Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
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| Devinette | |
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Auteur | Message |
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Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Devinette Sam Mar 25 2017, 10:06 | |
| Il s'agit d'un insigne de boutonnière de 1cm de côté. Que représente-t-il ? (Personnellement j' ai la réponse depuis très peu de temps.) | |
| | | arwen membre confirmé
Nombre de messages : 4112 Age : 69 Emploi : Secrétaire Date d'inscription : 20/10/2009
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 10:17 | |
| Franc-maçon ?
___________________________________ ____________________________________Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option ! | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 10:22 | |
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| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| | | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 10:53 | |
| Non, c'est bien français.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 13:58 | |
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| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| | | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 14:58 | |
| Non, mais j'apporte un petit conseil que j'ai utilisé: s'éloigner de l'écran et regarder l'insigne à la manière d'un tableau, essayer de trouver un mot clé, à l'aide de ce mot clé entreprendre des recherches sur internet. | |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 15:42 | |
| Croix-de-feu ?????
Symbole des Croix-de-Feu (vers 1935).
Réunion le 11 novembre 1935 des Croix-de-Feu locales pour la commémoration de l'armistice de 1918.
La photographie a été prise le 11 novembre 1935 à la plage de la Concurrence à La Rochelle.
L'association des Croix-de-Feu ou Association des combattants de l'avant et des blessés de guerre cités pour action d'éclat (1927-1936) était une ligue d'anciens combattants nationalistes français, dirigée par le colonel François de La Rocque.
L'association des Croix-de-Feu est dissoute en 1936, donnant naissance au Parti social français (1936-1940), plus grand parti de masse de la droite française.
Je me souviens vaguement que mon Papa , m'en avait parlé , mais j'étais bien petit .
A toi ancien38 de nous en dire plus .
Si j'ai donné la bonne réponse .
___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 16:23 | |
| Bravo ! Commandoair40, il s'agit bien des Croix-de-Feu et ta présentation est très bien faite. Techniquement j'avais fait mon approche avec Croix, tout en observant que cet insigne avait les deux épées de la Croix de Guerre, donc il suffisait de rechercher Croix de Guerre avec tête de mort.
Maintenant nous sommes arrivés à l'essentiel: Un livre-document " SERVICE PUBLIC " dont l'auteur est le Lt-Colonel François de La Rocque. Mon idée est de fournir une partie de son contenu qui décrit très bien la Société de 1934 et je suis sûr que ce contenu va en surprendre plus d'un car il est ainsi possible, tout en tenant compte du contexte de l'époque d'être en mesure de comparer la période des années 30 avec celle d'aujourd'hui. Des décennies se sont écoulées, mais personne n'a écouté ce visionnaire et je pense qu'il a été occulté sciemment par le politiquement correct et en particulier par la Gauche. Ce qui est plaisant dans cette lecture, c'est que là aussi, nous ouvrons une fenêtre sur le passé et nous écoutons un témoin et acteur de l'époque.
Alors ! es-tu d'accord pour que l'on se replonge dans les années 30 ? | |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| | | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 17:44 | |
| P R O B L E M E S A R E S O U D R E.
LE PROBLEME MORAL
Primauté du Spirituel.
Toutes les tranches d'activité d'un peuple comportent des facteurs moraux. Ceux-ci, plus exactement, encadrent celles-là. J'aurais donc pu éclairer chacun des sujets traités dans les pages qui vont suivre à la lumière de cette considération supérieure sans lui réserver l'exclusivité d'un chapitre. C'eût été négliger la primauté du spirituel dans les affaires humaines. C'eût été aussi perdre ou laisser perdre de vue le principe fondamental et immédiat des convulsions qui menacent encore notre pays. Les origines de la situation actuelle sont multiples. On peut discuter indéfiniment sur les lointaines ascendances des unes et la plus récente apparition des autres. Je m'interdirai de faire de l'exégèse, la tâche est déjà suffisante de dresser notre bilan dans ses grandes lignes. Je ne me retournerai pas en arrière pour trouver des formules et demanderai seulement aux faits révolus la vision du possible et de l'impossible appliqués aux temps présents. Dans les études parcellaires qui forment cette deuxième partie, je limiterai mes investigations aux seize années d'après-guerre. C'est dans ce champ que je chercherai la justification des remèdes proposés. Ainsi mes constatations objectives, étrangères à tout procès historique, me permettront-elles d'être brutal sans être sectaire. Ainsi éviterai-je, avec dogmatisme, les querelles inopérantes autour de définitions, de doctrines et d'écoles déjà usagées. Chacune d'entre elles s'est incorporée à la substance nationale. Toutes ont perdu leurs vertus propres.
LA TREVE.
Le fait dominant est aujourd'hui la perspective constante d'une rechute dans l'aventure où, voici huit mois, nous avons failli sombrer. Quoiqu'on dise, c'est toujours la trêve, rien que la trêve, la revanche des politiciens contre M. Doumergue l'a fait bien voir. Hormis la trêve, en France, rien de nouveau. L'urgent est donc de discerner clairement les éléments essentiels du drame de février. La crise économique avait mis toute la nation en état de réceptivité. L'inquiétude matérielle, une croissante nervosité, un mécontentement général tenaillaient nos compatriotes. La surcharge électrique grandissait de jour en jour. Si les chutes ministérielles successives laissaient le public dans une indifférence blasée, il était évident que la première secousse importante déchaînerait la foudre. Celle-ci ne pouvait plus retarder sa daflagration. Une suspension des paiements de trésorerie, un krach de bourse, la fermeture brusque de plusieurs banques auraient pu provoquer l'étincelle. Une série de scandales impunis, de complicités, de faiblesses commises par les hommes du gouvernement, de parlement et par un certain nombre de hauts fonctionnaires, ont été "l'occasion". Et l'occasion a été d'autant plus décisive qu'elle était en rapport direct avec la lésion principale de l'organisme français: mépris sans cesse plus profond à l'égard des dirigeants. La médiocrité des soi-disants élites de l'époque était évidente avant qu'elles ne donnassent leur mesure. La vanité déficiente de M. Frot et de ses coéquipiers fit fireur chez certains snobs "bien pensants" des plus riches faubourgs, comme chez les militants du Cartel et de l'Internationale. N'oublions pas l'atmosphère de romantisme qui sévit en Décembre 1933 et en Janvier 1934, les projets absurdes, les illusions puériles qu'elle favorisa. Rappelons-nous les desseins chimériques et gratuits qui circulèrent dans tous les milieux, sans que, nulle part, aucun plan d'action réalisable et raisonnable eût été travaillé, mis au point. La carence totale des prétendues élites que la France, subit ou se donne, apparut dans sa plénitude. La parole fut offerte à "l'élite" Daladier - Frot. Cette dernière ajoutait à sa nullité une absence remarquable de scrupules. Chacun sait ce qui se produisit. Usure nerveuse venant des troubles économiques, sans doute, et nous y reviendrons. Crise de moralité avant tout. Sursaut violent en face d'un spectacle de Bas-Empire, révolte des honnêtes gens contre l'odieuse et malsaine agression d'un coup de force subversif. Tel est le principe, tel est le sujet des événements survenus en Février 1934. Telle est l'origine des menaces toujours suspendues au-dessus de nos lendemains immédiats, si une trêve de circonstances ne sort pas la paix restauratrice d'autorité d'abord, constructive d'ordre et de progrès, ensuite.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Sam Mar 25 2017, 18:40 | |
| MALADIE MORALE.
L'examen des années d'après-guerre met en évidence les points sur lesquels s'est particulièrement portée la maladie morale dont nous souffrons. Le sens de la tradition a disparu, la cellule familiale est en voie de décomposition. L'éducation nationale, loin de développer les facultés physiques, intellectuelles, spirituelles des citoyens a failli à sa mission. Les chapitres précédents étayent qu'il ne soit pas superflu de les justifier ici. Comment la famille aurait-elle résisté aux appels à la spéculation effrénée, à la jouissance matérielle sans frein ni borne? Comment la notion traditionnelle aurait-elle pu se fortifier entre la momification des uns, l'hystérie des autres? Comment une époque incapable de produire des chefs, entêtée dans son horreur de l'initiative et de la création aurait-elle été apte à préparer, à entretenir des cadres? LA FAMILLE.
La familleest la trame élémentaire de la collectivité sociale. Le développement foudroyant de la science rend ses disciplines plus essentielles que jamais. Les possibilités démesurément accrues que la technicité a ouvert à l'homme pour ses déplacements, pour la diffusion de ses paroles et de sa pensée à travers le monde ont accusé du même coup le contraste entre la grandeur de son oeuvre et sa propre fragilité. Un domaine d'activité personnelle sans cesse augmenté n'entraîne pas, chez l'individu, plus de résistance corporelle, sentimentale, au contraire. Le nombre des maladies ne se réduit pas, l'impression d'abandon, de solitude s'accentue avec les facilités de déracinement. Il n'est que deux issues à un semblable phénomène. L'abolition de la personnalité sous la tyrannie économico-marxiste, avec retour à la barbarie ancestrale et suppression du bonheur humain; les innovateurs soviétiques en sont déjà revenus. Le maintien de la famille; celle-ci demande à être secourue, renforcée, afin de poursuivre son adaptation aux conditions nouvelles. Maintenir la famille, c'est consolider l'autorité des parents sur leurs descendants mineurs, supprimer l'ingérence de l'Etat dans l'instruction des enfants, lorsque celle-ci dépasse le contrôle avec sanctions judiciaires éventuelles. C'est reconnaître au père ses responsabilités et ses droits de chef, en lui donnant la liberté de tester. C'est assurer à la mère une place éminente au foyer légal, donner à l'épouse, dans toutes les circonstances de la vie de son ménage, devant les périls dont celui-ci peut être l'objet, les mêmes garanties qu'à l'époux. C'est diminuer les taxes successorales, rétablir ainsi l'amour et le respect du patrimoine, confirmer en France et y consolider la petite propriété. C'est protéger la femme isolée, en lui donnant un statut digne de son intelligence et de son travail. C'est encourager les oeuvres consacrées à sa défense dans l'accomplissement du devoir social. C'est asseoir l'influence des plus solides soutiens du pays en créant le vote familial. C'est remettre à l'honneur la natalité en assurant le libre épanouissement des forces spirituelles. C'est défendre les familles nombreuses en leur accordant un allegement substantiel, proportionnel à leurs charges, des taxes contributives et des fournitures d'intérêt public. C'est - et je prie mes lecteurs de croire que cette recommandation n'est pas vaine - enlever les "leviers de commande" aux hommes dont l'existence privée est, si peu que ce soit, sujette à caution. Si l'on veut m'objecter le caractère spartiate de cette dernière recommandation, je répondrai que nous sommes dans des heures exceptionnelles. Ces heures exceptionneles justifient des sévérités plus strictes à l'égard des responsables. Un contemporain illustre disait un jour: " On n'administre pas un pays avec des rosières ". Et il lui fut répondu: " On ne confie pas sa maison à des filles publiques. "
(à suivre) | |
| | | Ancien38
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| Sujet: Re: Devinette Dim Mar 26 2017, 20:12 | |
| LA TRADITION.
Le culte de la tradition ne se restaure point par des lois. Il s'entretient par le rappel incessant et judicieux de la grande leçon des temps écoulés. Il se rattache directement à la formation collective et individuelle des esprits. Dans une ères tourmentée comme la nôtre, il doit non point enrayer, mais préparer les évolutions historiques. La notion traditionnelle doit être expliquée aux jeunes générations, afin qu'elles ne confondent point le passé lui-même, où elles ne sauraient revenir, avec l'impulsion qui en émane et les soutient dans leur progression vers l'avenir. La tradition n'est pas un mur, mais une route large le long de laquelle on ne s'arrête jamais sans tomber dans un sommeil frère de la mort. Elle puise, au lointain de ses origines, des disciplines immuables qui l'encadrent et dirigent son évolution sans lui permettre de se renoncer elle-même. Les négateurs de la tradition préparent le retour à la préhistoire. Ennemis de l'intelligence et de l'humanité, ils n'ont point de meilleurs "racoleurs" que les traditionnalistes immobiles. Le culte de la tradition est du ressort de l'éducation nationale.
L'EDUCATION.
Quant à l'éducation, elle est la base de l'oeuvre, elle y préside. Pas de famille sans éducation, pas de tradition si elle n'est enseignée, à chaque moment adaptée. Pas de chefs, pas d'élite, sans une formation et une discrimination préliminaire. Je l'ai déjà écrit au début de ce livre, la France fabrique des budgétivores. Elle fabtique des licenciés, des diplômés, des brevetés; elle collectionne les bons élèves. Elle centralise et rationalise son instruction, au lieu de la décentraliser, de la stimuler par l'intervention directe des forces spirituelles et des organismes professionnels. Elle se garde de l'harmoniser par une inspection sévère et permanente. La France ne produit pas de chefs. Quand elle en produit, c'est par erreur. Voilà le drame. On ne saurait trop saluer chez le Maréchal JOFFRE le splendide courage civique (différent du courage militaire, lui-même si distinct du courage sportif) qui inclina sa camaraderie devant la nécessité des "limogeages"; leur quantité démesurée est, hélas, trop représentative d'une époque. Ne possédant pas de chefs, mais presque uniquement des politiciens et des "fonctionnaires", au sens péjoratif du terme, nous étions condamnés à la déchéance où nous nous enfonçons. Le traité de Versailles est . . . . ce qu'il est. La faute exclusive en revient-elle à Wilson? Nous avons participé à ses triomphes précaires du Conseil suprême, nous lui jetons le blâme aujourd'hui; n'avions-nous donc point voix au chapitre en 1918-1919 ? La politique Briand nous a conduit, par Thoiry, par le finassieren de Stresemann, au triomphe d'Hitler et au réarmement de l'Allemagne. La faute exclusive en revient-elle à Briand ? N'a-t-il pas trouvé des majorités pour le soutenir, des collègues ministériels pour le couvrir aux yeux du public ? Stavisky a ruiné la petite épargne, c'était son métier d'escroc. Stavisky bandit, n'a-t-il pas trouvé entre autres "introducteurs" un M. Dalimier, ministre en fonction, recommandant officiellement l'achat de ses bons ?
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Lun Mar 27 2017, 11:33 | |
| RESPONSABILITES.
C'est la faillite des responsabilités. Or on ne saurait trop l'affirmer: elles sont la marque et la prérogative de celui qui commande. En France tout est organisé, non pour la revendication des responsabilités, mais pour leur fuite. Du haut en bas de l'échelle. Les exemples que je viens de citer pourraient être indéfiniment multipliés. Ils sont représentatifs de notre époque. L'éducation nationale est à refondre sur un plan nouveau. On n'y arrivera que par degrés; mais dès à présent, l'idée générale doit être définie. J'épargnerai à mes lecteurs la progression détaillée que je pourrais leur fournir à ce sujet, dans le plan pédagogique, dans le plan militaire entre autres. J'en ferai quelque jour une étude spéciale. Sans plus attendre, je veux affirmer deux préceptes: - Le recrutement des chefs, à tous les échelons, ne saurait être rationnellement fait que par éliminations successives. Un examen garantissant, au départ, le minimum de culture générale. Des avancements ultérieurs, basés non plus sur d'autres examens ou sur des limites d'ancienneté, d'âge, mais sur les services effectivement rendus, sur une activité jamais démentie. - La formation des chefs doit être astreinte non pas à un alignement périodique au niveau inférieur ou moyen de leurs égaux dans la hiérarchie, mais aux résultats obtenus dans l'exercice des fonctions inhérentes à l'emploi supérieur. Ce constant effort vers la fonction et non plus vers le titre est l'unique procédé susceptible d'éliminer les fausses valeurs, les catégories dirigeantes périmées, les "bons élèves" dont nos politiques, professionnels, sociaux sont encombrés. Ils est seul capable d'opérer les sélections, de sanctionner les mérites et les indignités. Il substituera au règne de la paperasse, par lequel on se couvre, celui du service rendu, par lequel on se connaît et se justifie soi-même. Il est conforme par excellence au tempérament français, tempérament de cadres et non de masse. Ainsi m'apparaissent les supports de la rénovation morale nécessaire à notre pays. Un redressement automatique des valeurs en sera la conséquence naturelle. Le rajeunissement de nos réflexes populaires en résultera immédiatement et ce sera l'annonce même du salut. Car le peuple français ne peut rester plus longtemps quémandeur de "sécurité", inquiet de sa sécurité, sensible au seul souci de sécurité. Celle-ci ne saurait être une fin en soi, sauf chez les peuples déchus. Pour les autres, elle est un facteur ou un résultat politique. Elle procède avant tout de la vie, de la volonté de vivre. La France veut secouer le joug des parasites et des eunuques, la France veut vivre. | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Lun Mar 27 2017, 17:36 | |
| LE PROBLEME ETHNIQUE.
CONTREFACONS.
En d'autres temps, ce problème n'aurait point été effleuré ici. Rien ne le pose chez nous. Quelques "rénovateurs" croient opportun de s'en faire un cheval de bataille. Signe certain de nos temps médiocres. Quand les prétendus conducteurs d'hommes comprendront-il que notre génie national ne s'accomode pas des imitations étrangères? A travers son évolution, la France a été inspiratrice dans le bien comme dans le mal; elle n'a jamais su calquer ses voisins. Un mouvement populaire de ce côté-ci du Rhin ne saurait entraîner les masses tant qu'il ne portera pas le cachet de notre originalité, faite de souplesse, de simplicité, de mesure, de vigueur.
ORIGINES.
Qu'est-ce à dire ? Et cette originalité n'est-elle point précisément une manifestation "raciale" ? Le fait qu'un néologisme disgracieux soit nécessaire pour exprimer l'idée montre bien à quel point celle-ci naîtrait, sur notre sol, d'une conception artificielle. Que l'on se penche sur les origines de notre peuple, que l'on suive son développement à travers les siècles et deux observations se dégageront, lumineuses, de cet examen. Dès le début, dans le cadre des disciplines romaines, amalgame de races distinctes, autochtones ou importées par de lointaines et successives invasions. Au long de la croissance nationale, et de manière continue, sédimentation et infiltrations d'éléments extérieurs incessamment assimilés à l'organisme français. Formation morale et spirituelle, absorption et fusion constantes forment donc les deux cractéristiques essentielles de ce qu'on peut appeler notre race. Libre à d'autres de répudier par principe ce qui ne se range pas sous la rubrique d'une tribu-mère; libre à nous de voir dans cette formule un retour vers la barbarie ancestrale, vers la vieille opposition des clans; libre à nous d'y trouver la manifestation d'un orgueil dont un nouveau "Gott mit uns" justifierait les actes les plus inhumains. Protégeons-nous, d'abord par notre cohésion maintenue, contre de semblables menaces. Veillons à ne pas fausser la nature et l'esprit constitutif de notre communauté. La juxtaposition, puis l'union dans le sein d'une civilisation supérieure, sont les bases indiscutables sur lesquelles s'est édifiée notre Patrie. Elles ont été acceptées, cultivées, non point subies. L'accueil amical et l'adoption maternelle ont, d'un bout à l'autre de son histoire, marqué, illustré la puissance d'attraction de la France. Nulle autre qu'elle ne possède à un pareil degré cette capacité conquérante et cordiale; de là tant de jalousie devant une force que nos faiblesses et nos défaites n'ont jamais influencée. Conséquence obligatoire de ce double critère: nous formons une collectivité-cadre. Notre épopée coloniale illustre tout entière cette vérité, dont l'oubli représente la cause profonde de notre décadence apparente. Son rétablissement sera l'indice de la rénovation prochaine
RACISME ?
Comment, dans ces conditions, commettrions-nous l'erreur d'un exclusivisme "raciste" ? On ne voit pas d'après quelles normes on pourrait le codifier. Voudrait-on lui appliquer le discriminant négatif d'un xénophobisme à retardement, quelles qu'en soient les victimes ? Ce serait à la fois se révolter contre l'ordre des choses, contre le bon sens, contre la nature. Et, pour ne parler que de ceux de 1914-1918, nos Morts protesteraient, du fond de leurs tombes héroïques, si des Gouvernements atteints de folie osaient arracher à la communauté française ceux qui, lui ayant donné leur sang, se sont, du même coup, incorporés à sa substance. La race française est une magnifique synthèse, disciplinée, cultivée, équilibrée. Elle forme un tout; nulle recherche linguistique, nulle analyse d'hérédité ne peut prévaloir contre ce fait. Nulle considération de provenance géographique, d'appartenance religieuse ne saurait intervenir. La qualité, la dévotion française seules importent, à condition qu'elles soient sincères, éprouvées, confirmées.
(à suivre) | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Lun Mar 27 2017, 18:19 | |
| LES ETRANGERS.
Si le problème ethnique ne se pose pas, la question des étrangers s'impose. Car l'assimilation des apports dont nous sommes constamment enrichis ne sauraient se poursuivre sous l'afflux incontrôlé, massif, pléthorique d'immigrations perpétuelles. On ne saurait trop insister sur les inconvénients des innombrables appels de main-d'oeuvre lointaine auxquels on a recouru depuis 1918 pour remettre en valeur le territoire, reconstituer les régions libérées, puis faire face aux outrances de la surproduction. On a vu s'établir dans nos provinces, parfois très loin des zones frontières, un pullulement de colonies conservant, avec leur nationalité, une quasi-autonomie morale, religieuse, administrative. On a vu se glisser jusque dans les rouages intimes de notre existence populaire les déchets de toutes les convulsions politiques fomentées à travers les pays voisins ou éloignés. Paris et les grandes villes, Marseille en tête, sont saturés d'expulsés, d'interdits de séjour, de déracinés. L'excessive facilité des naturalisations sans période suffisante d'épreuve introduit dans nos rangs civiques une multitude croissante "d'indésirables". Et voici que le racisme hitlérien, combiné avec notre folle sensiblerie, nous condamne à héberger une foule grouillante, virulante "d'outlaws" que rien ne garantit; et voici que parmi ces derniers de nombreux îlots se constituent pour lesquels la persécution nazi n'est qu'une couverture d'espionnage et de conspiration. Mettre ce danger en évidence n'est point faire acte d'antisémitisme. Je connais de nombreux Israélites à qui cette invasion larvée apparaît comme une menace non seulement pour le pays mais pour leurs coreligionnaires nantis du droit de cité; je sais de nombreux Israélites aux yeux de qui cette ruée de Juifs allemands représente le double péril d'une réaction et d'une provocation antisémite.
ADOPTIONS.
La France est la plus douce des mères adoptives; à condition que ses nouveaux enfants se donnent à elle sans arrière-pensée. L'un de mes camarades, présentant, naguère, à un auditoire algérien, la Section des Croix-de-Feu de Blida, parlait de "tant de bons Français dont le nom a une consonnance étrangère. Ceux qui leur ont fait un grief, ajoutait-il, ont oublié tous les patronymes que les humbles croix de bois du front ont définitivement francisés." Résumons-nous. Le "racisme" n'appartient qu'aux nations restées primitives et dont l'unité morale ne s'est affirmée que pour envahir ou se venger. Le "racisme" est une oeuvre ou une arme de guerre. La civilisation classique appliquée à des peuples issus de leur propre sol, enracinés sur leur terre, policés et humains, donne une âme collective aux éléments les plus hétérogènes. La France a offert à l'influence gréco-latine les ressources d'une vitalité intense et diverse. L'hitlérisme et ses outrances y sombreraient bientôt sous le flot de l'odieux et du ridicule, plus meurtrier encore.
(à suivre) | |
| | | Papa schulz Admin
Nombre de messages : 12008 Age : 64 Emploi : Apéro à plein temps! Date d'inscription : 23/10/2007
| Sujet: Re: Devinette Lun Mar 27 2017, 20:35 | |
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___________________________________ ____________________________________ Dans une guerre, ce qui se passe, ce n'est jamais ce qu'on avait prévu. Alors ce qui compte, c'est d'avoir le moral ! | |
| | | glaive
Nombre de messages : 4766 Age : 60 Emploi : Doublure Date d'inscription : 08/06/2012
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 00:07 | |
| Le racisme ,n'appartient qu'aux NATIONS Restées primitives ..............Sainte Mère de Dieu......Pas de honte d'écrire une chose de la sorte ,on ne mélange pas les torchons avec les serviettes ,normalement .Aujourd'hui nous sommes dans une FRANCE avec une CAPITALE ETRANGERE.......................................Marre,des mots Antisémites,Racistes,nous avons aussi le droit d'avoir des HOMMES de VALEURS qui mettent en garde que, un trop plein, peut faire un jour ou l'autre, de gros dégâts ,c'est pas un grand mal,simplement une vérité | |
| | | glaive
Nombre de messages : 4766 Age : 60 Emploi : Doublure Date d'inscription : 08/06/2012
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 00:42 | |
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| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 17:28 | |
| Bonjour glaive,
Il faut bien lire et assimiler mon petit préambule: nous sommes en 1934 avec le danger hitlérien et non pas en 2017. Aujourd'hui tout a évolué et la situation est totalement différente, faute d'avoir suivi d'autres politiques laxistes. Ce retour sur le passé se veut simplement être un élément de réflexion pour comprendre l'instant présent avec ses problèmes (très difficiles à régler). Ceci dit, il faut attendre la suite du livre concernant le "Génie National" qui a totalement disparu". | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 17:50 | |
| LOYALE HOSPITALITE.
Reste à protéger notre loyale hospitalité contre le déferlement abusif des étrangers venus pour déposséder notre main-d'oeuvre, transporter parmi nos concitoyens le germe de l'émeute et de la révolution, vicier l'expression de la pensée nationale. Une legislation pertinente devrait débarrasser la Métropole des travailleurs arrivés par milliers de l'Europe Centrale, Orientale et demeurant sur notre territoire sans contrats de travail réguliers. De même serait-il nécessaire d'expulser au premier délit de droit commun les réfugiés chez qui l'attitude à l'égard de l'hospitalité française serait plus faite d'arrogance ou de parasitisme que de reconnaissance. De même convient-il, surtout, de réviser le statut des étrangers admis à la naturalisation en rendant plus sévères et plus strictes les formalités et les conditions de leur entrée dans la famille française. Nous nous refusons à établir un classement de nos concitoyens par origine à partir du moment où celle-ci s'est effacée devant l'unité française, à partir du moment où les hérédités, confessionnelles, ethniques, se sont inclinées devant l'impératif absolu d'un sentiment et de réflexes patriotiques. Ceux-ci ne doivent pas même tenir compte de celle-là.
GENIE NATIONAL.
Notre génie national façonne les races et se les incorpore; le problème ethnique n'existe pas chez nous. La civilisation gréco-latine exclut la domination des Barbares, ne supporte pas sans déchéance l'invasion des parasites et des mercenaires: la question des étrangers demande une solution rapide et vigoureuse. | |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 18:16 | |
| LE PROBLEME SOCIAL
BRASSAGE DES CLASSES.
Il est le complément du problème moral: l'adhérence entre eux est immuable, particulièrement dans le plan de la famille et de l'instruction populaire. A force d'anticiper sur l'évolution des esprits, sur les ressources mêmes du budget et, par suite, sur les possibilités effectives, on a vicié l'ordonnance de l'enseignement. Ainsi se sont ajoutés aux troubles moraux déjà existants l'inextricable confusion, l'encombrement des débouchés offerts à la jeunesse laborieuse. Avant d'aller plus loin, il est nécessaire de dégager une vérité primordiale. Le malheur des temps et les erreurs des hommes ont soumis notre société à un brassage brutal de classes. La crise économique, supprimant un grand nombre d'emplois publics ou privés, le système de l'école unique, déclanchant une myriade d'ambitions inassouvies et mal triées, n'ont pas jeté les hommes dans les bras les uns des autres, ils les ont précipités les uns contre les autres, en pleine bataille pour l'existence. Ainsi la lutte des classes, fomentée artificiellement par les tenants du marxisme, se complique-t-elle d'une farouche mêlée des individus. Il ne peut être ici question de réglementer le détail des mesures à prendre et à appliquer. En sociologie comme en morale, c'est indirectement que s'obtiennent les résultats durables. Un état d'esprit se crée, des préventions tombent, de légitimes inquiétudes se calment, des nécessité urgentes trouvent satisfaction. Et l'on parvient de la sorte au double but de l'oeuvre poursuivie: la paix et le progrès. Celle-là apporte à l'homme les éléments immédiats de son bonheur et de sa tranquillité. Celui-ci prépare les lendemains, suit les perfectionnements techniques, comble et canalise à la fois les justes aspirations vers le mieux-être. L'un sans l'autre confère une fausse sécurité, avec le cortège de folles imprudences, de misère, d'émeutes qu'elle engendre.
(à suivre) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 18:56 | |
| J'ai lu avec attention toute cette superbe écrit d'un homme certainement très cultivé doublé d'un érudit ! Mais en fin du compte pour en arriver à dire qu'il y a incompatibilité dans notre religion, dans notre mode de vie et dans nos valeurs! Dans le temps, les étrangers venus sur notre sol, ne posaient aucun problèmes et l'intégration ce faisait naturellement ! Maintenant il en va différemment, ils imposent leur culture, leurs problèmes leurs revendications et leur haine du non croyant, leur méprit et leur insolence !! Ce peuple issu de l'islam et un très grand danger pour un peuple vieillissant comme le nôtre!! |
| | | Ancien38
Nombre de messages : 1569 Age : 81 Emploi : retraité Date d'inscription : 16/08/2016
| Sujet: Re: Devinette Mar Mar 28 2017, 20:20 | |
| Tout-à-fait d'accord ! mais pourquoi en sommes nous arrivé là ? parce que tout ce qui a été écrit dans ce livre a été occulté, ignoré et tout reposait sur le patriotisme qui s'en est allé grâce à l'idéologie d'un parti politique qui, ne l'oublions pas, avait banni les frontières, le drapeau Français et prêche encore l'amour entre les peuples (encore un amour à sens unique). Le drapeau est ressorti au moment des attentats et maintenant ils se font les champions de la défense de la France. On peut vraiment dire "quel culot !". Quant à nous, ici, nous constatons tous des faits qui nous navrent, qui nous écoeurent, parce que nous avons servi la Patrie. Nous avons vu arriver les problèmes, mais les politiciens n'ont pas été à la hauteur pour avoir le courage de les dénoncer et certains, en plus ont éprouvé une certaine satisfaction en arrivant là, où ils voulaient vraiment aller: "Une société multiculturelle". Nous en somme au niveau des conséquences et ce n'est pas fini . . . .
L'Histoire avec un grand "H" est triturée par des historiens qui s'en servent à leur façon pour appuyer leurs idées politiques (STORA par exemple pour l'Algérie - Dans ses films il ne parle jamais de l'Aspirant MAILLOT, c'est insignifiant pour lui qui voit seulement les choses dans leur ensemble. En réalité c'est gênant par rapport à ses idées politiques).
En conclusion, profitons de ce livre d'histoire qui, au moins, est authentique, lui. | |
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| | | | Devinette | |
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