Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: 30 octobre 1918 Armistice de Moudros . Ven 30 Oct 2020 - 16:38
"30 octobre 1918"
Armistice de Moudros
Les soldats de l'armée française débarquent sur l'île de Mudros en 1918 .
Le 30 octobre 1918 est signé l'armistice par lequel l'empire ottoman se retire de la guerre contre la Grande-Bretagne et ses alliés.
La séance a lieu sur le cuirassé anglais HMS Agamemnon, en face de la rade de Moudros, sur l'île grecque de Lemnos, au débouché du détroit des Dardanelles.
Elle met face à face le ministre ottoman de la Marine Rauf bey et l'amiral britannique Arthur Calthrope.
L'amiral Gauchet, bien que présent à Moudros, n'a pu représenter la France aux négociations et à la signature finale.
Un mois plus tôt, le 29 septembre 1918, la Bulgarie, assaillie par les 28 divisions alliées de l'armée de Salonique, commandées par le général français Louis Franchet d'Espérey, s'était inclinée sans discuter et avait conclu à Thessalonique le premier armistice de la Première Guerre mondiale.
À la différence des Bulgares, les Turcs ne se voient pas imposer la dissolution de leur armée.
C'est la récompense de leur forte résistance face aux offensives alliées de tous bords, malgré 300 000 soldats morts ou disparus au combat, 500 000 victimes de leurs blessures, 250 000 prisonniers... et plus de 500 000 déserteurs.
Les 12 000 conseillers militaires allemands quittent aussitôt le pays.
C'est également le cas des principaux dirigeants Jeunes-Turcs, dont les ministres Talaat pacha, Enver pacha et Cemal pacha, qui embarquent dans la nuit du 1er au 2 novembre 1918 à bord d'un torpilleur allemand pour rejoindre l'Allemagne et échapper à l'éventualité d'un procès, en raison de leur responsabilité dans le génocide arménien.
Le 13 novembre 1918, la flotte alliée, soit 54 navires anglais, français et italiens et même un cuirassé grec, entre solennellement dans le Bosphore et jette l'ancre devant le palais Dolmabahçe, où réside encore le sultan Mehmet VI.
Les 400 000 Grecs de Constantinople exultent.
Ils imaginent déjà le retour de la « deuxième Rome » dans la chrétienté.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».