Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
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| Devinette | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Devinette Mar 28 Mar - 21:51 | |
| Je te remercie Ancien38 de cette conclusion( qui n'en est pas une ) néanmoins elle nous montre que la politique ne mène à rien quand celui qui la commande ne vaut rien ! Cela c'est répété bien des fois dans l'histoire de France, les revirements de situations, les mensonges, le manque d'honneur, l'orgueil du pouvoir, le pillage et la mise à sac d'une nation par bandes organisées . C'est encore toute une histoire que pourra raconter nos petits enfants s'ils arrivent à maturité d'esprit sans avoir subi le lavage de cerveau de ceux qui nous gouverne ! |
| | | glaive
Nombre de messages : 4766 Age : 60 Emploi : Doublure Date d'inscription : 08/06/2012
| Sujet: Re: Devinette Mer 29 Mar - 8:44 | |
| ANCIEN38,j'avais bien compris ,mais comme je connais un certain Monsieur qui me parle d'histoires ,pour me faire comprendre qui ne faut pas que cela se répète ,il me le dit jamais ouvertement,c'est pour cela que j'ai écris cela au dessus,je m'excuse,"ANCIEN38" d'avoir fait un rapprochement de cette personne à toi..................................Un peu de fatigue certainement ce soir là.................................................. | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mer 29 Mar - 18:06 | |
| FUSION SPIRITUELLE.
La fusion spirituelle des classes est le but. Leur compénétration intellectuelle, professionnelle est le moyen. Avant d'entamer la marche vers ce but, avant de détailler ces moyens, il convient cependant d'examiner ce qu'on entend aujourd'hui par "classes". Si elles correspondaient jadis à une sélection, au moins théorique, ou à un palier déterminé dans l'ascension sociale, je ne saisis point exactement à quoi elles répondent aujourd'hui. A chaque échelon de l'échelle humaine doit logiquement répondre un champ d'action, d'exemple accru : l'action est inséparable de l'exemple. Nulle élévation ne se justifie, ne se maintient, ne s'impose si ses bénéficiaires ne représentent point un constant modèle des vertus civiques. C'est pour avoir perdu de vue cet axiome que tant de hiérarchies, d'aristrocaties ont sombré dans le néant. Aujourd'hui, les différences d'origine ne correspondent plus à rien de concret. Les distinctions de classes telles qu'on les envisage n'ont plus d'autres bases que des différences de métier, de genre d'existence, de ressources matérielles. Les vieux mots de "noblesse", de "bourgeoisie" sont des survivances purement verbales. Aucun ordre ne sera recréé s'il ne combine pas une amélioration incessante du niveau de vie avec la reconnaissance des valeurs et des mérites. Quant aux héritiers survivants et improductifs de fortunes amassées par leurs ascendants, quant aux étoiles filantes de la spéculation, ce sont des anachronismes, des offenses à la loi du travail. Leur disparition s'opère d'elle-même : il faudra la régler. Il n'y a de place aujourd'hui ni pour les passifs, ni pour les indifférents, ni pour les oisifs, ni pour les usuriers. Toute force divergente du labeur professionnel, social ou public est condamnée à être mise en pièces INSTABILITE
On perçoit, dès lors, à quel point est artificielle, trompeuse et pernicieuse la théorie de la lutte des classes. La réalité est autre. Il y a une bataille généralisée, décousue, non seulement pour le gagne-pain, mais aussi pour la fortune rapide et sans limite. Le désordre économique d'après guerre et la spéculation concomitante ont permis de si foudroyantes réussites que celles-ci, éphémères ou non, ont faussé la notion de l'effort, du gain raisonnable et stabilisé. Le corps social ressemble à une mixture de liquides à densités diverses, au sein de laquelle des courants contradictoires s'exercent, de bas en haut, surtout entre éléments mélangés, séparés; quelques particules subsistent, intactes, aux différents niveaux, en une sorte d'insensibilité passagère. Il n'y a plus de classes. Il y a des possédants, confirmés ou provisoires. Il y a des catégories dissemblables dans la nature du travail accompli. Il y a d'affreux dénuements. Il y a de l'instabilité. Tout le problème est donc d'orienter les échanges en les harmonisant., d'ouvrir la porte aux relèvements et aux reclassements, d'éliminer les parties malsaines ou inutiles. Nous revenons ainsi au problème moral. A chaque degré sur l'échelle des valeurs humaines doit correspondre une série de devoirs de plus en plus lourds. On a trouvé ci-dessus, à cet égard, les données urgentes. La tradition elle-même est tout autant faite pour la communauté synthétique de l'organisme social que pour chacune de ses composantes individuelles.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mer 29 Mar - 19:00 | |
| Bonjour glaive,
Je te remercie pour tes explications et tu pense bien que tu es tout excusé. Quant à la réflexion de ce Monsieur, même si elle n'est pas fausse, elle n'est pas suffisante, car il s'agit d'une vision assez simpliste de l'Histoire souvent sortie de son contexte par des gens malintentionnés pour appuyer leurs argumentations bien orientées. Mais connaître l'Histoire c'est mieux comprendre ce que nous vivons aujourd'hui et savoir pourquoi nous en sommes là. C'est faute d'ignorer d'où ils viennent que beaucoup sont complètement paumés aujourd'hui et décident, faute de mémoire que tout commence à l'instant présent, exactement comme des amnésiques. A moins que . . .ce soit pour ne pas choquer les enfants des nouveaux arrivants que l'Histoire est édulcorée sur les bancs de l'école. . . . Tout doit être harmonieux, à quoi bon froisser des personnes, nous sommes très accueillant, quitte à falcifier notre propre Histoire pour faire plaisir. A part en ce qui concerne les Guerres, serions-nous devenus un peuple sans mémoire ? | |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| | | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Jeu 30 Mar - 20:07 | |
| LE SENS SOCIAL.
Le facteur "entr'aide" mérite qu'on s'y arrête; l'esprit d'entr'aide pour être plus exact. Il existe suffisamment d'hommes de bien, d'employeurs soucieux de leurs devoirs, pour que je sois autorisé à emettre, ici, quelques rudes appréciations, sans risque de mécontenter aucune catégorie de citoyens. L'entr'aide peut se présenter sous trois aspects : Sous l'aspect privé, elle prend le nom de charité, de bienfaisance, suivant qu'on emploie la terminologié religieuse ou laïque. Elle est, proprement, l'oeuvre du coeur; elle domine, magnificie l'activité sociale. Mais elle n'y joue, substantiellement, qu'un rôle épisodique individuel. Lorsqu'elle emploie une forme publicitaire, elle est odieuse. Sous l'aspect collectif et spécifiquement humanitaire, son champ d'action est presque indéfini. Innombrables sont les travaux où elle peut s'employer à l'école, dans les ménages, dans les établissements commerciaux, les usines, les agglomérations urbaines, auprès des vieillards, des jeunes filles, des mères dépourvues de foyer, des enfants sans soutien. Elle réunit, en quelque sorte, l'ensemble des annexes de l'oeuvre. L'entr'aide civique représente l'essentiel. Elle exige, de ceux qui la pratiquent, le "sens social". Organiser suivant un cadre prévu et flexible, sans rupture d'équlibre, une incessante montée vers le bonheur matériel, la connaissance intellectuelle, le perfectionnement moral. Faciliter l'ascension des uns, adoucir et enrayer la chute des autres. Assurer aux plus pauvres des conditions de vie satisfaisant aux lois de la dignité humaine, de l'hygiène personnelle et familiale. S'attacher, se lier à cette perpétuelle adaptation comme on protégerait une évolution biologique, en évitant les à-coups et les maladies. Tel est le but. Le sens social est fait d'intuition, de réflexion, de réalisation et d'amour. Car rien ne se construira de viable, rien de profitable au peuple si l'aide apportée se présente comme un cadeau, non comme un dû. Le pire serait d'y associer la démagogie, la politique.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Ven 31 Mar - 18:17 | |
| ETATISME ET OEUVRES SOCIALES.
L'Assistance publique est un organe d'Etat, elle est, du même coup, un refuge pour les déchets du parlementarisme et les électeurs à ménager. De ce fait, elle apparaît trop souvent comme une marâtre impersonnelle, dont les malheureux administrés sont des numéros voués à l'anonymat, à l'abandon, à toutes les déchéances. Pourquoi l'Etat n'abandonnerait-il pas ce monopole, comme les autres ? Pourquoi ne substituerait-on pas à ce monopole des organisations privées, à la fois plus vivantes, plus souples, plus maternelles. Le contrôle des pouvoirs publics s'exercerait sur elle avec une efficacité accrue. Les progrès moraux et techniques y trouveraient meilleur accès. Et, là aussi, la surenchère électorale n'aurait pas de prise. Ce qui est vrai pour l'Assistance publique l'est encore davantage pour les Assurances sociales; il en a été parlé dans les chapitres précédents. Leurs auteurs les ont bâclés comme des cancres bâclent leurs compositions de peur de remettre une page blanche. La punition redoutée était un échec de scrutin. Insister serait cruel, après des scandales, au milieu des scandales, dont le moindre ne fut pas la construction, l'installation d'immeubles onéreux, la levée d'une nouvelle armée de fonctionnaires, pendant que la crise grandissait, que la Trésorerie se vidait. De nombreuses industries, de nombreuses coopératives avaient déjà leur Mutualité en plein rendement, apportant aux ouvriers et aux employés des garanties identiques. Ces Mutualités usaient, avec leurs membres, de procédés courtois, amicaux, de bienveillants. Les "assujettis" aux Assurances sociales ne sont pas loin de se révolter contre la malveillance, parfois l'insolence, de cette bureaucratie d'Etat. L'un des premiers actes accomplis par un gouvernement sûr de soi, indépendant des forces occultes d'où qu'elles viennent, doit être l'abrogation de la Loi sur les Assurances sociales et sa transformation en une série de cellules mutualistes décentralisées, autonomes. Que dis-je? sans attendre davantage, nos dirigeants auraient déjà dû mettre à l'étude les modalités de cette métamorphose salutaire. Sa réalisation donnerait enfin au pays la sensation de ce qu'il attend à tous les points cardinaux de l'horizon politique: de la netteté, du travail utile, du nouveau.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Ven 31 Mar - 18:57 | |
| DROITS ET DEVOIRS
L'annonce d'un réveil social se précise. Afin de la rendre plus proche, tournons-nous vers ceux qui, travailleurs, intellectuels d'apparence bourgeoise, ou bourgeois d'apparence cossue, veulent sincèrement créer l'atmosphère de réconciliation. Qu'ils se gardent d'aller aux "prolétaires" autrement que dans la simplicité. Qu'ils n'aient point fausse honte de leurs mains blanches, si ces mains sont spontanément tendues. Qu'ils ne les noircissent pas, qu'ils ne cachent pas leurs gants, qu'ils ne cachent même point leurs autos s'ils en possèdent. L'ouvrier, le cultivateur de chez nous sont comme nos soldats de la guerre: ils comprennent, ils admettent ce qui est franc, honnête, simple. Que les amis du peuple ne se battent pas les flancs pour célébrer l'ouvrier, appeler l'ouvrier, saluer l'ouvrier, embrasser l'ouvrier, suivre l'ouvrier. Qu'ils l'aiment à l'égal d'un frère, sans en faire étalage: leur interlocuteur percevra immédiatement cette affection. Qu'ils se pénètrent de cette vérité philosophique, religieuse, essentiellement française: toutes les âmes sont égales: elles ont d'identiques aspirations, des joies identiques, des douleurs identiques, des récompenses identiques. Les hommes qu'elles animent ne sauraient être égaux, la matière, la vie s'y opposent. Mais l'égalité se fait sur la compensation des droits des uns - les moins favorisés - par les devoirs des autres, ceux qui possèdent en excédent. Il faut d'abord le croire, puis l'éprouver profondément. Ensuite agir. Ainsi, dans la rénovation sociale, se poursuivra l'oeuvre de fraternité humaine, pour la paix, dans l'union, vers la prospérité.
Nota : J'arrête, ici, une partie des idées détaillées dans ce livre car tout ceci est suffisamment significatif, nous touchons au coeur des idées de droite et l'on peut déjà se poser une question très importante: Mais dans ces idées,où est donc le "FASCISME" dénoncé par le Front Populaire en 36 ?
Mais avant les questions et les enseignements à tirer, prochainement je terminerai la lecture de ce livre par la conclusion du Lt Colonel de LA ROCQUE. | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam 1 Avr - 11:18 | |
| Petite parenthèse : Pour moi, dans ce que je viens d'écrire, tout a commencé par la découverte de la signification de cet insigne. Je me suis immédiatement souvenu de ce livre qui contient des idées qui sont ressorties aujourd'hui par certains hommes politiques, comme s'il s'agissait de nouveautés. Encore la preuve que les Français ignorent l'Histoire avec un grand "H". Jusqu'à présent j'avais mis de côté tout ce que je viens de communiquer sous le titre " Observation de la Société en 1934 ". Paradoxalement, je n'avais jamais lu ce livre en entier jusqu'à maintenant, alors que je suis à la recherche du pourquoi de la dissolution des "Croix de Feu". Je propose, par la bouche du Lt Colonel de LA ROCQUE, d'écouter la présentation qu'il fait, dans le Chapitre II de la troisième partie de son livre, du "Mouvement Croix-de-Feu". (Ce livre a été tiré en 146 exemplaires chez Grasset en 1934.)
LE MOUVEMENT CROIX-DE-FEU.
IN MEMORIAM.
Tout ce qui précède a trouvé son inspiration constante dans la pensée patriotique génératrice du Mouvement Croix-de-Feu. Pour contrôler ma fidélité à cette pensée, je me suis inlassemblement reporté vers les consignes de nos morts. J'ai évoqué le langage de nos camarades restés sur le champ de bataille, les uns déjà muris par les âpretés de l'existence, les autres vibrants de leur jeunesse radieuse, offerte à la Patrie. J'ai retrouvé l'écrasante émotion des relèves, de ces lugubres séparations où il semblait que les sacrifiés nous accompagnassent une fois encore aux limites de leur demeure dernière. Ce livre a voulu apporter aux vivants les commandements, les adjurations, les reproches même des martyrs. De ceux-là doivent nous arriver les paroles de résurrection; ils nous ordonnent de les ranimer à l'ardeur juvénile de nos cadets, de nos fils. Ils méprisaient les partis et ne voulaient plus s'en souvenir. Ils avaient fondé entre eux l'union des classes, des religions, des origines dans une volonté commune de sauver le pays. Ils se donnaient à leur devoir avec une résolution calme, attentive, tenace, familière sans apprêt ni grandiloquence. Ils avaient acquis la notion de l'effort utile, du possible et de l'impossible. Ils savaient que rien de grand ne s'obtient sans une patience inaltérable et un total oubli de soi-même. Nous avons, grâce à eux, gagné le titre de Vainqueurs. On a voulu nous le faire oublier. Nous l'avons relevé, pour le transmettre à nos descendants. Telle est la signification, telle est la doctrine spirituelle du Mouvement Croix-de-Feu. L'objet de ce livre n'est pas d'apporter un prospectus à des adhérents éventuels. Le rassemblement des effectifs, si précieux nous soit-il, est passé au deuxième plan de nos préoccupations. Les résultats acquis et la situation présente autorisent, imposent une préparation de l'opinion publique aux événements prochains. La masse des Français doit être entraînée vers la réconciliation. Celle-ci aura besoin d'un centre attractif et d'une garde protectrice. Voilà le rôle supérieur du Mouvement Croix-de-Feu. C'est sous cet aspect que je veux le décrire ici. Deux Associations représentant à elles seules plus de 150.000 hommes attentifs aux appels de l'intérêt général et de leurs chefs. Une affluence d'anciens combattants du front, d'hommes de l'après-guerre, venant s'inscrire sans répit sur nos listes d'enrôlement. Chaque mois battant le record du précédent: novembre 1934 aura vu 10.000 nouveaux recrutés. Une masse de Français et de Françaises abonnés à notre "Flambeau", suivant nos réunions, travaillant bénévolement à seconder nos efforts, à répandre notre pensée, à préparer, à faire comprendre nos actes, à étendre notre rayonnement social. Une multitude innombrable tournée vers le Mouvement Croix-de-Feu avec un sentiment où la curiosité, l'étonnement, l'attente offrent une place toujoursaccrue à l'espoir et la sympathie. Tels sont les dehors de notre oeuvre.
(à suivre) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Devinette Sam 1 Avr - 13:19 | |
| Comment de nos jours, faire naître un tel sentiment de renaissance patriotique ? D'amour pour la patrie et du destin de notre terre ? |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam 1 Avr - 15:25 | |
| Bonjour bretirouge,
C'est bien ici le noeud du problème: Aujourd'hui le terme patriotisme a été "banni" et tout gravite autour des termes "laïcité", "République" autrement dit d'une convention politique qui est bien superficielle et vaseuse, non comprise par les nouveaux arrivants. En réalité, le chant de "l'internationale" a remplacé la Marseillaise qui n'est ressortie que lorsque le peuple a peur. Oui, encore une fois, nous en sommes là.
Tout est démontré lors des cérémonies patriotiques: On ne commémore plus l'action des Combattants, mais on attire l'attention des générations actuelles sur le "Plus jamais ça", comme si les anciennes générations avaient été naïves et n'avaient pas su trouver de solutions par la diplomatie. (c'est ignorer complètement le contexte de l'époque.) Halte à tout ce qui est guerrier et place à l'amour.Alors,ne nous étonnons pas de ce qui se passe aujourd'hui. Nous ressemblons à un troupeau de mouton qui voit arriver un loup dans la bergerie. Les fables de La Fontaine devraient être remises au goùt du jour dans les écoles (et non pas le goùt des saveurs). C'est dans ce livre que se trouve réellement "UNE CERTAINE IDEE DE LA FRANCE" que nul n'est plus capable de définir aujourd'hui ainsi que le problème de "L'IDENTITE", qu'est-ce-qu'être Français aujourd'hui? Bon courage à celui qui aura trouvé la solution. | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam 1 Avr - 17:36 | |
| STRUCTURE.
Pourquoi insister sur le ressort intérieur de ce magnifique organisme ? La structure en est si exactement équilibrée que nulle entreprise raisonnable ne saurait nous faire hésiter. La générosité individuelle y est si grande que le transport de milliers d'hommes à l'improviste, autour de Chantilly, a coûté à notre budget une dépense de 4.000 fr.; chacun des participants, chacune des sections se refusa obstinément à demander l'appui de notre modeste trésorerie centrale. Tout adhérent possédant quelques loisirs, quelque commodité dans l'arrangement de sa vie professionnelle, en fait bénéficier notre oeuvre. Il est disponible: il est un de ces fameux "dispos" par qui les augures de la Commission d'enquête et les ennemis de l'ordre français connurent et connaissent encore des nuits sans sommeil. L'automatisme de nos gestes a pour explication l'homogénéité de notre ensemble, groupant des citoyens de toute appartenance, associant leurs apports complémentaires en une mystique indivise, spontanée; La merveille du Mouvement Croix-de-Feu est d'être ce qu'il est malgré les complots des puissances occultes contre l'unité française. Réalisée, elle explique nos succès antérieurs; elle postule nos futures victoires. Elle trouve son explication dans notre éloignement farouche à l'égard de la politique, de ses adeptes et de ses meneurs. Elle tire son énergie, sa noblesse de sa contexture même, où les éléments populaires prédominent.
CONCURRENCES.
L'originalité de notre Mouvement nous rend insoucieux des concurrences. Nous n'en craignons aucune et savons n'en point pratiquer. Nul groupement hormis le nôtre n'échappe au classement à priori, à posteriori vers la droite ou vers la gauche. Peu importe de discuter si ces classements sont légitimes. Les couches profondes et intimes de la Nation croient de moins en moins aux formations anciennes. La nôtre n'est vieille que de quelques années; le caractère obscur de ses débuts, sans publicité ni ressources, ajoute à son lustre. Elle reflète l'idéal où l'âme de la nation se complaît, se retrouve. Etrangère aux rancunes, à l'hostilité vis-à-vis de tout ce qui sert le drapeau tricolore, elle reste elle-même sans collusion, sans mélange, sans concession. Que nous servirait donc de pratiquer le débauchage parmi les membres d'autres associations? Le pays offre des réserves pratiquement indéfinies d'hommes que les événements et notre apostolat réveillent de leur scepticisme et de leur indifférence: l'immense majorité de nos enrôlements nous vient de leur concours. Et si des rivalités injustifiées, si la haine des révolutionnaires cherchent à introduire dans nos rangs des espions, des "noyauteurs", plaignons leur imprudence, leur imprévoyance, leur peine inutile. Ces adversaires ne tardent pas à se révéler. Leur hypocrisie détonne au milieu de la franchise des Croix-de-Feu et les mène rapidement à nos conseils de discipline statutaires. Ou bien, et tel est le cas le plus fréquent, l'atmosphère de nos sections les convertit d'elle-même et les jette, repentants, vers des aveux pénibles et de tristes dénonciations. Aveux pardonnés, dénonciations naïves qui ne nous apprennent rien, ne nous incline point à la représaille et n'arrachent à notre philosophie qu'un sourire attristé. Car nous n'avons rien à cacher, rien à craindre; si nous restons silencieux dans les préparatifs concrets de nos actes publics, seules des raisons d'humanité, d'organisation et de mesure dictent notre mutisme. Nous réservons, quant à nous, toute notre activité informatrice aux artisans de la guerre civile et de la guerre étrangère. Et j'ose dire que nous sommes bien renseignés.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam 1 Avr - 18:02 | |
| DISCIPLINE.
Une discipline de fer nous contient. Mais combien sublime ! Librement consentie, loyalement accordée suivant l'esprit d'abnégation du front, suivant le caractère national de notre mission. L'unanimité de nos élans étant acquises, maintenue, nous acceptons l'ordre impératif que nous-mêmes avons créé. Nos buts supérieurs mènent à la fusion des classes, excluent la hiérarchie militaire, exigent une action civique; nulle considération de fortune, de pauvreté, de profession, de grade n'intervient dans le choix de nos cadres. Seuls, pour notre sauvegarde, le mandat, la candidature parlementaires s'en voient interdire l'accès. Tout repose sur la capacité actuelle de guider, d'administrer, d'entraîner. On voit des personnages considérables très honorés de présider à de modestes sections de Croix de Feu ou de Volontaires Nationaux. On voit des généraux, de grands artistes, de grands savants, de hauts dignitaires de la Légion d'Honneur fiers d'obéir à des ouvriers, à des employés porteurs de la Médaille Militaire ou de la Croix de Guerre. On voit de jeunes hommes venant de milieux raffinés proposer pour être leurs chefs des travailleurs manuels, des cultivateurs. Tout récemment un personnage fort riche présentait sa candidature aux Croix de Feu avec le parrainage de son valet de chambre et d'un membre de l'Institut. Dans l'armée, la discipline s'appuie sur la vocation, sur le patriotisme et sur le Code. Nous avons substitué au Code une règle plus haute: celle de l'affection, d'une affection émue comme celle de jadis, aux premières lignes. Libre à ceux qui ne l'on point connue ou qui l'ont oubliée d'y trouver matière à plaisanterie. Il n'est pas nécessaire de fréquenter longtemps nos réunions pour constater la profondeur, la vitalité de cette affection. Elle est la physionomie par excellence de notre mouvement; c'est par elle que l'unité de coeur et de pensée s'est créée chez les Volontaires Nationaux, entre ceux-ci et nous. La tendresse Croix de Feu est le symbole, la préfiguration de la France réconciliée.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Lun 3 Avr - 17:45 | |
| Remarque Trés peu liront la totalité de ces extraits car non motivés par la volonté de "savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va". Il faut considérer ce livre comme un bréviaire pour les combattants des troupes d'élite de 39-40. Il représente la recherche d'un idéal et donne un visage à la France que ces combattants défendaient jusqu'à la mort. C'est ainsi qu'est né le "Gaullisme", terme très galvaudé aujourd'hui. Le pire, la Gauche qui s'en réclame actuellement en était l'ennemi juré hier. En effet, elle a toujours considéré les Gaullistes comme des fascistes. En particulier à la Libération, alors que le Gaullisme se voulait apolitique, les Communistes ont repris le dessus, jusqu'à dire que les libérateurs c'était eux. (J'ai pu lire les délibérations des réunions des Résistants de l'Isère pour pouvoir l'affirmer et tout s'est terminé par la dissolution de l'Association des Résistants). Maintenant nous allons écouter le Lt Colonel de LA ROCQUE se défendre d'être fasciste. | |
| | | Ancien38
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| Sujet: Re: Devinette Lun 3 Avr - 18:19 | |
| INQUIETUDES.
Une pareille force physique, morale, spirituelle, inquiète les agents de subversion et les parasites de la politique. A bon droit, je m'empresse de le reconnaître. Et, depuis que la célébrité nous est venue, les salons, les rédactions de journaux, les couloirs du Parlement se préoccupents fébrilement de nous. Les bruits les plus sensationnels circulent. Nos" armements ", nos millions, mes projets, mes rencontres, nos conciliabules secrets défrayent les conversations. Que d'excuses ne devons-nous point aux bavards ! Nous ne possédons ni tanks, ni mitrailleuses, ni dépôts d'armes et j'attends le perquisitions, surtout les dissolutions, avec une impatience amusée. Nos millions se réduisent à une pauvreté dont ne voudrait aucun groupement politique, pauvreté que garantit notre indépendance, qu'enrichit incommensurablement notre fraternité. Mes projets sont exposés tout au long de notre "Flambeau" et de ce livre même; ils excluent aussi bien mon ambition personnelle que ma timidité devant des initiatives de Service public. Mes rencontres ne se déroulent qu'au grand jour et n'ont pour limite que mon horreur du temps perdu. En assemblées simples et cordiales, notre Comité directeur, nos congrès mensuels de présidents de section et les séances multiples de leurs bureaux étudient, administrent, dirigent comme le veulent la loi, nos réglements et nos statuts. Oisifs, politiciens, poursuivez vos confidences malveillantes ou niaises. Continuez vos prophéties : les Volontaires Nationaux vont quitter les Croix de Feu; Croix de Feu et Volontaires Nationaux vont déborder leurs chefs vers la droite ou vers la gauche; tel ou tel de nos propagandistes entretient des ambitions personnelles et veut "trahir La Rocque". Essayez, Messieurs les stratèges en chambre, de jouer "par la bande" et de nous influencer suivant des voies détournées. Les uns et les autres vous perdez votre temps, mais vous attestez notre influence et notre crédit. Sachez-le une fois pour toute: Notre mouvement est tellement sain que les champignons vénéneux y avortent, que les parasites y meurent d'hypertrophie. Notre mystique et notre rectitude sont si pures que tout agissement contre nos disciplines, contre notre oeuvre est condamné d'avance; nulle arrivisme grisé par d'éphémères succès, nulle campagne tortueuse ne résisteront devant l'esprit Croix-de-Feu. Par cet esprit, nous vaincrons. | |
| | | Ancien38
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| Sujet: Re: Devinette Lun 3 Avr - 18:51 | |
| A U T O R I T E .
RESPONSABILITE.
Du début à la fin de ce livre, je réclame le rétablissement de la responsabilité. Celle-ci est en effet la première garantie morale sur laquelle puisse reposer un corps social équilibré, civilisé. Mais la responsabilité, pour être efficace et féconde, réclame la contre-partie d'une autorité solide. Je n'ignore pas que la démagogie électorale, dénommée socialisme, la démagogie révolutionnaire, dénommée communisme, qualifieront ce recours à l'autorité de profession fasciste. Je suis tenté de répondre par l'indifférence à une accusations si absurde. Tout ce qu'on vient de lire marque suffisamment à quel point le plan d'action Croix-de-Feu différe du fascisme italien. Or, il n'est véritablement de fascisme que celui du Duce. Les Nazis d'Hitler ont adopté ses formes de salut: leur "freudisme" tapageur et l'oeuvre de Mussolini sont de styles aussi dissemblables que la gare de Metz et la colonne Trajane. Quant à l'Etat français, guide et protecteur de la Nation, il ne saurait être chez nous l'objet d'un culte quasi-religieux, suivant les doctrines de l'Italie présente. Il n'est pas d'image plus représentative de l'opposition entre nos doctrines et le dogme transalpin que le contraste entre la débauche d'uniformes de nos voisins et la simplicité voulue, pudique pourrait-on dire, des Français. Nous revendiquons toutes nos libertés individuelles, nous ne les concevons pas en dehors de disciplines réciproques, de disciplines collectives. Nous ne connaissons pas d'autre grantie des unes et des autres qu'une autorité centrale garante des initiatives, réprimant les excès. Les pires dangers menacent aujourd'hui l'existence nationale; nous en sommes redevables aux abus de pouvoirs, d'attributions et au désordre de nos moeurs publiques, gouvernementales. Avant de bâtir un édifice nouveau, pour en étayer les fondations, nous voulons que l'autorité rétablisse d'abord, vigoureusement, l'ordre à nos foyers, dans les administrations, dans nos cités, dans la justice. N'ayant pas fait usage de l'autorité que le pays lui accordait d'enthousiasme, M. Doumergue était voué à la chute de son cabinet, à l'échec de ses projets raisonnables et indiscutés.
(à suivre). | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mar 4 Avr - 17:55 | |
| LOYALISME.
Pourrait-on trouver dans ce qui précède les éléments d'un procès contre la République, si elle n'est pas celle de Stavisky, d'Oustric, des Loges et du Front commun ? Ayant écrit, peu après le 6 Févrie, que le Mouvement Croix de Feu était loyaliste, j'ai reçu l'approbation massive de mes camarades; mais, en dehors d'eux, on m'a tancé, soit comme attaché à un régime déconsidéré, soit comme prisonnier du gouvernement de trêve, soit au contraire comme trop tiède à l'égard du nouveau Cabinet. Là, comme en chaque circonstance, nous montrions notre désir de moralité, notre insouciance des recettes politiciennes. L'immense majorité des Français patriotes, dont les Croix de Feu fournissent l'exacte synthèse, est revenue de tous les vieux "crédos" politiques; elle n'est point disposée à un retour vers les régimes abolis. Je l'écrivais en propres termes dans notre "Flambeau" du 1er décembre 1932. Cet état d'esprit de nos Associations n'a pas changé; il ne peut, valablement, étonner personne. D'autre part et sans revenir sur ce que je me suis efforcé d'établir ci-dessus, aucun nouvel ordre de choses ne pourrait être inauguré sans un aménagement préalable des institutions actuelles. Je conçois mal que les partisans de constitutions inédites ne soient pas les premiers à réclamer un ordre provisoire, afin d'éviter à leurs idées le risque d'essais mal préparés, insuffisamment mûris. Subjectivement et objectivement, les Croix de Feu pouvaient, devaient se dire loyalistes en principe à l'égard de tout gouvernement étranger aux louches combinaisons de comités, inspiré d'une volonté d'union et de patriotisme. DICTATURE.
Nous ayant traités de fascistes, nos détracteurs nous accusent d'aspirer à la dictature. Nul dictateur n'a jamais disposé plus délibérément de la destinée d'un pays, sans justification aucune, que ce ministre des Affaires Etrangères prenant à Thoiry de redoutables engagements inconnus de ses collègues, du Parlement et du Peuple : Il me serait facile d'en tirer argument. Il me serait facile d'ironiser sur des reproches de ce genre venus d'agitateurs aux yeux de qui la Cité future sortira obligatoirement d'un "chambardement" préliminaire. La dictature, mais elle apparaît à chaque page des programmes "antilégalistes" des Internationales; elle était le but visible de l'équipe Frot-Daladier. L'autorité absolue confiée aux mains d'un homme ou d'un groupe d'hommes s'installant au pouvoir sans contrôle ni sanction est le pire danger que puisse courir un pays civilisé comme le nôtre. Rien de ce qui a été écrit dans ces pages n'autorise à nous imputer de semblables tendances. A moins que ce ne soit rechercher un régime d'exception que de souhaiter le passage du gouvernement entre les mains de personnalités n'ayant joué aucun rôle dans nos mésaventures politiques d'après-guerre, n'ayant aucune relation directe ou indirecte, réelle ou apparente, avec les scandales successifs de ces dernières années. Dans ce cas, il ne s'agit plus que de la dictature de l'honnêteté, de la compétence, de la responsabilité, de l'intérêt général. On ne saurait l'appeler plus ardemment que nous.
(à suivre). | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mar 4 Avr - 18:38 | |
| VIOLENCE.
On a beaucoup discuté sur la violence. L'engouement trop fréquent chez nos compatriotes en faveur de ce qui se passe à l'étranger a mis à la mode l'apologie de la brutalité, cette dernière conçue soit comme un but, soit comme un moyen supérieur. La violence individuelle, collective n'est pas toujours le propre des individus et de peuples courageux; elle est toujours le signe du désordre intellectuel et social. Elle se justifierait, d'après ses partisans, dans les pays menacés de décomposition ethnique et parmi les peuples grégaires. Nous voulons bien l'admettre. Mais elle n'a que faire en France et son emploi nous conduit en droite ligne soit à l'odieux, soit à la bouffonnerie. Entendons-nous. Réprouver la violence n'est point la craindre. Rejeter son usage n'est point s'interdire la possibilité d'y faire face et d'y répondre victorieusement. Devant les menées criminelles du Front commun, de ses inspirateurs, de ses capitalistes et de ses spadassins, nous serions impardonnables de ne pas disposer non seulement une défense effective des bons Français mais aussi un instrument capable d'écraser les tentatives révolutionnaires. Nous n'y avons pas manqué. C'est chose faite. Le Mouvement Croix de Feu est irrésistible par sa vigueur, par son agencement, par sa générosité.
ETAT DANS L'ETAT.
"Vous prétendez donc vous substituer au gouvernement régulier, former un Etat dans l'Etat", voudra-t-on nous rétorquer. Ayant gagné la guerre, ayant, en ce qui nous concerne, mérité la paix, nous avions espéré vivre tranquilles pendant quelques dizaines d'années. La décadence des institutions, la trahison de leurs gardiens ne l'a pas autorisé. Nous avons discerné qu'il fallait avertir l'opinion, la veulerie des gouvernements se dérobant à ce devoir jusqu'à la dernière minute, au risque de déclencher des paniques. Témoin l'attitude observée actuellement au sujet de la loi de 2 ans. Nous n'avons pas failli à notrerôle d'avertissement. Puis le complot contre la sûreté de l'Etat ourdi par des ministres factieux nous a contraints, les 5 et 6 février 1934 à manifester notre force. Maintenant, les événements se développent et mettent en évidence les répercussions du désarroi des pouvoirs dans la marche des services publics. Je ne puis ici, pour de graves raisons de sécurité intérieure et extérieure, dévoiler ni préciser les constatations effarantes que nous avons été amenés à faire, les aveux d'impuissance que nous avons enregistrés. Les administrations de l'Etat ont trop souvent perdu le goût et le sens de l'effort. Elles sont pénétrées d'éléments troubles, peu nombreux mais virulents; faute d'être soutenus, les chefs subalternes et supérieurs ne peuvent, n'osent intervenir. Je m'en voudrais d'insister davantage sur ce sujet. Il me suffira pour le moment d'affirmer avec fermeté que les seules chances du Front commun et des fauteurs de subversion reposent sur la carence du Service Public. Celle-ci est angoissante. Nul démenti "officiel" ne l'emportera sur la valeur des confessions que nous avons recueillies de source "officielle". Le Mouvement Croix-de-Feu a travaillé non pour lui-même, non pour des hommes ou des partis, mais pour le seul Service Public. Les circonstances forceront à l'y appliquer. Il s'y consacrera, quand ce sera nécessaire, au bénéfice exclusif de la Nation, sous les plis du drapeau tricolore.
(à suivre). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Devinette Mar 4 Avr - 20:23 | |
| |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mer 5 Avr - 17:14 | |
| Bonjour bretirouge,
Je te remercie pour ton appréciation et je la comprend, car ce livre représente et concrétise la représentation idéalisée de la France, la vraie qui, maintenant, est complètement défigurée et sans âme, jusqu'à se demander qui elle est. C'est bien cette France que nous avons connue et que nous avons défendu. Au fil du temps la Gauche l'a transformée en mettant en avant son idéologie et son combat. La Droite, dite "molle", n'a pas osé la contrarier, de peur de voir apparaître des troubles. Pourtant cette Droite avait pour elle un devoir et un pouvoir de vérité qu'elle n'a pas utilisés. Résultat : Tout le monde se cherche dans des options politiques à court terme et le pire risque d'être un recours à la démagogie. Toujours au fil du temps, la population française a complètement changé et une partie de ses communautés, hier minoritaires et dociles, sont prêtes à revendiquer des droits. Malheureusement,"l'Idéal et le Génie Français ne sont plus là pour y répondre" . . . . . | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mer 5 Avr - 18:19 | |
| CONCLUSION.
AUX CROIX-DE-FEU ET BRISCARDS
AUX VOLONTAIRES NATIONAUX.
La période critique 1934-1935 est commencée. Bientôt va s'ouvrir la série des événements intérieurs, des circonstances extérieures d'où sortiront soit le relèvement national et la Paix, soit le retour définitif au désordre et la Guerre. Il s'agit du destin de notre pays, de son existence, de sa grandeur sereine ou de sa chute irrémédiable. Tout notre apostolat prêche le culte de la responsabilité. Hommes du Mouvement Croix-de-Feu, mesurons nos responsabilités.. Parce que nous ne sommes liès à aucune coterie, à aucune combinaison, parce que, dénonçant la caducité des factions politiques, nous ne subissons aucune influence partisane, la Nation attend de nous vérité, conseil, salut. En retour, quels devoirs nous incombent ! Ne pas tromper l'attente de la patrie. Surtout, la servir, la servir à coeur, à corps perdu, non point pour nos Associations, mais par nos Associations, non pour notre gloire, mais pour la sienne et dans un total oubli de ce qui n'est pas elle-même. Nous ne saurions, sans crime, distraire un atome de notre force pour la satisfaction d'impatience, de colères épisodiques, si bien fondées soient-elles. Nous sommes comptables de cette force. Nulle autre ne saurait la remplacer. Notre oeuvre nous surpasse désormais. L'espoir que nous avons soulevé ne nous laisse d'autre alternative que de le satisfaire ou de trahir. Nous ne nous appartenons plus.
Une mission si grandiose exclut tout ménagement, tout égoïsme. Notre discipline de fer, librement consentie, assurera son déroulement. Notre ascétisme physique, moral, spirituel saura nous élever à la hauteur de notre idéal. J'attends de tous une scrupuleuse et absolue dévotion à leurs charges particulières. J'attends de tous le mépris des titres que l'aptitude ne justifie pas, qu'un labeur obstiné, incessant ne magnifie pas. Nous sommes les fidèles d'une même foi. Rien, sinon les services à rendre, ne nous différencie; il ne saurait y avoir plusieurs rangs parmi les Croix-de-Feu et Briscards, parmi les Volontaires Nationaux. Nos chefs de Section n'ont pas une minute à perdre dans l'accomplissement de leur tâche: aucune susceptibilité, aucune rivalité, aucune conception courtelinesque de l'ancienneté, des grades ne doit restreindre leur rendement. Nos buts écartent tous les calculs personnels; ceux-ci doivent s'immoler ou être éliminés. La liberté, l'honneur de la Nation, l'accomplissement de nos devoirs sont à ce prix.
Comment oserais-je réclamer ce rude ascétisme si le caractère tragique de la situation ne le justifiait pas? Comment espérerais-je l'obtenir si nos Statuts Croix-de-Feu ne reposaient sur une vraie tendresse? N'avons-nous pas qualité pour la proclamer, nous qui avons connu la fraternelle amitié des premières lignes? Seuls, les embusqués, seuls les étrangers à la troupe souffrante des champs de bataille pourraient y trouver le prétexte d'une ironie sacrilège. Croix-de-Feu et Briscards, vous êtes les créateurs de cette tendresse. Volontaires Nationaux, Fils de Croix-de-Feu vous en êtes les héritiers. Les mois prochains s'annoncent décisifs. Notre rôle sera déterminant. Nous serons sollicités; simultanément, on s'efforcera de nous désunir. Le redoutable honneur m'a été décerné de vous conduire: j'aurai le joyeux honneur d'être insulté par la haine, par l'envie. Sûrs les uns et les autres, nous cheminerons droit notre chemin sans répondre, sans faiblir. Sûrs de votre affection, je ne connaîtrai ni découragement, ni hésitation, ni tristesse.
Volontaires Nationaux, vous êtes notre espoir, notre justification, vous êtes le couronnement de notre Oeuvre. Je vous dédie ces dernières lignes. Je veux, par vous, transmettre la Bonne Nouvelle à tous les hommes de vos générations. Un long et cruel moment, ils ont douté de leurs aïnés. Les mauvais bergers de la Nation Française avaient dispersé les Anciens Combattants; ils les avaient privés de leurs droits supérieurs, spécialisés dans les revendications inférieures; ils les avaient asservis aux basses compétitions électorales. Jadis, dans l'épouvante de nos champs de bataille, nous avions déjà vu les vagues d'assaut successives tournoyer et se perdre lorsque la première ligne, arrêtant sa progression, cessait de montrer la route et disparaissait dans le dédale des trous d'obus fangeux. Voici que nous nous sommes retrouvés. A l'appel des Croix-de-Feu, les Vainqueurs ont répondu. Ils surgissent de toute part: du fond des campagnes silencieuses, du fond des ateliers bruyants, à travers les provinces, au sein des grandes villes, une multitude chevronnée, à la fois douloureuse et rajeunie, se lève, se reconnaît, se rassemble. Pendant seize ans, nous avons été chloroformés. Voici que le réveil sonne. Voici l'heure, tant redoutée, du retour des Anciens Combattants.
F I N | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Jeu 6 Avr - 17:50 | |
| ENSEIGNEMENTS A TIRER.
Une France ainsi présentée semble ne poser aucun problème, ce serait sans compter sur les politiques d'opposition qui ont excellé dans les mensonges et les amalgames. - Le problème ethnique est très bien présenté et détaillé dans ce livre: aucun rapport avec ce qui se passait de l'autre côté du Rhin, question des origines, racisme ?, les étrangers. Mais depuis, la Gauche s'est faite championne des amalgames et a tout fusionné sous l'appellation "Racisme", aidée en cela par la communauté persécutée pendant la Guerre. La france et l'Allemagne étaient de connivence, alors qu'il s'agissait d'un Gouvernement Provisoire qui ne représente pas la France. Le Nationnalisme a été montré du doigt en mettant la France sur un même pied d'égalité que l'Allemagne. C'est ignorer complètement les explications données par le Lt-Colonel de LA ROCQUE sur le sujet. Avec le C.N.R. d'essence Communiste, Le Général de Gaulle a désiré la paix sociale dans le pays, sans pour autant oublier l'idée du Patriotisme. Par la suite, encore avec des mensonges, la Gauche a pris le dessus en se référent continuellement à son oeuvre: Le Programme du Conseil National de la Résistance. Depuis, la droite a toujours été considérée comme Parti fasciste, car incapable de se défendre en reprenant les arguments de ce livre. Puis SOS Racisme s'est installé, toujours dans les amalgames. Alors qu'il y avait un sérieux problème à régler au sujet de l'immigration, tout a été verrouillé et rien ne s'est arrangé avec les "droits de l'homme" et la création de l'Union Européenne. | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Jeu 6 Avr - 18:27 | |
| - La mission de surveillance que voulait exercer de LA ROCQUE avec bienveillance et dans un cadre légal a été remplacée par les médias dans un but qui parait plus destructeur que constructif. Tout est porté en dérision, la notion de respect a disparu. Il s'agit là de l'essentiel que l'on peut dire au sujet de ce livre méconnu, mais sa lecture permet de s'interroger de façon éclairée sur la situation d'aujourd'hui et sur le futur de la France et de ses Enfants. | |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| | | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Devinette | |
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| | | | Devinette | |
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