER aiment ce message
Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Mer Fév 08 2023, 20:44
J'ai souvent fait la montée à vélo à Notre-Dame de Mai en partant de la Seyne sur mer mais je n’ai pas fait attention au calvaire. La route traverse une belle forêt et on voit au loin la batterie de Peyras. On descend ensuite à Six fours.
Rien à voir avec Notre-Dame de Mai, allah a éternué https://www.tiktok.com/@expressstudiya/video/7197085135890631937
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
81/06 aime ce message
Alain Rosso membre confirmé
Nombre de messages : 114 Age : 82 Emploi : Commandant ,pilote de ligne retraite,Arméede l'Air Date d'inscription : 31/03/2019
Sujet: Compatriotes de Tunisie Mer Mai 10 2023, 22:02
Mes chers Compatriotes de Tunisie, Ma famille originaire d'Italie du Conté de Gènes avant la vente de la Corse à la Frances s'est installée sur l'ile de TABARKA avant 1758, ils étaient pêcheur de corail, invité par le Bey de Tunis qui aimait nie corail. Bien à vous Alain ROSSO
81/06 aime ce message
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
GOMER nouveau en attente de confirmation
Nombre de messages : 2672 Age : 80 Emploi : Retraite Date d'inscription : 20/09/2021
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Jeu Mai 11 2023, 10:16
Bonjour,
Ah oui, en Tunisie il y avait beaucoup de personne originaire d'Italie, ainsi dans la famille, le gendre est originaire et né en Tunisie à Metlaoui, et son frère aussi, ce dernier est actuellement Maire de ma commune. Les parents depuis plusieurs générations habitait en Tunisie.
Moi, j'étais une fois en Tunisie à Djerba, début année 70, j'en garde un excellent souvenir, j'ai une amie qui aller régulièrement en vacance en Tunisie jusqu'aux événements des d'attentats et du covid
81/06 aime ce message
Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Jeu Mai 11 2023, 19:59
Mon René : Metlaoui .
Ville des mines de phosphate , perso , je ne connais pas .
Mon Alain : TABARKA , quelle belle petite ville avec son Fort génois .
Il n'y a plus d'ile depuis environ 1950 .
Des photographies des années 1900 montrent l'île de Tabarka encore isolée de la côte, alors qu'elle est actuellement soudée au continent.
Cette évolution est l'aboutissement de plusieurs aménagements commencés dès la prise de l'île par Ali Ier Pacha en 1741 .
Une jetée, une chaussée et diverses digues ont conduit à l'ensablement et au rattachement définitif à la côte en 1950 .
La ville de Tabarka , est le centre d'attraction des populations villageoises de la Kroumirie, région montagneuse parsemée de chênes-lièges.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
81/06, GOMER et marienneau jean-michel aiment ce message
Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Mon Église de la Pêcherie (Tunisie) Jeu Mai 11 2023, 21:54
Il y a eu des combats dans la zone de Tabarka, le relief montagneux n’était pas idéal pour faire évoluer les blindés comme en Libye.