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| Un commandant de la gendarmerie reconnaît des violences policières contre les Gilets jaunes . | |
| | Auteur | Message |
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Un commandant de la gendarmerie reconnaît des violences policières contre les Gilets jaunes . Lun Avr 08 2019, 21:54 | |
| Un commandant de la gendarmerie reconnaît des violences policières contre les Gilets jaunes
Christophe Castaner dit "Mafieux 1er"
Face au matraquage d'un Gilet jaune à Besançon, le ministre de l'Intérieur a évoqué des gestes qui «peuvent se produire».
Commentant une autre scène, plus ancienne, un commandant de la gendarmerie livre une vision différente.
Commandant de groupement de gendarmes mobiles dans la Gendarmerie Nationale, Michael Di Meo a reconnu, dans l'extrait d'un reportage diffusé ce 7 avril sur BFMTV (et dont l'intégralité est diffusée le 8 avril), que des manifestants avaient pu subir des violences de la part de CRS, dans le cadre de la mobilisation des Gilets jaunes.
Amené à commenter une scène survenue lors du troisième acte du mouvement début décembre, le haut gradé de la gendarmerie s'est exprimé sans ambiguïté :
«Quand je vois ça, je suis obligé d'aller dans le sens [des manifestants], oui il y a des violences policières, là on est sur des violences policières», a-t-il considéré.
La vidéo en question montre une intervention musclée des forces de l'ordre, le 1er décembre 2018, dans un fast-food du VIIIe arrondissement parisien, où des manifestants étaient retranchés.
Cités par la chaîne d'information en continu, plusieurs CRS présents lors de l'intervention expliquent que le commandant de la compagnie menant l'intervention estimait que des casseurs se trouvaient à l'intérieur de l'enseigne alimentaire. «Triquez-les», «Vous me les sortez, vous leur cassez la gueule !» aurait-il alors ordonné à ses hommes.
Au début du mois, Christophe Castaner, qui a toujours refusé de condamner des cas de violences de la part des forces de l'ordre, s'exprimait sur une autre scène filmée le 30 mars dernier à Besançon, montrant un Gilet jaune recevoir un coup de matraque.
Malgré des images éloquentes, le ministre de l'Intérieur avait pour sa part affirmé n'y voir qu'un geste qui pouvait «se produire» .
___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Re: Un commandant de la gendarmerie reconnaît des violences policières contre les Gilets jaunes . Lun Avr 08 2019, 23:53 | |
| Ce commentaire d’un colonel de Gendarmerie sur le maintien de l’ordre qui passe mal dans la Police
C’est un bref commentaire qui a déjà fait beaucoup de bruit.
BFMTV se penche ce lundi 8 avril sur le maintien de l’ordre face aux Gilets jaunes.
Un extrait, diffusé dans la journée, a aussitôt fait polémique avant même la diffusion intégrale du reportage.
On y voit un colonel de Gendarmerie, Michaël Di Meo, le commandant du groupement II/1 de gendarmerie mobile de Maisons-Alfort (Île-de-France), réagir à une séquence vidéo filmée le 1er décembre 2018, lors de l’acte 3 des Gilets jaunes.
Ce jour-là, la capitale sombre dans le chaos et le pillage.
La chaîne d’information en continu montre une séquence tournée dans un restaurant Burger King avenue de Wagram.
On y voit des CRS délogeant avec la force des personnes réfugiées dans le commerce.
“C’est de la violence policière”, commente à chaud le colonel Di Meo, interviewé depuis plus d’une heure quand on lui remet dans les mains l’ordinateur portable montrant la vidéo.
“Malheureusement, quand les manifestants parlent de violences policières, je suis obligé d’aller dans leur sens“, poursuit-il.
Des témoins, dont des photographes de presse présents sur place, dénonceront plus tard des violences illégitimes.
Un spécialiste
Spécialiste du maintien de l’ordre, le colonel Michaël Di Meo est diplômé de l’Ecole militaire interarmes (EMIA).
Il commande désormais le groupement II/1 de gendarmerie mobile de Maisons-Alfort.
A ce titre, il a donc suivi les manœuvres des gendarmes mobiles dans la capitale pendant les manifestations des Gilets jaunes cet hiver.
L’officier dirigeait précédemment le groupement II/2 de gendarmerie mobile de Mont-de-Marsan et avait supervisé des stages au Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier (Dordogne).
Il est “un grand professionnel du maintien de l’ordre dans toutes ses dimensions – doctrinal, déontologique et tactique, résume le général (2S) Bertrand Cavallier. Sous son commandement opérationnel, les unités ont toujours démontré une efficience remarquable et une très grande maîtrise.”
Un CV éloquent qui n’a pas empêché les réactions indignées venues de la Police.
Le directeur général de la Police nationale Eric Morvan a regretté sur twitter l’utilisation du terme de “violences policières” qui “suggère un système sciemment organisé”.
“C’est évidemment faux, poursuit le chef de la Police. J’appelle certains commentateurs, fussent-ils gendarmes, à respecter le temps des enquêtes.”
Dans un communiqué au titre évocateur, “La balance“, le syndicat de police Synergie officiers, a lui demandé au ministre de l’Intérieur de “rappeler à l’ordre la Gendarmerie qui n’est pas la directrice de conscience des policiers”.
“Cette stratégie de dénigrement n’est pas nouvelle mais elle devient systématique en l’absence de réaction des plus hautes autorités”, ajoute le syndicat.
“Attention à ne pas faire un faux procès au colonel Di Meo qui a toujours travaillé en très bonne symbiose avec les autres forces de l’ordre, tempère Bertrand Cavallier. Il n’y a aucune volonté de stigmatiser qui que ce soit.”
Un débat à retrouver ce soir sur BFMTV.
Le reportage sera en effet suivi d’un échange entre représentants des syndicats de police et, pour les gendarmes, Bertrand Cavallier .
___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
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