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 L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT

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MessageSujet: L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT   L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT Icon_minitimeSam Jan 07 2017, 11:38

SOURCE  SH BG - ET DEFENSE
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Si l’on en croit les chiffres de l’attrition (c’est-à-dire le fait de quitter l’armée avant d’avoir fini sa formation) livrés par le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) au député fédéral Wouter De Vriendt (Groen), en réponse à une question parlementaire, un soldat sur trois quitte l’armée  dans les trois ans.

Entre 2008 et 2015, le taux d’attrition est de 32,59 %. La Composante Terre est la plus désertée (38,08 %), devant celle de l’Air (19,35 %) puis la Marine (24,67 %) et enfin, le Service Médical (22,11 %). À noter que les départs sont nettement moins nombreux en 2015 qu’en 2008 : en sept ans, ils sont passés de 43,40 % à 12,55 %.

Les pourcentages que fournit le ministre reflètent le taux d’attrition dans les trois ans après incorporation dans l’armée et non pas l’ensemble des départs non prévus. Un détail qui n’échappe à Patrick Descy, de la CGSP-Défense. "Ses chiffres sont mensongers", siffle-t-il. "Le taux de nouvelles recrues qui quittent l’armée au cours de leur première année de formation est absolument monstrueux. Mais ça, le ministre ne veut pas en parler".
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MessageSujet: Re: L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT   L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT Icon_minitimeSam Jan 07 2017, 15:19

Mais pourquoi quittent-ils l'Armée Belge ??? Pas payé ou manque de formation ??
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MessageSujet: Re: L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT   L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT Icon_minitimeSam Jan 07 2017, 15:55

@ Gus parce qu'au lieu de leur servir des frittes on leur sert des patates pilées L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT 991300 L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT 991300
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MessageSujet: Re: L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT   L'ARMEE BELGE RENCONTRE DES PROBLEMES DE RECRUTEMENT Icon_minitimeSam Jan 07 2017, 16:38

Peut être une réponse a ta question mon p'tit Gus .

L’armée belge n’attire plus les jeunes dans ses rangs

Déjà en 2011, le député fédéral socialiste flamand David Geerts tirait la sonnette d’alarme lorsqu’il a constaté qu’environ un soldat sur cinq quitte l’armée belge au cours de la première année après son recrutement.

Il prédisait le pire pour l’avenir : « Les années suivantes, les départs des jeunes restent importants, il est temps de trouver une solution à ce problème. »

Pourquoi sept soldats sur dix quittent l’armée après six mois

En effet, sur environ 1200 soldats recrutés dans l’armée belge en 2008, seulement 628 étaient encore à l’armée en 2011.

Une situation qui n’était pas ignorée par le ministre de la Défense, Pieter De Crem et qui a répondu, le 14 mars 2011, que les candidats qui quittent l’armée sont interrogés par la Défense.

Il ressort de ces interviews qu’ils souffrent d’un manque de confort lié à l’infrastructure. Malgré cette réponse peu convaincante, le député socialiste flamand trouvait que  les mesures n’évoluent pas depuis des années et n’améliorent pas la situation.

« Il n’y a pas d’entreprise où autant de gens abandonnent leur travail durant les trois premières années après leur recrutement. Avec la vague de départs liée à la pension, il est urgent d’avoir un débat éclairé sur l’avenir de l’armée », estimait à l’époque David Geerts.

Une autre raison qui s’ajoute à ce désaveu de l’armée est que le service militaire volontaire, introduit après l’abandon officiel, le 28 février 1995,  de la conscription ou du service militaire obligatoire est également un flop, selon les sources militaires belges.

Seuls six volontaires ont intégré l’armée professionnelle.

« De nombreux jeunes raccrochent car ils en ont marre de rouler de Gand à Heverlee pour rejoindre leur caserne, aller ensuite au fitness et pour le reste, finalement, ne rien faire d’autre », affirme le député David Geerts (Sp.a).

Les jeunes eux-mêmes donnent comme raison principale de leur départ le fait qu’ils ont trouvé un autre travail ou qu’ils ont rejoint les rangs de la police fédérale.

Pour rappel, la Belgique a officiellement mis fin le 28 février 1995 à quatre-vingt-six ans de conscription.

La suppression du service militaire obligatoire avait été décidée en juillet 1992, au profit d’une armée de métier qui devrait comprendre un effectif  réduit à 40.000 professionnels, sans affecter la part et les responsabilités de la Belgique dans le cadre de l’OTAN.

La situation s’est empirée depuis : un soldat sur deux quitte l’armée

Plutôt que prendre au sérieux cette problématique, le cabinet de la Défense avait à l’époque nié que le système soit un flop, selon le journal flamand De Morgen.

Pour le ministre de la Défense, Pieter De Crem, ce désistement des jeunes est inhérent au système et le service militaire volontaire peut permettre de se lancer dans une carrière militaire.

Dans son édition du 16 avril 2014, la Libre Belgique a indiqué qu’un soldat sur deux quitte l’armée avant la fin de sa formation.

L’armée belge, peu attractive, fait fuir ses jeunes…

Selon des statistiques compilées en interne, 55,99% des jeunes soldats ont quitté la défense entre 2004 et 2012 avant la fin de leur formation.

Plus d’un sur deux. L’attrition est le nom donné à ce phénomène, même si la définition de ce concept ne fait pas l’unanimité entre l’armée, le ministère de la défense, la Cour des comptes et d’autres instances.

Il est à noter qu’en 2004, c’est le socialiste wallon André Flahaut qui fut ministre de la Défense belge.

Son passage à ce département s’est accompagné de profondes réformes de l’armée Belge au point que certains militaires n’ont pas hésité de qualifier ironiquement l’armée belge d’une « armée sociale » qui veut faire des militaires des boy-scouts ou des enfants de chœur.

Dans une correspondance avec un ancien officier belge en retraite ayant évolué au Congo et en Afrique, le Commandant Adolf Rappé, au sujet du soutien timoré de la Belgique à la France en RCA, il écrit ceci :

« La Belgique envoie timidement une petite aide avec un C130 comme elle l’a fait au Mali. Le ministre Reynders joue à Ponce-Pilate quand la France demande de l’aide.  

Il faut s’en référer à l’Europe  ????  

Alors que nos militaires croupissent dans leurs casernes  ???  

Ce n’est donc pas demain que la Belgique s’engagera pour aider ces populations en détresse du Kivu. Petit pays, petit esprit. »

Trois fléaux explicatifs de l’attrition : Recrutement, sélection et formation inadaptés

Sur les raisons qui justifient le taux de 56% du phénomène de l’attrition, une étude publiée en 2011 intitulée « Etudes des motifs de l’attrition des jeunes militaires tout au long de leur période de candidature » mentionne trois facteurs explicatifs importants :

1°) la politique du recrutement mal calibrée et obsolète ;

2°) la sélection qui impose des critères d’exclusion élevés

et 3°) la formation inadéquate qui ne rencontre pas les attentes des candidats militaires.


La Libre Belgique relate le témoignage d’un jeune, Nicolas, 25 ans, diplômé de la prestigieuse école de Solvay (ULB) en sciences économiques qui, après avoir suivi un premier degré de baccalauréat de trois ans à l’ERM, a jeté l’éponge en allant poursuivre ses études à Solvay.

« J’ai tourné le dos à la Défense à cause du monde politique… l’ERM est une merveilleuse façade où il y a beaucoup de moyens. Mais j’ai fait des stages sur base volontaire dans trois unités et j’y ai vu l’envers du décor : des bâtiments dans un état lamentable, pas assez de véhicules pour chaque unité, un manque de motivation de la part des soldats… ça m’a complètement refroidit… »


Nicolas pointe par la suite des coupes budgétaires drastiques en concluant :

« On en arrive à une situation où le militaire ne peut plus s’entraîner et travailler correctement, voire même où il ne peut plus partir en opération à l’étranger ».

L’armée n’est pas le seul secteur professionnel abandonné par les belges de souche

Depuis un certain temps, on constate que certains corps de métiers attirent davantage des personnes d’origine étrangère que les autochtones belges.

On pense au métier d’infirmier, aide-soignant, chauffeurs routiers ou de bus, enseignants, la grande distribution, l’Horeca, etc.

Il s’agit là des secteurs professionnels connus pour la pénibilité du travail et qui n’attirent plus les belges de souche.

Est-ce à dire que les belges sont des plus en plus paresseux et préfèrent se la couler douce ?

Une étude publiée en 2013 par l’agence européenne Eurofund sur le nombre d’heures de travail effectuées dans les 27 pays membres de l’Union européenne (UE) et en Norvège.

Les travailleurs belges ont presté en moyenne 38,6 heures.

Seuls les Italiens, les Norvégiens, les Irlandais, les Français et les Finlandais ont travaillé moins.

Comparée aux autres pays membres, la Belgique arrive même en 27e position sur 34, avec un temps de travail de 1 574 heures, en 2012, bien en deçà de la moyenne internationale de 1765 heures annuelles.

Ces chiffres du faible temps de travail en Belgique,  qui méritent d’être relativisés, ont servi de choux gras à la presse internationale pour traiter les belges de Paresseux.

Si cette tendance d’attrition dans l’armée et dans certaines professions se confirme, cela aura sans doute à l’avenir sur les programmes politiques de certains partis proches de l’extrême droite qui axent l’essentiel de leur programme sur des considérations simplistes, populistes et irrationnels autour de l’immigration.

C’est d’ailleurs ce qui a poussé le candidat Sarkozy en France à développer sa politique d’immigration choisie et non subie, en fonction des besoins du marché du travail.

Pourquoi pas une légion étrangère belge pour juguler l’attrition de l’armée ?

La France a expérimenté avec succès cette approche.

En Belgique, ce sujet reste tabou et risque d’empoigner les wallons et les flamands, déjà à couteaux tirés sur d’autres sujets communautaires brûlants autour de la réforme de l’Etat.

Mais déjà en 2004, cette idée a germé dans le chef du ministre de la Défense de l’époque, le socialiste André Flahaut, qui n’a ni plus ni moins proposé, pour l’accueil de nouveaux étrangers en Belgique, de les enrôler dans l’armée!

Une idée vite balayée d’un revers de la main par le célèbre professeur émérite Luc De Vos, un flamand très conservateur dont le fameux cours d’histoire militaire belge à l’ERM ne fait aucune allusion aux éclatantes victoires des troupes coloniales de la Force publique belge lors des deux guerres alors que durant ces deux périodes l’armée métropolitaine belge était balayée par les allemands.

Des victoires qui ont permis à la Belgique d’engranger des dividendes diplomatiques et économiques inversement proportionnels à la performance de leur armée et d’obtenir les cantons allemands de l’est (Malmedy, Eupen, Saint-Vith)  ou d’administrer chaotiquement les protectorats du Ruanda-Urundi, autrefois allemands, avec les conséquences tragi-dramatiques qui expliquent l’embrasement actuel de la région des Grands Lacs africains.

C’est la décadence, c’est la fin de l’Empire Romain.

Une Légion Étrangère sur le sol belge, ironisait à l’époque le quotidien flamand De Standaard.

DESC est d’avis que cette question mérite d’être étudiée sérieusement et avec froideur, sans considérations politico-idéologiques car il en va de l’avenir de la Belgique en tant qu’État conscient de sa spécificité de disposer du monopole de la violence légitime.

La prochaine législature attendue après le 25 mai 2014 doit pouvoir inscrire cette problématique dans son agenda et ne plus continuer dans une politique de l’autruche car sans armée, il n’y a pas d’État.

Surtout que la Belgique n’est pas vraiment une « nation » à proprement parler.

Va-t-elle sous-traiter aux firmes privées la sécurité de ses concitoyens comme le font aujourd’hui les États-Unis en Irak ou en Afghanistan avec les conséquences dramatiques connues ?

Vers une privatisation progressive des missions régaliennes de la défense?

Le développement actuel du « mercenariat » de nouveau type questionne les différentes formes nationales de recomposition de l’action de l’État dans le champ de la sécurité dans un contexte marqué par une européanisation

(La politique de sécurité et de défense commune, PSDC, dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune : PESC) et une mondialisation de plus en plus importante des problématiques de la sécurité.

Avec cette pénurie constatée dans la Défense belge, dans un monde de plus en plus néolibéral et supranational, il n’est pas exclu que certains partis politiques, compte tenu de leurs positions idéologiques, militent à terme pour la délégation à des acteurs externes à l’État et privés de tout un ensemble de fonctions liés à la sécurité, la défense et même la Justice.

Cependant, la privatisation des missions traditionnelles et régaliennes de l’État telle que la Défense/Police ou la Justice risque, non seulement, de poser de sérieux problèmes en termes de qualité de service public à offrir aux citoyens et à la collectivité ; mais aussi, elle risque à terme d’entrer en collision avec les principes constitutionnels fondamentaux des droits et libertés individuels; et de protection de la vie privée.

Comme l’écrit Pascal Boniface (in La Géopolitique ; 2014), cette nouvelle forme de mercenariat appelée « mercenariat entrepreneurial » fait recours aux sociétés officielles (non clandestines) traitant directement avec les ministères de la défense des pays occidentaux, principalement les États-Unis, en réalisant pour leurs compte des tâches autrefois dévolues aux armées. cela conduit à une privatisation de la guerre qui accompagne un vaste mouvement de privatisation des services publics.

L’impact est bien sûr différent parce que le pouvoir militaire est au cœur même de la souveraineté.

Le recours à ce type de structure s’explique par la multiplication de conflits lointains qui n’affectent pas directement la sécurité nationale des pays occidentaux et par les réticences de l’opinion publique vis-à-vis du nombre de morts.

Le recours à des forces privées permet de ne pas engager directement la responsabilité étatique.

Néanmoins, fait remarque P. Boniface, il pose de nombreux problèmes comme le contrôle démocratique sur l’utilisation de la force, l’ampleur de la délégation de souveraineté, le recours à des personnels moins encadrés, moins formés et moins soumis à la chaîne hiérarchique étatique, pouvant ouvrir plus facilement le feu de façon incontrôlée.

Les société militaires privées peuvent apparaître comme des menaces pour la sécurité globale parce qu’elles dépendent d’intérêts privés et peuvent tirer avantage de la prolongation des conflits pour maintenir leur rentabilité.

Le complexe militaro industriel, qui dispose déjà d’un rapport de forces favorables à l’État, serait renforcé au détriment de l’intérêt national.

Les firmes privées s’affranchissent des règles du droit international humanitaire (jus ad bellum et jus in bello).

De tels abus ont d’ailleurs déjà été constatés aux Etats-Unis dans le secteur judiciaire cadre de la privatisation des établissements pénitentiaires.

Deux juges de Pennsylvanie, Mark Ciavarella et Michael Cohahan, ont été accusés en 2009 d’avoir envoyé des centaines d’enfants et d’adolescents en prison entre 2000 et 2007, en échange de 2,6 millions de dollars de pots-de-vin, payés par deux entreprises privées gérant des centres de détention.

Leur système était bien rôdé : à chaque fois qu’un des deux juges envoyait un jeune dans un centre de détention, l’entreprise qui gérait l’établissement recevait des fonds de la part du comté de Luzerne pour couvrir les frais d’incarcération.

Autrement dit, plus le nombre d’enfants incarcérés était grand, plus la commission et le pot-de-vin reversés aux juges augmentaient.

Au total, les deux juges auraient permis à PA Child Care de toucher 58 millions de dollars des finances publiques.

En sept années, plus de 5.000 adolescents de 13 à 18 ans ont été jugés coupables par les deux hommes qui opéraient dans une ancienne région minière pauvre à majorité blanche.

Parmi eux, plus de 2.000 ont été envoyés en détention.

« Les jeunes étaient des cibles faciles. Beaucoup d’entre eux n’avaient même pas d’avocats et quand ils demandaient un avocat commis d’office, on leur disait qu’il faudrait attendre des semaines », en prison, selon une responsable de l’association le Juvenile Law Center (Le Figaro, 17/02/2009).

Jean-Jacques Wondo / Exclusivité DESC
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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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