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 Anniversaire : Voila 40 ans. que disparaissait le Maréchal TITO.

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Athos79
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Athos79


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MessageSujet: Anniversaire : Voila 40 ans. que disparaissait le Maréchal TITO.   Anniversaire : Voila 40 ans. que disparaissait le Maréchal TITO. Icon_minitimeLun Mai 04 2020, 10:36

Anniversaire : Voila 40 ans. que disparaissait le Maréchal TITO. 1a6d4b10
4 mai 1980

Décès du maréchal Tito en Yougoslavie

Texte rédigé par l'équipe de Perspective monde 




[img(199.66666662693024px,199.66666662693024px)]http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/contributions/1a6d4b20070430123251441.jpg[/img]
Josip Broz (Tito) 

Avec la mort du maréchal Tito (Josip Broz), s'éteint celui qui fut la figure de proue de la Républiquefédérative socialiste de Yougoslavie depuis sa proclamation, en 1945.

À la tête de la Yougoslavie depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le maréchal Tito demeure, 35 ans plus tard, un symbole du non-alignement. Ses années de pouvoir furent marquées par une volonté de neutralisme par rapport aux superpuissances, une attitude qui a entraîné des relations difficiles, parfois tendues, avec l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). La place de Tito parmi les grands chefs d'État de son époque est soulignée par les nombreux témoignages de solidarité qui suivent son décès et la présence à ses funérailles de leaders prestigieux comme Leonid Brejnev (URSS), Hua Kuo-feng (Chine), Margaret Thatcher(Royaume-Uni) et Helmut Schmidt (République fédérale d'Allemagne). La longue maladie du maréchal, qui avait été nommé président à vie en 1974, a permis aux dirigeants du pays de planifier sa succession. Après une courte période de transition, Cvijetin Mijatovic accédera à la présidence en mai. La direction de la Ligue des communistes, qu'assumait également Tito par le passé, sera occupée par Stevan Doronjski. 
Dans les médias... 

K.S. Karol, «Tito l'irrécupérable»

«...Les Yougoslaves tirent un orgueil légitime de cette venue dans leur capitale de tous ceux qui comptent dans la politique d'aujourd'hui et des centaines de délégations des partis de gauche. Mais, à l'étranger aussi, cet hommage à Tito oblige à une réflexion sur l'importance de son oeuvre et sur le message qu'il nous laisse pour l'avenir (...) Tito n'est donc récupérable par aucun des blocs. Il a été le précurseur d'un ordre mondial dans lequel chaque pays pourra choisir librement son système social et sa destinée propre. Cet ordre n'existe pas encore -loin de là- mais il commence lentement à se dessiner à travers mille contradictions et en butant encore sur mille obstacles. Mais, pour avoir exprimé et défendu des idées qui font leur chemin depuis la Chine jusqu'à l'Europe, Josip Broz Tito n'est pas l'un de ces grands qui tombent facilement dans l'oubli. Nous avons toutes les chances de rencontrer de plus en plus souvent le titisme dans notre avenir.» 

Le Nouvel Observateur (France), 12 mai 1980, pp. 28 et 30.

Emile Guikovaty, «Tito : le Sommet d'outre-tombe»

«...C'est un spectacle jamais vu dans le passé et sans chance de se répéter dans l'avenir : les chefs de file des quatre variantes du communisme se trouvent réunis, mais uniquement pour enterrer le père fondateur de l'ex-hérésie titiste. Les Soviétiques sont arrivés avec Brejnev, les Chinois avec Hua Guofeng, les «neutralistes» avec Ceausescu, et Kim Il-Sung et les «eurocommunistes» avec Berlinguer et Carrillo. C'est un hommage d'une autre nature que la foule a rendu, de Ljubljana à Belgrade, via Zagreb, à celui qui a gouverné le pays trente-cinq ans sans interruption, record de durée dans le monde communiste, ex aequo avec l'Albanais Enver Hodja. Un hommage d'autant plus ressenti à Belgrade que, surgi au pouvoir dans la démence de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre civile yougoslave, Tito avait conquis sa légitimité en 1948. Les décisions brutales de Staline lui avaient permis de montrer qu'au sein du communisme les circonstances pouvaient transformer un militant discipliné comme lui en lion de l'indépendance nationale. En bref, le grand talent d'organisateur et de praticien de Tito consista, toute sa vie, à tirer parti de la moindre occasion pour accélérer sa carrière, asseoir son règne et accroître son prestige.»
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