Commandoair40
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 | Sujet: Coup de Grace : Le déclin de l’empire américain .  Lun Sep 02 2019, 23:38 | |
| "Coup de Grace"
 
Le déclin de l’empire américain
Il y a des années, Doug Casey m’a dit dans une correspondance :
« Les empires font piètre figure à une vitesse alarmante. »
De temps en temps, vous recevez un commentaire qui, même s’il a pu être formulé de façon fortuite, a un effet durable, car il offre un aperçu peu commun. Pour moi, c’était l’un de ceux-là et c’en est un que j’ai gardé à portée de main sur mon bureau depuis ce temps-là, en guise de rappel.
Je suis issu d’une famille britannique, une famille qui a quitté le Royaume-Uni au moment où l’Empire britannique était sur le point de décliner. Ils se sont expatriés dans le « Nouveau Monde » à la recherche de promesses pour l’avenir.
Comme j’ai passé la majeure partie de ma vie dans une colonie britannique – les îles Caïmans – j’ai eu l’occasion d’observer de nombreux contractuels britanniques qui ont quitté le Royaume-Uni à la recherche d’une promotion, qu’ils trouvent presque toujours aux Caïmans. Curieusement, cependant, la plupart d’entre eux sont retournés au Royaume-Uni après un contrat ou deux, croyant que le Royaume-Uni se remettrait de son déclin, et ils voulaient être de la partie quand la Grande-Bretagne « reviendrait ».
Bien sûr, cela ne s’est jamais produit. Les États-Unis ont remplacé le Royaume-Uni en tant que premier empire du monde, et bien que le Royaume-Uni ait connu des hauts et des bas au cours des décennies qui ont suivi, il n’a pas retrouvé sa gloire d’antan.
Et cela n’arrivera jamais.
Si nous observons les empires du monde qui ont existé au cours des millénaires, nous voyons une histoire cohérente d’effondrement sans renouvellement.
Qu’il s’agisse de l’Empire romain, de l’Empire ottoman, de l’Empire espagnol ou de tout autre empire qui a existé à une époque, l’histoire est remarquablement cohérente :
Le déclin et la chute d’un empire ne s’inversent jamais, et l’empire ne revient pas non plus, une fois qu’il est tombé.
Mais quelle importance cela revêt-il pour nous aujourd’hui ?
Eh bien, aujourd’hui, les États-Unis sont l’empire leader incontesté du monde et la plupart des Américains conviendront que, même s’il traverse une mauvaise passe, il va rebondir et pourrait même être plus puissant que jamais.
Non, j’en ai bien peur.
Tous les empires suivent le même cycle. Ils partent d’une population qui a une solide éthique de travail et qui est autosuffisante. Ces gens s’organisent pour former une nation extrêmement forte, fondée sur une productivité élevée.
Cela conduit à l’expansion, généralement basée sur le commerce mondial. À un moment donné, cela donne naissance à des dirigeants qui cherchent, non pas à travailler en partenariat avec d’autres nations, mais à les dominer, et bien sûr, c’est là qu’une grande nation devient un empire. Les Etats-Unis ont commencé cette étape sous la houlette de Teddy Roosevelt, flamboyant et agressif.
Le XXe siècle a été le siècle américain et les États-Unis sont passés de victoire en victoire, étendant ainsi leur puissance.
Mais le déclin a commencé dans les années 1960, lorsque les États-Unis ont commencé à se lancer dans des guerres impossibles à gagner, à détruire leur monnaie et à étendre leur gouvernement pour en faire un organisme tout-puissant.
Néanmoins, ce processus a tendance à être long et le déclin global prend souvent des décennies.
Alors, comment cela concorde-t-il avec la citation, « Les empires font piètre figure à une vitesse alarmante » ?
Eh bien, la préparation à la chute peut souvent être observée pendant une génération ou plus, mais la chute réelle tend à se produire assez rapidement.
Ce qui se passe est très semblable à ce qui se passe avec un tyran intimidateur dans la cour de récréation.
L’intimidateur a une montée lente, basée sur sa force et sa tendance agressive. Après un certain nombre de combats réussis, il est d’abord vénéré, puis craint. Il s’attaque ensuite à plusieurs crapules qui n’ont pas ses capacités, mais qui veulent une partie du butin, alors ils obéissent à ses ordres, en agissant de manière menaçante envers les autres écoliers.
L’intimidateur est alors détesté. Personne ne le lui dit, mais les autres enfants rêvent secrètement de sa défaite, en espérant qu’elle soit la plus humiliante possible.
Puis, à un moment donné, un garçon qui a une certaine force et la détermination requise en a assez et s’en prend à l’intimidateur.
S’il le vainc, une chose curieuse se produit. Les crapules réalisent soudain que la fête est terminée et se dirigent vers les collines, sachant que leur source de pouvoir a disparu.
De plus, une fois l’intimidation vaincue, toute la colère, la peur et la haine que ses camarades de classe ressentaient pour lui se manifestent, et ils prennent beaucoup de plaisir dans sa défaite.
Et c’est ce qui se passe avec les empires.
Une nation qui vient à la rescousse en temps de besoin réel (comme les deux guerres mondiales) est vénérée. Mais une fois que cette nation se transforme en un tyran qui utilise n’importe quelle excuse pour envahir des pays comme l’Afghanistan, la Libye, l’Irak et la Syrie, ses alliés peuvent continuer à s’incliner devant elle, mais ils la craignent en secret et souhaitent qu’elle puisse être démantelée.
Lorsque l’empire commence alors à chercher d’autres nations à intimider, comme l’Iran et le Venezuela, ses alliés ne se contentent pas de réagir avec crainte quand ils voient les John Bolton et Mike Pompeos battre le tambour de guerre et faire des commentaires imprudents.
Actuellement, les Etats-Unis se concentrent principalement sur la guerre économique, mais si cela ne parvient pas à faire plier le monde à sa domination, les Etats-Unis ont averti à plusieurs reprises, au sujet d’une éventuelle agression militaire, qu’« aucune option n’est hors de la table des négociations ».
Les Etats-Unis ont atteint le stade classique où ils sont devenus un tyran insouciant et leur structure de soutien des alliés a commencé à se dissocier en conséquence.
En même temps que les alliés commencent à se retirer et à faire d’autres plans pour leur avenir, les citoyens de l’empire qui ont tendance à être les créateurs de la prospérité commencent aussi à chercher des pâturages plus verts.
L’histoire a vu cela se produire un nombre incalculable de fois.
La « fuite des cerveaux » se produit, où les meilleurs et les plus productifs commencent à regarder ailleurs pour leur avenir. Tout comme les Européens les plus productifs ont traversé l’étang pour coloniser les Etats-Unis alors qu’il s’agissait d’un pays nouveau et prometteur, leurs homologues actuels ont commencé à s’installer à l’étranger.
Les États-Unis sont actuellement dans un état de biostase.
Ils semblent encore être une force majeure, mais leurs contreforts sont en train de disparaître tranquillement. Dans un avenir proche, il est probable que le gouvernement des États-Unis surjouera probablement sa main et agressera un ennemi qui est plus fort ou qui a des alliances qui, collectivement, le rendent plus fort.
Les États-Unis entreront en guerre à un moment où ils sont entrés en guerre, et cela deviendra soudainement et dramatiquement apparent.
Le déclin final se produira à une vitesse alarmante.
Quand cela se produira, la majorité des Américains espéreront en vain un renversement de la situation. Ils seront enclins à espérer que, s’ils disent collectivement « Oups, nous avons fait une gaffe », le monde leur pardonnera et leur rendra leur gloire passée.
Mais historiquement, cela ne s’est jamais produit. Les empires tombent à une vitesse alarmante, parce que les systèmes de soutien qui les ont rendus possibles ont décampé et se sont revigorés ailleurs.
Plutôt que de pleurer la perte de l’empire qui se profile à l’horizon, nous ferions mieux de nous concentrer plutôt sur les régions du monde qui sont susceptibles de tirer profit de cette inévitable situation.
Les idées socialistes sont de plus en plus populaires aux États-Unis.
Dans le même temps, le gouvernement américain imprime de l’argent. Pendant ce temps, l’empire américain continue de se surmener à travers le monde.
Tout s’apparente à une catastrophe de niveau international … un désastre comme nous n’en avons jamais vu auparavant.
Source: International Man ___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila  « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ». | |
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