Attaques au gaz? Et alors? [Léon]
16 avril 2018 Reseau Libre Global, Le billet de Léon 1
Les merdia et les bien-pensants nous bassinent avec des possibles (rien n’est certain) attaques au gaz en Syrie. Il faudra donc m’expliquer quelle différence ça fait de mourir gazé, déchiqueté par des éclats d’obus, brûlé vif dans les conséquences d’un bombardement, éventré par un engin explosif, atomisé ou irradié par une bombe atomique, je suis sans doute un idiot complet, je ne saisis pas bien la différence. Sauf qu’à ce qu’on peut savoir, on met moins d’une minute à mourir gazé, mais on peut agoniser beaucoup plus longtemps en ayant les tripes à l’air suite à une roquette bien placée! A choisir, hein…
C’est la guerre en Syrie, et à supposer que l’armée syrienne ait employé des gaz, la faute en reviendrait aux courageux « terroristes modérés », ceux que soutiennent toutes les vermines de Macron à Merkel en passant par May, Erdogan, Nettanyahou et Trump. Pourquoi? Simplement car ces fiottes ont la bonne habitude de se planquer parmi les civils, espérant ainsi éviter d’être bombardés. Eh bien je vais une fois encore choquer les grands moralisateurs vautrés en chemise blanche immaculée dans leurs divans, mais il y a un prix à payer pour tout, et les pertes de civils innocents pour éliminer des terroristes avérés, sont acceptables.
C’est une question de mathématiques et de logique: Les terroristes en Syrie (puisque c’est de ceux-là qu’on parle) ont fait des milliers de fois plus de victimes que n’en ont fait les (possibles) attaques au gaz, et en feront encore tout autant si on ne les élimine pas. Il est donc, hélas, acceptable de devoir tuer par exemple 100 innocents pour éliminer 30 terroristes, car ces 30 terroristes ont le pouvoir de tuer plusieurs milliers de personnes si on les laisse en vie.
Les connards qui vont hurler en lisant ceci ne savent sans doute pas que toute guerre implique des pertes civiles. On peut le regretter, mais c’est ainsi!
C’est pourquoi en ce qui me concerne, s’il était avéré que l’armée syrienne ait utilisé des gaz pour éliminer des groupes de terroristes planqués au milieu de civils, je ne pourrais, à regret, que l’approuver. Les vrais responsables ne sont pas à Damas, mais à Paris, Washington Tel-Aviv et Berlin, où se trouvent ceux qui ont par leur soutien financier, par leurs livraisons d’armes, permis à ces terroristes de lancer leurs opérations. Et c’est finalement Ankara, Paris, Berlin, Londres Tel-Aviv et Washington qu’il conviendrait de bombarder. Au gaz éventuellement!
Léon