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| Sujet: om La patrie trahie par la République par Jean Raspail, Écrivain, Ro Mer Jan 10 2018, 17:31 | |
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om [b][b]La patrie trahie par la République par Jean Raspail, Écrivain, Romancier.[/b][/b] Jai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence dun colis piégé. Difficile de laborder de front sans quil vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. Cest pourtant linterrogation capitale. Jai hésité. Dautant plus quen 1973, en publiant Le Camp des saints, jai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je nai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein dune « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusquau basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié la plus âgée de la population du pays, le reste étant composé dAfricains, Maghrébins ou Noirs et dAsiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de lislam, djihadistes et fondamentalistes compris, [b][b]cette danse-là ne faisant que commencer.[/b][/b] [b][b]La France nest pas seule concernée.[/b][/b] [b][b]Toute lEurope marche à la mort[/b][/b][b][b].[/b][/b] Les avertissements ne manquent pas [b][b]rapport de lONU (qui sen réjouit),[/b][/b] travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et lIned pousse à la désinformation. [b][b]Le[/b][/b][b][b] silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de lEurope des Quinze est lun des phénomènes les plus sidérants de notre époque.[/b][/b] Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans lincurie des « gouvernances » [b][b]et quil lui faudra affronter dans son âge dhomme
[/b][/b] Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de lhomme, de « laccueil à lautre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de lantique charité chrétienne, nauront plus dautre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050. [b][b]Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce quon appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français et pas nécessairement tous de race blanche qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et sobstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles quelles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.[/b][/b] [b][b]Face aux différentes « communautés » quon voit se former dès aujourdhui sur les ruines de lintégration (ou plutôt sur son inversion progressive : cest nous quon intègre à « lautre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il sagira en quelque sorte je cherche un terme approprié dune communauté de la pérennité française.[/b][/b] [b][b]Celle-ci sappuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.[/b][/b] [b][b]Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou lautre. Quelque chose comme lélimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?[/b][/b] Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-lermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants dune espèce à jamais disparue qui sappelait lespèce française et nannonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé. Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement quen privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, [b][b]cest que les derniers isolats résistent jusquà sengager dans une sorte de reconquista sans doute différente de lespagnole mais sinspirant des mêmes motifs.[/b][/b] Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce nest pas moi qui men chargerai, jai déjà donné. Son auteur nest probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, jen suis sûr
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, cest pourquoi et comment tant de Français avertis et tant dhommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je nose dire cyniquement, à limmolation dune certaine France (évitons le qualificatif déternelle qui révulse les belles consciences) sur lautel de lhumanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de lÉtat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans lorganisme encore sain de la nation française. Même si je peux, à la limite, les créditer dune part de sincérité, il marrive davoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot [b][b]renégat[/b][/b], mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à linfini, on le sait jusquà la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est dabord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui nest quune forme de gouvernement, est synonyme pour eux didéologie, idéologie avec un grand « I », lidéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, quils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que jaccumule en épais dossiers à lappui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien létendue des dégâts. Elle est extraite dun discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage dune jeune Française issue de limmigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République
» Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions dêtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974) Et celle-là, tirée du XXe chant de lApocalypse : « Le temps des mille ans sachève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
[b][b]Jean Raspail[/b][/b] [size] [/size] |
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