Le jeune homme, amputé de sa main droite après l’explosion d’une grenade lacrymogène, sur le site de Notre-Dame-des-Landes, mardi 22 mai, est marseillais. Il se prénomme Maxime. Son état de santé est stabilisé.
On en sait un petit peu plus sur le jeune homme de 21 ans, dont la main droite a été arrachée par l’explosion d’un grenade lacrymogène GLI-F4, mardi 22 mai, sur la Zad. Il se prénomme Maxime, il est Marseillais. Il est actuellement étudiant à Lille, en master de sciences politiques à l’université.
Son avocat, maître Hervé Gerbi, confirme qu’il était arrivé sur la Zad depuis peu, sans indiquer quelles étaient ses motivations.
Son état de santé est désormais stabilisé mais « il souffre beaucoup, physiquement et psychologiquement » , rapporte Maître Gerbi. « Tout un monde s’effondre pour lui. Il a 21 ans et une main en moins. » Il va pouvoir sortir des soins intensifs du CHU de Nantes, où il se trouve toujours, dès qu’une place se libérera en service orthopédie. Il sera ensuite transféré à Marseille, dans sa famille.
Maître Gerbi est avocat au barreau de Grenoble, spécialiste des questions juridiques liées aux interventions policières. Il représente Maud Caretta, gravement blessée en marge d’une manifestation de l’ultra gauche, après l’élection de Nicolas Sarkozy, en mai 2007, à Grenoble.
La jeune femme, alors âgée de 23 ans, a perdu un œil et l’odorat par un tir de d’une grenade de désencerclement. Aujourd’hui psychiatre, elle était alors étudiante en médecine à Grenoble. L’affaire, qui implique quatre policiers, vient d’être renvoyée en correctionnelle à Grenoble.