Le célèbre astrophysicien Stephen Hawking est décédé ce mercredi à l’âge de 76 ans. Il était atteint de la maladie de Charcot, qui touche 2 500 personnes par an en France. Perte de contrôle des muscles, paralysie, troubles cognitifs… Retour sur les effets de cette maladie rare.
Décédé ce mercredi, l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, dont les images en fauteuil roulant et sous respirateur artificiel ont marqué les esprits, était atteint de la maladie de Charcot.
Également appelée sclérose latérale amyotrophique (SLA), c’est une maladie neurodégénérative paralysante.Elle est rare avec, par exemple, de l’ordre de 2 500 nouveaux cas par an en France.
Elle fait partie du groupe des maladies neurones moteurs, qui dégénèrent progressivement et font perdre aux malades le contrôle de leurs muscles.
Perte de capacité à bouger, à respirer
Cela commence par une perte de la capacité à bouger les bras, les jambes. Puis lorsque les muscles du diaphragme et de la paroi thoracique sont atteints, les patients perdent leur capacité respiratoire et sont mis sous assistance.
C’était le cas depuis des années de Stephen Hawking, qui a néanmoins continué son œuvre tout en étant en fauteuil roulant et sous respirateur artificiel.
Il avait en effet défié les prédictions selon lesquelles il n’avait que quelques années à vivre après avoir développé cette maladie au début des années 1960.
La longévité de Stephen Hawking : un mystère pour les médecins
Les médecins continuent à considérer sa longévité comme un mystère, la maladie restant incurable.Selon les statistiques médicales, le décès survient habituellement 24 à 36 mois après le diagnostic. Le plus souvent, c’est l’incapacité à respirer qui emporte le patient.
Les malades développant cette maladie ont le plus souvent plus de 60 ans. Ils ont progressivement de plus en plus de mal à avaler et à parler.
Hawking lui continuait à s’exprimer publiquement, équipé d’un système d’aide à la communication pour parler des secrets de l’univers ou des trous noirs.
Habituellement, la maladie de Charcot s’accompagne de troubles cognitifs avec une dégénérescence lobaire fronto-temporale. Attention et capacité à s’exprimer sont diminuées. Des obsessions, une désinhibition et une apathie sont aussi observées.