Afin de permettre à la Marine nationale de disposer de 15 frégates dites de premier rang à l’horizon 2025, il a été décidé de moderniser trois des cinq frégates légères furtives [FLF] de type « La Fayette » actuellement en service, dans l’attente de la réalisation complète du programme de Frégates de taille intermédiaire [FTI], qui prévoit la livraison de cinq bâtiments d’ici 2030.
Se pose donc la question de l’avenir des deux frégates légères furtives qui ne seront pas modernisés… A priori, et selon des informations du site spécialisé « Poder Naval« , une délégation brésilienne en visite à Paris pour le salon Euronaval a été informée que ces deux navires seront désarmés puis proposés à des « nations amies » au début des années 2020.
« Il est probable que des responsables brésiliens aient déjà fait part de leur intérêt pour les navires aux autorités françaises (qui, d’ailleurs, sont depuis longtemps au courant de l’état d’obsolescence de la flotte d’escortes brésilienne actuelle) », écrit Poder Naval.
La marine brésilienne cherche à remplacer ses six frégates de la classe Niterói, dont la conception remonte aux années 1970. Trois de ces navires devraient être désarmés d’ici 2022 tandis que les trois autres (les Defensora, Independência et Liberal) pourraient encore être prolongés après 2027. Aussi, elle regarde avec intérêt le désarmement annoncé des frégates de type 23 britanniques.
Par le passé, le Brésil s’est déjà procuré des navires ayant appartenu à la Marine nationale. C’est notamment le cas du porte-avions Foch, revendu en 2000 et remis en service sous le nom de « São Paulo » ainsi que celui du Transport de chalands de débarquement « Siroco », désormais appelé « Bahia ».
Pour rappel, la modernisation des trois Frégates légères furtives de la Marine nationale, dont le contrat a été notifié à Naval Group en mai 2017, vise à doter ces navire d’un nouveau système de combat, d’n sonar de coque, de contre-mesure anti-torpilles et de 2 lancerus SADRAL rénovés pour le défense anti-aérienne.