Après un redoux provisoire, une tendance durablement froide se dessine sur la France en fin de semaine prochaine. À partir de mercredi, et surtout de jeudi prochain, le froid va s’accentuer et s’accompagner parfois de possibles chutes de neige. Ce nouvel épisode de grand froid pourrait bien se prolonger début mars. Faisons le point sur son évolution.
Il a fait assez doux cette semaine. Et pluvieux. Autant dire que ces jours ont été, sont et resteront exceptionnels en ce mois de février plutôt marqué par le froid et la neige. Regardez l’image satellite ci-dessous. Une gigantesque dépression enroule ses nuages et son flux d’air au-dessus d’une immense partie de l’Atlantique Nord, juste au sud de l’Islande. La France, elle, subit l’influence de hautes pressions centrées sur l’Europe continentale. Le nord de notre pays était donc ce vendredi matin souvent couvert de nuages bas et de brouillard, tandis que le sud connaissait davantage d’éclaircies.Ce week-end, la situation pourrait totalement s’inverser, avec un peu plus de soleil au nord et davantage de grisailles au sud. Le début de la semaine prochaine va connaître encore un peu de douceur, avant que le froid ne revienne en force à partir de mercredi, et surtout de jeudi prochain.
Pour ce week-end, la France va être coupée en deux. Il fera beau au nord et maussade au sud :
3. Combien de temps cela va-t-il durer ?
Selon les différents modèles météo, cette période de froid pourrait se prolonger sur les dix premiers jours de mars, en tout cas tout au long de la première semaine du mois à venir.
4. Y aura-t-il de la neige ou pas ?
Question subsidiaire : et si oui, où ? Il y a là une période et une zone d’incertitude. Car, selon l’influence, l’étendue, de l’anticyclone, les perturbations atlantiques vont plus ou moins réussir à entrer sur notre pays.
Si elles sont assez actives, elles pourront, au contact de l’air glacial venu de l’est, donner de la neige, y compris en plaine. Il faudra donc attentivement surveiller l’évolution de l’anticyclone et sa position géographique : c’est lui qui dictera le temps à venir.
5. Pourra-t-on parler d’une « vague de froid » ?
Ce n’est pas encore certain. Rappelons qu’une vague de froid est « une période prolongée de basses températures le plus souvent négatives diurnes et nocturnes sur une vaste partie de notre territoire ». Elle peut être accompagnée ou non d’un fort vent qui accroît la sensation de froid.
Pour qu’un froid excessif soit qualifié de vague de froid, il faut que celui-ci égale ou dépasse certains seuils en intensité et en durée par rapport à la normale dans la région considérée.
Sachez enfin que la température de l’eau, que ce soit en Manche, en Atlantique ou en Méditerranée, est à son plus bas niveau ces jours-ci.
Les modèles météo, aujourd’hui, indiquent en tout cas que l’on s’oriente encore une fois vers un temps froid et humide, donc possiblement neigeux pour la fin de ce mois et le début mars. À suivre !2. Quelles conséquences pour nous ?
D’abord, les basses pressions (dépressions, perturbations, tempêtes) venues de l’Atlantique vont rester plus ou moins bloquées à nos portes.
Ensuite, un vent glacial, venu de l’est et du nord-est – Pays scandinaves et Russie -, va générer une vague de froid sur l’Europe continentale, y compris sur la France, dès le 22 février.