Service national universel. Vers un parcours obligatoire en trois étapes
Le service national universel d’un mois, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, pourrait bien se transformer en « parcours citoyen » obligatoire, selon France Inter. Un dispositif qui s’effectuerait en trois étapes.
La promesse de campagne d’Emmanuel Macron d’un « service national obligatoire et universel » d’un mois semble se tourner vers un « parcours citoyen ». C’est ce que les députés s’apprêtent à recommander, selon France Inter. Moins coûteux pour l’État, ce dispositif se déroulerait en trois étapes et concernerait les jeunes âgés de 11 à 25 ans.
Trois étapes sur quatorze ans
Entre 11 et 16 ans, il y aura une semaine annuelle de la défense et de la citoyenneté qui sera obligatoire. Selon France Inter, cette étape se déroulerait au sein de l’établissement scolaire de l’élève et serait encadrée par des enseignants et des volontaires du service civique.
À 16 ans, deux possibilités s’offriront aux jeunes. Une semaine d’internat pendant les vacances scolaires avec un programme unique ou un stage de sept jours au sein d’une association agréée par l’État. À la fin de la session, les jeunes obtiendront un passeport citoyen.
La dernière étape se déroulera entre les 16 et les 25 ans du jeune. Au programme : « une incitation à l’engagement », selon France Inter, en réalisant un service civique ou en participant à la garde nationale. Pour inciter les jeunes à faire ce choix, des aides au logement et aux transports seraient proposées, tout comme une valorisation du parcours universitaire et un accès simplifié pour certains droits, comme l’accès au permis de conduire.
Un dispositif obligatoire
Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a réaffirmé mardi 13 février que ce dispositif sera « obligatoire ». « Il sera universel, il concernera toute la classe d’âge et il sera obligatoire […] Le moment que représentera ce service national universel, c’est un moment de rencontre entre la jeunesse de notre pays et la nation, et en partie son armée, mais ça peut être aussi un engagement civique, comment est-ce qu’on donne de son temps utilement à la nation », a-t-il précisé au micro de Radio classique et de Paris première. Mettant fin aux questionnements sur le sujet.